Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 11:41
Fresnes sur Marne : école et centre aéré (à gauche) au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive et près de la décharge ISDI (à droite)

Fresnes sur Marne : école et centre aéré (à gauche) au bord de champs cultivés par l'agriculture intensive et près de la décharge ISDI (à droite)

Pour mémoire Jean Lefort est ce maire qui a fait construire il y a quelques années une école maternelle et élémentaire ainsi qu’un centre aéré près de champs cultivés par l’agriculture intensive et à quelques centaines de mètres d’une décharge ISDI.

Suite à un article paru dans le Parisien 77 dans lequel notre association s’inquiétait pour les risques de cette décharge sur la santé des petits enfants qui allait fréquenter cette école, le 16/10/2008 au matin la présidente d’ADENCA avaient été contactée par les renseignements généraux qui souhaitaient la rencontrer, elle s’était rendu l’après-midi au siège des RG à Meaux. 

Une fiche avait été constituée par les services de l'ETAT sur l’association ADENCA et sa présidente qui a décliné ses date et lieu de naissance, mariage, les associations dont elle était adhérente ainsi que son conjoint….

  

 

Oui dans ce pays si vous vous inquiétez pour les risques d’installations polluantes sur la santé des petits enfants d’une école maternelle, vous devenez une personne à surveiller.

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2015/11/adenca-une-association-surveillee-par-les-renseignements-generaux.html

 

Paru dans le Parisien 77 :

Le maire agriculteur d’un village de Seine-et-Marne prié de cesser ses épandages près des maisons

A Annet-sur-Marne, une pétition a été lancée contre les pratiques de traitement du maire de la commune voisine de Fresnes-sur-Marne, dont les champs bordent de nombreux jardins.

 Illustration. Le texte, qui a déjà reçu 636 signatures ce jeudi après-midi, les riverains demandent à l’agriculteur, Jean Lefort, d’arrêter cet épandage aux abords de leurs jardins. LP/Sébastien Blondé

Par Hendrik Delaire avec Q.L.

Le 20 février 2020 à 16h58, modifié le 20 février 2020 à 17h11

Si aucun arrêté n'a été pris à Annet-sur-Marne, une pétition en ligne contre « l'épandage de pesticides nocifs » a été lancée par des riverains dont les habitations bordent les champs.

Dans ce texte, qui a déjà reçu 636 signatures ce jeudi après-midi, les riverains demandent à l'agriculteur, Jean Lefort, d'arrêter cet épandage aux abords de leurs jardins mais aussi de les prévenir des jours d'épandages et de leur indiquer les produits utilisés.

L'agriculteur n'est autre que le maire de Fresnes-sur-Marne, limitrophe d'Annet. Son exploitation de 300 hectares borde quasiment tous les habitants de la commune. Lui se dit las de l'agressivité à son égard de personnes ne connaissant pas l'agriculture.

«Des riverains m'ont jeté des cailloux»

« Il m'arrive de pulvériser des pesticides mais, la majorité du temps, j'épands de l'engrais ou des boues d'épuration. De nos jours, dès que les gens me voient en tracteur dans les champs, ils pensent que j'épands du glyphosate. Un jour je traitais de l'orge et une dame m'a demandé si j'épandais du glyphosate… comme si je voulais brûler ma future récolte. Des riverains m'ont même jeté des cailloux car je moissonnais un samedi arguant qu'eux n'avaient pas le droit de tondre leur pelouse ce jour-là », se défend Jean Lefort.

Son voisin, le maire d'Annet-sur-Marne, a tenté de jouer les intermédiaires, en vain. « Je ne veux pas faire de démagogie en déposant un arrêté qui est systématiquement retoqué mais, après avoir été alerté par des habitants, j'ai demandé par écrit à Jean Lefort de me renseigner sur la nature des produits qu'il épand et de communiquer les dates auxquelles il le fait pour prévenir la population. Il m'a répondu qu'il n'avait pas à me le dire et qu'il utilisait des produits déclarés à la chambre d'agriculture », assène Christian Marchandeau (LR).

Prêt laisser une bande de 10 à 15 mètres de large sans culture

« Il est impossible de prévoir 48 heures à l'avance les conditions météorologiques et vent pour choisir le meilleur moment pour pulvériser. Quand je traite mes champs à 4 heures du matin, les gens disent que j'épands en cachette mais c'est pour bénéficier de la meilleure hygrométrie possible », rétorque Jean Lefort, qui se dit prêt à des aménagements.

« J'ai déjà mis des terres en jachère et je propose de planter du miscanthus (une plante vivace surnommée herbe à éléphant, NDLR) sur une bande de 10 à 15 mètres de large alors que la distance légale à respecter est de seulement 3 mètres ».

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/annet-sur-marne-le-maire-de-fresnes-sur-marne-prie-de-cesser-ses-epandages-de-pesticides-20-02-2020-8263761.php

Partager cet article
Repost0

commentaires

Recherche