Etude Survol : pourquoi pas de points de contrôle par Bruitparif au nord-ouest 77 autour de Roissy ?
Etude SURVOL
Ne vous faites pas de souci
Le nord-ouest 77 est le seul secteur autour de l'aéroport de Roissy à ne pas bénéficier de points de contrôle du bruit implanté par Bruitparif
En effet
Le Val d’Oise en possède 6, les Yvelines 2,
pour certains implantés depuis plus de 2 ans.
Comment dans ces conditions l’étude Survol peut-elle être équitable et présenter la situation réelle ?
Paru sur le site Bruitparif :
Présentation générale du projet Survol
La région Ile de France est dotée de deux aéroports internationaux, Paris – Charles de Gaulle (506 888 mouvements et 60 970 551 passagers en 2011), Paris - Orly (228 534 mouvements et 27 139 076 passagers en 2011) et d’un aéroport d’affaire, Paris-Le Bourget (59 000 mouvements en 2011). Ces trois aéroports, parmi les plus importants au niveau européen dans leur catégorie, sont à l’origine d’un nombre important de survols de la région. |
La protection des riverains par rapport aux nuisances sonores s’appuie sur des plans réglementaires, le Plan de Gêne Sonore (PGS) et le Plan d’Exposition au Bruit (PEB). Malgré ces mesures de protection, il existe une forte contestation des riverains du fait de la gêne occasionnée par les survols ainsi qu’une crainte quant à l’impact sur leur santé de l’exposition au bruit et à la pollution atmosphérique générées par les avions et les plateformes aéroportuaires.
C’est dans ce contexte que le Préfet de région décidait d’inscrire dans le premier Programme Régional Santé Environnement (PRSE1) une action 6bis relative aux nuisances générées par les aéroports de la région. Cette action visait d’une part à produire une synthèse des connaissances sur l’impact sanitaire des avions et d’autre part à mettre en œuvre un dispositif de surveillance sanitaire autour des aéroports de la région. Une équipe projet a été mise en place associant la Drass devenue l’ARS, Airparif et Bruitparif autour du Dr Hubert Isnard de la CIRE IdF ainsi qu’un comité scientifique et un comité de pilotage.
La première version du protocole de l’étude fut soumise pour évaluation interne à l’InVS en juillet 2008. Ce protocole prévoyait trois volets à l’étude, un volet sanitaire, un volet environnemental et un troisième volet portant sur l’observation des politiques publiques contribuant à limiter l’exposition des populations. En décembre 2008, la directrice générale de l’InVS s’adressait au Préfet de région pour lui communiquer les résultats de l’évaluation du protocole de l’étude et recommander l’abandon du volet sanitaire du fait des risques de conclusions erronées pouvant aller à l’encontre des objectifs de l’étude et mettre les décideurs en difficulté. Par contre, il était recommandé de poursuivre voire de renforcer le volet environnemental ainsi que l’étude portant sur la caractérisation des populations en fonction de leurs niveaux d’exposition qui n’offraient pas les mêmes difficultés méthodologiques.
Depuis 2009, le projet SURVOL a donc été articulé autour des trois volets suivants :
- volet 1 : renforcement de la surveillance de l’exposition au bruit autour des plateformes aéroportuaires : volet confié à l’association Bruitparif ;
- volet 2 : renforcement de la surveillance de la qualité de l’air autour des plateformes aéroportuaires : volet confié à l’association Airparif ;
- volet 3 : étude des éventuelles inégalités sociales d'exposition aux nuisances environnementales (bruit, air) autour des plateformes aéroportuaires : volet qui a été porté au départ par l’ARS puis confié par l'ARS à l’association Bruitparif.
http://www.bruitparif.fr/projet-survol/presentation-generale
rapport activité Bruitparif