Question orale à l’assemblée nationale de M. le député Lionnel Luca
qui s’inquiète pour la préservation de la ressource en eau
des habitants de Villeneuve Loubet et environs.
http://www.youtube.com/watch?v=HkV4gAo0vv0
Monsieur Philippe Martin, ministre de l’écologie indique, pour extrait :
« Je veillerai à ce que le contrôle sur la nature des déchets entrants en décharge soit performant, en multipliant les opérations de contrôles inopinés par les services des inspections des installations classés, je continuerai à préserver les effectifs des installations classées »
Il semblerait que Monsieur le Ministre ne connaisse pas bien la situation au nord-ouest 77, là même où on a concentré le plus important nombre de décharges de France.
En effet sur ce secteur les services des installations classées sont depuis de nombreuses années en sous effectifs, comment ces services peuvent-ils faire des contrôles répétitifs dans ces conditions ?
Madame Nicole Bricq, précédente ministre de l’écologie, le signalait déjà en 2001 alors qu’elle était députée de Seine et Marne.
V.R. | Publié le 02.10.2001
APRÈS L'OPPOSITION municipale de Mitry, à droite, c'est au tour de la députée Nicole Bricq (PS) et de l'association Mitry écologie de mettre la pression sur la préfecture, au sujet de la zone industrielle. Tous réclament que la Clis (Commission locale d'information et de surveillance) se réunisse plus d'une fois par an, comme c'est le cas depuis 1994. Cette commission répertorie les problèmes de la zone, veille à une transparence d'information.
La catastrophe de Toulouse a mis en exergue les dangers de la zone de Mitry, où deux entreprises sont classées Seveso et où des dizaines d'entrepôts flamberaient à la moindre étincelle. Mitry écologie a adressé hier un courrier au préfet, demandant une réunion urgente de la Clis, dont la dernière remonte au 8 décembre.
Les inspecteurs en sous-effectifs
« Le plan particulier d'intervention de Gazéchim, l'entreprise la plus dangereuse de la zone, est-il réaliste ? En cas d'accident, a-t-on pris en compte l'effet domino ? », interroge Benoît Penez, de Mitry écologie. L'association attend la liste des incidents connus au cours de deux dernières années, souhaite aussi revoir le règlement qui restreint l'urbanisation dans un périmètre de 300 mètres autour des Raffineries du Midi. Opposition comme majorité municipale réclament une antenne de la Drire (Direction de la recherche et de l'environnement) à Mitry-Mory. Si cette direction chargée de contrôler les entreprises et verbaliser leurs infractions a obtenu un poste supplémentaire l'an dernier, « le nombre d'inspecteurs des installations classées reste en sous-effectif », regrette la députée Nicole Bricq, qui siège comme Mitry écologie à la Clis. Elle avait alerté la ministre de l'Environnement au printemps 2000 sur les faibles moyens de la Drire en Seine-et-Marne. « Dans l'immédiat, la sécurité des riverains doit être renforcée. La Clis doit se réunir plus souvent et il faut organiser des exercices à grande échelle tenant compte des évacuations », ajoute l'élue.
Le Parisien
(1) http://www.supertrashlefilm.com/
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