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7 décembre 2018 5 07 /12 /décembre /2018 18:26

 

 

 

La réunion d’avant hier à Villeparisis était centrée sur les impacts sanitaires et environnementaux du projet.

 

Un autre atelier avait eu lieu 2 jours plus tôt à Courtry, lors duquel, Xavier Vanderbise, maire, avait écourté les débats en demandant aux participants de bien vouloir libérer la salle, alors même que Bruno Chareyron, ingénieur à la CRIIRAD avait fait le déplacement depuis Valence, en sa qualité de conseil aux associations.

 

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de cette réunion :

http://www.criirad.org/vaujours/sommaire-vaujours.html

 

 

A Villeparisis, avant hier soir, il en sera autrement, peut-être dans le but d’apaiser les esprits, le maire Hervé Touguet, indiqua en début de réunion que la salle serait à disposition sans limite d’horaire et nous l’en remercions.

 

La majorité des débats fut de nouveau axée sur les risques pour la santé des riverains de cette exploitation de gypse à ciel ouvert et à l’explosif, que Placoplatre projette d’implanter sur le Fort de Vaujours.

 

Comme le 26 novembre dernier la représentante de l’Agence Régionale de Santé ARS 77 fit une présentation très technique des risques sur la santé pour les riverains de ce site, incompréhensible pour la majorité des participants, pour indiquer au final qu’il n’y avait pas plus de personnes qui mourraient de cancers à Courtry et peut-être même moins qu’ailleurs.

 

Une présentation peu convaincante et si longue que certains furent tentés de quitter la salle.

 

Une jeune maman inquiète, demanda si l’on avait des statistiques sur les cancers des enfants dans le secteur, mais ne reçut pas de réponse à sa question, pourtant un registre des cancers des enfants existe en France, il suffirait à l’ARS de le consulter.

 

Concernant le contrôle des eaux souterraines, des eaux des rivières environnantes et de la pollution de l’air, les réponses évasives de l’industriel  ne furent pas là non plus pour rassurer les participants.

 

Hervé Touguet qui sentait probablement l’angoisse montée proposa de contacter les communautés d’agglomération pour obtenir un financement, afin d’effectuer une étude épidémiologique, mais pour l’ARS, il semblerait, que ce type d’étude n’amènerait pas grand-chose.

 

Alors que faire pour répondre

à l’angoisse des riverains ?

 

Il semblerait que l’ARS n’ait pas beaucoup de solutions à proposer.

 

 

 

Et puis comme le dit Placoplatre

 « le gypse est un produit reconnu d’intérêt national  »

 

 

Et les riverains eux que sont-ils ?

Une population d’aucun intérêt ?

 

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