Dans le plan déchets PRPGD d’Ile de France (1) il est indiqué que le département 77 a fait réaliser une étude prospective qui a identifié 10 anciennes carrières qui pourraient être remblayées par des déchets « dits inertes » dans un souhait de rééquilibrage territorial.
L’élu du sud 77 Patrick Septiers estime peut-être que la Seine et Marne n’a pas encore reçu assez de déchets, notamment du Grand Paris ? Il devrait venir un peu plus souvent au nord-ouest 77.
Patrick Septiers n’indique pas les carrières concernées et bien que nous ayons contacté ses services nous n’avons pas pu obtenir l’information.
Un manque de transparence ?
A vous de juger
Le sujet qui nous préoccupe actuellement est celui des anciennes carrières de Nanteuil Les Meaux, Boutigny et Fublaines, propriété pour partie du conseil départemental.
Au cours du 4ème trimestre 2020 les communes de Boutigny, Fublaines et Nanteuil les Meaux ont dû prendre des arrêtés de péril imminent suite aux risques d’effondrement de terrains situés au-dessus des anciennes carrières de gypse.
Ironie du sort à quelques pas de là le préfet a autorisé en 2020 des forages pétroliers sur la commune de Boutigny qui se sont terminés en septembre dernier. (2)
Par la presse nous apprenons que les maires de ces 3 communes doivent rencontrées le conseil départemental
que ressortira-t-il de cette réunion ?
Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher
Des conseillers départementaux concernés :
Canton la Ferté sous Jouarre
Martine Bullot
Ugo Pezetta
Canton Serris
Valérie Pottiez-Husson
Arnaud de Bellenet
- chapitre III, page 162), pour extrait :
"3.2.2.Aménagement d’anciennes carrières / comblement de cavités souterraines
Il existe un certain nombre d'anciennes carrières ayant terminé leur phase d'extraction et n'ayant plus d'arrêté d'autorisation. Ces anciennes carrières peuvent être considérées comme de potentiels sites d'accueil de déchets inertes. Dans ce cas, une nouvelle autorisation peut être nécessaire. En tout état de cause, la conversion d’une ancienne carrière en Installation de Stockage des Déchets Inertes doit être prioritaire à la création d’un nouveau site sur des terres agricoles.
Dans le cadre de l’élaboration du PRPGD et dans un souhait de rééquilibre territorial, le département de Seine-et-Marne a fait réaliser une étude prospective relative aux carrières de son territoire. Celle-ci a identifié 10 sites potentiels pour le réaménagement de carrières avec des déchets inertes, en vue d’une restitution en terres agricoles (ou espace forestier), pour une capacité estimée d’au minimum 26 millions de m3 (manquent 2 sites). "https://www.iledefrance.fr/espace-media/divers/PRPGPD/CHAPITRE-III.pdf - https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/41832/314613/file/AP%202020-01%20DCSE%20BPE%20M%20du%2030-1-20%20-%20SPPE%20-%20DOTEX%20BOUTIGNY.pdf
Paru dans Mag Journal 77 :
Boutigny ► [Vidéo] Risques d'effondrements dans la Montagne interdite d'accès : un espoir de réouverture du site
Écrit par Hélène Rousseaux
mardi, 05/01/2021
La Montagne qui se situe derrière Boutigny, Nanteuil-lès-Meaux et Fublaines, a été interdite d’accès. Les maires veulent s’entretenir avec le président du Conseil départemental pour étudier les solutions à envisager afin d’ouvrir de nouveau le site, ancienne carrière de gypse, aux promeneurs, chasseurs et vététistes. Ils ont informé les habitants par un courrier déposé dans les boîtes aux lettres, mardi 29 décembre.
Les cent hectares de terrain, sur lesquels la végétation a poussé après l’exploitation durant des années pour extraire le gypse, appartient au Département à 70%.
Marc Robin, le maire de Boutigny, explique : « C’est devenu une zone naturelle assez exceptionnelle avec beaucoup d’espèces végétales et animales. Elle est aussi historique pour l’économie. Autrefois, dans la montagne, il y avait un village avec des cultures comme la vigne. Le gypse a été exploité individuellement. C’est aux environs des années 1900 que l’exploitation est devenue plus industrielle avec une usine de plâtre à côté du chemin du Rû des cygnes. Le plâtre était ensuite acheminé ailleurs par la rivière la Marne qui se trouve au pied de la montagne, sur la route de Basses-Fermes, à Fublaines. Le sol a été exploité fortement, à hauteur de 75% de la surface totale, jusqu’après la seconde guerre. Il y a un grand nombre de galeries à hauteur d’homme, sur cinq niveaux. Ce qui fait que si on tombe dans une galerie, on risque de descendre très bas. Avec les cheminées d’aération des galeries non rebouchées, les infiltrations d’eau, et le manque d’entretien, c’est devenu vraiment dangereux. »
Depuis les années 2000, de plus en plus d’affaissements ont été constatés. Après l’arrêté interdisant l’accès, les maires des trois communes souhaiteraient rendre la Montagne de nouveau accessible après travaux et prévoient de se réunir avec le Département afin de trouver des solutions.