Quand il s’agit de venir déverser les ordures des autres c’est la Seine et Marne que l’on « favorise » mais quand il s’agit d’y envoyer des docteurs juniors pour renforcer les équipes médicales c’est ce département qui est défavorisé.
Dans le département de Seine et Marne où l’espérance de vie est l’une des plus faibles d’IDF, le directeur de l’ARS, en novembre dernier, a envoyé 1 seul docteur junior en renfort des équipes médicales en place alors qu’il en envoyait 10 dans les Hauts de Seine.
Une nouvelle injustice environnementale inacceptable.
A cet effet le député Jean-François Parigi vient d’interpeller le directeur de l’ARS afin de réviser ses critères lors de la prochaine répartition de médecins juniors en IDF.
Paru dans Mag Journal 77
Seine-et-Marne Médecins juniors : le député Parigi demande une révision des critères de répartition
Écrit par Rédaction
mardi, 09/03/2021
Communiqué de Jean-François Parigi, député de Seine-et-Marne, lundi 8 mars -
Le député Jean-François Parigi a interpellé le directeur général de l’agence régionale de Santé d’Île-de-France concernant l’inégale répartition des affectations des docteurs juniors dans la région.
Les docteurs juniors sont des internes en médecine en fin d’étude, ils sont un atout majeur permettant un renforcement des équipes médicales au sein des services d’urgence hospitaliers. En plein désert médical et en cette période de crise sanitaire, leur présence est essentielle pour soulager les praticiens, estime le député.
En novembre dernier, la Seine-et-Marne a accueilli seulement un médecin junior au sein du Samu 77 alors que Paris s’est vu affecté douze postes et les Hauts-de-Seine, dix. Un docteur junior pour un territoire de 5 915 km² regroupant trente-et-un centres hospitaliers, c’est inacceptable, s’insurge le parlementaire.
À deux mois de l’actualisation de la répartition des médecins juniors en Île-de-France, Jean-François Parigi demande au directeur de l’agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau, de réviser les critères de répartition des effectifs. Une requête également sollicitée par le « Collectif des urgentistes non universitaires » rencontré par l’élu meldois.
En décembre dernier, le député avait déjà alerté le ministre de la Santé sur la fracture territoriale en matière médicale liées aux affectations des docteurs juniors. Trois mois plus tard, la réponse du gouvernement se fait toujours attendre.
Le député Jean-François Parigi demeure déterminé et espère de nouvelles affectations en Seine-et-Marne dans les prochains mois.