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3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 10:16

 

 

Le plan particulier d’intervention (PPI) constitue une disposition spécifique du dispositif ORSEC qui permet de gérer les moyens de secours en cas d'accident dans une installation classée dont les conséquences dépassent l'enceinte de l'installation. Il assure la sauvegarde des populations, des biens et la protection de l’environnement lorsque l’accident entraîne ou est susceptible d’entraîner des dangers débordant les limites de l’établissement (installations nucléaires, établissements « SEVESO », stockages souterrains de gaz). (1)

 

 

 

Dans son arrêté de dispense de Plan Particulier d’Intervention 2018/16 Cabinet du Préfet/BIDPC du 27/4/2018, la préfète indique, pour extrait :

Décharge Suez Villeparisis, SEVESO à Hauts Risques: Pourquoi la préfète Béatrice Abollivier  n’a pas mis en place un plan d’intervention PPI pour protéger les riverains et l’environnement en cas d'accident?

voir arrêté préfectoral complet page 7

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/32290/254050/file/RAA%20n%C2%B045%20du%2030%20avril%202018.pdf

 

 

Il semblerait que pour prendre sa décision la préfète se soit reposée uniquement sur l’étude de dangers présentée par l’industriel sans prendre l’avis d’une autorité indépendante.

 

Comment l’industriel pouvait-il démontrer, l’absence en toute circonstance, même en cas d’incendie, de danger grave pour la santé de l’homme ou pour l’environnement à l’extérieur de l’établissement.

 

 

Lors d’un départ de feu

les fumées toxiques de l’incendie

s’arrêteraient-elles

aux limites de la décharge ?

 

 

Les riverains n’ont pas oublié l’incendie qui s’est déclaré le dimanche 17 février 2013 alors que le site était fermé, le gardien n’ayant pas lui-même détecté le sinistre.

 

Des flammes de 3 à 4 m de hauteur

 

Le feu s’était déclaré dans un casier contenant des déchets dangereux d’amiante et de fûts contenant des poussières avec de l’arsenic.

Les pompiers mettront près de 7h pour circonscrire le feu.

 

A cette époque la préfète Nicole Klein ne réunira pas en urgence la commission de suivi de site bien que les associations le demandèrent, les résultats des analyses seront présentés aux membres de cette commission près de 10 mois après les faits lors de la CSS du 3 décembre 2013.

A notre connaissance il n’y a pas eu de contrôles dans le ru des Grues qui reçoit les eaux de ruissellement de cette décharge, les écoles alentours n’ont pas fait l’objet d’investigations particulières.

 

 

Depuis 3 autres incendies  se sont déclarés sur le site :27/4/2017, 12/10/2017 et 14/5/2018.

 

 

 

 

 site BARPI :

 

N° 43438 -  17/02/2013 -  FRANCE - 77 - VILLEPARISIS

E38.22 - Traitement et élimination des déchets dangereux

 

Vers 8h30, le gardien d’un centre d’enfouissement de déchets dangereux classé Seveso est alerté par une société voisine d’un dégagement de fumée dans un casier extérieur de déchets. Il répercute l’alerte vers l’opérateur d’astreinte. Le casier de 2 500 m², partiellement recouvert, contient 200 t de déchets dont de l’amiante et 44 fûts de 200 l (60 t) de poussières avec de l’arsenic (As) déposés 3 jours plus tôt. L’astreinte, qui arrive sur site à 8h45, constate des flammes de 3 à 4 m de haut et décide de contacter le cadre d’astreinte puis les pompiers, le sinistre n’étant pas maîtrisable en interne. Les secours interviennent avec 56 hommes et plusieurs engins sur un foyer de 500 m². Le brasier est attaqué avec de la mousse puis progressivement recouvert par de la terre au moyen d’engins de chantier (plus efficace dans le temps que la mousse). Une épaisse fumée grise et malodorante se dégage au voisinage, mais les mesures de toxicité en As se révèlent négatives car les fûts n’ont pas été significativement touchés (du benzène et du toluène sont détectés dans le panache de fumées à l’intérieur du site). Les mesures de polluants dans les eaux de surface autour du site ne montrent pas de risque de pollution. Le feu est éteint à 16h30 et les pompiers quittent le site.

Des enquêtes judiciaires et administratives sont effectuées pour identifier les circonstances et les causes du sinistre. L’exploitant mettra en place le coffrage de l’alvéole accidentée sans toucher à la couche de terre et lancera un programme de prélèvements et d’analyses pour étudier l’impact potentiel du sinistre sur le milieu.

 

 

 

(1)https://www.gouvernement.fr/risques/plans-ppi-plans-particuliers-d-intervention

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