Un peu d’histoire :
C’est Etienne Phileas Bénard, qui fit construire ce château dans un pseudo style Louis XIII sur un parc de 45 ha vers 1840/1850.
C’était le fils de Jean-Baptiste, Etienne Bénard, maire de Claye-Souilly de 1866 à 1869.
Le terrain sur lequel se situe ce château avait eu pour propriétaire la duchesse Melchior de Polignac puis vers 1822 Jules Botot, maire de Claye-Souilly, fils de François Marie Botot, l’éminence grise de Barras.
Puis le château fut acquis en 1891 par M et Mme Languet dont les descendants
les Vernhes resteront propriétaires jusqu’en 1957, date à laquelle la commune se portera acquéreur pour y implanter un cours complémentaire (l’ancêtre du collège). C’est le maire André Benoist, qui mena les longues et difficiles démarches pour aboutir à l’acquisition du château et de 12 hectares de terres, pour cause d’utilité publique.
Le château, inhabité depuis de nombreuses années, était en assez mauvais état et la commune rénovera plusieurs pièces pour permettre l’implantation de 6 classes.
C’est en 1960 que la toiture sera refaite.
En 1967 le collège quitta le château pour s’implanter dans le collège actuel des Tourelles.
En 1970 la mairie sera transférée dans le château des Tourelles.
Conseil municipal du 6.8.1957 :
Le maire informe qu’à la suite de l’ordonnance d’expropriation d’une partie de la propriété Verhnes, rendue par le tribunal civil de Meaux le 5.2.1957, la commission arbitrale d’évaluation s’est réunie à Melun le 22.7.1957 afin de déterminer le montant des indemnité à verser aux héritiers Verhnes en raison de leur dépossession, éviction, troubles dans la jouissance et toutes les causes que devant cette commission il avait maintenu l’offre d’indemnité de dépossession de 11 250 000 F fixé par le service des domaines alors que Me Poignard au nom de M. Pennaforte, administrateur judiciaire représentant les consorts Verhnes réclamait une indemnité de 35 000 000 F , qu’au cours de leur délibération les membres de la commission, à la majorité des voix ont fixé l’indemnité à la somme de 15 000 000 F avec pouvoir de possession de la partie expropriée. Le maire informe également le conseil que M. Pennaforte fait appel de la décision de la commission arbitrale d’évaluation et assigne la commune devant la chambre du Tribunal Civil de première instance de Meaux.
Le conseil donne mandat à M. le Maire de poursuivre cette affaire.
Le conseil après en avoir délibéré considérant l’extrême urgence des travaux à effectuer dans certaines pièces du château pour la rentrée des classes, considérant que la prise de possession est subordonnée au paiement de l’indemnité fixée par la commission arbitrale.
Autorise M. le maire à en verser le montant afin de commencer les travaux dans les plus brefs délais, c’est-à-dire dès qu’un état des lieux prévu par la procédure aura été dressé.