Jean-Luc Servières, conseiller municipal de Claye-Souilly , est vice président, délégué à l'eau et l'assainissemnent de la Communauté d'Agglomération Roissy Pays de France CARPF .
Il est chargé au sein de la CARPF de la mise en place de la politique de gestion de l’eau, de l'assainissement et prévention des inondations pour les 350 000 habitants de la CARPF.
Depuis près de 5 mois notre association sollicite un rendez-vous auprès de ce service eau et assainissement, mais sans résultats.
Nous souhaitions obtenir des informations sur l'état de l'assainissement, de la pollution et des risques d'inondations de la Beuvronne et ses affluents.
En effet Bois Fleuri est l'un des secteurs les plus défavorisés de la commune au niveau de l'assainissement, puisqu'ici le réseau est en unitaire (eaux usées et eaux pluviales coulent dans le même tuyau).
Ce réseau unitaire peut poser des problèmes d'inondations à certains habitants lors de fortes pluies, mais pas seulement, les eaux usées mélangées aux eaux pluviales sont dirigées vers la station d'épuration de Villeparisis pour traitement, une station qui régulièrement n'est pas en mesure de traiter toutes les eaux qu'elle reçoit et renvoie, par moment, des eaux non traitées vers le ru des Grues, ce cours d'eau pollué qui traverse Souilly et distille souvent des odeurs nauséabondes insupportables pour les riverains.
A grand renfort de média la CARPF vient d'informer la population que des travaux vont être réalisés sur la station d'épuration de Villeparisis pour remédier aux problèmes de pollution du ru des Grues.
La CARPF oublie de dire que c'est par obligation qu'elle va effectuer ces travaux, après que la France ait été rappelée à l'ordre par l'Europe, risquant de verser des pénalités si les travaux de mise aux normes n'étaient pas réalisés.
Ironie du sort, la CARPF va financer des travaux pour la mise en séparatif des réseaux d'assainissement sur plusieurs quartiers de Villeparisis et Mitry-Mory mais pour Bois Fleuri cela ne semble pas à l'ordre du jour.
Pourquoi ?
Jean-Luc Servières
n'aurait-il pas jugé utile
de faire mettre en séparatif ce secteur ?
Pour le savoir, contactez-le.
lien vers le dossier enquête publique STEP Villeparisis :
Pour mémoire le commissaire enquêteur doit rendre ses conclusions dans le délai d'un mois qui se terminait le 3/8/2019 mais à ce jour nous n'avons toujours pas ses conclusions, un délai supplémentaire lui a-t-il été attribué ? Nous n'en savons rien.
Île-de-France & Oise>Seine-et-Marne>Claye-Souilly|Grégory Plesse|13 juin 2016, 16h48 |
Claye-Souilly, le 18 mai. Au fond de son jardin, Bruno Marc s’alarme de l’état de pollution du ru des Grues, où sont déversés des excédents d’eaux usées. Il s’y baignait lorsqu’il était enfant. (LP/G.P..)
Lorsqu’il s’approche du ru des Grues, qui passe au bout de son jardin, dans le hameau de Souilly, Bruno Marc est assailli par un sentiment d’amertume.
Ce petit cours d’eau, affluent de la Beuvronne, qui sillonne à travers la Goële avant de se jeter dans la Marne, a bien changé depuis l’enfance de Bruno. « Quand j’étais gamin, on se nourrissait de poissons qu’on y pêchait », se souvient-il tout en plissant des narines en raison de l’odeur nauséabonde qui exhale du cours d’eau dont la couleur nous fait comprendre pourquoi les chats aiment si peu la baignade.
Le responsable principal, mais probablement pas le seul, c’est la station d’épuration que se partagent les villes de Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly. C’est ce que confirme un arrêté préfectoral pris en 2014, qui met en demeure la communauté de communes Plaines et Monts de France -aujourd’hui disparue- de mettre en conformité la station d’épuration, dont le « dimensionnement est insuffisant au regard des débits collectés par les réseaux » des trois communes. La CCPMF devait présenter, d’ici à novembre 2015, un plan d’actions devant aboutir au plus tard en 2018.
Sauf qu’entre-temps, la CCPMF a disparu et que les communes précitées, fortement opposées à leur rattachement au Grand Roissy, ont tout laissé en suspens depuis septembre 2015. « On a repris le dossier en main en avril, nous allons soumettre notre plan d’actions à la préfecture d’ici le mois de juillet », explique Jean-Luc Servières (DVD), vice-président en charge de l’assainissement et de l’eau à Roissy Porte de France.
Mais moins que la station d’épuration, le problème principal viendrait des réseaux d’assainissement des trois communes, qui ne séparent pas eaux pluviales et eaux usées, entraînant du coup un débit que la station d’épuration n’est pas à même de gérer.
On l’autorise donc à rejeter, sans traitement, des eaux usées dans le ru des Grues. Pour ce dernier, il est déjà trop tard. Le contrôle réalisé l’an dernier par le syndicat de la Basse Beuvronne révélait que le ru des Grues souffrait de « pollutions aux métaux lourds » ainsi qu’une teneur en oxygène six fois inférieure au minimum nécessaire pour que des poissons puissent y vivre.
Le Parisien |