Nous apprenons à la lecture du PREDMA (1) de 2009 qu’un nombre important d’anciennes décharges communales devraient être réhabilitées en Seine et Marne , un accord avait été conclu en 1997 entre le Conseil Général et l’Ademe pour résorber ces décharges.
A la lecture du diagnostic départemental des décharges du 12/3/1998 nous nous apercevons qu’un nombre important de ces décharges se trouve dans le bassin versant de la Beuvronne et également quelques unes dans les communes limitrophes d’Annet sur Marne .
Une décharge aurait due être traitée en urgence : Cuisy
7 décharges diagnostiquées en risques forts auraient dues faire l’objet d’un diagnostic précis et d’un traitement approprié ensuite, il s’agit de :
- Moussy le Vieux (2)
- Compans
- Claye-Souilly
- Précy sur Marne
- Jabines (2)
(1) PREDMA Plan Régional d'Elimination des déchets ménagers et assimilés
Anciennes décharges communales
Afin de protéger la ressource en eau du plus important captage d’eau
de Seine et Marne à Annet sur marne
qui fournit en eau potable
près de 500 000 habitants :
Qu’en est-il aujourd’hui 15 ans après ?
Pour tous renseignements complémentaires contacter vos élus communaux ou votre conseiller général.
Extrait PREDMA 11/2009 page 160 :
http://www.ordif.com/repository/328/3282515264/16083495.pdf
RESORBER LE PASSIF : LA REHABILITATION DES DECHARGES « BRUTES »
Les départements de la grande couronne ont connu pendant de nombreuses années une élimination des déchets
organisée autour des décharges communales. Leur gestion basée sur le recouvrement et le brûlage des déchets
a laissé des sites qui ont des impacts sur les milieux notamment sur la ressource en eau et le paysage.
Des départements ont réalisé des inventaires de décharges brutes sur leur territoire……..
Concernant les démarches réalisées en Seineet Marne:
L’ADEME et le Conseil Général se sont associés en 1997 pour mettre en oeuvre un programme de résorption des décharges brutes situées dans le département. Un inventaire des sites a été réalisé par un bureau d’étude qui arendu son rapport en 1998. Les conclusions de cette étude sont les suivantes :
- 9 sites constituent la catégorie A : pour ces sites un diagnostic devait être engagé de façon prioritaire
dans la mesure où le risque pourrait concerner la population (constructions ur ou à proximité immédiate ;
équipent sportifs suspicion de déchets toxiques)
- 185 sites ont été rassemblés dans la catégorie B : il s’agit d’un risque fort ne pouvant être mesuré avec
certitude qu’en réalisant un diagnostic précis ;
- 173 sites entrent dans la catégorie C : le risque est estimé faible et le rapport a défini le type et le coût
des travaux à mettre en oeuvre pour les neutraliser ;
- 25 sites ont été classés en catégorie D : ils ne présentent aucun risque et ne nécessite que des moyens
très réduits pour achever leur intégration au milieu ;
Cet inventaire a été soumis en juin 1998 au Conseil Général. Une conférence de presse s’est tenu pour informer
des résultats de cet inventaire et unelettre d’information personnalisée aux 392 maires concernés accompagnée
d’une fiche présentant les évaluations des études complémentaires et travaux de remise en sécurité et de
réhabilitation du site. Des réunions d’information se sont également tenues.
La dernière réunion du comité de suivi s’est tenue fin 1999 et a permis d’identifier 10 sites réhabilités ou ré
instruits qui peuvent être sortis de l’inventaire et d’identifier deux sites qui n’avaient pas été recensés. En 2002,
un bilan d’étape a été réalisé mettant en évidence l’absence d’évolution par rapport à la situation antérieure…..