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22 octobre 2016 6 22 /10 /octobre /2016 14:17
Extensions de décharge dans le 77 :
nous sommes contre !
Pétition
PETITION : Extensions de décharge dans le 77 : nous sommes contre !

Notre santé et notre environnement valent infiniment plus d’un million d’euros !

Le conseil départemental de Seine-et-Marne abandonne les recours contre les extensions de décharge en échange d'1 million d’€

à Monsieur Jean-Jacques Barbaux, président du Conseil départemental de Seine-et-Marne,

Vendredi 7 octobre 2016, vous avez fait approuver par le Conseil Départemental de Seine-et-Marne le projet de délibération n°CD-2016/10/07-2/03. 

Cette délibération prévoit qu’en échange de l’extinction de deux procédures contentieuses que le département avait engagées contre la société ECT et ses projets d’extension d’installations de stockage de déchets (décharges) sur les communes d’Annet-sur-Marne et de Villeneuve-sous-Dammartin, la société ECT verse au département de Seine-et-Marne la somme de 1 million d’€.

Ces décharges pourront ainsi (et respectivement) accueillir un volume annuel de stockage autorisé de 3 millions de tonnes et de 3,8 millions de tonnes de déchets inertes et ce, alors même que la pression des Installations de Stockage de Déchets Inertes (ISDI) dans le Nord-Ouest de notre département est déjà intolérable pour les populations. 

Au prétexte des besoins consécutifs au chantier du Grand Paris, évalués à 40 millions de tonnes de déchets entre 2016 et 2030, vous bradez notre territoire et notre santé pour la somme dérisoire de 1 million d’€.

Ce faisant, vous remettez en cause, le consensus qui avait abouti au vote unanime par le Conseil Régional d’Île de France le 18 juin 2015 du PREDEC (plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bâtiment et des travaux publics). Ce plan entérinait un moratoire de trois ans qui prévoyait qu'aucune autorisation d’extension ni création d’installation de stockage ne pourrait être délivrée pendant cette période et, qu’à l’issue du moratoire, les capacités de stockage du département seraient plafonnées à 4 millions de tonnes par an. En effet, ce plan introduisait, un principe de proximité pour le stockage qui visait à limiter leur enfouissement systématique en Seine-et-Marne.

Monsieur Jean-Jacques Barbaux, vous n’ignorez pourtant pas que la Seine-et-Marne stocke déjà 80% des déchets inertes, 62% des déchets dangereux et 54% des déchets non dangereux d’Île de France, alors même qu’elle ne représente pas tout à fait 50% du territoire de notre région.

Cette répartition particulièrement injuste nuit gravement à notre environnement et à la santé des habitant-e-s de notre département. 

Monsieur Jean-Jacques Barbaux, il est inadmissible que vous vendiez notre santé et notre environnement. Vous dites que cet argent vous permettra de réaliser des travaux de voirie. Mais nous n’avons pas à payer de notre santé, de notre environnement, de nos paysages, pour que vous puissiez engager des travaux pour lesquels nous payons déjà des impôts.

Monsieur le président du Conseil Départemental de Seine-et-Marne, nous vous demandons instamment de revenir sur cette transaction inadmissible et d’assumer l’engagement que vous avez pris en vous présentant devant les électrices et les électeurs de notre département : veiller à l’intérêt général et protéger la population de Seine-et-Marne.

Nous vous prions d’agréer, Monsieur Jean-Jacques Barbaux, l’expression de notre respectueuse considération.

Bénédicte Monville-De Cecco, Conseillère Régionale d’Île de France (département de Seine-et-Marne)

Mounir Satouri, Conseiller Régional d’Île de France, président du groupe EELV-A

Pascal Vesvre, Secrétaire départemental EELV77

Cette pétition sera remise à:

·                                 Président du Conseil Départemental de Seine-et-Marne
Jean-Jacques Barbaux

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20 octobre 2016 4 20 /10 /octobre /2016 21:42

 

 

Si vous avez une idée, pour profiter du vide juridique, déchets inertes, que Mme Royal n'a pas souhaité combler et pour soulager le Grand Paris de ses ordures en les « accueillant » sur votre commune, sur un terrain quelconque, sous prétexte d'y créer un mur « dit anti bruit », un « dit merlon paysager »,un « dit parcours sportif » : golf …. ou piste de BMX comme à Claye-Souilly

 

contactez le Conseil Régional IDF !

 

 

Les déchets ça rapporte gros.

 

 

Vous pourrez solliciter des subventions du Conseil Régional IDF.

 

Mais pas seulement vous pourrez peut-être signer un protocole d'accord financier avec un exploitant de décharge comme doit le faire le Conseil Départemental 77 qui va percevoir 1 million d'euros d'ECT.

 

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/06/consternation-a-claye-souilly-yves-albarello-va-t-il-encore-accueillir-des-dechets-sur-sa-commune.html

 

 

Paru sur le site Ordif :

Déblais : des solutions pour le Grand Paris Express


La SGP, l’ADEME et la Région Île-de-France lancent un appel à projet.

Avec la production de près de 43 millions de tonnes de déblais et un objectif de revalorisation de 70% des déblais, les chantiers du réseau de transport Grand Paris Express sont identifiés comme une opportunité unique de solliciter les entreprises afin de promouvoir, développer et tester leurs solutions innovantes.

L’appel à projets s’inscrit dans une démarche multipartenaire visant à enrichir l’évolution des pratiques des acteurs de lagestion des déblais (acteurs du BTP et de la gestion des déchets, acteurs publics, etc.). Cet appel à projets permettra d’identifier et de tester sur des chantiers, pendant des périodes de six mois, des solutions concrètes sur l’ensemble de la chaîne de la gestion des déblais : caractérisation et traçabilité, traitement et valorisation, transport.

La Société du Grand Paris, en partenariat avec la Région Île-de-France et la Direction régionale Île-de-France de l’ADEME, recherche uniquement des solutions prêtes à être expérimentées in situ en 2017. Toutes les structures juridiques peuvent répondre à l’appel à projets (startup, PME, grands groupes, groupements d’entreprises, associations, etc.).

Les objectifs de l’appel à projets :

  • Diminuer l’impact environnemental des chantiers,

  • Minimiser les coûts engendrés par la gestion des déblais,

  • Favoriser la réutilisation des déblais, par la création de nouvelles filières économiques de valorisation,

  • Minimiser les nuisances des chantiers pour les riverains.

Un nombre limité de projets sera sélectionné et soutenu pour une expérimentation terrain d’une durée de 6 mois maximum (accompagnement méthodologique, financier, expérimentations sur les projets SGP, accès à des données internes, etc.).

Les dates clés de l’appel à projets :

  • 21 octobre 2016 : lancement de l’appel à projets au Pavillon de l’Arsenal et ouverture des candidatures

  • 12 décembre 2016 : fin de dépôt des candidatures

  • Mi-janvier : jury final et annonce des projets retenus

  • Début février : début de l’Ingénierie des projets et de la phase d’expérimentation

  • Juillet 2017 : fin des expérimentations 

Infos pratiques :
Le 
lancement de l’appel à projets aura lieu le 21 octobre 2016, de 9h à 11h, au Pavillon de l’Arsenal: 21 Boulevard Morland, 75004 Paris. 
Inscrivez-vous ici !
 

http://www.ordif.com/public/actualite/deblais-des-solutions-pour-le-grand-paris-express.html?id=17589&rub=8986

 

pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/02/grand-paris-express-des-tonnes-de-dechets-pour-la-seine-et-marne-et-le-val-d-oise.html

 

http://adenca.over-blog.com/2015/06/consternation-a-claye-souilly-yves-albarello-va-t-il-encore-accueillir-des-dechets-sur-sa-commune.html

 

http://www.generation-entreprise.fr/actualite/2013/11/11/le-grand-paris-une-chance-pour-lile-de-france-par-yves-albarello

 

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13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 11:47
canton de Claye-Souilly (communes recevant des déchets entourées en rouge)

canton de Claye-Souilly (communes recevant des déchets entourées en rouge)

 

Les ordures

ça peut rapporter GROS !

 

Les déchets Olivier Morin connaît bien, c’est  le conseiller départemental du canton de Claye-Souilly, le canton d’Ile de France, sinon de France,qui possède le plus grand nombre d’installations de « traitement » de déchets  au km2 concentrés dans 14 villages ruraux et une ville, soit 50 % des communes de sa circonscription de 231 km2.

 

Lorsqu’il est venu se faire élire dans ce canton, à majorité rural, Olivier Morin avait promis d’aider les populations des villages ruraux.

 

Promesse de campagne, vite oubliée, car vendredi dernier Olivier Morin a voté favorablement pour que le CD 77 reçoive 1 million d’euros de l’exploitant de décharge ECT en compensation du retrait de ses recours auprès des tribunaux contre l’extension des décharges ECT d’Annet sur Marne et Villeneuve sous Dammartin.

Il faut dire qu’Olivier Morin est aussi adjoint au maire de  Meaux, délégué au tourisme,

Meaux la ville qui envoie ses ordures chez les autres :

 

- pour les ordures ménagères ce sont les habitants du village rural martyr de Monthyon qui doivent les supporter

 

- quant aux gravats de bâtiment provenant des démolitions continuelles des tours de Beauval et de la Pierre Collinet, ce sont les villages ruraux  martyrs autour de Meaux qui les « accueillent »

 

 

Pour mémoire, liste non exhaustive des déchets enterrés ou « traités » sur le canton de Claye-Souilly :

- Annet sur Marne qui en est à sa 3ème décharge ISDI ECT

- Crégy les Meaux qui supporte une décharge ISDI près de lotissements dont l’un d’eux a été construit sur une ancienne décharge

- Isles les Villenoy qui supporte une décharge ISDI près de son école primaire et d’un lotissement

- Monthyon qui supporte un incinérateur et une décharge de déchets ultimes

 

- Fresnes sur Marne  commune sur laquelle est implantée :

1° une décharge ISDI Veolia près de l’école maternelle et du centre « aéré »

2° la plus importante décharge d’Europe d’ordures ménagères et de déchets ultimes VEOLIA

 

- Charny commune sur laquelle est implantée la plus importante décharge d’Europe d’ordures ménagères et de déchets ultimes VEOLIA

(décharge qui est également implantée sur la commune de Claye-Souilly)

- Villeroy qui supporte une décharge illégale.

 

Sans oublier :

- Charmentray et Cuisy qui « accueillent » chacune une casse automobile

- Messy qui « accueille » une casse automobile illégale

- St Soupplets, Trilbardou, Charmentray, Précy sur Marne, Vignely, Isles les Villenoy qui « accueillent » chacune une carrière remblayée par des déchets.

 

 

 Et  probablement bientôt une décharge déchets dangereux Terzeo à proximité des villages ruraux de Mareuil les Meaux, Isles les Villenoy et Villenoy.

 

 

Combien le Conseil Départemental

va-t-il obtenir d'argent  

de 

l’exploitant Terzeo

pour donner un avis favorable pour l’implantation

de cette décharge ?

 

 

 

Pour tenter de le savoir

 nous vous conseillons de contacter

Olivier Morin

 

 

 

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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 09:09

 

 

Paru sur le site Sénart Citoyens :

 

 

Quand le département vend son âme pour un plat de lentilles...

 

Contre 1 M€, le département accepte de rester la décharge de l’Ile-de-France

 

Quand le département vend son âme pour un plat de lentilles...  Contre 1 M€, le département accepte de rester la décharge de l’Ile-de-France

 

"L’argent est bien souvent le nerf de la guerre. ECT, premier groupe français de stockage des matériaux inertes, va verser un million d’euros au conseil départemental de Seine-et-Marne. En échange, celui-ci retire ses recours auprès des juridictions administratives, formulés à l’encontre des autorisations d’extension accordées à ECT par le préfet à Annet-sur-Marne et Villeneuve-sous-Dammartin. 6,8 millions de tonnes de déchets pourraient alors être stockées sur ces deux sites, notamment issus des futurs chantiers du Grand Paris. Aujourd’hui déjà, 80 % des déchets inertes (qui ne se décomposent pas) des chantiers franciliens atterrissent dans le nord-ouest du département.
C’est un revirement de la position de l’assemblée départementale qui en avril dernier avait voté à l’unanimité une motion exigeant le maintien du plan de prévention et de gestion des déchets de chantier (Prédec) instaurant un moratoire en Seine-et-Marne"... 
Lire sur Le Parisien ici >>

 

http://ecoinfo77.blogspot.fr/2016/10/quand-le-departement-vend-son-ame-pour.html

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9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 18:53
Annet sur Marne, décharge ISDI ECT implantée sur des espaces agricoles

Annet sur Marne, décharge ISDI ECT implantée sur des espaces agricoles

 

 

Petits arrangements

entre  amis

 entre l’exploitant de décharge ECT

et

 le conseil départemental 77 ?

 

 

A vous de juger

 

 

Une affaire qui remonte à plusieurs années….

 

A la demande des populations du nord-ouest 77 qui n’en pouvaient plus de vivre au milieu des ordures des autres, la précédente mandature du conseil départemental (présidence Eblé) avait voté à l’unanimité pour que 2 actions en justice soient engagées contre  2 autorisations préfectorales d’extension de décharges bénéficiant à ECT.

 

Il s’agissait:

 

- de  l’extension de 98 hectares d’une décharge ISDI à Annet sur Marne, pour déverser 3 millions de tonnes de déchets, décharge exploitée en bordure d’un affluent de la Beuvronne, sur la commune même où se trouve le plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

- de  l’extension d’une décharge ISDI  à  Villeneuve sous Dammartin   pour  déverser 3,8 millions de tonnes de déchets, décharge dont les eaux de ruissellements se déversent dans un affluent de la Beuvronne, rivière qui se jette en amont proche  du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

Lors de la réunion de vendredi dernier, Jean-Jacques Barbaux a proposé de mettre au vote un protocole d’accord entre l’exploitant de décharge et le CD 77,

 

 pour faire court :

 

- l’exploitant de décharge ECT s’engagerait à verser 1 million d’euros au conseil départemental

- le conseil départemental  abandonnerait les recours contentieux engagés contre l’extension des 2 décharges ECT d’Annet sur Marne et de Villeneuve sous Dammartin.

 

 

Les élus de la majorité

 LR et UDI

ont validé vendredi dernier

 ce protocole.

 

 

Comme le dit M. Barbaux dans son exposé :

"La Sté ECT...s'est rapproché du département pour lui permettre de répondre aux besoins du Grand Paris Express".

 

Ce que ne dit pas Jean-Jacques Barbaux c'est qu'il semble favorable à  «accueillir » les déchets du Grand Paris mais pas dans sa commune de Neufmoutiers en Brie, chez les autres, de préférence au nord-ouest 77.

 

 

Il est vrai

que les ordures de sa propre commune

de Neufmoutiers en Brie

 sont enterrées chez les autres 

dans le village rural martyr de Soignolles (1)

qui en est déjà à sa 2ème décharge.

 

 

(1) rapport activité Sietom 2015.

 

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 18:19

 

 

 

Dernière minute……

 

 

Demain lors de la séance du Conseil Départemental 77  est inscrit à l’ordre du jour :

 

2/03

Protocole transactionnel à conclure avec la société ECT.

 

1 - MILLOT Isoline

 

 

C’est Isoline Millot, la vice présidente chargée de l’environnement qui doit présenter le dossier.

 

Nous l’avons contactée pour avoir plus d’informations mais Mme Millot n’a pas souhaité donné suite à notre demande.

 

 

Pourquoi

Isoline Millot

ne nous répond-t-elle pas ?

 

Que nous cache-t-on ?

 

 

 

Nous le saurons demain et ne manquerons pas de vous informer du contenu de ce protocole en vous indiquant les noms des élus qui ont voté favorablement ou défavorablement.

 

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6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 17:56

 

Le Conseil Régional IDF semble se satisfaire  de   la législation qui peut permettre sous certaines conditions  aux décharges ISDI de  recevoir des terres 3 fois plus sulfatées qui risquent d’impacter la ressource en eau du nord-ouest 77.

 

Car la 1ère décharge ISDI qui vient d’être autorisée à recevoir ces terres  3 fois plus sulfatées est bien entendu au nord-ouest 77 dans le village martyre de Crégy les Meaux où l’on a déjà  construit un lotissement sur une ancienne décharge.

 

En 1999 un quartier entier a même été évacué en urgence suite a des émanations massives de biogaz.

 

Les terres gypsifères du Grand Paris Placoplatre, Knauf et Siniat auraient pu tenter de les recycler ce qui aurait permis de créer de nombreux emplois mais les multinationales préfèrent ronger jusqu’à l’os nos ressources, détruire nos bois comme à Villevaudé ou nos forêts comme à Montgé en Goële et cela semble-t-il avec la bénédiction du Conseil Régional d’Ile de France qui ne semble pas vouloir les encourager à recycler ces terres.

 

 

Chantal JOUANNO

devrait de temps en temps descendre de sa tour d'argent

et venir à la rencontre des populations 

qui vivent

au milieu des ordures des autres.

 

 

 

Paru sur le site ORDIF :

 

Région IDF : rencontre régionale sur les déblais du Grand Paris


Un an après l'adoption du PREDEC, point d'étape et perspectives en Île-de-France.

 

À l’occasion de la 1ère année d’approbation du PREDEC, le Conseil régional d’Île-de-France, en coordination avec la Société du Grand Paris, la préfecture de Région, laDRIEE et l’ADEME, souhaitait réunir les différentes parties prenantes pour faire le point sur l’avancement des démarches en cours et les travaux à poursuivre concernant la gestion des déblais sur le territoire francilien, et notamment les 43 millions de tonnes allant être produits par les travaux du Grand Paris.

Cette rencontre du 26 septembre 2016 a été introduite par Chantal JOUANNO qui a rappelé les objectifs forts attendus de valorisation, et donc la mission essentielle d’identification des potentiels de valorisation des déblais, en Île-de-France mais également le long de la vallée de Seine. L’ADEME a souligné de plus le travail de recherche et développement à développer sur les produits déconstruits, la construction « 0 déchet », en mettant également en avant le travail à réaliser sur le réemploi des matériaux.

Après un rappel sur les évolutions réglementaires concernant les ISDI et notamment les ISDI 3+ pouvant recevoir entre autres des terres plus sulfatées, mais aussi les chantiers de réaménagement (non ICPE) et qui depuis la loi TECV ne peuvent plus faire l’objet d’une compensation financière, des retours d’expérience ont été présentés, impliquant différents acteurs. En autres : 

  • comment la ZAC du plateau de Saclay a réussi à réemployer ses terres d’excavation, mais également les terres végétales pour réaménagements paysagers (grâce notamment à de l’espace de stockage suffisant)
  • les projets d’études d’Eiffage pour la réutilisation d’une partie des matériaux dans les bétons de rechargement en fond de tunnel,
  • le cas d’étude « La ville se creuse, le sol s’élève » des paysagistes Laure PLANCHAIS et Elsa CAUDRON sur les potentiels de mise en valeur de carrières d’extraction de Livry-Gargan…

La volonté de pérenniser ces rencontres est énoncée, en parallèle des différents groupes de travail qui sont et seront créés autour de la gestion des déchets de chantiers.

L'ORDIF enquête actuellement des centres de traitement de déchets de chantiers (enquête ITDC), pour mise à jour des données de 2010 établies pour le plan régional de gestion des déchets de chantiers adopté en 2015. L’objectif de cette étude est de compléter l’enquête sur le traitement de l'ensemble des déchets non dangereux réalisée en 2016 de manière à disposer d'une vision intégrale des déchets traités en Île-de-France quelle qu'en soit la nature et l'origine. Les premiers résultats seront présentés lors de la matinée technique de l’ORDIF le 13 décembre 2016.

 

http://www.ordif.com/public/actualite/region-idf-rencontre-regionale-sur-les-deblais-du-grand-paris.html?id=17553&rub=8986

 

 

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29 septembre 2016 4 29 /09 /septembre /2016 20:29
L’article paru le site BTP  77 le 15 juin dernier semble être un copié-collé de ce que propose aujourd’hui Jean-Jacques Barbaux pour le 77.
Il est vrai que ni  Jean-Jacques Barbaux, président du CD77, ni Thierry Fromentin, président de BTP 77 ne vivent au milieu des ordures des autres, le premier habitant Neufmoutiers en Brie et le second  St Fargeau-Ponthierry.
Nous ne trouvons ni décharges, ni entreprises de recyclage de matériaux du BTP sur leur commune respective.(site ICPE)
Ces déchets ce n’est pas dans leur commune respective que ces 2 présidents semblent vouloir les « accueillir »,  mais plutôt les envoyer chez les autres, chez ceux qui n’en peuvent plus de vivre au milieu des ordures des autres,  par exemple près des villages ruraux de Mareuil les Meaux, Isles les Villenoy, Villenoy (projet de décharge de déchets dangereux Terzeo)…..
Puisque les déchets du Grand Paris personne n’en veut, ce serait une aubaine pour le département qui les accepterait, probablement des subventions qui tomberaient à la pelle et pour les exploitants de décharges et recyclage une aubaine financière.
Les populations du nord-ouest 77 souhaitent-elles voir s’implanter encore des sites polluants, qui leur feront prendre des risques supplémentaire sur leur santé, qui créeront des emplois bas de gamme pour leurs enfants et qui déprécieront la valeur de leur patrimoine immobilier, là est la question.
Un référendum sur le sujet serait nécessaire
 mais les élus
ne souhaitent pas l’organiser

 

Paru sur le site BTP 77 :
DÉCHETS DE CHANTIER OU ÉCO-MATÉRIAUX ?
Le 15 juin 2016


La contestation en justice par le préfet de région du moratoire de 3 ans initialement prévu par le PREDEC* et interdisant l’évacuation de déchets de chantiers produits hors Seine-et-Marne vers notre département a ré-ouvert le débat sur les déchets de chantiers. Réduire cette question à une alternative de principe n’est pas satisfaisant. Ni pour la bonne réalisation des investissements liés au Grand Paris Express, dont toute l’Île-de-France a besoin, ni pour la Seine-et-Marne, légitimement inquiète des 43 millions de tonnes de déblais prévus. Plutôt qu’opposer ces contraintes, pourquoi ne pas voir dans les déchets de chantier un gisement d’activité et d’emplois favorables à l’environnement ? Une partie des matériaux nécessaires pour aménager la ville et son environnement pourrait provenir d’une activité de recyclage créatrice d’emplois nouveaux. Il s’agirait alors d’une activité industrielle nouvelle que d’autres ne veulent ou ne peuvent accueillir. Et la Seine-et-Marne pourrait devenir, au sein de la région, le lieu de production de matériaux recyclés autant que bio-sourcés (chanvre, miscanthus), autrement dit un département de pointe en matière d’économie circulaire et éco-responsable.
* Plan régional d’élimination des déchets de chantier

Thierry FROMENTIN, Président

 http://www.btp77.org/federation-du-batiment-et-des-tp-de-seine-et-marne/nous-connaitre/edito.html

Pour aller plus loin :

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/le-nouveau-president-du-btp-77-est-en-place-30-09-2013-3180883.php

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24 septembre 2016 6 24 /09 /septembre /2016 09:14

 

 

Courrier

des conseillers départementaux

du canton de Mitry-Mory 

au président

du Conseil Départemental de Seine et Marne

 

 

 

 

 

Déchets de chantier : ne renonçons pas au moratoire pour que la Seine-et-Marne ne soit plus la poubelle de l'Île-de-France
Déchets de chantier : ne renonçons pas au moratoire pour que la Seine-et-Marne ne soit plus la poubelle de l'Île-de-France
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22 septembre 2016 4 22 /09 /septembre /2016 14:09

 

 

Chantal Jouanno

élue des Hauts de Seine  (UDI)

Vice présidente du Conseil Régional chargée de l’environnement

N’invite pas

aux réunions de concertation déchets

les principaux intéressés

Les populations du nord-ouest 77

qui vivent au milieu des ordures des autres.

 

 

 

La « dite concertation déchets »

 c’est plutôt des réunions « entre amis »

exploitants de décharges, démolisseurs, promoteurs immobiliers…., des élus comme J.J. Barbaux, président du CD 77, qui veut transformer les nuisances déchets en atout ou quelques associations, en général subventionnées par ce même conseil régional, qui ne peuvent pas mordre la main qui les nourrit.

 

 

C’est la dite concertation à la française.

 

 

 

 

Quant à ceux

qui vivent au milieu des ordures des autres

 inviter ces trouble fête

 vous n’y pensez pas.

 

 

 

Pour les entendre geindre, parler des problèmes de santé de leurs enfants, de leur espérance de vie, l’une des plus basses de l’Ile de France.

 

 

Et puis les ordures

 il faut bien les mettre quelque part,

 et comme le disent certains

« puisque chez eux  tout est foutu »

pourquoi ne pas

en rajouter une couche.

 

 

 

 

 

 

 

Paru sur le site de l’ORDIF :

 

Région Île-de-France : C'est reparti pour la planification!


Le Conseil Régional lance aujourd’hui la procédure pour le nouveau plan.

 

Lors du Conseil régional des jeudi 22 et vendredi 23 septembre 2016, Chantal Jouanno, vice-présidente chargée de l'écologie et du développement durable, présentera un rapport sur les « Engagements pour un objectif « zéro déchet » en Île-de-France : vers une nouvelle planification pour l’Île-de-France, l’élaboration d'un plan d'actions en faveur de l'économie circulaire, l’exemplarité de l'institution régionale et des grands projets soutenus par la Région ». Ce rapport vise à traduire cet engagement par :

  • le lancement de la concertation pour l’élaboration du nouveau plan ;
  • la définition des modalités de co-construction avec les acteurs franciliens d’un plan d’actions en faveur de l’économie circulaire ;
  • la nécessité que l’institution régionale et les grands projets soutenus par la Région soient exemplaires.

Vous pouvez suivre en direct les débats en séances plénières en cliquant ici.

Par ailleurs, le Service Prévention et Gestion des Déchets du Conseil régional d'Île-de-France organisait mardi 13 septembre un groupe de travail sur la question du renforcement du maillage des points de collecte des artisans, lançant ainsi les axes de travaux de mise en place du plan d’action régional intitulé « Région Île-de-France Propre », approuvé par le Conseil Régional le 07 juillet 2016.

L’axe ici concerné est « Disposer d’un maillage de points de collecte des déchets renforcé pour les artisans ».

En lien avec le nouvel exercice de planification (décret n°2016-811 du 17 juin 2016, art. D. 541-16-1 2°), ce groupe de travail avait pour objectif de partager un état des lieux des points de collecte actuel, de qualifier l’évolution de l’offre de collecte, et d’aboutir à un maillage opérationnel du territoire francilien en tenant compte des besoins des entreprises artisanales.

Etaient réunies les différentes parties prenantes : représentants des artisans, pour exposer leurs problématiques et besoins spécifiques,  ainsi que les différentes structures à même d'accueillir leurs déchets (syndicats de traitement ou collecte via les déchèteries publiques (exposant notamment les difficultés liées aux tonnages issus de travaux illicites...), enseignes de ventes de matériaux,  plateformes fluviales et centres de tri privés). 
Lors de cette réunion, chaque acteur a pu ainsi exposer les actions qu’il met en place pour accueillir les déchets des artisans.

De nouvelles réunions devraient avoir lieu dans les mois à venir pour continuer ce travail commun à la lutte contre les dépôts sauvages.

 

http://www.ordif.com/public/actualite/region-ile-de-france-la-planification-fait-son-chemin.html?id=17537&rub=8986

 

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