Réchauffement climatique
Quelles mesures
comptent prendre
la décharge Veolia Claye-Souilly
pour réduire ses émissions de méthane ?
Nous n'en savons rien
à la commission de suivi de site
de novembre dernier
l'industriel
n'a donné aucunes informations à ce sujet
Veolia Claye-Souilly
dans le peloton de tête
depuis de nombreuses années
des plus importants émetteurs dans l'air
de méthane de France
il passe même du 5ème rang en 2015
au 2ème rang en 2016 (1)
L'INRA indique sur son site :
" Le méthane (CH4) est un gaz contribuant fortement à l'effet de serre. Sa durée de vie dans l'atmosphère est d'environ 12 ans. Son potentiel de réchauffement est 25 fois celui du CO2 à l'horizon d'un siècle." (2)
AIR BREITZ indique sur son site :
« Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air. » (3)
Un industriel qui semble faire peu d'efforts pour réduire ses émissions de gaz méthane dans l'air, pourtant près de sa décharge se trouve une école maternelle et un centre aéré sur la commune de Fresnes sur Marne.
Pour savoir si des actions sont menées par vos élus pour demander à l’industriel de réduire ses émissions de Méthane, afin de protéger la population, nous vous conseillons de vous rapprocher des mairies de Claye-Souilly, Charny, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Messy ainsi que des conseillers généraux des cantons de Claye-Souilly,Véronique Pasquier et Olivier Morin.
Pour votre information à la dernière réunion commission de suivi de site de cette décharge nous n'avons entendu aucuns élus présents aborder ce sujet.
(1) Site IREP Registre des émissions polluantes
2016
2015
Paru dans l'Usine Nouvelle :
COP21 : DES INDUSTRIELS S'ENGAGENT POUR LE CLIMAT
Par Ludovic Dupin - Publié le 13 mai 2015, à 12h23
Pour Antoine Frérot, le patron de Veolia, la lutte contre le réchauffement climatique passe par trois grandes solutions : le développement de l’économie circulaire, la création d’une redevance carbone et de taxes douanières à l’entrée de l’Europe, la capture du méthane.
Le 20 mai prochain, Antoine Frérot, le PDG deVeolia, participera au Business & Climate summit où près de 1000 entreprises tenteront de se mettre d’accord sur un message commun à porter lors dusommet COP21 sur le climat à Paris en décembre prochain. Le patron des services à l’environnement se sent concerné en premier lieu car "les gaz à effet de serre sont une pollution difficile à traiter… or les pollutions difficiles sont au cœur de nos solutions."
Il porte trois grandes propositions. La première est d’infléchir l’économie classique : "Pour diminuer les émissions de CO2, Il faut sortir du schéma linéaire - produire, consommer, jeter - et développer l’économie circulaire." Il donne, à titre d’exemple, le cas des bouteilles plastiques recyclées qui émettent 70% de moins de CO2 qu’une production à partir de matière vierge. Chez Veolia, l’économie circulaire compte pour 10% des 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
TAXES DOUANIÈRES À L’ENTRÉE DE L’EUROPE
Sa deuxième proposition est de donner un coût au carbone. Le grand patron juge que le marché carbone ne fonctionne pas bien et sera plutôt en faveur d’une "redevance carbone". "Aujourd’hui ne rien faire (Ndlr: pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre) ne coûte rien… et agir coûte cher", explique-t-il. Antoine Frérot rappelle que ce concept de pollueur-payeur existe depuis 50 ans dans le secteur de l’eau et que cela fonctionne très bien.
Il juge que le coût du carbone doit atteindre de 30 à 40 euros la tonne, une somme incompressible pour rentabiliser des technologies comme la capture et la séquestration du CO2. Mais il va encore plus loin. Selon lui, pour que le système soit efficient, il doit être étendu au moins à l’échelle de l’Union Européenne. Cette dernière doit aussi créer des barrières douanières pour taxer le contenu CO2 de ce qui pénètre dans le marché.
Sa troisième proposition est de s’attaquer aux émissions de gaz à effet de serre à courte durée de vie. C’est-à-dire s’attaquer en priorité au méthane, qui compte pour 40% de l’effet de serre des 20 dernières années, plutôt qu’au CO2. "Le méthane est plus facile à capturer, à valoriser et à éliminer. Autant s’attaquer au plus facile afin d’avoir le temps de développer de meilleures technologies pour le CO2", propose Antoine Frérot.
Ludovic Dupin