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30 octobre 2019 3 30 /10 /octobre /2019 18:25
VILLEVAUDE : la mairie va-t-elle prendre en charge le poids  de l’ancienne décharge TERRALIA (groupe PAPREC) en achetant le terrain pour le franc symbolique ?

 

 

Cette décharge a cessé définitivement son activité le 18 février dernier, sans que l’industriel ne dépose son mémoire de réhabilitation comme l’obligeait la législation.

 

C’est à la suite de plusieurs rappels de la préfecture que TERRALIA (groupe PAPREC) a enfin adressé son mémoire de réhabilitation le 26 juillet dernier, un mémoire dans lequel la préfecture a constaté que l’aménagement final du stockage de déchets inertes était inachevé.

 

En date du 27 août dernier la préfecture a adressé une mise en demeure imposant à l’industriel de fournir, dans les 4 mois, un mémoire de réhabilitation complet.

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Decisions/Sanctions/Societe-TERRALIA-Commune-de-Villevaude

 

Or 8 mois après la fermeture définitive de la décharge et près de 2 mois après cette mise en demeure, il semblerait qu’aucuns travaux de réhabilitation n’aient été effectués sur l’ancienne décharge.

 

Plutôt que de remettre en état l’ancienne décharge, comme prévu dans l’arrêté préfectoral, TERRALIA ne serait-il pas entrain d’engager des tractations avec la commune de Villevaudé, afin de lui céder, pour le franc symbolique, le poids de cette ancienne décharge, dont il n’a plus l’utilité ?

 

Il faut savoir qu’accepter de prendre en charge un ancien site industriel n’est pas une mince affaire pour une commune et en particulier cette décharge où plusieurs glissements de terrain ont été constatés notamment en 2005 et mai 2008 et dans laquelle la préfecture a imposé, par arrêté préfectoral des 17/2/2009 et 14/2/2014 un contrôle des eaux souterraines par 2 piézomètres et des eaux de ruissellement dans le fossé longeant la RD34 (plomb, cuivre, mercure, cadmium, nickel, hydrocarbures....) et ceci trimestriellement.

 

 

L’exemple de la petite commune de Canari en Corse appelle à réfléchir sur la prise en charge par les communes d’anciens sites industriels.

 

 

 

Paru dans le journal le Monde :

 

 

Cinquante ans après sa fermeture, l’usine d’amiante de Corse reste un problème insoluble

Le site de Canari, qui produisait jusqu’à 28 000 tonnes de minerai par jour dans les années 1960, coûte des millions d’euros pour être mis en sécurité.

Publié le 28 août 2015 à 21h33 - Mis à jour le 03 septembre 2015 à 14h53

L’usine d’amiante de Canari, au Cap Corse, dans le nord de l’île de Beauté, a fermé définitivement ses portes le 12 juin 1965. Cinquante ans plus tard, cette friche industrielle et sa carrière continuent, année après année, d’engloutir des millions d’euros d’argent public, dépensés dans le seul but de limiter la menace qu’elles font peser sur l’environnement.

 

Lorsque la commune de Canari (Haute-Corse) décide, en 1973, de racheter le site pour un franc symbolique à Eternit, le géant français de l’amiante qui l’exploitait, elle est loin de se douter des tracas qu’il lui causerait.

A flanc de colline, au bord de la route pittoresque du Cap Corse, entre montagne et mer, les anciens bâtiments de l’usine paraissent aujourd’hui difficiles à désamianter ou même à dynamiter. « Si on détruisait le site, les fibres d’amiante s’envoleraient dans l’air, se désole Armand Guerra, maire de Canari, réélu en 2014 (sans étiquette), qui a travaillé dans les bureaux de l’usine de 1959 à 1964. Laisser le bâtiment tel quel est le seul moyen de se protéger de la poussière toxique. »

 

Comme le relève un rapport d’information du Sénat de 2005, à cause de sa position topographique, de l’impact potentiel sur l’activité touristique, de l’ampleur du chantier et des impératifs de sécurité de plus en plus drastiques, la réhabilitation du site paraît aujourd’hui des plus improbables. .....

 

Loup Espargilière

https://www.lemonde.fr/planete/article/2015/09/03/cinquante-ans-apres-sa-fermeture-l-usine-d-amiante-de-corse-reste-un-probleme-insoluble_4743781_3244.html

 

 

 Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2018/03/villevaude-la-decharge-terralia-rouvre-vous-en-reprendrez-bien-un-peu-d-ordures-des-autres.html

http://adenca.over-blog.com/article-villevaude-l-ancienne-decharge-terralia-groupe-paprec-une-verrue-polluee-122599825.html

http://adenca.over-blog.com/article-protection-du-captage-d-annet-sur-marne-le-cas-de-la-decharge-polluee-de-villevaude-terralia-grou-124855441.html

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-decharge-terralia-de-villevaude-106375885.html

http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-pourquoi-la-decharge-terralia-de-villevaudest-elle-toujours-fermee-115646517.html

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/terralia-ferme-apres-un-eboulement-03-06-2008-3298542085.php

 http://adenca.over-blog.com/article-26673223.html

 http://adenca.over-blog.com/article-28179424.html

 http://adenca.over-blog.com/article-groupe-paprec-decharge-terralia-de-villevaude-106375885.html

 http://adenca.over-blog.com/article-epinay-champlatreux-le-chateau-et-la-decharge-97782339.html

http://www.leparisien.fr/val-d-oise/un-projet-de-decharge-au-coeur-du-parc-naturel-20-05-2004-2004995100.php

http://adenca.over-blog.com/article-villevaude-omerta-des-services-de-l-etat-a-la-suite-de-pollution-de-la-decharge-terralia-aux-h-122037993.html

http://adenca.over-blog.com/2016/04/reouverture-de-la-decharge-terralia-de-villevaude-alors-que-l-industriel-ne-respecte-pas-l-arrete-prefectoral.html

http://adenca.over-blog.com/article-protection-de-la-ressource-en-eau-du-captage-d-annet-sur-marne-le-cas-de-la-decharge-terralia-vill-120622395.html

http://adenca.over-blog.com/article-26673223.html

 

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