Pour mémoire Suez enterre dans sa décharge depuis de nombreuses années des déchets à radioactivité naturelle renforcée DRNR.
Alors que Suez et ses prédécesseurs déversait depuis des décennies leurs eaux pluviales vers le réseau communal sans autorisation, une convention d’autorisation de rejet des eaux pluviales au réseau public de Villeparisis a été enfin signée le 19/8/2024 entre la CARPF, SUEZ et le CD 77 et ceci grâce à la ténacité des associations.
Petit historique : Du réseau communal de Villeparisis les eaux pluviales de la décharge repartent vers la Marne, en empruntant la Beuvronne, rivière qui se rejette dans le fleuve en amont proche de la station de captage d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable plus de 500 000 habitants.
Pour protéger notre ressource en eau la CARPF impose-t-elle dans la convention à la décharge Suez un contrôle de la radioactivité de ses eaux avant de les déverser dans le réseau communal d’eaux pluviales de Villeparisis ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous constatons c’est qu’aucuns des services que nous avons contactés ne veut nous transmettre ce document public que représente la convention d’autorisation de rejet des eaux pluviales au réseau public de Villeparisis signée le 19/8/2024 entre la CARPF, SUEZ et le CD 77.
Ni La DRIEAT 77 qui l’avait promis lors de la CSS DU 20/12/2024.
Ni la PREFECTURE qui n’impose pas à Suez de l’intégrer dans le dossier d’enquête publique.
Ni Jean-Luc SERVIERES, vice-président de la CARPF chargée de l’eau et l’assainissement.
Ni la direction des services d’eau et assainissement de la CARPF.
Ni le CD77 qui a signé cette convention.
Ni la Mairie de Villeparisis.
Que nous cache-t-on ?
Pour le savoir contactez
Jean-Luc Servières
Vice président de la CARPF chargé de l’eau et de l’assainissement
En charge de ce dossier
Article d’Adenca du 13 octobre 2013
D’où venait
la radioactivité détectée dans l’eau
aux refoulements de l’usine d’Annet sur Marne en 2009 ?
Les syndicats de gestion des eaux qui se fournissent en eau potable dans cette usine ont-ils demandé à l’Agence Régionale de Santé de faire une étude sur l’origine de cette radioactivité ?
Extrait SEDIF :
BILAN DE LA QUALITE DES EAUX BRUTES, PRODUITES ET DISTRIBUEES EN 2009 (page 15)
Indicateurs de radioactivité
Deux paramètres ont été fixés pour estimer la qualité radiologique des eaux. Il s'agit de la dose totale
indicative (DTI, référence de qualité de 0,1 mS/an) et du tritium (référence de qualité de 100 Bq/l). Le
calcul de la DTI correspondant à des analyses lourdes, cette dernière n'est déterminée que si l'activité
alpha globale ou bêta globale résiduelle dépasse respectivement 0,1 Bq/l et 1 Bq/l. En dessous de ces
valeurs, le seuil de la DTI est considéré comme respecté
De légers dépassements du niveau guide pour l'activité alpha globale ont été signalés sur l'eau
produite par l'usine d'Aulnay-sous-Bois (0,13 μg/Bq), aux refoulements des usines d’Annet-sur-Marne
(0,11 Bq/l) et de la Plaine-Saint-Denis (0,13 Bq/l).
Dans tous les cas, l'identification et la quantification des radionucléides spécifiques comme le
préconise l'arrêté du 12 mai 2004, en cas de dépassement de la valeur guide de 0,1 Bq/l, ont
confirmé l'origine naturelle de l'activité radiologique détectée.
http://www.sedif.com/iso_album/bilan_qualite_des_eaux_brutes_produites_et_distribuees_2009.pdf
Pour mémoire la décharge de déchets dangereux de Villeparisis, classé Seveso à hauts risques, dont les eaux de ruissellement se dirigent pour partie vers le bassin versant de la Beuvronne, a stocké entre 2008 et 2009 plus de 12 000 tonnes de DRNR déchets à radioactivité naturelle renforcée.
Pour plus amples informations contactez vos mairies.