ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Pour développer l’agriculture biologique l’AEV devrait dépenser 2 900 000 € de vos impôts en 2015 pour l’acquisition de terres agricoles mais elle n’a pas prévu d’en acquérir chez vous « au pays des décharges, carrières, entrepôts logistiques et sites SEVESO » sur les 6ème et 7ème circonscriptions du nord Seine et Marne.
L’AEV aurait pu acquérir des terres agricoles chez vous où l’agriculture biologique est peu développée et éviter par delà l’implantation de nouveaux sites polluants mais l’AEV n’a pas prévu de le faire pour l’instant.
Vos impôts devraient être utilisés en 2015 à acquérir notamment des terres agricoles dans les villages ruraux de l’ouest parisien, dans l’Essonne à Saulx les Chartreux, Ollainville, Villejust, Boussy Ste Antoine.(1)
Ironie du sort trois de ces communes sont situées à proximité de Marcoussis dont M. Olivier THOMAS, président de l’AEV, est maire.
Pour tous renseignements complémentaires
nous vous conseillons de vous rapprocher
de M. Olivier THOMAS,
élu du conseil régional IDF
maire de Marcoussis
et président de l’AEV.
(1) Délibération AEV 15-017 du 10/2/2015 relative au programme général d’action et aux orientations budgétaires 2015.(p2)
12 mars 2015 / Stéphanie Pageot et Denis L’Hostis
Malgré ses discours en faveur de l’agriculture biologique, le ministre de l’Agriculture vient de décider une coupe sombre dans les aides à celle-ci. Alors qu’elle rend services à l’intérêt général - en ne polluant pas - et crée de nombreux emplois.
Alors qu’en mai 2013, le ministre de l’Agriculture annonçait son programme « Ambition bio » avec l’objectif de doubler les surfaces cultivées en France selon les méthodes de l’agriculture biologique d’ici 2017 (passer de 1 à 2 millions d’hectares, soit de 4 à 8 % de la surface agricole utile), l’annonce par arrêté du 7 mars 15 d’une réduction de 25 % des aides au maintien pour les producteurs bio est vécue comme une injustice flagrante et une incohérence totale avec les ambitions.
Pourquoi ?
Parce que cela signifie d’abord que le ministère ne croyait pas en la réussite de son plan puisqu’il n’a pas prévu de budget suffisant alors que nous avions prévenu, dès 2012, des risques de dépassement budgétaire.
Deuxièmement, parce que l’agriculture biologique est le système le plus abouti de l’agro-écologie, chère à Stéphane Le Foll, et qu’il aurait dû la soutenir avant toute chose.
Enfin, parce que dans un système agricole malheureusement basé sur les aides d’une Politique Agricole Commune insuffisamment liée à l’environnement, il est indispensable de remettre un minimum de sens collectif à ces aides payées par les contribuables européens.
Ces aides au maintien que nous appelons, nous, producteurs bio et défenseurs de l’environnement, « aides à la reconnaissance des services environnementaux », permettent de rémunérer les services que nous rendons dans l’intérêt général, à savoir la protection de l’eau des pollutions diffuses (pas de pesticides, pas d’engrais azotés de synthèse), la protection de la biodiversité cultivée et sauvage, l’entretien et le développement des infrastructures écologiques (haies, fossés, mares, prairies permanentes…), la protection du citoyen de la pollution de l’air par les pesticides, la création d’emplois (+ 60% en bio) et enfin la fourniture de produits sains…
Il faut donc garantir ces aides, les budgéter et les promouvoir pour qu’elles accompagnent les producteurs dans leur conversion à la bio et dans leurs recherche de démarches de progrès permanentes vers plus de cohérence économique, écologique et sociale (fermes certifiées bio).
Nous demandons donc au gouvernement de trouver une solution à la problématique budgétaire qu’il a créé lui-même, pour redonner de la cohérence aux politiques publiques, pour faire de la prévention et pour réduire les coûts environnementaux des pollutions agricoles (54 milliards d’euros de coûts pour la dépollution de l’eau) et 120 milliards de coûts, selon par une étude de la commission européenne sur les perturbateurs endocriniens causés par les pesticides).
Nous appelons les citoyens à se mobiliser pour une nouvelle agriculture.
http://www.reporterre.net/Le-gouvernement-flanque-un-coup-de
E. mail adressé les 8/11/2013,
rappel les 5/1/2014 et 3/4/2014 sans réponse à ce jour
A Madame Cécile PRUVOT
Agence des Espaces Verts
Directrice de l'aménagement des territoires
Chef du service expertise technique
Bonjour Madame ,
Nous vous remercions pour votre écoute en marge de la réunion de concertation du Plan Bio Régional d"hier.
Nous souhaitons attirer votre attention sur la protection du captage d'eau dans la Marne à Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.
Nous nous apercevons que ces dernières années les acquéreurs de terrains autour de ce captage ainsi que sur certaines zones du bassin versant de la Beuvronne ont été principalement des exploitants de décharges ou de carrières :
Exploitants de décharges
- sur les communes d'Annet sur Marne, Fresnes sur Marne, Charny (autour de ce captage)
- sur les commes du bassin versant Beuvronne : Villeneuve sous Dammartin, Moussy le Neuf, Montgé en Goêle
Exploitants de carrières :
- sur les communes de Villevaudé, Claye-Souilly, Annet sur Marne, Fresnes sur Marne, Précy sur Marne (autour de ce captage)
- sur les communes du bassin versant Beuvronne :St Soupplets, Cuisy, Montgé en Goêle...
Alors que la région a mis en place de nombreux PRIF (1) en Ile de France afin de protéger certains secteurs nous constatons qu'il n'en a été pas été de même autour de ce captage d'Annet sur Marne
pourtant d'une importance vitale pour les populations du nord-ouest 77.http://www.aev-iledefrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17&Itemid=26
Pouvez-vous :
1° nous indiquer si la région a l'intention de créer un PRIF(1) autour du captage d'Annet sur Marne afin de protéger la ressource en eau, notamment sur les communes proches ou riveraines de Villevaudé, Claye-Souilly, Carnetin, Précy sur Marne, Fresnes sur Marne et Charny afin de pouvoir y implanter une agriculture bio ?
2° nous indiquer le nombre d'hectares de terres agricoles possédées par la région IDF qui sont cultivés en agriculture bio dans le bassin versant de la Beuvronne ?
3° nous indiquer si le conseil régional souhaite être porteur d'un projet de couveuse d'activités agricoles bio autour du captage d'Annet sur Marne?
(1) PRIF Plan Régional d'intervention foncière http://www.aev-iledefrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17&Itemid=26
Cordialement
Mireille LOPEZ
Présidente ADENCA
Il semblerait que dans ce cas ces obligations n’ont pas été respectées : à vous de juger.
Amenagement | 03 avril 2014 | Actu-Environnement.com
Depuis sa création en 1976, l'Agence des espaces verts (AEV) de la Région Ile-de-France a acquis 14.000 hectares d'espaces naturels et agricoles, a-t-elle annoncé dans un communiqué. Ce qui représente 72% de surfaces boisées et 12% d'espaces agricoles situés en lisière des villes.
Alors que 75% des terres sont agricoles et forestières dans la région et 25% des surfaces sont urbanisées, l'Agence pratique, depuis près de 40 ans, une "veille foncière" sur le territoire. L'AEV a pu acquérir plusieurs sites de nature différente, en particulier dans la Ceinture verte (20 km autour de Paris) : espaces agricoles, forêts, réserves naturelles, buttes, zones humides, liaisons vertes… Parmi eux, les 3.000 hectares de la forêt régionale de Ferrières (77) ou encore les espaces agricoles du Plateau de Saclay (91), liste-t-elle. En 2013, l'Agence a également acquis les 30 hectares du bois de la Couronne en Seine-Saint-Denis, les 51 hectares du parc aux bœufs et les 246 hectares du bois de Brou en Seine-et-Marne.
"C'est un aspect méconnu mais fondamental de toute opération à l'échelle du territoire, surtout en Ile-de-France, où les terrains sont soumis à de très fortes convoitises, souligne Olivier Thomas, président de l'Agence des espaces verts, devenir propriétaire facilite dès lors les programmes d'aménagement, c'est le socle de toute opération réussie".
L'AEV intervient au sein des 38.000 hectares de périmètres régionaux d'intervention foncière (PRIF). "Le maintien d'une agriculture raisonnée et de proximité, la préservation d'espaces de respiration ou encore la sensibilisation des Franciliens à l'environnement ne peuvent passer que par l'acquisition et la préservation des terres menacées par l'étalement urbain en Ile-de-France", estime M.Thomas.
Paru sur le site de la Confédération paysanne :
28.03.2014
Des dizaines de paysans avec un troupeau de moutons sont entrés au Louvre aujourd'hui. Ils ont ainsi anticipé la politique du gouvernement qui veut faire des paysans des vestiges qu'on présentera aux enfants la larme à l'œil. Car c'est bien l'objectif du gouvernement si on en croit l'orientation prise par les arbitrages sur l'application française de la Politique agricole commune (PAC*).
Exclusion des élevages de moins de 10 vaches allaitantes et de moins de 50 brebis ; exclusion des génisses ; exclusion des fruits et légumes frais ; exclusion des viticulteurs ; exclusion des petites fermes ; la liste est longue de ceux que le ministre de l'Agriculture a choisi de priver de soutien. Dans le même temps, on confirme les rentes de situation sur lesquelles vivent les plus grosses exploitations.
C'est une vision d'avenir pour l'agriculture qui est affichée par le gouvernement, et le Président de la République. Des fermes ou des usines ? Ils vont choisir. Mardi, le Conseil supérieur d'orientation (CSO*) donnera de nouveaux arbitrages sur cette réforme. Il est encore temps de faire le choix de l'avenir, de mettre fin à cette politique d'exclusion. Nous revendiquons une politique pour l'emploi paysan, pour une alimentation de qualité, pour la vie des territoires, pour notre environnement.
Aujourd'hui, nous ne sommes pas restés au Louvre. Nous ne sommes pas résignés à nous laisser enfermer dans la naphtaline. Nous continuerons à nous battre pour l'agriculture paysanne, pour une agriculture pour tous.
Contacts :
Laurent PINATEL - Porte-parole de la Confédération paysanne - tél: 06 80 58 97 22
Elina BOUCHET - Chargée de communication - tél: 06.95.29.80.78
http://www.confederationpaysanne.fr/rp_article.php?id=2411&PHPSESSID=a1499b6e13e
Pour aller plus loin les photos (crédit Mathieu Eisinger) :
https://www.flickr.com/photos/97362748@N07/sets/72157643058109073/
L’agriculture Biologique
protectrice de notre environnement
et créatrice d’emplois
Ramassage des pommes de terres à la ferme bio exploitée par Isabelle Godard à Claye-Souilly
Une récente étude de l’INRA indique que l’agriculture Bio emploie 60 % de plus de personnel que l’agriculture commune.
Plutôt que de détruire nos bonnes terres agricoles de Brie en autorisant des carrières à ciel ouvert, en y déversant des ordures ou en y implantant de monstrueux entrepôts, dans ce département où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France, à l’heure où nombre de communes sont concernées par une eau du robinet non conforme aux normes en vigueur, ne seraient-ils pas temps que nos « élus » se penchent sérieusement sur ce dossier et favorisent l’implantation d’agriculteurs bio sur ce territoire.
Favoriser l’emplois : oui
mais pas
dans des activités polluantes
comme les carrières et les décharges
Extrait étude de l’INRA de septembre 2013 :
VERS DES AGRICULTURES À HAUTES PERFORMANCES
5.1 Une contribution positive de l’AB à l’emploi
A de rares exceptions, les travaux concluent à un impact positif de l’AB sur l’emploi agricole au sens large, i.e., y compris les activités de transformation et de vente directe par les exploitations agricoles en AB. Ceci est vrai, que la contribution soit mesurée par exploitation ou par hectare. Ainsi, en France
. une exploitation agricole en AB emploierait 2,4 UTA (1)et une exploitation en AC uniquement 1,5 ;
.une exploitation en AB permettrait d’employer 0,045 UTA par hectare alors que sa consœur en AC n’en emploierait que 0,028.
Ce surcroît d’emploi varie fortement selon les productions. L’écart est très important dans le cas de la vigne et des fruits du fait du remplacement des engrais et des pesticides de synthèse par des pratiques de fertilisation et de protection des plantes plus intensives en travail, du fait
aussi des activités de transformation et de vente directe induites. Cet écart est toujours favorable à l’AB, mais dans une nette moindre mesure, dans le cas des grandes cultures annuelles, des ovins et caprins, des bovins lait et des bovins viande. Il devient légèrement défavorable à l’AB dans les exploitations spécialisées dans le maraîchage et l’horticulture, fortement
intensives en travail en AB comme en AC, ainsi que dans les élevages de monogastriques.
A ce surcroît de travail en AB se superpose une modification de la structure des emplois avec
proportionnellement davantage d’emplois salariés, permanents et temporaires, dans les exploitations en AB que chez leurs consœurs en AC. En outre, les exploitations en AB ont davantage recours au temps partiel que les exploitations en AC, et les heures travaillées à ce titre sont plus élevées en AB qu’en AC.
(1) L'unité de travail annuel (UTA) est l'unité de mesure de la quantité de travail humain fourni sur chaque exploitation agricole.
Cette unité équivaut au travail d'unepersonne travaillant à temps plein pendant uneannée.
http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/unite-travail-annuel.htm
Chère amie, cher ami,
Emmanuel Giboulot, viticulteur bio dans le département de la Côte-d’Or, exploite depuis plus de quarante ans 10 hectares de vignes en agriculture biologique.
Le 24 février 2014, il passera devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de déverser un dangereux pesticide sur sa vigne. Il encourt jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.
Par solidarité avec lui, je vous demande de signer la déclaration de soutien située en bas de ce message.
En juin dernier, pour contrer un risque hypothétique d’épidémie de flavescence dorée, une maladie de la vigne, le préfet de Côte-d’Or a pris un arrêté radical : tous les vignerons devront traiter leur vigne contre la cicadelle, l’insecte qui répand la maladie.
Le problème est que même l’insecticide le moins polluant contre la cicadelle tue les abeilles et la faune auxiliaire.
Il détruit toutes sortes d’insectes nécessaires à la régulation de la vigne pour éviter les parasites. Or, Emmanuel Giboulot travaille justement depuis plus de 40 ans à préserver les équilibres biologiques de sa vigne.
Il décide donc, fort logiquement, de lutter contre la cicadelle en choisissant parmi les nombreux traitements naturels bien connus des agriculteurs bio.
Le 30 juillet dernier, un inspecteur de la direction régionale de l’Agriculture arrive chez lui.
Il décide aussitôt de le signaler au procureur. Emmanuel Giboulot est mis en examen, comme un délinquant.
Emmanuel Giboulot est convoqué le 24 décembre pour un arrangement amiable avec le procureur, mais celui-ci annule au dernier moment.
Au lieu de classer l’affaire, le procureur décide de le renvoyer devant le tribunal correctionnel, avec un procès le 24 février prochain !
Emmanuel Giboulot sera donc jugé aux côtés de délinquants sexuels et de cambrioleurs endurcis, qui forment la population habituelle des audiences correctionnelles.
Le problème est que, en dehors de quelques réactions isolées, personnene s’est exprimé publiquement pour défendre Emmanuel Giboulot.
Aucune réaction massive n’a eu lieu dans la population, jusqu’à présent.
L’IPSN avait créé une page de soutien sur Facebook pour Emmanuel Giboulot, qui a récolté plus de 35 000 soutiens. Mais, vu le contexte, la mobilisation doit aujourd’hui être infiniment plus forte et plus officielle.
En effet, contrairement à ce qu’affirment les autorités, il existe plusieurs moyens de protéger les vignes contre la cicadelle tout en respectant l’environnement :
Ces solutions ne devraient pas être combattues mais au contraire encouragées par les autorités.
Les agriculteurs qui les utilisent devraient être félicités et donnés en exemple, non pas soumis à la terreur d’une répression judiciaire.
C’est pourquoi je vous demande de signer la déclaration de soutien à Emmanuel Giboulot.
Emmanuel Giboulot ne doit pas se rendre au tribunal abandonné de tous. Il doit savoir qu’il est soutenu par des centaines de milliers de personnes.
Oui, si vous signez la déclaration de soutien ci-dessous, et si vous passez ce message à tout votre carnet d’adresses, nous pouvons provoquer une vague de solidarité historique dans le pays.
Nous pouvons aussi changer l’issue de ce procès en rassemblant des centaines de milliers de signatures de soutien.
Car sans réaction massive de la population, ce viticulteur risque très probablement d’être condamné, pour l’exemple.
La plupart des agriculteurs qui verront cela se le tiendront pour dit. Ils comprendront qu’ils doivent obéir aveuglément aux injonctions des autorités, y compris si cela implique d’empoisonner leur propre terre et de décimer plus encore les abeilles et autres insectes pollinisateurs !!
Ne laissez pas se commettre une telle injustice, avec des conséquences aussi lourdes et contraires à l’intérêt de tous. Manifestons publiquement notre réprobation la plus totale contre les réglementations qui marchent à l’envers et qui nuisent autant à l’environnement qu’au bon sens.
L’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle vous appelle donc solennellement à signer la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot et à la faire signer par tout votre entourage.
Cela ne vous demandera qu’un instant, mais c’est un moyen concret d’empêcher qu’une grave injustice ne soit commise, doublée d’une grave atteinte à notre planète.
S’il vous plaît, ne fermez pas cet email pour l’envoyer aux oubliettes. Ce serait un énorme gâchis. Puisque vous avez investi du temps pour lire ce message jusqu’ici, faites un geste simple et signez la déclaration officielle de soutien à Emmanuel Giboulot.
Puis transmettez ce message à toutes vos connaissances.
Un grand merci,
Avec tout mon dévouement,
Augustin de Livois
Président de l’Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
http://www.ipsn.eu/actualites/en-prison-pour-avoir-refuse-de-polluer/
Le Plateau de Saclay vient d'être classé zone de protection naturelle, agricole et forestière par décret publié au Journal officiel du 31 décembre 2013. Ce territoire de 2400 hectares de terres agricoles est donc désormais préservé de l'urbanisation. L'établissement public chargé de l'aménagement du plateau de Saclay, et du projet de campus scientifique, va élaborer un programme d'action favorisant l'exploitation agricole, la gestion forestière, la préservation et la valorisation des espaces naturels et des paysages du plateau, précisent dans un communiqué commun les ministères de l'Ecologie, de l'Egalité des territoires, et de l'Agriculture. Ce programme sera construit en concertation avec les collectivités locales et l'ensemble des parties prenantes. Il devra être exemplaire en privilégiant les circuits courts agricoles et les cultures biologiques dans un intérêt à la fois environnemental et de santé des populations. Stéphane Le Foll , ministre de l'Agriculture,se réjouit de ce décret qui est selon lui en parfaite adéquation avec les dispositions qu'il a souhaité intégrer à la loi d'Avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, afin de lutter contre l'artificialisation des sols et protéger les terres agricoles, en particulier en Île-de-France
La rubrique d’Alain :
Agroforesterie à la Ferme du Gué au Prieur de Claye Souilly
Isabelle Godard creusant le sillon d'une agriculture biologique et pérenne, veut faire le pari, comme d'autres en France de l'agroforesterie.
Qu'est-ce que c'est ?
Il s'agit d'un mode d'exploitation agricole où l'on associe la plantation d'arbres et les cultures.
Ce procédé n'est pas nouveau, avant que l'on décide d'industrialiser la terre et qu'elle soit urbanisée par le remembrement, il était naturel. L'arbre était un compagnon naturel et commun des champs.
Qu'est-ce que cela apporte ? Que des plus.
Les arbres de retour en milieu champêtre apportent leur collaboration dans plusieurs domaines :
· Réserve de biodiversité
· Habitat pour la faune locale et les auxiliaires de cultures (insectes oiseaux…)
· L'amélioration des sols et de leur vitalité
· Récupération en profondeur de matières azotées
· Protection des cultures
· Apport de matière organique
· Augmentation des réserves d'eau
· Lutte contre l'érosion
· Stockage de carbone (bois et sol)
· Amélioration des rendements
Dans la pratique, il s'agira d'effectuer la plantation de nombreux arbres (sur de tels projets la densité moyenne va jusqu'à 50 arbres à/hectare), et ceci a bien sûr un coût.
Comment pouvons-nous l'aider dans ce projet ?
Isabelle a d'ores et déjà présenté son projet et la Chambre d'agriculture et la Région ont accepté d'accorder des aides dans ce domaine en octroyant une subvention permettant la réalisation de ce projet sous condition d'un apport personnel de 5000 Euros que son entreprise naissante n'est pas capable de supporter.
Comment pouvez-vous soutenir ce projet ?
Nous pouvons intervenir en organisant une collecte de fonds solidaire par le biais de l'association "Les Potiront" (http://lespotiront.e-monsite.com/) qui garantira son utilisation. L'association va de son côté solliciter les instances locales susceptibles d'apporter leur aide à ce projet. Si vous êtes intéressé à faire vivre ce projet, vos idées sont les bienvenues veuillez nous adresser un petit message à l'adresse suivante:
agroforesterie.claye.souilly@gmail.com
Nous vous tiendrons au courant de l'évolution de ce projet humain, écologique et bon pour l'emploi local.
Merci d'avance et Bonne et heureuse année 2014
Pour aller plus loin :
http://agroof.net/agroof_ressources/presse_2008/alteragri_2008_p10.pdf
http://agroof.net/agroof_ressources/documents/garance_n86.pdf
http://agroof.net/agroof_ressources/documents/chambreinfo_2009.pdf
http://www.agroforesterie.fr/index.php
AGRICULTURE BIO
ET PROTECTION DE LA RESSOURCE EN EAU
Questions posées ce jour par ADENCA
à la Région Ile de France :
1° La région a-t-elle l'intention de créer un PRIF(1) autour du captage d'Annet sur Marne afin de protéger la ressource en eau, et de pouvoir y implanter une agriculture bio ?
2° Combien d'hectares de terres agricoles possédées par la région IDF sont cultivées en agriculture bio dans le bassin versant de la Beuvronne ?
3° Le conseil régional souhaite-il être porteur d'un projet de couveuse d'activités agricoles bio autour du captage d'Annet sur Marne? http://amap-idf.org/la-couveuse_28.php
(1) PRIF Plan Régional d'intervention foncière http://www.aev-iledefrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=17&Itemid=26
Qu’est-ce qu’un PRIF ?
C’est un plan régional d’intervention foncière, les élus du conseil régional décident de protéger un secteur en achetant les terres disponibles.
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Plan de développement
de l’agriculture bio en Ile de France
Réunion de concertation du 7/11/2013
Introduction et conclusion par :
- Madame Corinne RUFET (EELV),
vice présidente du Conseil Régional Ile de France chargée de l’environnement
- Madame Marion Zalay,
directrice de la DRIAAF
Animation par Monsieur Burkhard Schaer, gérant du bureau d’études ECOZEPT de Montpellier http://www.ecozept.com/fr/
Résumé
L’Ile de France est la région la plus demandeuse de France en produits bio.
L’agriculture bio, créatrice d’emplois de proximité est freinée en Ile de France par le manque de terres agricoles mise à la disposition des agriculteurs bio.
Afin de favoriser l’installation et l’accès au foncier des agriculteurs bio, les principales actions :
trois couveuses d’activités agricoles ont été créés en Ile de France « Les Champs des Possibles » http://amap-idf.org/la-couveuse_28.php, elles se situent :
- à Tremblaye sur Mauldre dans les Yvelines
-à Saulx les Cartreux en Essonne
-à Toussacq (située au sud Seine et Marne près de la réserve naturelle de la Bassée)
sur 73 ha implantation d’un producteur ovin-céralier et d’un maraîcher)
la mobilisation de l’épargne citoyenne,
en faveur d’un projet de ferme pédagogique sur 38 ha à Lumigny en Seine et Marne (près de Rozay en Brie)http://www.terredeliens-iledefrance.org/operation-lumigny/
7.5 ha ont bénéficié d’un portage de la SAFER :
- à Longpont sur Orge en Essonne (installation d’un maraîcher bio en Amap)
- à Briis sur Forge en Essonne (maraîcher bio en circuit court appuyé par la commune)
- à Deuil la Barre dans le Val d’Oise (jardins familiaux)
- à Champlan dans l’Essonne
Surfaces agricoles détenues par la région Ile de France
Seulement 20% des surfaces agricoles dont la région Ile de France est propriétaire sont loués aux agriculteurs en agriculture biologique : 12 agriculteurs bio louent 412 hectares, parmi ces acquisitions, celle de la Ferme de La Haye sur l’aire d’alimentation du captage de Flins-Auvergenville dans les Yvelines.
La Région Ile de France a apporté son soutien :
- à la création de la première légumerie bio en Ile de France Bio Val de Seine (CUMA) à Flins dans les Yvelines http://www.flinssanscircuitf1.org/inauguration14mars12legumerieidf
- à la Bergerie Nationale située dans la forêt de Rambouillet dans les Yvelines
http://www.bergerie-nationale.educagri.fr/pole-formation/
- au CFPPA de St Germain en Laye dans les Yvelines
- au CFPPA de Brie Comte Robert Seine et Marne
http://www.educagri.fr/index.php?id=1814&num=944
Un regret
le sujet important de la préservation de la ressource en eau
grâce à une agriculture bio
n’a pas pu être abordé.