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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 11:04
Jean Louis Alexandre VAUJOUR né le 27/10/1914 à Tulle (Corrèze)
Fils de Maurice Vaujour, Propriétaire exploitant, et de Jeanne Combastet.  
Marié le 4 juillet 1950 à Nicole Angoulvent (2 enf. : Isabelle [Mme Georges Davidson], Laurence [Mme Philippe Laville de la Plaigne])

 

Préfet de Seine et Marne du 13/12/1968 au 15/12/1969

Il autorisa :

- l’implantation de la 1ère décharge à Claye-Souilly sur le site actuel de Veolia

 

Etudes

Lycée de Tulle, Faculté de droit de Paris. 

Licencié en droit, Diplômé de l’Ecole libre des sciences politiques

 

Période militaire

service militaire et mobilisé (15/04/1938-07/08/1940), chef des commandos du 50° RI sur le front de Sarre, grièvement blessé près de Forbach (15/12/1939) ; engagé volontaire (10/1942-08/1944)

 

Décorations

Légion d’Honneur (12/01/1940 à titre militaire, officier 06/08/1955, commandeur 12/07/1965)

Croix de guerre 1939-1945 avec palme, l’un des premiers officiers cités à l’ordre de l’armée, médaille de la Résistance

 officier des palmes académiques

 médaille des évadés

 médaille de l’aéronautique

 préfet honoraire.

 

Carrière

-attaché au cabinet (07/1937-03/1938) d’Henri Queuille, ministre des Travaux publics (22/07/1937-12/03/1938)

-rédacteur auxiliaire (23/10/1940 à compter du 21) au ministère du Ravitaillement

-  chef de cabinet du préfet des Hautes-Alpes (02/11/1940), Gard (07/02/1941)

 - muté à la direction du personnel du ministère de l’Intérieur (1941)

-  hors cadre (01/04/1942) sous-préfet d’Ambert par interim (09/06) définitif (18/12/1942) entre dans la Résistance, contribue à la filière vers l’Angleterre, organise le passage en Angleterre d’Henri Queuille (1943)

-  rédacteur (24/12/1942), sous-chef de bureau (01/01/1943), hors cadre (08/02/1944)

-  l’un des 15 membres du corps préfectoral recherché par la Gestapo (01/1944), le seul à lui échapper ; passe en Espagne et rejoint Alger, sur ordre de Londres, affecté sur sa demande à l’état major du général de Lattre puis du général de Montsabert, fait toute la campagne de France et d’Allemagne ; révoqué sans pension (06/12/1944)

 - affecté au secrétariat général du détachement E 22 à Neustadt (Palatinat) à compter du 01/07/1945 ; radié du cadre temporaire à compter du 08/09

- sous-préfet (20/12/1945) ; disponibilité sur sa demande avec traitement (21/12/1948)

- chef adjoint de cabinet (28/10/1949) d’Henri Queuille, vice-président du Conseil (28/10/1949-07/02/1950), (07/02) du même, ministre de l’Intérieur (07/0201/07/1950) ; hors cadre sur sa demande (06/03)

- sous-préfet de Mulhouse (05/06/1950)

- préfet (13/05/1953) hors cadre

-  détaché à la disposition du gouverneur général de l’Algérie, directeur de la sécurité générale (19/05/1953) ;  

- chargé de mission au cabinet (15/07/1955) de Maurice Bourgès-Maunoury, ministre de l’Intérieur (23/02/1955-01/12/1955),

- conseiller technique pour toutes les questions relatives à la sûreté nationale au plan algérien au cabinet (02/02/1956) de Jean Gilbert-Jules, ministre de l’Intérieur (01/02/1956-06/11/1957)

- détaché à la disposition du ministre, directeur général de la SO.NA.CO.TR.AL. (11/02/1957), chargé des fonctions de directeur de cabinet civil et militaire de Paul Delouvrier, délégué général du gouvernement en Algérie (25/04/1960) ; secrétaire général du même

- délégué général au district de la région de Paris (06/03/1962)

- secrétaire général de la région parisienne (19/09/1966) ;

- Préfet de Seine-et-Marne 13/12/1968 au 15/12/1969 , chargé en particulier d’y faire approuver le schéma directeur de la Région parisienne

- Disponibilité (05/12/1969), retraite (25/11/1974)

- président-directeur-général de La Rochette-Cenpa et de la Cellulose du Rhône (1970-1974)

-  président du conseil de surveillance de la société de Développement forestier Sodelfor (1971-1974)

-  président  du cabinet européen de courtage d’assurances et de réassurances (1973-1977, 1981-1985-1988 d’honneur depuis)

- président de l’office central interprofessionnel du logement (1973-1976)

- président de la fédération française des organismes de prévention et de sécurité (1977-1985- puis d’honneur) ;

- président du conseil national de la Protection civile (1978, 1987-)

 

-  vice-président, président (1974-1981) du groupe 1 Protection

-  président d’honneur du groupement pour le financement des sociétés d’économie mixte (1985), idem et administrateur de la société d’H.L.M. Logirel (1985)

-  président (1986-1988 puis d’honneur) de la Confédération générale de la sécurité ; conseiller auprès de la B.N.P. (1974-1980)

- administrateur de FINEMEP (1985), de la Papeterie de la Seine (1985), de la société française des ascenseurs Kone (1985), de la société d’H.L.M. Logi-Est (1985)

- membre du conseil supérieur de la création esthétique industrielle (1974-1976) ;

 

Il fut le collaborateur de Henri Queuille le politicien des 3ème et 4ème République qui disait

 "La politique ne consiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent »

 

Il écrivit une lettre en faveur de  René Bousquet lors du procès de celui-ci :

http://www.rene-bousquet.com/troisieme_annexes/troisieme162-1.html

 

Il décède le 28/3/2010.

 

Sources :

http://archives.seine-et-marne.fr/jean-louis-alexandre-vaujour-1914

http://www.whoswho.fr/decede/biographie-jean-vaujour_6565

 

 

Pour aller plus loin :

Extrait article LCP du 6/4/2010 :

« Dans des entretiens réalisés en 2000 pour le Service historique de l’armée de terre, Jean Vaujour avait notamment affirmé que la poursuite de la guerre d’Algérie était due à la volonté du général de Gaulle d’effectuer des essais nucléaires à Reggane dans la Sahara algérien (premier tir le 13 février 1960), pour doter la France de l’arme nucléaire. »

http://www.lcp.fr/actualites/politique/2757-deces-du-prefet-vaujour-grand-temoin-du-debut-du-conflit-algerien

 

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