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10 décembre 2018 1 10 /12 /décembre /2018 18:53
La transition écologique pour la décharge Veolia Claye-Souilly, c’est pour quand ?

 

 

En 2017 l’industriel a augmenté de près de 6 % ses émissions de CO2 par rapport à 2016.

 

Depuis plus de 10 ans l’industriel est classé dans les 5 premiers émetteurs français de Méthane, un gaz à effet de serre 25 fois plus puissant que le CO2.

 

Au 1er rang en 2008 et 2011

Au 2ème rang en 2013

Au 3ème rang en 2016

Au 5ème rang en 2015 et 2017

 

 « Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air. » 

 

 

 

Plutôt que de faire des recommandations

Antoine Frérot, PDG de VEOLIA

devrait  les mettre en pratique.

 

 

Paru dans l'Usine Nouvelle :

COP21 : DES INDUSTRIELS S'ENGAGENT POUR LE CLIMAT

COP21 : Les trois recommandations d’Antoine Frérot, le PDG de Veolia

Par Ludovic Dupin - Publié le 13 mai 2015, à 12h23

Pour Antoine Frérot, le patron de Veolia, la lutte contre le réchauffement climatique passe par trois grandes solutions : le développement de l’économie circulaire, la création d’une redevance carbone et de taxes douanières à l’entrée de l’Europe, la capture du méthane.

Le 20 mai prochain, Antoine Frérot, le PDG deVeolia, participera au Business & Climate summit où près de 1000 entreprises tenteront de se mettre d’accord sur un message commun à porter lors dusommet COP21 sur le climat à Paris en décembre prochain. Le patron des services à l’environnement se sent concerné en premier lieu car "les gaz à effet de serre sont une pollution difficile à traiter… or les pollutions difficiles sont au cœur de nos solutions."

Il porte trois grandes propositions. La première est d’infléchir l’économie classique : "Pour diminuer les émissions de CO2, Il faut sortir du schéma linéaire - produire, consommer, jeter - et développer l’économie circulaire." Il donne, à titre d’exemple, le cas des bouteilles plastiques recyclées qui émettent 70% de moins de CO2 qu’une production à partir de matière vierge. Chez Veolia, l’économie circulaire compte pour 10% des 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

TAXES DOUANIÈRES À L’ENTRÉE DE L’EUROPE

Sa deuxième proposition est de donner un coût au carbone. Le grand patron juge que le marché carbone ne fonctionne pas bien et sera plutôt en faveur d’une "redevance carbone". "Aujourd’hui ne rien faire (Ndlr: pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre) ne coûte rien… et agir coûte cher", explique-t-il. Antoine Frérot rappelle que ce concept de pollueur-payeur existe depuis 50 ans dans le secteur de l’eau et que cela fonctionne très bien.

Il juge que le coût du carbone doit atteindre de 30 à 40 euros la tonne, une somme incompressible pour rentabiliser des technologies comme la capture et la séquestration du CO2. Mais il va encore plus loin. Selon lui, pour que le système soit efficient, il doit être étendu au moins à l’échelle de l’Union Européenne. Cette dernière doit aussi créer des barrières douanières pour taxer le contenu CO2 de ce qui pénètre dans le marché.

Sa troisième proposition est de s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre à courte durée de vie. C’est-à-dire s’attaquer en priorité au méthane, qui compte pour 40% de l’effet de serre des 20 dernières années, plutôt qu’au CO2. "Le méthane est plus facile à capturer, à valoriser et à éliminer. Autant s’attaquer au plus facile afin d’avoir le temps de développer de meilleures technologies pour le CO2", propose Antoine Frérot.

 

 

Ludovic Dupin

 

 

http://www.usinenouvelle.com/article/cop21-les-trois-recommandations-d-antoine-frerot-le-pdg-de-veolia.N329534

 

 

 

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