Une législation française sur les déchets
qui devrait être remise à plat !
Comment se fait-il qu’une entreprise bien connue
des services de l’Etat
exploite encore une décharge illégale ?
Sté Peauger à St Siméon
(arrêté préfectoral du 26/7/2012)
Voir page 45
Déjà en 2001 !
Paru sur le site du Parisien 77 :
Georges Blond | 10.08.2001
BUSINESS et environnement ne font pas toujours bon ménage. L'étang de la Vanne, à Saint-Siméon, est depuis quelque temps l'objet d'une polémique entre défenseurs de la nature qui assurent qu'il représente un intérêt écologique incontestable et un entrepreneur qui s'en sert de décharge privée. Ces jours-ci, la course s'est intensifiée. La pièce d'eau abrite des espèces rares totalement protégées comme des tritons crêtés et des rainettes vertes. Elle reste l'objet de l'attention quotidienne des membres de l'association Saint-Siméon et Grand Morin qui sont présents, en août, sur le site. Mercredi en milieu d'après-midi, ils ont immédiatement alerté le maire, quand un camion est venu déverser son chargement sur le terrain. La police de l'eau inspectera les lieux Les membres de l'association souhaitent que le site retrouve son aspect d'origine. Que le propriétaire actuel, Maurice Peauger, patron d'une entreprise de travaux publics à Rebais, retire les tonnes de terre et de gravats déposés là au fil des mois qui réduisent de plus en plus l'espace aquatique. La réaction de l'association a d'ailleurs entraîné une action judiciaire et Maurice Peauger a été sommé par le tribunal de Meaux d'arrêter tout dépôt en attendant un jugement dont la date n'est pas encore connue. « Cela ne l'a pas empêché de poursuivre les dépôts », assure l'association. « Faux, rétorque Maurice Peauger, j'ai tout stoppé aussitôt la sommation. Pour ce qui est du camion venu mercredi, je vais mener mon enquête car je ne sais pas d'où il vient. » La présence même de cette pièce d'eau constitue une polémique à elle seule. Les défenseurs de l'environnement assurent qu'elle existe depuis des dizaines d'années, alors que Maurice Peauger certifie qu'il s'agit d'un trou creusé pour un usage industriel. « Sur les clichés de l'IGN (NDLR : Institut géographique national) créé en 1947, on voit toujours cet étang en eau », précise Franck Millet, vice-président de l'association. De leur côté le maire du village, Guy Simon et Maurice Peauger, soutiennent « qu'il n'y a pas toujours de l'eau. Que cette année est exceptionnelle car il pleut beaucoup ». Maurice Peauger ajoute même « que le point d'eau remonte à 1955/1956, époque où la laiterie a été contrainte de ne plus rejeter ses eaux dans le Morin. Le trou devenu étang servant à recevoir les 300 à 400 mètres cubes quotidiens rejetés. » La laiterie a cessé de fonctionner mais l'étang, dit « de la Vanne », est toujours là. Face aux réactions de ses défenseurs, le service de la police de l'eau à la DDAF (Direction départementale de l'agriculture et de la forêt) se déplacera sur le terrain, en début de semaine prochaine, pour faire le point avec le maire et le propriétaire. ETANG DE LA VANNE, MERCREDI MATIN. Franck Millet, vice-président de l'association Saint-Siméon et Grand Morin surveille les dépôts dans l'étang de sa maison située à quelques dizaines de mètres.
Le Parisien
Divers articles depuis 2002 concernant cette société :
Terrain défiguré : le département mis en cause
http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/l-affaire-des-remblais-au-tribunal-10-06-2006-2007059616.php