Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:33

 

Pourquoi Airparif contrôle le NOX (1)
dans la forêt de Fontainebleau et celle de Rambouillet
et pas à Montgé en Goële
près des pistes de l’aéroport de Roissy
alors qu’Airparif
estime
que  les émissions de NOX
provenant des activités aéroportuaires de Roissy et d'Orly
sont trois fois supérieures
à celles du boulevard périphérique en 2012 ?
La santé
 des arbres des forêts de Fontainebleau et Rambouillet
 est-elle plus importante
que celle des populations du nord-ouest 77 ? 
Pour tous renseignements sur ce dossier
 contactez
 M. Bernard Corneille
 conseil général du canton de Dammartin en Goële
maire d’Othis
 administrateur d’AIRPARIF
Paru sur le site « Le Parisien » :
Pollution : un rapport dénonce les nuisances des avions au sol

Publié le 04.05.2014, 09h32 | Mise à jour : 09h42

 

 

L'Acnusa, «gendarme des aéroports», plaide pour une généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, jugés trop polluants et bruyants. Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. | Aéroports de Paris/Jean-Jacques Moreau 

 

 

Même quand il ne vole pas, un avion pollue en brûlant du kérosène pour assurer électricité et ventilation avant et après le décollage. Au nom de la qualité de l'air, l'Autorité chargée de contrôler les nuisances autour des principaux aéroports français défend une limitation plus stricte des moteurs auxiliaires utilisés au sol. 


L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), dans son rapport d'activité, plaide pour u
ne généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, dénommés APU (pour Auxiliary Power Unit, en anglais), polluants et bruyants.

Sur les aéroports parisiens, u
ne réglementation visant à encadrer l'utilisation des APU est en vigueur depuis juillet 2012 mais «celle-ci a une portée très limitée», regrette l'Acnusa. Pour s'imposer pleinement à un appareil, elle nécessite en effet qu'un poste de stationnement dispose des deux moyens de substitution (électricité et climatisation). Ce qui ne concerne, par exemple, que 5% des postes de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Le «gendarme des aéroports» plaide pour que la limitation de l'usage des moteurs auxiliaires s'impose dès qu'il existe un moyen de substitution en électricité, «comme cela est déjà le cas dans u
ne dizaine d'aéroports européens».

Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. Les émissions de ce polluant provenant des activités aéroportuaires de Charles-de-Gaulle et d'Orly sont même «plus de trois fois supérieures à celles du boulevard périphérique», estimait-elle en 2012. Dans ces émissions de NOx provenant des aéroports, les moteurs auxiliaires
ne représenteraient qu'une petite partie (12%) par rapport au trafic aérien lui-même (86%), selon des données d'Airparif. Pour les particules, autres polluants majeurs de l'air, la contribution des aéroports resteraient assez faible (de l'ordre de 3% contre environ 25% chacun pour le chauffage et le trafic routier).

LeParisien.fr 

 

 http://www.leparisien.fr/environnement/pollution-un-rapport-denonce-les-nuisances-des-avions-au-sol-04-05-2014-3814631.php

Partager cet article
Repost0

commentaires

Recherche