Quels contrôles de la qualité de l’air
pour « les bouseux »(1) du nord-ouest 77
qui subissent
décharges, carrières et industries polluantes
Ne vous faites pas de soucis l’Ile de France prend bien soin de vous :
aucuns points de contrôle fixe de la qualité de l’air
sur les cantons de Mitry-Mory ou Claye-Souilly.
Il est vrai que si on ne contrôle rien,
on ne trouve rien non plus.
(1) comme certains nous appellent
Paru sur le site de la DRIEE Ile de France :
Les polluants atmosphériques et leurs effets sur la santé
4 juillet 2012
POLLUANT | EFFETS SUR LA SANTE | RISQUES ACCRUS |
Dioxyde d’azote | Gaz irritant qui altère la fonction pulmonaire et accroît la réactivité bronchique, les symptômes et les infections respiratoires. | Enfants : augmentation de la sensibilité des bronches aux infections microbiennes Asthmatiques : augmente la fréquence et la |
Composés Organiques Volatils | En fonction des polluants, on observe une gêne olfactive, une irritation, une diminution de la capacité respiratoire, mais aussi des effets cancérigènes. Le benzène est reconnu cancérigène pour l’Homme. Il provoque des atteintes du système sanguin et altère la réponse immunitaire. |
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Ozone | Gaz irritant pour les muqueuses oculaires et respiratoires. Il pénètre facilement jusqu’aux voies respiratoires les plus fines. Il altère la fonction pulmonaire et accroît les symptômes respiratoires (toux, oppression thoracique). | Picotements, sensations d’irritation des yeux et de gêne respiratoire, toux. Effets augmentés par l’activité physique. Exacerbe les crises chez les asthmatiques (surtout en cas d’exercice |
Particules en suspension | Les particules les plus grosses (de diamètre supérieur à 10 microns) sont arrêtées par les voies aériennes supérieures de l’homme où elles peuvent provoquer des irritations. Elles sont mises en cause dans les atteintes de la peau et dans l’augmentation des réactions de stress. Elles peuvent irriter les yeux. Les particules fines pénètrent jusqu’au poumon profond où elles diminuent les performances ventilatoires et accroissent les symptômes respiratoires (toux). Elles augmentent la sensibilité aux allergènes. Les études épidémiologiques montrent un effet à long terme de l’exposition chronique aux particules sur la mortalité par maladies de l’appareil respiratoire notamment. Leur composition joue un rôle déterminant : elles peuvent véhiculer à leur surface des polluants potentiellement toxiques ou cancérigènes. | Enfants : irritation bronchique Asthmatiques : crises d’asthme |
Dioxyde de soufre | Gaz irritant qui altère la fonction pulmonaire et accroît la résistance aéraulique des voies aériennes et les symptômes pulmonaires (toux, sifflement, gêne respiratoire). | Effets surtout chez l’asthmatique : exacerbe et favorise la survenue des crises d’asthme, peut déclencher un spasme bronchique |
Monoxyde de carbone | Ce gaz, lorsqu’il se fixe sur l’hémoglobine, diminue la capacité de transport de l’oxygène par le sang et donc l’oxygénation du cerveau, du coeur et des muscles. De ce fait, il induit une altération de la résistance à l’effort, entraîne des troubles respiratoires, maux de tête, vertiges, nausées, troubles cardiaques, une diminution de la vigilance. A forte dose, ce gaz est un puissant toxique cardio-respiratoire, souvent mortel. Il peut être à l’origine de séquelles neuropsychiques irréversibles. | Nocivité accrue chez les insuffisants coronariens et chez le foetus |
Plomb |
| Enfants : troubles du développement cérébral et du comportement |
- Tableau détaillé des polluants et de leurs effets (format pdf - 39.1 ko - 04/07/2012)Ce Tableau présente les origines des polluants réglementés, les différents types de pollutions associées à ces polluants, et leurs conséquences potentielles sur la santé.
Les polluants réglementés sont mesurés pour la plupart en continu. Ce ne sont pas les seuls composés ayant un impact sanitaire ni ceux qui sont nécessairement les plus nocifs : ils servent d’indicateurs de la qualité de l’air respiré au quotidien.