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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 17:04

Paru sur le blog Nature Environnement 77

Stockage de CO2: les Seine et Marnais inquiets

L'inquiétude des Seine et Marnais face au projet de stockage de CO2 n'est pas vaine.

A Jurançon, un stockage souterrain de CO2 est déjà en cours de réalisation.
L'entreprise Total achète les élus. La population n'est ni écoutée ni informée correctement !
Les habitants de Claye-Souilly sont très inquiets car un site semblable est prévu dans le sous sol de leur commu
ne
.
D'après d'autres infos recueillies, le site de Grandpuits (Total, là encore) ferait lui aussi partie des lieux possibles de stockage

Plus d'informations:
- L'article du Monde du 9 décembre 2009: Première expèrience de stotckage souterrain de CO2 en France, par
Henri Pépin:
lire l'article
- Le compte rendu de la CLIS,  qui s'est déroulée avant la première injection de CO2: lire le compte rendu

 

http://nature.environnement.77.over-blog.com/

 

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10 décembre 2009 4 10 /12 /décembre /2009 10:28

Projets de stockage CO2

A Claye-Souilly comme à Jurançon/Lacq
les riverains sont-ils considérés comme des cobayes :
ces petits animaux sans défense, 
sujet d'expérience de laboratoire  ?


Si votre réponse est oui, alors le sujet est grave.


Extrait article paru sur le site LE Monde.fr

 

Point de vue

Première expérience de stockage souterrain de CO2 en France, par Henri Pépin

LEMONDE.FR | 09.12.09 | 19h17  •  Mis à jour le 10.12.09 | 07h36

A l'occasion du sommet de Copenhague sur le climat, on parle beaucoup de la technologie de captage et stockage de CO2 (CSC) pour réduire les émissions des gros pollueurs industriels. Lors d'un récent colloque organisé à Paris, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie disait qu'avec le CSC "il fallait gagner la confiance du public". Qu'en est-il sur le terrain ?

…….

Une expérience pilote est en cours de démarrage en France même, avec le stockage de 120 000 tonnes de CO2 dans un réservoir de gaz naturel en fin d'exploitation situé sous le vignoble de la commune de Jurançon, en Béarn. A quelques semaines de la première injection, et après seize mois de débats au sein d'une commission locale d'information et de sécurité (CLIS), le groupe Total annonce qu'il a le feu vert de l'administration et qu'il n'est pas tenu d'impliquer les riverains dans les exercices de sécurité qui les concernent, ni de les prévenir avant de démarrer les injections. Comment une attitude aussi arrogante, si peu propice à gagner la confiance du public, est-elle possible ? Elle s'explique tout simplement parce que l'acceptation sociale est, dans les faits, le dernier souci de Total et de l'administration. L'association des riverains (Coteaux de Jurançon Environnement) en fait l'expérience depuis janvier 2008.

La concertation est absente ou manipulée. La concertation telle que la conçoit Total est essentiellement de la communication. Quand le président de la CLIS a proposé qu'il y ait présentation des différents points de vue et débat lors d'une réunion publique sur les lieux mêmes de l'expérience, Total n'y a pas donné suite. Il y a bien eu une enquête publique ; mais, outre le fait déplorable que les commissaires enquêteurs ont distribué des documents publicitaires de Total aux personnes venues s'informer, les conclusions de l'enquête ne reflétaient pas du tout l'opposition au projet, largement majoritaire parmi les personnes qui ont donné leur avis à Jurançon. Pour réduire cette opposition, Total tire parti de sa position de force d'employeur majeur de la région pour essayer de convaincre les riverains et n'hésite pas, aussi, à proposer un mécénat fort opportun à un maire de Jurançon au départ très réticent vis-à-vis du projet.

Les manquements à l'éthique scientifique jettent le doute sur les dispositifs de sécurité prévus, l'intérêt scientifique du projet et le devenir à long terme. Il n'y a pas d'évaluation indépendante du projet, c'est-à-dire pas d'évaluation faite par un organisme qui ne soit pas en conflit d'intérêts avec Total. L'administration fait en sorte que les avis soient donnés "en famille" et fait appel au bureau de recherche géologique et minière, qui a aidé à élaborer le projet et qui est impliqué dans son comité de suivi scientifique. Cette situation a été dénoncée en vain depuis le début. Il a été demandé par l'association des riverains que soient mis sur le site de la préfecture tous les documents scientifiques et techniques reliés au projet et pouvant être rendus publics. Il serait ainsi possible de solliciter des avis indépendants. On attend toujours de voir ces documents. L'arrêté préfectoral ne prévoit pas d'expertise indépendante obligatoire pour évaluer la sûreté du stockage à long terme avant le désengagement de Total. Dans ces conditions, il y a de quoi être inquiet sur la sûreté du site d'enfouissement et sur le dispositif de surveillance à long terme.

Tout récemment, le dispositif de surveillance du sous-sol à l'aide de sondes microsismiques – seule méthode proposée pour contrôler l'intégrité du réservoir et de la couverture rocheuse, suivre la progression du CO2 dans le réservoir et connaître les dérangements à proximité du puits – s'est révélé dégradé : l'ensemble des capteurs du fond du puits est en effet inutilisable. Et pourtant, cette situation n'apparaît pas aux yeux de Total et de l'administration de nature à remettre en question l'injection. Comme il n'y a eu aucune discussion transparente sur les performances requises pour "l'écoute microsismique", il est aisé maintenant de se contenter de conditions de surveillance dégradées.

La sécurité des riverains et de l'environnement n'est pas une priorité pour Total. Il n'y a pas de véritable plan de protection de la population adapté aux risques de fuites massives du CO2 et, ce qui est plus grave encore, Total dit ne pas être tenu d'impliquer la population dans les exercices de sécurité. Pour ce qui est des fuites en surface, sur l'étendue de la zone d'enfouissement – préoccupation majeure des riverains, pour eux-mêmes et aussi pour la faune, la flore, les cultures –, Total n'a pas fait d'étude d'impact et s'en tient à un contrôle limité, fondé sur des mesures annuelles faites en des points fixes peu nombreux. Il a pourtant été demandé que soient identifiés et utilisés des indicateurs, de préférence biologiques (espèces végétales ou animales) particulièrement sensibles au CO2 et dont le comportement sous l'effet de ce gaz est susceptible de révéler la présence de fuites de manière continue.


Voilà des faits de terrain qui concer
ne
nt la première expérience pilote de stockage de CO2 en France. On est bien loin des déclarations rassurantes des politiques, des industriels et des scientifiques promoteurs de la technologie CSC.

Henri Pépin est professeur émérite à l'Institut national de la recherche scientifique, Québec, Canada, conseiller de l'association Coteaux de Jurançon Environ
nement.

 

 

 

 

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/09/premiere-experience-de-stockage-souterrain-de-co2-en-france-par-henri-pepin_1278341_3232.html

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:55

 

 


RIVERAINS  INQUIETS TAISEZ-VOUS
VOS ELUS PARLENT D'ARGENT
1 500 000 € par ci, 5 000 000 € par là

 

 

 Extrait article du 24/11/2009 paru sur le blog Coteaux de Jurançon Environnement

 

Madame Lambert représentait la SEPANSO

Madame Loustalet et Monsieur Pépin représentaient l’association CJE .

Aucun maire n’était présent

 

 ORDRE DU JOUR

 

  

Aspects législatifs et techniques des informations/publications.

Le Président, Monsieur Miqueu, lit le mail que lui a envoyé une riveraine du puits, Mme Razavet reprochant à l’exercice de sécurité du 22 octobre dernier d’être passé inaperçu .

Mr.Miqueu lui répondra personnellement.

 

    CJE regrette que les habitants n’aient pas été informés de cet exercice sur leur sécurité ce qui lui enlève tout intérêt. Il y avait des journalistes sur le site, mais les gendarmes convoqués ne sont pas venus, obligeant les techniciens de Total à régler la circulation des voitures sur la route. Les riverains s‘inquiètent  qu‘il y ait des dysfonctionnements pour un simple exercice, qu‘en sera-t-il en cas d’accident réel ?

Un syndicaliste observe que le PIOS adapté au CSC ne protège pas les sauveteurs  ni les agents de Total .

Pour Mr.Pépin tout cela prouve que Total a présenté des scénarios RASSURANTS inadaptés à la réalité. Aussi, les plaquettes « d’information du public » distribuées par Total ont-elles été sévèrement critiquées par les associations et le « retour d’expérience de l’exercice PIOS du 22  octobre dernier »  reconnu comme nul.

 

Mr Miqueu annonce qu’il en réfèrera au Préfet.

  

…. 

CJE fait remarquer l’absence du maire de Jurançon dont, depuis 3 réunions, nous réclamions la présence pour des explications sur le partenariat avec Total.

Une heure après, Mr.Bernos faisait son entrée :il a pris la parole pour dénoncer, dans le jargon des juristes, le contentieux existant entre des parties de la CLIS et se manifestant par un recours contre l’arrêté préfectoral, donnant son avis de magistrat…

La représentante de la SEPANSO, professeur de Droit, lui a rappelé qu’il participait à la CLIS en tant que maire de Jurançon et qu’à ce titre il n’avait pas de leçon de Droit à donner, d’autant plus que notre seul interlocuteur autorisé était l’avocat de Total.

Mr.Bernos a expliqué qu’il avait été opposé au projet-pilote parce qu’il manquait d’informations, mais que, depuis, Total l’avait rassuré. D’ailleurs le prochain budget comprendra une ligne sur la « participation «  de Total en réparation du PREJUDICE moral (!!)subi par la Commune , soit la somme de 1.500.000 euros .En réponse à une critique du maire de Jurançon sur ses adversaires politiques, la représentante de la C.C.Lacq révèle que celle-ci a reçu de Total, 5 Millions d’euros !


Actualité du pilote
:

 

Nous assistons à un cours de Géographie sur les séismes, à l’issue duquel, Total déclare que tous les tests sont satisfaisants, que les risques sont maîtrisés, que les plans de secours sont mis à jour, et que le dossier sera remis à l’Administration ..

Enfin, Total reconnaît qu’une SONDE SISMIQUE NE REPOND PAS !

Mr.Pépin demande que l’injection du CO2 ne débute pas avant que la panne ne soit réparée, et il réclame l’accès aux documents du dossier afin de les faire examiner par des experts indépendants de Total. On le lui accorde sauf pour les documents relevant du secret industriel !

A la question de la présidente de CJE : que devient le CO2 capturé à Lacq en attente d’injection? Il est répondu que les 25% de gaz produit en plus, sont envoyés dans l’atmosphère !

Mme Lambert demande que le bilan énergétique fasse l’objet d’une tierce expertise par un laboratoire indépendant de Total. Ces bilans seront présentés devant la CLIS.

 

Le président de la CLIS, Mr.Miqueu, constate la persistance du désaccord .

 

La date de. l’injection est prévue pour fin novembre-début décembre 2009, sans que les riverains soient avertis ( La République du 12 novembre 2009)

 

 

Prochaine réunion de la CLIS :Mai-Juin 2010.

 

 

POUR PLUS AMPLES INFORMATIONS :

 http://asso-cje.over-blog.com/article-compte-rendu-de-la-clis-du-10-novembre-2009-39992578.html

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 11:17
Pays-Bas
projet de capture et stockage sous-terrain de CO2

La commune de Barendrecht,

les autorités provinciales

et les habitants,

inquiets d'éventuels risques d'explosion

ou de mouvements des sols,

se sont déclarés opposés au projet.

Extrait article paru sur le site Romandie News :

Aval des Pays-Bas à un projet de capture et stockage sous-terrain de CO2

LA HAYE - Un projet limité de capture et stockage de CO2 dans un ancien gisement de gaz situé sous une ville des Pays-Bas, fortement contesté par les habitants, a reçu l'aval du gouvernement néerlandais, a annoncé celui-ci mercredi.

Le projet de la société pétrolière Shell débutera au plus tôt en 2012, à petite échelle, dans un champ gazier d'une capacité de 0,8 mégatonne à Barendrecht (ouest), a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Le projet prévoyait dans sa version initiale de stocker 9,8 mégatonnes de CO2 sous cette ville.

"Une évaluation sera faite" après "quelques années", selon la même source. "Si aucun problème ne s'est produit, l'autorisation sera examinée pour un deuxième champ, plus grand", d'une capacité de 9 mégatonnes, ajoute le gouvernement.

La commune de Barendrecht, les autorités provinciales et les habitants, inquiets d'éventuels risques d'explosion ou de mouvements des sols, se sont déclarés opposés au projet.

……

(©AFP / 18 novembre 2009 17h07)


Article complet :
http://www.romandie.com/infos/news2/091118160747.3m0rx19f.asp 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 19:28

Extrait article paru sur le site « Le Monde.fr »


Le captage-stockage du CO2 vise la maturité en 2020

LE MONDE | 06.11.09 | 15h13  •  Mis à jour le 06.11.09 | 15h13

"La prochaine décennie sera celle où ça passe ou ça casse" : tel est le pronostic du Japonais Nobuo Tanaka, directeur de l'Agence internationale de l'énergie (IEA), qui ouvrait le 3e colloque international sur le captage et le stockage du CO2 organisé, jeudi 5 et vendredi 6 novembre à Paris, par l'Institut français du pétrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Plusieurs options techniques à l'étude

Trois procédés existent pour capter le CO2 : extraction dans les fumées de combustion, dans le combustible initial, ou après concentration par la présence d'oxygène. Son transport vers un site de stockage peut s'effectuer par gazoduc terrestre ou sous-marin, ou par bateau. Son enfouissement est envisagé dans des aquifères salins, des gisements de pétrole et de gaz, ou des veines de charbon inexploitées.

Le captage et stockage du CO2 (CSC) est "la technologie dont nous avons besoin pour atténuer les effets du changement climatique", affirme M. Tanaka. Selon le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), entre 20 % et 40 % des émissions mondiales de gaz carbonique d'origine humaine pourraient être neutralisées de la sorte à l'horizon 2050.

Mais, ajoute le patron de l'IEA, "il faudra gagner la confiance du public". "Les gouvernements devront prendre position et clairement indiquer qu'il s'agit d'une technologie fiable", dit-il. De fait, la démonstration de la sûreté de cette filière - gage de son acceptabilité sociale - apparaît comme la clé de son développement

….

"Nouvelle usine à gaz"

…..

La première incertitude qui pèse sur ce scénario est financière. Avec les techniques actuelles, la séquestration d'une tonne de CO2 sur les sites des centrales électriques au charbon, au gaz ou au fioul, ou ceux des cimenteries, des raffineries et des usines sidérurgiques, puis son transport, enfin son enfouissement dans le sous-sol, reviennent à près de 100 euros. Un coût dissuasif, quand les droits d'émission se négocient, sur le marché du CO2 à moins de 20 euros la tonne. D'autant que le captage est une opération gourmande en énergie, qui peut réduire de plus d'un quart le rendement d'une centrale au charbon.

La donne pourrait changer si, comme le prévoient des experts, le cours de la tonne de CO2 grimpe à 100 euros en 2030, et si celui du captage-stockage tombe à 30 euros la tonne, grâce à une standardisation des procédés.

La seconde incertitude est environnementale. Les méthodes de capture et d'acheminement du dioxyde de carbone sont maîtrisées par l'industrie pétrolière. Mais des recherches restent à mener pour garantir la sécurité, sur une période d'un ou plusieurs millénaires, d'un enfouissement dans une formation géologique profonde, telle qu'un aquifère salin. Les risques potentiels étant une acidification du milieu, une remontée gazeuse vers une nappe d'eau potable, voire un dégazage brutal dans une zone où, à forte concentration, le CO2 pourrait avoir des effets délétères.

C'est ce qui fait dire au réseau associatif France nature environnement que le CSC est "une nouvelle usine à gaz". Et qu'il vaut mieux miser sur la préservation - et la restauration - de la capacité naturelle des océans, de la végétation et des sols à absorber le carbone.

Pierre Le Hir

 

 

Article complet :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/06/le-captage-stockage-du-co2-vise-la-maturite-en-2020_1263650_3244.html

 

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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 18:49

Le grand emprunt
servira-t-il  à financer
 le projet de captage et stockage
des déchets de gaz carbonique CO2
sur le site Veolia de Claye-Souilly ?


 Extrait article paru sur le site du journal de l’environnement :
 Le grand emprunt devrait faire la part belle à l’environnement 12/11/2009 13:55 par Sabine Casalonga

La «bioéconomie», les énergies renouvelables, la «ville de demain» et la «mobilité du futur» devraient constituer 4 des 7 priorités du grand emprunt, selon la commission qui y est consacrée, co-présidée par le maire de Bordeaux UMP Alain Juppé et l’ancien Premier ministre socialiste Michel Rocard, indique «Les Echos» dans son édition du 12 novembre. Il pourrait permettre de mobiliser 50 milliards d’euros d’investissements, dont 35 milliards d’euros d’effort public. L’effort public inclut les 13 milliards d'euros remboursés par les banques à l’Etat. Le terme «bioéconomie» recouvre la recherche en matière de santé (médicaments, biomédecine) et la chimie verte (biomasse et matériaux remplaçant le pétrole). Côté ENR, il s’agit de développer le nucléaire de quatrième génération ainsi que d’aider à la création d’un campus d'innovation recherche-industrie pour le solaire et le captage et stockage du carbone (CSC). …..
Ils proposaient de développer de nouveaux matériaux (agro-ressources, nanotechnologies), mais aussi de «réduire drastiquement la consommation d’énergie d’origine fossile» par l’amélioration technologique et l’utilisation d’autres sources d’énergie, le véhicule électrique étant identifié comme une priorité. Le développement des éco-industries, en particulier des ENR, ainsi que de l’écologie urbaine ou du CSC avait donc été préconisé

 article complet :  http://www.journaldelenvironnement.net/fr/document/detail.asp?id=2130&idThema=7&idSousThema=0&type=JDE&ctx=259

 

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 11:54
Extrait article paru sur le site Usine Nouvelle
Capture et stockage du CO2 : un calendrier européen « à trous »

Le 06 novembre 2009 par Ana Lutzky

 

Pressés de recevoir les financements européens, les porteurs de projets de capture et de stockage de carbone s’inquiètent du retard que prendra la réglementation.

Les fonds déjà dans les caisses, la réglementation encore dans les cartons. Tel pourrait être le dilemme auxquels se trouvent confrontés les industriels européens du captage et stockage de carbone (CCS).

Première vague d’un milliard d’euros fin 2009 Le plan de relance européen a réservé 1 milliard d’euros pour six projets de CCS. Les centrales de Hatfield au Roayume-Uni, Jaenschwalde (Vattenfall) en Allemagne,  Compostilla (Endesa ) en Espagne, Maasvlakte aux Pays-bas, Florange en France, et Belchatow en Pologne recevront 180 millions d’euros chacune. De plus, Porto Tolle en Italy recevra 100 millions d’euros.  Ces projets seront confirmés à la fin de l’année, vraisemblablement le 14 décembre. Si les industriels s’impatientent (les projets devaient être confirmés en octobre, puis ont été repoussés à novembre, puis décembre…), la suite du calendrier européen les inquiète encore plus fortement.

En effet, la directive européenne sur le captage et le stockage du CO2 est parue en mai 2009 : les Etats disposant de deux ans pour transposer cette directive en droit national, les industriels estiment ne pas avoir de visibilité suffisante pour déterminer la technologie à employer

 

….

article complet :

http://www.usinenouvelle.com/article/capture-et-stockage-du-co2-un-calendrier-europeen-a-trous.N120896

 

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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 10:10


Article paru sur le site :  « Le Bar des Sciences »
Sequestration géologique du CO2 :
 l’article que vous ne lirez jamais

Par Fabien Goubet, le 6 novembre 2009

 

Opinion. Chers amis du Bar des sciences, ça vous intéresserait un article sur tout ce qui s’est dit lors du 3ème colloque international sur le captage et stockage du CO2? Les dernières avancées techniques? Les questions sociétales? Les aspects juridiques? Oubliez tout cela, puisque les fonds du Bar seront amplement insuffisants : il faut débourser 800 euros pour y participer. Un colloque international sur ce genre de sujet, ce n’est pas tous les jours qu’on peut y assister. Organisé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l‘Institut français du pétrole (IFP), et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), il regroupe tous les principaux acteurs de la scène internationale de la séquestration géologique du dioxyde de carbone : politiques, industriels, scientifiques…

Le programme était alléchant : défis technologiques à relever, financements, aspects sociétaux, projets en cours… En tout ce sont plus d’une vingtaine d’intervenants qui sont venus exposer leurs idées à la Cité des sciences et de l’industrie, à Paris, les 5 et 6 novembre 2009.

Hélas, lorsqu’on nous annonça le montant du tarif d’entrée, 800 euros, la fête fut quelque peu gâchée, avant même de commencer. Pourquoi un prix aussi élevé? Certainement pas pour payer les repas, subventionnés par des poids lourds de l’industrie comme Total ou Schlumberger. Serait-ce un tarif dissuasif afin d’éviter d’avoir trop de questions embarrassantes auxquelles répondre? A ce tarif, peu de rédactions ont du envoyer des journalistes sur place… Nous ne conclurons pas hâtivement sur cette question, bien que la tentation soit grande.

Alors, de manière aigrie, nous nous demanderons si après tout, ce colloque, sponsorisé par Veolia, Alstom, GDF-Suez, Total, et autres entreprises notoirement bienfaitrices de l’humanité, fut vraiment un espace de débat et d’information, ou une vitrine des dernières percées de ces groupes industriels? Y a-t-il eu des gens dans la salle pour s’intéresser aux aspects éthiques, juridiques soulevés par cette technique? Par exemple, pourquoi enterrer ce gaz au lieu d’inciter les industries à en produire moins? Y a-t-il eu un débat lors des tables rondes ou était-ce une banale séance de cirage de pompes, et de félicitations mutuelles? Nous ne le saurons jamais, car visiblement, le grand public ne sera mis au courant de tout cela que lorsque tout sera inauguré, et que nous dormirons sous des poches immenses de CO2. C’est bien dommage

 

 

http://www.lebardessciences.com/2009/11/colloque-international-captage-stockage-co2/

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 11:50
Communiqué de presse de France Nature Environnement :

Capture et stockage du carbone :
oui au naturel, non à l’artificiel !

[05.11.2009] [Général]

A quelques semaines d’un accord mondial sur le climat à Copenhague, les difficultés à s’accorder sur des objectifs ambitieux de réduction des gaz à effet de serre suscitent un grand intérêt pour des solutions palliatives. Parmi elles, la capture et le stockage artificiel souterrain de CO2, qui va faire l’objet cette semaine du 3ème Colloque International à la Cité des Sciences et de l’Industrie. Selon l’ADEME, c’est une « filière prioritaire parmi la grande panoplie actuelle des filières vertes ». Réaction de FNE.


Stockage artificiel du carbone : une nouvelle usine à gaz ?

Des expérimentations d’enfouissement de carbone sont en cours sur le territoire français, alors même que leur coût énergétique est considérable, leur efficacité inconnue et les risques de fuites sous-estimés. Ces techniques visent à capturer le CO2 émis par des sites pétroliers ou industriels pour l’injecter en sous-sol. Elles font d’ores et déjà l’objet de subventions publiques faramineuses ; 26 millions d’euros contre seulement 4 pour l’éolien et la géothermie.


Sébastien Genest, président de FNE, s’inquiète :
« Investir dans des technologies coûteuses et encore balbutiantes relève de l’irrationnel face à l’urgence climatique actuelle. » Arnaud Gossement, porte parole de FNE, ajoute : « Mettre du carbone sous le tapis ou dans un grand trou ne permet pas de réduire nos émissions mais simplement de différer, voire même d’aggraver le problème. Observons la nature plutôt que ces mirages industriels».

Stockage naturel du carbone : économe et efficace

Sur terre comme en mer, la nature ne manque pas de ressources. Les océans et les végétaux absorbent chaque année la moitié de nos émissions de gaz à effet de serre. Le carbone est stocké partout : 39 000 Gigatonnes dans les océans, 1 560 dans les sols, 610 dans la biosphère. Favoriser ce stockage naturel est donc la solution la moins coûteuse et la plus efficace rapidement.

Mais en l’état actuel, on estime que cette capacité arrivera à saturation en 2050. La restauration des milieux naturels et de leur fonctionnalité apparaît donc comme une priorité stratégique.

Préserver et améliorer le stockage naturel du carbone : une priorité climatique

Les forêts primaires tropicales sont aujourd’hui détruites, principalement pour alimenter l’économie des pays industrialisés, contribuant ainsi pour 18% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour Grégory Jean, chargé de mission forêt internationale à FNE : « Les pays industrialisés doivent assumer leurs responsabilités dans ce désastre annoncé. Aujourd’hui financièrement rentables, ces filières ne tarderont pas à prouver la pleine mesure de leurs coûts écologiques, climatiques et humains. »

Les politiques actuelles visent à aligner la production forestière sur le modèle de l’agriculture intensive. Pour Juliette Fatus, chargée de mission forêt à FNE :
« Privilégier une exploitation respectant les capacités du milieu reste une valeur sûre, à la fois économiquement et écologiquement, pour préserver l’un des premiers puits de carbone de notre territoire. »

Jean-Claude Bévillard, chargé des questions agricoles à FNE, ajoute : « L’agriculture de Haute Valeur Environnementale, qui laisse une place à la nature et utilise peu d’intrants est en première ligne pour répondre au défi du changement climatique. »

Limiter l’étalement urbain et l’artificialisation des sols, qui grignotent l’équivalent d’un département tous les 10 ans et empêchent le stockage naturel de carbone par les sols, est une priorité incontournable.

Favoriser le stockage naturel de carbone par les sols est un choix gagnant à tous les niveaux. C’est ce qu’explique François Lefèvre, chargé des questions forestières à FNE : « favoriser ce stockage naturel de carbone par les sols, c’est augmenter leur teneur en matière organique, intensifier leur activité biologique, donc améliorer leur capacité de rétention des eaux et ainsi la résistance des écosystèmes face aux agressions climatiques. C’est gagnant pour la réduction de l’effet de serre et gagnant pour l’adaptation ! ». La Nature offre des solutions simples qu’il appartient à l’Homme de suivre, non de détruire.

Réduction des émissions - capture et stockage naturel : le duo gagnant

Pour FNE, la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à la sobriété énergétique doit rester la priorité. Préserver et restaurer le potentiel naturel des écosystèmes à capter et stocker le carbone par des choix politiques durables et responsables est aujourd’hui la seule stratégie gagnant-gagnant : pour le climat, pour la biodiversité et pour l’homme.

http://www.fne.asso.fr/fr/capture-et-stockage-du-carbone--oui-au-naturel-non-a-lartificiel-.html?cmp_id=33&news_id=1303&vID=1

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 21:55

Extrait article paru sur le site Agence Science Presse, le 28/10/2009 :

 

 

L'entreposage de carbone: trop peu, trop tard

(Agence Sciece-Presse) - Pourrait-on entreposer sous terre le trop-plein de carbone produit par les sables bitumineux de l’Alberta, au point de compenser pour cette très polluante ressource naturelle? En théorie oui... mais « trop peu, trop tard ».

Le problème est que la technologie de captage ou « stockage du carbone » n’est pas encore au point. Les expériences menées ici et là dans le monde (dont en Sasketchewan) restent encore, justement, des expériences. C’est en partant de ce constat qu’une étude britannique, financée en partie par le Fonds mondial pour la nature, a tenté de mesurer ce qu’il serait possible de retirer de l’atmosphère, au rythme actuel de développement de cette technologie.

Résultat : même en se fiant aux estimations

les plus optimistes de l’industrie pétrolière, on arriverait, en 2030, à capturer 30% du CO2 engendré par la transformation des sables bitumineux, et 50% en 2050. Soit pas assez, notent les analystes, pour que les sables bitumineux se comparent avantageusement au pétrole brut.

Le rapport va jusqu'à employer le mot mythe dans son titre: Carbone Capture and Stockage in the Alberta Oil Sands – A Dangerous Myth

…….

Ces technologies sont encore hautement expérimentales, a réagi à l’étude britannique le porte-parole du ministère albertain de l’Énergie. « Faire une analyse et suggérer que ça ne puisse pas fonctionner est un exercice hautement hypothétique. »


Consultez l’article complet :

 http://www.sciencepresse.qc.ca/node/25073

 

 

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