Pendant que de nombreux villages du nord 77 ne sont pas raccordés au réseau du gaz de ville comme : Rouvres, Montgé en Goële, Cuisy, Gesvres le Chapitre , Forfry, Marcilly, Douy la Ramée, Puisieux, Charmentray, St Mesmes, Vinantes, Le Plessis L’évêque, Le Plessis aux Bois, Nantouillet, Iverny….
le Conseil Régional IDF et l’ETAT utilisent l’argent de nos impôts pour verser des millions d’euros de subvention pour « aider » des agriculteurs à construire des méthaniseurs de déchets pour fournir du gaz aux autres.
Bénéficient de ces subventions, entre autres, des agriculteurs élus de communes rurales non raccordées au réseau du gaz de ville.
Comme pour le méthaniseur de Messy où certains des agriculteurs bénéficiaires de la subvention de 1 120 000 € sont entre autres respectivement maire du Plessis aux Bois et 1er adjoint au maire de St Mesmes, 2 communes non raccordées au gaz de ville.
Ou pour celui de Charmentray où l’un des agriculteurs bénéficiaire de la subvention de 800 000 €, est également le maire de cette commune non raccordée au gaz de ville.
Ou pour celui de St Soupplets où l’un des agriculteurs bénéficiaire de la subvention de 850 000 € est également un conseiller municipal de Gesvres le Chapitre, une commune non raccordée au gaz de ville.
Des élus qui ont, semble-t-il, préféré demander des subventions pour satisfaire leurs intérêts personnels plutôt que de les solliciter pour permettre à leur population d’être raccordé au réseau de gaz de ville.
Paru dans le Journal « La Marne » :
Le gaz du nord Seine-et-Marne va alimenter le réseau national
Une installation de rebours vient de voir le jour à Marchémoret. L'objectif est de redirigeL’installation ne sera au maximum de ses capacités qu’à l’été prochain. (©Luc Marechaux/GRT Gaz)
Par Victor FernandezPublié le 1 Sep 21 à 11:25
r le gaz produit localement vers le réseau national.
La Seine-et-Marne, championne de la méthanisation ? La construction d’un nouveau méthaniseur vient de débuter à Saint-Soupplets, et les projets de méthaniseurs se multiplient dans le département.
Une production de gaz au delà des besoins
La quantité de gaz produite est si importante qu’elle commence même à dépasser les besoins locaux à certaines périodes de l’année. L’été, la consommation diminue en raison du climat.
Pour ne pas perdre tout ce gaz produit, une installation de rebours a été mise en service par l’entreprise GRT Gaz à Marchémoret, depuis le début de l’été
« Elle ne sera pleinement opérationnelle que l’été prochain quand trois ou quatre projets de méthaniseurs supplémentaires auront abouti », prévient Rami Hariri, directeur territorial Ile-de-France Est de GRDF.
Deux réseaux de gaz distincts
« Le rebours permet de remonter le gaz du réseau de distribution jusqu’au réseau de transport national », explique Jennifer Do Couto, chargée de communication au sein de la délégation territoriale Val-de-Seine de GRT Gaz.
Le réseau gazier comporte en effet deux niveaux. Le gaz est tout d’abord transporté au niveau national sur de longues distances via le réseau de transport. Il est ensuite acheminé chez les particuliers via le réseau de distribution.
Remonter le gaz local vers le réseau national
Habituellement, le gaz voyage donc en sens unique du réseau de transport vers le réseau de distribution.
L’objectif de l’installation de rebours est de lui faire prendre le chemin inverse, pour que le gaz produit par les multiples méthaniseurs de Seine-et-Marne puisse alimenter d’autres foyers au niveau national.
« À première vue, cela peut paraître simple à faire mais en réalité cela implique des technologies assez complexes pour inverser le sens habituel de circulation du gaz », explique Jennifer Do Couto.
Le second rebours de Seine-et-Marne
Au niveau national, cinq rebours sont en service et 27 sont à l’étude ou en construction.
L’installation de Marchémoret est la seconde qu’accueille la Seine-et-Marne, une autre se trouvant à Mareuil-lès-Meaux. Selon l’Agence Régionale Climat d’Ile-de-France, la Seine-et-Marne compte 13 méthaniseurs en fonctionnement et 38 à l’état de projet.
Le département de Seine-et-Marne ambitionne de couvrir 75 % des besoins résidentiels locaux en gaz grâce à la méthanisation d’ici 2030, soit 2 500 GWh par an. L’installation de Marchémoret permettra, elle, de rediriger vers le réseau national l’équivalent de 557GWh de gaz par an, soit la consommation de 150 000 foyers se chauffant au gaz.
Des communes sans gaz
Si la production est supérieure aux besoins, c’est peut-être également car un certain nombre de communes seine-et-marnaises ne sont pas raccordées au gaz.
À proximité de Marchémoret, c’est par exemple le cas de Rouvres, Montgé-en-Goële, Cuisy, Gesvres-le-Chapitre ou Forfry.
« Il y a des raisons historiques, explique Rami Hariri. Après la guerre, certaines communes ont été raccordées au gaz et d’autres non. Si le réseau passe dans une commune, il est possible pour la mairie de demander à être raccordée mais les procédures sont assez longues ».
Faute de pouvoir profiter du gaz produit à proximité par les méthaniseurs, ces communes devront donc se résigner à le voir s’échapper vers le reste de la France.