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16 février 2016 2 16 /02 /février /2016 11:11

 

 

Bientôt une 3ème décharge à Moussy-le-Neuf ?

La population dans l’angoisse

 

 

Les habitants de Moussy-le-Neuf et Vémars viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.

 

 

Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 3ème décharge ISDI à Moussy le Neuf , dans cette commune martyre, où les préfets du 77, avaient autorisé en 2008 et 2011 l’implantation de 2 décharges ISDI.

 

Cette future décharge devrait se situer près d’une zone pavillonnaire de Vémars (95)

 

Il faut bien comprendre que l'aéroport de Roissy qui pollue votre air et votre eau  a besoin pour son extension de décharges pour déverser ses déchets BTP, il ne va tout de même pas les stocker devant l'entrée de l'aéroport ou  au pied des hôtels de standing.

 

Et puis il y a les déchets du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas.

 

 

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

 

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - Publié le 09/02/16 à 13h39

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

 

http://www.lemoniteur.fr/article/ile-de-france-le-prefet-demande-l-annulation-du-plan-de-gestion-des-dechets-31326488

 

 

 

 

 

 

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 13:47

 

 

Les terres gypsifères du Grand Paris représentent environ 45 % des déchets qu’il faudrait stocker si aucun effort n’est fait pour les recycler, mais pour stocker ces terres dans les carrières de gypse, une modification de la réglementation est nécessaire comme le souligne Philippe Yvin (1).Quant au stockage dans les décharges ISDI, cela n’est pas autorisé, pour l’instant du moins, en Seine et Marne.

 

Mais qu’à cela ne tienne, dans la plus grande discrétion, Cosson qui exploite la décharge de Crégy les Meaux, près d’un lotissement, demande la modification de son arrêté préfectoral afin de recevoir notamment des déchets du Grand Paris dont la teneur en sulfates serait très importante.

 

Or l’industriel Cosson passe sous silence le problème rencontré par la commune de Lesches en aval hydraulique de Crégy les Meaux. En effet l’eau du robinet présente à Lesches des taux élevés de sulfates non conformes à la référence de qualité de l'eau du robinet et cela à chaque contrôle, depuis des années.

 

En effet une concentration trop importante de sulfates dans l’eau peut avoir un effet laxatif, il est recommandé de ne pas utiliser une eau contenant plus de 250 mg/l de sulfates pour les nourrissons (2), or à Lesches depuis plusieurs années les teneurs en sulfates, à chaque contrôle, dépassent 330 mg/l.

 

 

L'ETAT

favorisera-t-il

l’intérêt économique de l’industriel

ou

la préservation de la ressource en eau

des populations

du nord-ouest 77 ?

 

(1)http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

(2) http://ars.sante.fr/fileadmin/LANGUEDOC-ROUSSILLON/ARS/2_Votre_sante/Votre_environnement/eau/consommation/bilan_2009/arslr_eau_sulfates.pdf

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/12/lesches-eau-potable-non-conforme-aux-references-de-qualite-les-27-janvier-18-juin-19-aout-6-novembre-3-decembre.html

 

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15 février 2016 1 15 /02 /février /2016 10:31
Moissy-Cramayel

 

Nous vous annoncions samedi qu’une pétition avait été lancée pour demander la fermeture de la 2ème décharge ISDI autorisée sur cette commune.
En effet cette décharge devait fermer à la fin de ce mois mais l’exploitant a demandé une prolongation jusqu’en 2018. Et comme Jean-François Carenco, préfet d’IDF, doit trouver de la place pour déverser les ordures du Grand Paris, il se pourrait que l’autorisation soit donnée dans les jours à venir.
Mais comme si cela ne suffisait pas  plusieurs sites qui devraient être classés SEVESO sont en cours de construction sur cette commune.
Nord-ouest 77 :
 Bassin Beuvronne
ou
environs Moissy-Cramayel
même situation.
Car à quelques dizaines de kilomètres  de Moissy Cramayel se trouve le bassin versant Beuvronne qui compte  la plus importante zone industrielle d’Ile de France : Mitry-Compans  avec 6 sites SEVESO et autour une masse de décharges de toutes sortes : déchets dangereux, ménagers, industriels et du BTP.
Paru sur le site le Parisien :

 

Moissy-Cramayel : le « Sevesoland » craint par les riverains se confirme

Marine Legrand | 14 Févr. 2016, 16h08 | MAJ : 14 Févr. 2016, 16h08

La mort annoncée du nord-ouest 77 : le cas de Moissy-Cramayel !
Réau, septembre 2015. Entre le parc logistique de l’A5 Moissy-Réau en construction, les trois bâtiments Seveso bas en cours sur l’ancien site Peugeot à Moissy-Cramayel et le site Seveso Géodis existant, un « Sevesoland » naît à Moissy selon l’Adir. (LP/Marine Legrand.)

 

« Notre crainte d’un Sevesoland se confirme. » L’Adir, association de défense des intérêts des riverains des zones d’activités de Sénart, vient d’avoir la confirmation que les...

 

 

http://www.leparisien.fr/reau-77550/moissy-cramayel-le-sevesoland-craint-par-les-riverains-se-confirme-14-02-2016-5544541.php

 

Pour toutes informations complémentaires contactez l’association ADIR :http://adirsp.over-blog.com/

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13 février 2016 6 13 /02 /février /2016 13:38
Décharge ISDI Annet sur Marne

Décharge ISDI Annet sur Marne

 

Pétition lancée sur le site Change. Org

https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-de-r%C3%A9gion-ile-de-france-ensemble-exigeons-la-fermeture-de-la-d%C3%A9charge-ect-de-moissy-cramayel

 

 

Ensemble exigeons la fermeture de la décharge ECT de Moissy-Cramayel

 

 

L'installation de stockage de déchets inertes (ISDI) situé entre Moissy-Cramayel et Combs-la-Ville, gérée par la société ECT (dont les nuisances sont à 100% concentrées sur Moissy, 300 camions jour minimum) et qui devrait fermer ses portes le 28 février 2016, à fait une demande de prolongement jusqu'à décembre 2018 dans la plus grande discrétion...

 

Des montagnes de déchets, en principe "inactifs", s’accumulent sous les merlons qui fleurissent un peu partout en seine et marne et particulièrement à Moissy-Cramayel.

 

« Adopté en juin 2015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics "Predec" d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus.

 

Voté à l’unanimité par la précédente assemblée régionale, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne avec "aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite", imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010).

 

Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait atteindre 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.


Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. ???

 

 


https://www.change.org/p/pr%C3%A9fet-de-r%C3%A9gion-ile-de-france-ensemble-exigeons-la-fermeture-de-la-d%C3%A9charge-ect-de-moissy-cramayel

 

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 16:04
décharge ISDI  Annet sur Marne

décharge ISDI Annet sur Marne

 

 

Bientôt une 2ème décharge

à

Isles les Villenoy ?

 

La population en état de choc

 

Les habitants d’Isles les Villenoy  et Villenoy viennent d’apprendre que Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF, vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018.

 

Le PREDEC avait permis de suspendre jusqu’en juin 2018 l’implantation d’une 2ème décharge ISDI à Isles les Villenoy, dans cette commune martyre, où Jean-Luc-Marx, préfet de Seine et Marne, avait autorisé fin 2014  l’implantation d’une décharge ISDI près d’une école primaire et d’un lotissement alors qu’il la refusait près de Disneyland.

 

Cette future décharge devrait se situer sur les anciens terrains de la sucrerie de Villenoy.

Pour acheminer les ordures les camions (probablement plus d’une centaine par jour) devront passer à moins de 300 mètres d’une cité pavillonnaire de Villenoy.

 

Mais qu’à cela ne tienne Jean-François Copé a besoin de décharges pour venir déverser les milliers de tonnes de gravats issus des tours qu’il va faire démolir à Meaux, alors les populations des villages ruraux doivent comprendre qu’au titre de « la solidarité départementale » ils doivent accepter les ordures de la ville du Brie de Meaux, il faut qu’elles comprennent que Jean-Francois Copé ne peut pas déverser ses ordures au pied de la cathédrale ou dans le jardin Bossuet.

 

Et puis il y a les déchets du Grand Paris, il faut bien les mettre quelque part, Paris ne va tout de même pas les déverser au pied de la tour Eiffel ou dans le parc Monceau, vous n’y pensez pas.

 

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

 

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - 

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

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12 février 2016 5 12 /02 /février /2016 15:07
décharge ISDI Annet sur Marne

décharge ISDI Annet sur Marne

Plutôt que de faire annuler le PREDEC pour continuer à martyriser les populations du nord-ouest 77, en leur envoyant encore plus d’ordures, Jean-François Carenco, le préfet région Ile de France, aurait pu se pencher sur le recyclage des terres gypsifères du Grand Paris  qui représentent près de 45 % des déchets du Grand Paris (1)

Des terres qui proviendront  en particulier du creusement des tunnels pour le métro.

St Gobain (Placoplatre) et Knauf pourraient tout à fait se pencher sur le recyclage de ces terres, cela pourrait créer des centaines d’emplois, mais les 2 multinationales ne cherchent semble t-il que le profit pour leurs actionnaires sans se préoccuper de détruire la vie des riverains du nord-ouest 77.

D’ailleurs l’ETAT semble toujours plus à l’écoute des industriels que des populations qui souffrent, pour exemple l’industriel Placopatre ne voulait pas que le public assiste aux réunions CSS Fort de Vaujours et bien l’ETAT a soutenu l’industriel plutôt que les associations de riverains qui le demandaient.


(1) http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

Paru sur le site les Echos :
Les déchets, l'autre chantier du Grand Paris

MARION KINDERMANS / JOURNALISTE | 

Le préfet de région a déposé un recours au Tribunal contre le plan de gestion des déchets du BTP voté cet été par le Conseil Régional. Pour gérer les 43 millions de tonnes de déblais, la Société du Grand Paris mise sur la valorisation.

 

Du rififi dans les déchets du Grand Paris. Le plan de gestion des déchets du BTP (Predec), voté par le Conseil régional cet été pour « prévenir et gérer les déchets de chantier » du Grand Paris issus des travaux publics et du bâtiment, pourrait bien vivre ses dernières heures. Le préfet de la région Ile-de-France, Jean-François Carenco, a demandé son annulation en justice. « J'ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais », confirme-t-il. Ce texte a pourtant été accouché au forceps, après près de deux ans de débat entre les élus et les professionnels du secteur. Il doit anticiper la gestion de l'un des énormes volets du projet de la nouvelle métropole : la prolifique production des déchets. 43 millions de tonnes de pierres, briques, parpaings, béton, générés par les travaux (logements, bureaux), qui vont immanquablement se multiplier sur le territoire d'ici à 2026, contre 27 millions en 2012. En ligne de mire de la préfecture de région : le moratoire de trois ans imposé par le Predec sur tout projet d'extension ou de création de site de stockage en Seine-et-Marne. Un département qui concentre déjà 80 % des déchets des chantiers franciliens. « La Région ne saurait poser ce type d'interdiction. C'est l'affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets. La société du Grand Paris (SGP) y travaille d'ailleurs activement de son côté », déclare Jean-François Carenco. « Pour la préfecture, cette interdiction augmente les risques de dépôts sauvages », ajoute un proche du dossier.

Valorisation de 70 % des terres

La société du Grand Paris (SGP), chargée de la réalisation des 68 gares et des 200 kilomètres de lignes du Grand Paris Express s'est depuis longtemps penchée sur ce sujet épineux. Les déchets issus de la démolition des bâtiments censés faire place nette pour la réalisation des quatre nouvelles lignes (15, 16, 17 et 18) n'est pas le plus gros souci. « Pour les travaux en cours de la ligne 15 Sud, nous allons démolir une centaine de bâtiments, soit 60.000 tonnes de déchets de béton, bois, fer, plastiques… », calcule Frédéric Willemin, directeur de l'ingénierie environnementale de la SGP. Un chiffre sans commune mesure avec les « 12 millions de tonnes de déblais » du creusement de cette même ligne. Le béton sera en plus recyclable à 95 %. C'est plutôt la montagne de terres déblayées, issues de la réalisation des tunnels, des gares et des puits de secours, qui concentre l'attention de la SGP. « Ces terres excavées représenteront 43 millions de tonnes », réévalue à ce jour la SGP. « Soit 10 à 15 % de plus par rapport aux déchets actuellement produits sur le territoire », précise Frédéric Willemin. Pour gérer cette masse, la SGP met en place une plate-forme informatique où les entreprises devront saisir les informations relatives à leurs déchets (nature, volume, etc.). « Cette traçabilité facilitera la valorisation des terres, qu'elles soient réutilisables sur des chantiers proches, valorisées ou destinées à combler des carrières de gypse dans le cas de terres sulfatées », explique Frédéric Willemin.

Le ministère de l'Ecologie travaille en ce moment sur un projet de texte destiné à faciliter cette dernière opération. A l'heure actuelle, la démarche doit faire l'objet d'une dérogation administrative. Mais la SGP mise surtout sur le volontarisme des entreprises du BTP et leurs politiques de valorisation des matériaux. L'objectif global a été fixé à 70 %. Pour cela, une prime sera versée aux sociétés du BTP qui l'atteignent, une pénalité pour celles qui échouent. Les stratégies doivent être vite fixées. Les chantiers des gares démarreront à l'automne 2016. Ceux des tunneliers à la fin 2017. 

http://www.lesechos.fr/pme-regions/actualite-des-marches-publics/021669398828-les-dechets-lautre-chantier-du-grand-paris-1199112.php

 

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10 février 2016 3 10 /02 /février /2016 18:21

 

 

 Petit peuple

du Bassin versant Beuvronne

de quoi vous plaignez-vous ?

 

 

Le Grand Paris va créer des emplois pour vos enfants

dans le  secteur  des ordures.

 

 

Car ici on ne créera pas de grandes écoles 

d’ailleurs pourquoi ?

 

 

Vos enfants n’en ont pas besoin, le Grand Paris va leur permettre de trouver des emplois dans le secteur des ordures, alors pour cela pas besoin de faire de longues études.

 

D'ailleurs Jean-François Carenco le Préfet de Région IDF prépare le terrain, il vient de demander l'annulation du PREDEC qui interdisait l'implantation de décharges ISDI en Seine et Marne pendant 3 ans de juin 2015 à juin 2018, comme cela les ordures vous allez pouvoir en recevoir à la pelle.

 

Mais  Jean-Jacques Barbaux, président du CD 77, prépare  aussi le terrain, pour rendre votre territoire attractif, il va investir massivement dans la rénovation de vos routes, une aubaine pour les exploitants de décharges.

 

Il est vrai que c’est vous qui allez payer l’addition car Jean-Jacques Barbaux a décidé d’augmenter vos impôts fonciers.

 

Jean-Jacques Barbaux avait promis d’aider les villages ruraux, promesse difficile à tenir quand on a pour vice président Jean-François Parigi, président de Meaux Habitat, un organisme qui fait de la rénovation urbaine en détruisant des tours plutôt que de les rénover.

 

En détruisant également vos villages ruraux car Meaux doit bien trouver des endroits pour y déverser ses gravats de bâtiment.

 

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/conseil-departemental-hausse-d-impots-et-economies-drastiques-en-2016-15-01-2016-5454617.php

 

 

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9 février 2016 2 09 /02 /février /2016 22:19

 

 

Paru sur le site le Moniteur fr.

 

Ile-de-France : le préfet demande l’annulation du plan de gestion des déchets

LE MONITEUR.FR - 

 

Jean-François Carenco a déféré le « Predec » au tribunal pour le faire annuler. Ce plan impose notamment un moratoire sur tout projet de décharge en Seine-et-Marne, ce qui, selon le Préfet d’Ile-de-France « est l’affaire de la loi ».

 

Adopté en juin 20015, après près de deux ans de débat, le plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et de travaux publics (Predec) d’Ile-de-France faisait jusqu’à présent consensus. Voté à l’unanimité par l’hémicycle régional, ce plan de gestion décrétait d’une part un moratoire sur les stockages en Seine-et-Marne (aucun projet d’extension ou de création de lieu de stockage autorisé pendant une durée de trois ans, et limitation à 4 millions de tonnes par la suite), imposait d’autre part aux départements de la petite couronne d’envoyer leurs déchets dans un département de grande couronne dont ils sont limitrophes, et fixait comme objectifs 200 points de collecte en 2020 pour les artisans (220 points en 2026) et le doublement du nombre de déchèteries professionnelles (16 en 2020 et 20 en 2026 contre 8 en 2010). Indispensable pour gérer une quantité de déchets qui devrait 43 millions de tonnes à l’horizon 2026 avec les chantiers du Grand Paris Express.

Mais voilà que le préfet de la Région Ile-de-France, Jean-François Carenco a décidé d’attaquer le Plan et a demandé son annulation en justice. « J’ai déféré ce plan au tribunal pour le faire annuler dans les délais » indique-t-il dans Les Echos du 9 février. Le principal grief du préfet porte sur le moratoire en Seine-et-Marne. « La Région ne saurait poser ce type d’interdiction. C’est l’affaire de la loi. Et ce plan ne règle rien de nouveau en matière de déchets » épingle-t-il.

 

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3 février 2016 3 03 /02 /février /2016 22:36
camions en file venant déverser leurs ordures dans la décharge ECT d'Annet sur Marne

camions en file venant déverser leurs ordures dans la décharge ECT d'Annet sur Marne

 

 

 

L’attractivité de notre territoire ce sont les décharges, mais il faut de bonnes routes pour permettre aux milliers de camions de venir déverser leurs ordures.

 

Qu’à cela ne tienne Jean-Jacques Barbaux, nouveau président du Conseil Départemental, compte investir en masse pour rénover nos routes détruites par les milliers de camions.

 

Pour commencer Jean-Jacques Barbaux va investir 500 000 € pour refaire les routes près de la décharge Veolia de Fouju-Moisenay.

 

Ce n’est qu’un début Jean-Jacques Barbaux a raclé les fonds de  tiroirs  et dépensera cette année

39 millions d’euros pour rénover les routes de ce département.

 

Une aubaine pour les professionnels du déchet qui vont pouvoir venir défoncer encore et

encore nos routes aux frais du contribuable seine et marnais.

 

Un bien mauvais signe adressé aux populations seine et marnaise, alors que Jean-Jacques

Barbaux a décidé de ne plus subventionner l’association Airparif, la santé des populations

ne semble pas être la préoccupation principale du nouveau président.

 

 

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26 janvier 2016 2 26 /01 /janvier /2016 12:38

Grand Paris 

Placoplatre (St Gobain)

va-t-il s’engager

dans le recyclage des terres gypsifères

 pour créer des emplois ?

Les terres gypsifères représentent 45 % des déblais de chantier du Grand Paris.

Un casse tête pour trouver une décharge où les mettre, car il faut savoir que les décharges ISDI (gravats de bâtiment) de Seine et Marne ne sont  pas autorisées à  les recevoir, car elles contiennent trop de sulfates.

Mais qu’à cela ne tienne, un exploitant de décharge ISDI du nord-ouest 77 vient de faire récemment la demande à la préfecture  de modifier son arrêté préfectoral pour lui permettre de stocker des terres gypsifères contenant  jusqu’à 3 fois plus de sulfates.

Un sujet qui fâche les associations environnementales mais également certains élus.

Stocker des terres qui concentrent plus de sulfates risque d’impacter les eaux souterraines et de les rendre  impropres à la consommation.

Les habitants de Lesches, une commune du nord-ouest 77, connaissent bien le sujet et s’inquiètent de ce problème pour recevoir régulièrement une eau potable non conforme à la référence de qualité pour les sulfates (1).

Le nord-ouest 77 est suffisamment  touché par les divers problèmes de non-conformité à la référence de qualité  de son eau potable pour ne pas rajouter un problème supplémentaire.

Qu’en il s’agit de la Seine et Marne Mme Ségolène Royal ne doit pas regarder ailleurs, elle doit traiter de suite le dossier brûlant des terres gypsifères du Grand Paris, d’autant plus que leur recyclage pourrait créer des centaines d’emplois.

Extrait article paru dans La Gazette :
Trier et valoriser les déblais de chantiers : le Grand Paris cherche la voie de l'exemplarité

le 06/05/2015 à 16:00

……

Autre difficulté : sur les 40 millions de tonnes à sortir du sous-sol, 45% sont gypsifères, donc non inertes et impropres au comblement des carrières, y compris de gypse, pourtant nombreuses dans la région. Ce point pourrait évoluer à l’issue des discussions en cours avec le ministère de l’Ecologie adapter la législation. Une autre piste est à l’étude, entre la SGP et Saint-Gobain, pour utiliser ces terres dans la fabrication de plâtre…….

 

http://www.decideursenregion.fr/National/La-Gazette/Trier-et-valoriser-les-deblais-de-chantiers-le-Grand-Paris-cherche-la-voie-de-l-exemplarite

 

 

pour aller plus loin :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-dvp/14-15/c1415038.asp

 

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