Malgré le trafic routier incessant au nord-ouest 77
autour de l’aéroport de Roissy,
de Mitry-Compans la plus importante zone industrielle de Seine et Marne
et des décharges ….,
aucune station bruit n’a été installée cet été
dans ce secteur
Pourquoi ?
Ne pense-t-on au nord-ouest 77
que pour y installer des activités polluantes ?
Cartes stratégiques du bruit Seine et Marne (site du conseil général 77)
http://bruit.seine-et-marne.fr/cartes/A_Mitry-Mory
http://bruit.seine-et-marne.fr/cartes/A_Villeparisis
Ces cartes sont constituées de courbes de niveaux sonores qui permettent d’évaluer l’exposition des populations aux bruits des infrastructures de transport et des activités industrielles. Attention, ces cartes sont le fruit d’une modélisation informatique normée et non de mesures de bruit sur site.
Paru sur le site de Bruitparif :
Afin d’étudier finement les relations qui existent entre les conditions de trafic routier, le bruit et la pollution atmosphérique, un observatoire air/bruit/trafic est en train de voir le jour en Ile-de-France.
Les autorités en charge du trafic ainsi que les collectivités territoriales ont à cœur de mener des actions qui puissent améliorer la situation à la fois en termes de bruit, de qualité de l’air et de sécurité. Il leur paraît en effet primordial de ne pas prendre des mesures qui, bénéfiques pour la qualité de l’air seraient contre-productives pour le bruit, ou inversement. En ce sens, il est nécessaire d’apporter des réponses claires à certaines questions qui sont fréquemment posées :
- Quels sont les impacts des limitations de vitesse sur le bruit et la pollution de l’air ?
- Quels sont les impacts des conditions de trafic saturées / fluides sur le bruit et la pollution de l’air ?
- Que peut-on attendre d’une modification du parc de véhicules en circulation en matière de bruit et de qualité de l’air ?
L’intérêt porté à la question de la co-exposition air/bruit est également mentionné dans plusieurs plans élaborés à l’échelle régionale (Plan Régional Santé Environnement 2 à travers sa fiche 6 relative à l’identification des points noirs environnementaux, Plan Régional pour la Qualité de l'Air qui insiste sur la nécessité d’étudier les corrélations entre pollution atmosphérique et nuisances sonores).
Afin d’améliorer la connaissance en la matière et de répondre aux questions posées par les acteurs, Bruitparif se propose de développer, en partenariat avec Airparif, les collectivités et les gestionnaires des voiries concernées, un observatoire couplé air/bruit/trafic qui visera trois objectifs principaux :
- Etudier finement l’influence des paramètres de trafic (débit, vitesse, composition du trafic, allure…) sur la qualité de l’air et sur le bruit.
- Permettre l’accès à des informations croisées air/bruit de manière précise à un niveau local par l’intermédiaire de sites instrumentés pour la mesure simultanée de la pollution atmosphérique et du bruit et de manière plus extensive au niveau régional via le couplage des représentations cartographiques air/bruit.
- Disposer d’un outil d’évaluation couplée des répercussions des actions de gestion du trafic en matière de qualité de l’air et de bruit.
Pour cela, Bruitparif s’engage dans le déploiement de stations de mesure permanentes du bruit sur des sites de proximité automobile faisant déjà l’objet d’une surveillance de la qualité de l’air par Airparif. Sur ces sites de mesure couplés air/bruit, il sera en outre nécessaire de disposer d’une documentation fine des conditions de trafic permettant d’analyser au mieux les mesures de bruit et de qualité de l’air. Aussi, des partenariats avec les gestionnaires des voiries concernées devront être mis en place pour pouvoir bénéficier des données de trafic nécessaires.
Trois premières stations sont en train d’être installées par Bruitparif au cours de l'été 2012 : sur le boulevard périphérique au niveau de la Porte d’Auteuil (station déployée et opérationnelle depuis le 19 juillet 2012), sur l’avenue Jean-Jaures (ex-RN2) à Pantin et sur l’avenue Thiers (ex-RN6) à Melun. Les années suivantes, de nouvelles stations pourront être déployées, avec comme objectif de disposer de 8 stations air/bruit (une par département d’Ile-de-France) d’ici 5 ans.