Extrait article paru sur le site Agence Science Presse, le 28/10/2009 :
L'entreposage de carbone: trop peu, trop tard
(Agence Sciece-Presse) - Pourrait-on entreposer sous terre le trop-plein de carbone produit par les sables bitumineux de l’Alberta, au point de compenser pour cette très polluante ressource naturelle? En théorie oui... mais « trop peu, trop tard ».
Le problème est que la technologie de captage ou « stockage du carbone » n’est pas encore au point. Les expériences menées ici et là dans le monde (dont en Sasketchewan) restent encore, justement, des expériences. C’est en partant de ce constat qu’une étude britannique, financée en partie par le Fonds mondial pour la nature, a tenté de mesurer ce qu’il serait possible de retirer de l’atmosphère, au rythme actuel de développement de cette technologie.
Résultat : même en se fiant aux estimations
les plus optimistes de l’industrie pétrolière, on arriverait, en 2030, à capturer 30% du CO2 engendré par la transformation des sables bitumineux, et 50% en 2050. Soit pas assez, notent les analystes, pour que les sables bitumineux se comparent avantageusement au pétrole brut.
Le rapport va jusqu'à employer le mot mythe dans son titre: Carbone Capture and Stockage in the Alberta Oil Sands – A Dangerous Myth
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Ces technologies sont encore hautement expérimentales, a réagi à l’étude britannique le porte-parole du ministère albertain de l’Énergie. « Faire une analyse et suggérer que ça ne puisse pas fonctionner est un exercice hautement hypothétique. »
Consultez l’article complet :
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/25073