Le réseau
complémentaire de bassin
(RCB)
ne contrôle pas les eaux de la Basse Beuvronne
Ce réseau ne contrôle pas les eaux de la Basse Beuvronne en provenance :
d’ADP, de la zone industrielle de Mitry-Compans et des décharges de Villeparisis, Claye-Souilly, Annet sur Marne, Villevaudé et Fresnes sur Marne et des sites pollués inscrits dans la base Basol de ce secteur…..
Pour mémoire la majorité des eaux rejetées par la Beuvronne dans la Marne en amont proche du captage d’eau d’Annet sur Marne provient de la partie Basse Beuvronne.
Ce réseau RCB contrôle seulement les eaux de la Haute Beuvronne qui servent à alimenter à près de 90 % le Canal de L’Ourcq.
Pour mémoire l’eau du canal de l’Ourcq sert à laver les trottoirs et les rues de Paris, à alimenter plusieurs lacs du bois de Boulogne et du bois de Vincennes et les cascades des Buttes Chaumont…
Ce réseau est géré par
L’Agence de l’Eau Seine Normandie (1)
L’Agence Seine Normandie
serait-elle plus préoccupée
par la qualité de l’eau
qui sert à laver les trottoirs et les rues de Paris
que par celle que boivent les 500 000 habitants
qui sont alimentés par l’usine d’eau potable d’Annet sur Marne ?
Pour le savoir
nous vous conseillons de contacter :
Monsieur François Sauvadet,
président de l’Agence SeineNormandie. (1)
(1) http://www.eau-seine-normandie.fr/
Extrait article paru sur le site de la Mairie de Paris :
Le réseau d’eau non potable
[20/08/2012]
Paris a la particularité de disposer d'un réseau d’eau non potable, appelée également « eau brute », produite à partir de trois usines prélevant l’eau de la Seine et du canal de l’Ourcq.
Paris a la particularité de disposer, depuis le XIXe siècle, d’un double réseau garantissant la fourniture d’eaux de qualité différente : l’eau potable, destinée à la consommation humaine, et l’eau non potable, appelée également « eau brute », produite à partir de trois usines prélevant l’eau de la Seine et du canal de l’Ourcq. Cette eau fait l’objet d’une filtration grossière permettant d’y enlever les débris et particules supérieurs à 4 mm.
La quasi-totalité de l’eau non potable distribuée - 170 000 m3/j en 2009 - est consommée par les services municipaux pour l’alimentation des lacs et rivières des bois de Vincennes et de Boulogne, l’arrosage des espaces verts, le coulage des caniveaux et le lavage des trottoirs et des chaussées, et le curage des égouts. Les autres utilisateurs publics ou privés de l’eau non potable ne représentent que 2 % de la consommation : arrosage de certains parcs publics de l’Etat, production et distribution d’eau pour la climatisation, usages industriels divers…..
Des études complémentaires ont été menées en 2010 et 2011
S’appuyant sur les recommandations des membres du jury, la Ville a confié à l’Atelier Parisien d’Urbanisme (APUR) la réalisation d'une étude sur les usages possibles du réseau d'eau non potable sur le long terme, notamment face au changement climatique. Parallèlement, Eau de Paris et le Service Technique de l'Eau et de l'Assainissement ont étudié l'optimisation des moyens de production et de disrtibution du réseau d'eau non potable.
Ces études ont montré que l'abandon du réseau présenterait des inconvénients environnementaux et financiers majeurs : il faudrait remplacer l'eau non potable par de l'eau potable pour nettoyer tous les trottoirs, remplir les lacs des Bois de Boulogne et de Vincennes, arroser tous les jardins ou nettoyer les égouts. Enfin, le coût de la suppression serait de cinq à sept fois plus important que celui de son maintien, notamment parce qu'il faudrait installer de nouvelles conduites d'eau potable et démanteler les canalisations d'eau non potable.
C'est pourquoi le Conseil de Paris a voté à l'unanimité le maintien du réseau et l'optimisation de son fonctionnement en mars 2012.
Pour aller plus loin :
http://adenca.over-blog.com/article-que-ferait-paris-sans-la-seine-et-marne-ou-trouverait-elle-l-eau-pour-alimenter-les-cascades-ruis-109416334.html