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13 août 2019 2 13 /08 /août /2019 11:17
Ecole de St Mesmes au fond de l'image, au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole de St Mesmes au fond de l'image, au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive

Ecole de Fresnes sur Marne à gauche, au  bord des champs cultivés par l'agriculture intensive et près de la décharge ISDI (au fond à droite)

Ecole de Fresnes sur Marne à gauche, au bord des champs cultivés par l'agriculture intensive et près de la décharge ISDI (au fond à droite)

Un exemple à suivre.....

Les élus de la charmante commune d'Us dans le val d'oise viennent d'interdire l'épandage des pesticides à moins de 150m de l'école,

Les maires de Fresnes sur Marne et St Mesmes vont-ils faire de même ?

 

Pas si sûr car le conseil municipal de St Mesmes compte 2 agriculteurs dans ses rangs et à Fresnes sur Marne c'est le maire qui est agriculteur.

 

Un petit espoir tout de même, si ces conseils municipaux ne le font pas, les prochains le feront-ils peut-être l'année prochaine.

Paru dans la Gazette du Val d'Oise :
Val-d’Oise. Les pesticides bannis près des habitations à Us

Mercredi 26 juin, la municipalité d'Us (Val-d'Oise) a validé la promulgation d'un arrêté pour interdire l'épandage de pesticides à moins de 150 m des habitations et de l'école.

Publié le 6 Juil 19 à 20:56

 

Une bouffée d’oxygène pour les habitants concernés.

 

Mercredi 26 juin, le conseil municipal d’Us (Val-d’Oise) a validé, à l’unanimité, la promulgation d’un arrêté pour une interdiction d’épandage à moins de 150 m des lieux d’habitation et de l’école du village.

 

Début juin, un collectif, constitué d’habitants de la commune, avait rencontré des élus du conseil municipal, qui avaient exprimé leur soutien et pris en compte leur souhait… c’est désormais chose faite !

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12 août 2019 1 12 /08 /août /2019 19:04
DROIT & DÉMOCRATIE 
Pétition : interdisons l'épandage de pesticides à côté des habitations

Avec France Nature Environnement, exigez le droit de vivre #LoinDesPesticides : signez la pétition pour interdire les épandages à proximité de nos habitations.

Se détendre en famille dans son jardin, respirer l'air frais de la campagne… puis être aspergé d'unpesticide qui pique les yeux et gratte la gorge. Cette situation, des milliers de Français·es l'ont déjà vécue car ils et elles vivent à côté de champs traités. Aucune distance minimale ne les sépare de ces traitements et pourtant...

Pourtant, l’utilisation de pesticides est à la hausse depuis plus de 10 ans en France (+12,4 %) et les preuves de leurs impacts toxiques sur la santé ne cessent de s’accumuler.

Pourtant, une étude récente de France Nature Environnement Tarn et Garonne, organisée par un ancien chef de service en hématologie, révèle que, sur les deux communes de l'enquête, les riverains de vergers ont davantage de cancers que la moyenne nationale.

Pourtant, le scandale du métam-sodium, pesticide hautement toxique, a conduit récemment à l'intoxication de 80 personnes près d'Angers.

Pourtant, il est attesté que les agriculteurs et agricultrices épandant des pesticides ont davantage de risques de développer certaines pathologies cancéreuses ou neurologiques telles que la maladie de Parkinson.

Pourtant, des centaines de milliers de personnes ont rejoint l'Appel des coquelicots pour demander une sortie rapide des pesticides.

Il est temps d'exiger le droit de vivre #LoinDesPesticides : signez la pétition pour que soient enfin définies des Zones de Non Traitement de pesticides à proximité des habitations qui permettent réellement de protéger la santé des voisin·es des parcelles traitées.

lien pour signer la pétition :

https://www.fne.asso.fr/node/514362

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30 juillet 2019 2 30 /07 /juillet /2019 17:02

 

Sur les 11 circonscriptions de Seine et Marne

seul 4 députés ont voté pour le CETA

 

 

 

Rodrigue KOKOUENDO (LREM) le député de notre 7ème circonscription

 

Jean-Michel FAUVERGUE (LREM) 8ème circonscription

 

Michèle PEYRON (LREM) 9ème circonscription

 

Aude LUQUET (Modem) 1ère circonscription

 

 

 

Pour plus de détails voir l'article le Monde : 

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/07/24/ceta-qui-a-vote-quoi-parmi-les-deputes_5493039_4355770.html

 

 

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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 18:48
18.6.2019 des coquelicots au millieu des champs de blé aux alentours de St Valéry sur Somme

18.6.2019 des coquelicots au millieu des champs de blé aux alentours de St Valéry sur Somme

 

 

 

Pour bien s’entendre avec leurs voisins les agriculteurs de Seine et Marne ont établi une chartre de bon voisinage.

 

Ce n’est pas de la paperasse à signer que leur demande leurs voisins mais simplement de laisser pousser les coquelicots au milieu de leurs cultures.

 

Nous avons pu constater que certains agriculteurs de la Somme le faisaient et le blé n’avait pas l’air de s’en plaindre puisque les grains étaient de bonne qualité.

 

C’était comme une bouffée d’air pur qui poussait les passants à s’arrêter en nombre  et à prendre des photos au milieu de ces champs de coquelicots.

 

Leur seul regret c'était que les agriculteurs n'aient pas indiqué le nom de leur ferme pour qu'ils puissent aller les remercier.

 

 

Un exemple à suivre

18.6.2019 des coquelicots au millieu des champs de blé aux alentours de St Valéry sur Somme

18.6.2019 des coquelicots au millieu des champs de blé aux alentours de St Valéry sur Somme

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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 12:07

 

Extrait d’un article paru sur le site Reporterre :
La méthanisation risque d’accélérer la concentration des fermes

25 janvier 2019 Julie Lallouët-Geffroy (Reporterre) 
 

 

 

 

Produire du gaz à partir de l’agriculture offre une nouvelle source de revenus pour les éleveurs, mais rebat aussi les cartes du monde agricole. Le développement des méthaniseurs bouscule le marché des déchets, intensifie la concurrence entre les cultures, pousse à la concentration des exploitations…

Cet article est le troisième et dernier de l’enquête de Reporterre sur la méthanisation. Retrouver la compilation des trois articles de notre enquête ici……


 « L’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs »

Comme lui, ils sont de plus en plus nombreux à choisir la méthanisation au détriment de l’élevage. Aux vues des faibles revenus des éleveurs, des problèmes de surendettement, de la surcharge de travail, le choix est bien compréhensible. Mais, si on sort de l’échelle individuelle pour se placer à l’échelle régionale et nationale, les conséquences actuelles et à venir du développement de la méthanisation font froid dans le dos.

Le méthaniseur, aussi appelé digesteur, se nourrit de plusieurs tonnes de substrat par jour. Le substrat se compose généralement d’une bonne part de déjections animales, suivies de cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.), de déchets de l’agroalimentaire, de déchets verts (coupes de pelouse, de bords de route) et, parfois, de boues de station d’épuration. C’est le savant mélange de ces ingrédients qui permet de produire un maximum de méthane à réinjecter dans le réseau, mais aussi un digestat qui servira d’engrais…….

 

Il y a encore quelques années, l’agro-industrie payait pour se débarrasser de ses déchets. « Ça allait jusqu’à 90 euros la tonne, rappelle François Trubert, éleveur et producteur de gaz près de Rennes, maintenant, elle les vend jusqu’à 20 euros la tonne. » Dans l’équation économique, ça a de quoi changer la donne et renverser une rentabilité auparavant garantie. « Moi, je refuse d’acheter des déchets, je trouve que ce n’est pas normal. »

Stéphane Bodiguel, éleveur et producteur de gaz, fait lui le choix inverse : « Il n’y a presque rien qui vient de ma ferme. J’achète du fumier à mes voisins, des déchets céréaliers, des résidus d’huile de colza et de tournesol, du marc de pomme et de citron. » Ses dépenses pour acheter des déchets explosent, mais sa production de méthane lui permet de rester bénéficiaire….

 

Pierre Aurousseau est un agronome à la retraite, membre du Collectif scientifique national pour une méthanisation raisonnée (CSNM). Selon lui, si on continue dans cette voie, les méthaniseurs vont se multiplier et de nombreuses terres seront consacrées à la production de cultures destinées au digesteur. « Avec le CSNM, nous avons fait le calcul à partir des projections de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Si les objectifs gouvernementaux sont atteints, l’équivalent de trois départements seront consacrés à 100 % aux cultures intermédiaires (avoine, orge, etc.) pour alimenter les méthaniseurs. Et lorsque nous n’aurons plus assez de place pour les élevages, nous importerons des effluents à l’étranger. C’est ce qu’a fait l’Allemagne en achetant des effluents en Pologne. On marche sur la tête ! » Pierre Aurousseau cite à l’appui de ses propos un documentaire d’Arte diffusé en 2013. Et évoque le risque de concurrence entre les cultures pour nourrir les animaux et celles pour nourrir le digesteur……

 

 

Cette inversion des logiques avait déjà été dénoncée dans le cas emblématique de laferme-usine des Mille Vaches. Grâce aux subventions et au prix garanti pour le rachat du gaz, la méthanisation était devenue l’activité principale, à partir des effluents des bovins, et la production de lait, une activité secondaire.

Et Pierre Aurousseau, agronome retraité va même plus loin : « Avec une méthanisation rentable, il sera possible de tirer les prix de vente des porcs et du lait vers le bas. Ce qui va accélérer la disparition des fermes les plus fragiles et accroître la concentration des autres. » Si une exploitation tire son chiffre d’affaire de la méthanisation, à quoi bon se battre pour des prix élevés sur la partie élevage de l’activité ? À l’inverse, pourquoi pas tirer ces prix vers le bas et prendre de nouvelles parts de marché ? Sauf qu’à ce jeu, ceux qui vivent de l’élevage ne pourront pas s’aligner sur des prix tirés à la baisse, des prix déjà en-dessous du prix de revient. Ils seront poussés, par la force des choses, à mettre la clef sous la porte. De quoi libérer des terres, intéressantes à racheter pour agrandir des exploitations existantes……

 

Comme Bruno Mahé, de l’agence locale de l’énergie des Ardennes, l’expliquait déjà àReporterre en 2014 : « La méthanisation doit s’adapter aux moyens et à la taille de la ferme, et pas le contraire. » Des inquiétudes palpables pas plus tard que fin décembre 2018, lorsque la Confédération paysanne a envahi un site dans la Sarthe où doit s’implanter un méthaniseur. Le syndicat dénonce « les dérives de la méthanisation et d’un modèle industriel qui accaparent des terres, gaspillent des productions qui ne servent plus qu’à alimenter des méthaniseurs et non à nourrir des animaux ». Avant de prêcher pour « une méthanisation qui s’inscrive dans un projet qui rémunère les paysan-ne-s, leur permette de vivre de leur métier, et ce sans avoir besoin d’accaparer des terres. Face à la course en avant des pouvoirs publics, nous demandons que les aides publiques consacrées à la méthanisation soient plafonnées et dégressives ».

 

l'article complet :

https://reporterre.net/La-methanisation-risque-d-accelerer-la-concentration-des-fermes

 

 

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9 mai 2019 4 09 /05 /mai /2019 11:30

 

 

La station d’épuration d’Achères est connue depuis plus d’un siècle pour avoir épandu sur les champs des boues  contenant des métaux lourds (arsenic, plomb, cadmium, mercure….) qui ont contaminé des terres des Yvelines au Val d’Oise.

 

Le SIAPP qui gère aujourd’hui la station d’épuration d’Achères déverse depuis des années ses déchets (boues) sur certaines terres agricoles du 77.

 

L’industriel vient d’obtenir de l’ETAT une nouvelle autorisation pour notamment déverser ses boues sur un nombre plus important d'espaces agricoles de Seine et Marne.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/37137/286213/file/AP%202019-11%20DCSE%20BPE%20E%20du%2023-4-19.pdf

 

 

Une Chance pour le SIAPP mais pas pour les riverains, 2 agriculteurs ont accepté de déverser les déchets (boues) d'Achères (78) sur leurs champs à proximité des habitations de Marchemoret et d'Oissery.

 

Il s'agit de M. Benoit MAURICE agriculteur à St Soupplets qui en déversera près du hameau de Lessart, et de la SCA des Oulches, dirigée par Mr et Mme Christophe et Marie GIBERT de St Mard (SCI Gibexpans), qui en déverseront eux sur des champs situés à Oissery mais très proches également de Marchemoret .

 

 

 

Les parcelles

concernées par l'épandage

sont indiquées en jaune.

 

MARCHEMORET/OISSERY : pour rendre service, vous en prendrez un peu de déchets des Yvelines, de la station d'épuration d'Achères
MARCHEMORET/OISSERY : pour rendre service, vous en prendrez un peu de déchets des Yvelines, de la station d'épuration d'Achères

 

Le SIAPP n'a pas assez de place pour stocker ses boues sur sa plateforme à Achères pendant 6 mois comme la législation l'y oblige, alors la préfète Béatrice Abollivier l’autorise, sous certaines conditions, à stocker ses boues en tête des parcelles agricoles.

 

Des odeurs nauséabondes

tout au long de l'année ?

 

Les tas de déchets (boues) pourraient être transportés par semi-remorques, pratiquement tout au long de l'année, les tas pourront monter jusqu'à 2m de hauteur, sur 20 à 100m de long, une paille, mais ne vous faites pas de soucis ce sera à plus de 100 m des habitations et de 3m des routes et des fossés.

 

Il faut bien comprendre que cela permettra à ces 2 agriculteurs de faire des économies d'engrais.

 

 

Et les risques pour les cultures

la nappe phréatique et les rivières ?

 

 

 

Michel Billout maire de Nangis , inquiet des risques pour les cultures  et la pollution des milieux aquatiques a décidé d'interdire l'épandage des boues d'Achères sur les champs de sa commune.

 

 

 

Pourquoi

Jean-Louis Durand

maire de Marchemoret

n'a pas interdit l'épandage de boues d'Achères

sur les espaces agricoles

de sa commune

et de la communauté de communes

Plaines et Monts de France

dont il est président ?

 

 

 

Pour le savoir

Contactez-le

 

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18 février 2019 1 18 /02 /février /2019 10:43

 

La restauration du Bois du Chêne est une bonne chose  pour cette commune martyre d’Isles les Villenoy mais La Communauté d'agglomération Pays de Meaux n'y ait pour rien, ni même les propriétaires de cette ancienne carrière qu’ils ont laissé s’enfricher.

 

Cette restauration est faite dans le cadre de la compensation obligatoire  suite  à la  destruction d'espaces naturels notamment à Mitry-Mory, Villeparisis et Mesnil-Amelot pour construire le CDG Express.

 

Plutôt que de réhabiliter des friches sur ces  3 communes la SNCF a choisi le terrain d’une ancienne carrière laissé à l’abandon par ses propriétaires, la SNCF va même réhabiliter un site dans le département du Val d’Oise à Marly la Ville, commune qui n’est pas concerné non plus par les travaux du CDG Express.

 

 

C’est  ladite « compensation  à la française »,  les industriels peuvent détruire des espaces naturels et des forêts sans obligation de réhabiliter un site à proximité et pas même dans le même département.

 

 

Pour mémoire Placoplatre a été autorisé à défricher 19 hectares de forêt à Villevaudé et va reboiser au sud et à l'est 77, voir notre article:

http://adenca.over-blog.com/preview/25d27ed48f1a2efd9ed0ceb78a78d4254ddc2ab9

 

 

 

 

 

Paru dans Mag Journal 77 :

Pays de Meaux ► Isles-lès-Villenoy : la restauration du Bois du Chêne a commencé
8/2/2019
La restauration du Bois du Chêne, à Isles-lès-Villenoy, a débuté mercredi 7 février. Le terrain avait été occupé, en 2017, par des Roms qui avaient quitté les lieux en abandonnant des monceaux de déchets divers. L’agriculteur, propriétaire du terrain, ne pouvant prendre à sa charge l’intégralité du nettoyage, le Pays de Meaux s’était saisi du dossier.

Le Pays de Meaux a fait appel à la Safer pour résoudre le problème des déchets dans le cadre du dispositif Archipel.

Archipel, né du partenariat entre Biotope, expert français en ingénierie environnementale, et la Safer de l’Île-de-France, opérateur foncier, a pour objectif d’accompagner les aménageurs publics ou privés vers des mesures compensatoires écologiques. Le terrain a été identifié comme compensation environnementale pour la SNCF qui prend en charge financièrement la réhabilitation et l’entretien pendant vingt ans. Le coût de l’opération est de 459 000 euros

Un apiculteur local s’est porté acquéreur du terrain et installera des ruches au printemps. Un programme de restauration de la faune et de la flore sera entrepris avec l’intégration d’espèces ciblées (chardonnet élégant, lézard des murailles…) et de semis de prairie.

Jean-François Copé, président du Pays de Meaux, déclare : « La restauration et la valorisation de ce terrain grâce aux mesures compensatoires organisées par le projet Archipel est une solution adéquate et utile à la préservation de l’environnement. Il est de notre devoir d’anticiper à la fois les changements énergétiques, climatiques et environnementaux. Grâce à l’intégration d’un apiculteur dans ce terrain, nous favorisons le développement économique d’une entreprise locale, tout en préservant la biodiversité. Ce projet est l’exemple même qu’il est possible de concilier un territoire vert, propre,  tout en poursuivant son expansion ».

https://www.magjournal77.fr/pays-de-meaux-isles-les-villenoy-la-restauration-du-bois-du-chene-a-commence/

 

 

 

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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 18:50

 

 

Les déchets de la station d'épuration de Meaux, Jean-François Copé ne va tout de même pas les épandre dans le jardin Bossuet, ça sent mauvais, c'est mieux de les envoyer chez les autres, dans les villages ruraux du nord-est 77.

 

 

 

Jean-François Copé projette d'épandre les déchets (boues) de sa station d'épuration sur 14 communes rurales du nord-est 77

 

 

Depuis le 30/7/2008 Meaux a été autorisé par la préfecture à épandre ses déchets (boues) de station d'épuration sur les champs de ces 14 communes rurales du nord-est 77 mais certains agriculteurs ne souhaitent plus déverser ces boues sur leurs terres et Jean-François Copé est obligé de faire une nouvelle demande.

 

Car il faut savoir que c'est l'agriculteur qui décide ou non d'accepter ce type de déchets sur ses terres agricoles et que certains sont de plus en plus frileux pour déverser ces boues chargées de métaux lourds sur leurs espaces agricoles, inquiets pour la qualité des produits qu'ils cultivent.

 

Quant aux riverains qui vont devoir supporter les odeurs nauséabondes de ces déchets il faut bien qu'ils comprennent que la ville de Bossuet et du Fromage de Brie ne va pas étaler ses déchets sur son territoire, les odeurs nauséabondes c'est mieux de les faire supporter aux autres.

 

La Grande ville

qui détruit

les villages ruraux ?

 

Meaux est d'ailleurs habituée à envoyer ses ordures chez les autres, ses ordures ménagères sont incinérées dans le village rural de Monthyon, quant aux déchets de démolition de ses tours, Meaux peut les envoyer dans les décharges ISDI près d'un lotissement à Crégy Les Meaux ou près des écoles d'Isles les Villenoy ou de Fresnes sur Marne.

 

Pour ses déchets dangereux Meaux pourra les envoyer à Villenoy/Isles les Villenoy chez Terzeo si Mme la Préfète autorise ce projet,

 

 

Pour connaître l'emplacement des espaces agricoles qui devraient recevoir ces épandages consultez le lien qui suit :

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/18p0125.pdf

http://www.driee.ile-de-france.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/driee-sddte-2018-135.pdf

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23 octobre 2018 2 23 /10 /octobre /2018 19:15

 

 

 

La station d’épuration d’Achères connue depuis plus d’un siècle pour avoir épandu sur les champs des boues  contenant des métaux lourds (arsenic, plomb, cadmium, mercure….)qui ont contaminé des terres des Yvelines au Val d’Oise en passant par la Seine St Denis....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le SIAPP qui gère aujourd’hui la station d’épuration d’Achères déverse depuis des années

ses déchets (boues) sur certaines terres agricoles du 77.

L’industriel demande une nouvelle autorisation pour notamment déverser ses boues sur un nombre plus important d'espaces agricoles de Seine et Marne.

 

Un maire refuse l’épandage de ces déchets (boues) sur les espaces agricoles de sa commune, il s’agit de Michel Billout, maire de Nangis, inquiet des risques pour les cultures  et la pollution des milieux aquatiques.

 

Pour mémoire,Michel Billout est un élu qui est sensible aux problèmes de santé/environnement, lorsqu’il était sénateur il avait soutenu les associations dans leur démarche pour connaître la vérité sur la pollution du Fort de Vaujours, il s’était également penché sur le lourd dossier des mâchefers  des usines d’incinération enterrés illégalement  dans le village rural de St Cyr sur Morin.

 

 

Un exemple à suivre……

 

 

 

 

Paru sur le site de Monde :

https://www.lemonde.fr/pollution/article/2018/10/15/sante-publique-france-recommande-un-depistage-du-saturnisme-infantile-dans-les-yvelines-et-le-val-d-oise_5369414_1652666.html

 

Santé publique France recommande un dépistage du saturnisme infantile dans les Yvelines et le Val-d’Oise

Pendant plus d’un siècle, les eaux usées de Paris ont été épandues dans des plaines aujourd’hui urbanisées. La pollution au plomb a atteint des niveaux « inacceptables ».

LE MONDE |  • Mis à jour le  |Par Stéphane Mandard

Santé Publique France publie lundi 15 octobre les résultats d’une enquête qui ne devrait pas rassurer les familles vivant autour des plaines d’Achères, Méry-sur-Oise et Pierrelaye, Carrières-sous-Poissy et Triel-sur-Seine, dans les départements des Yvelines et du Val-d’Oise. Dans un rapport d’une cinquantaine de pages que Le Monde a pu consulter, l’organisme de veille sanitaire détaille pourquoi il est favorable à « une incitation au dépistage du saturnisme infantile »ainsi qu’à la « mise œuvre de mesures de réduction des expositions » au plomb.« Il n’est pas possible d’exclure la survenue d’un effet sanitaire en lien avec la présence de plomb dans les sols pour les enfants de 0 à 6 ans du site », conclut Santé Publique France.

Pendant plus d’un siècle, ces trois plaines qui s’étendent sur 4 620 hectares entre les boucles de la Seine et la Forêt de Saint-Germain-en-Laye, ont servi de gigantesque égout à Paris puis à son agglomération. Elles ont fait l’objet d’épandages massifs d’eaux usées brutes (entre 1895 et 1999) puis partiellement traitées jusqu’en 2006. Et aujourd’hui, Achères abrite la plus grande station d’épuration d’Europe avec près de 2,5 millions de m3 d’eaux usées traitées par jour.

Les épandages de boues et eaux usées sont à l’origine d’une pollution qui contamine durablement les sols. Plomb mais aussi mercure, arsenic, cadmium, zinc, manganèse ou cuivre : de nombreux métaux lourds se sont accumulés dans des zones, au départ réservées aux activités agricoles, qui se sont progressivement urbanisées. Au total, 19 communes ont été concernées par ces pratiques. Elles représentent un bassin de population de plus de 300 000 habitants dont environ 25 000 enfants de moins de 9 ans.

 

Risques sanitaires« inacceptables »

Santé Publique France s’est focalisée sur les enfants de moins de 6 ans car ils constituent une population à « risque élevé d’intoxication saturnine »…

 

 

 

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30 août 2018 4 30 /08 /août /2018 09:35

 

 

Paru sur le site Le Monde :

Pesticides : pourquoi la France en consomme de plus en plus

 Le Monde | 18.08.2018 à 12h52 | Par Mouna El Mokhtari

 

ECLAIRAGE

En France, l’utilisation de pesticides a augmenté de 12 % entre 2014 et 2016. Pourtant, depuis 2008 et le Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’était fixé l’objectif de réduire de moitié l’utilisation de pesticides d’ici à 2018, puis à 2025. Sans succès. Pire : non seulement l’utilisation de pesticides ne diminue pas, mais elle continue d’augmenter constamment. Pourquoi ? La faute en grande partie au système des coopératives, mis en place au sortir de la seconde guerre mondiale.

 

 

Explications en vidéo.

https://www.lemonde.fr/planete/video/2018/08/18/pesticides-pourquoi-la-france-en-consomme-de-plus-en-plus_5343812_3244.html

 

 

Sources :

 

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