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25 juillet 2017 2 25 /07 /juillet /2017 15:09

 

 

 

Nord-Ouest 77 :

 quels risques sur la santé 

des 500 000 habitants

qui boivent l’eau du robinet

en provenance de l’usine d’Annet sur Marne

pompée dans la Marne

 que l’on doit désinfecter pour la rendre potable ?

 

Nous n’en savons rien.

 

 

 

 

Des études ont été effectuées sur les populations de 11 départements français couverts par un registre de cancers, mais en Seine et Marne nous n’avons pas ce type de registre.

 

En effet ici  l’ETAT n'a pas souhaité financer la mise en place d'un tel registre.

 

L’ETAT n’a pas souhaité non plus financer une étude épidémiologique  sur ce secteur.

 

 

Pas d’études = pas de problèmes ?

 

A vous de juger.

 

 

Paru sur le site de l’Institut de Veille Sanitaire :
Évaluation quantitative de l’impact sanitaire des sous-produits de chloration dans l’eau destinée à la consommation humaine en France
Auteur(s) : Corso M, Galey C, Beaudeau P

RÉSUMÉ :

 

La désinfection de l’eau destinée à la consommation humaine est l’une des principales avancées de santé publique du XXe siècle. Cependant, la réaction du chlore sur la matière organique soluble de l’eau engendre des sous-produits de chloration (SPC) indésirables.


Les études montrent une association entre le risque de cancer de la vessie chez l’homme (KVH) et l’exposition aux SPC, estimée par la concentration des trihalométhanes (THM) dans l’eau produite. Une méta-analyse de 2011 propose une relation concentration-réponse (CRF). Notre étude a pour but d’estimer l’exposition actuelle et passée aux THM des personnes résidant en France, ainsi que les impacts sanitaires associés.


L’exposition actuelle de la population française a été estimée à partir des analyses de THM du contrôle sanitaire (2005-2011). L’exposition aux THM entre 1960 et 2000 a été modélisée. 


L’exposition moyenne actuelle de la population française est estimée à 11,7 μg.L-1 contre 17,3 μg.L-1 dans le passé. La population alimentée par des eaux de surface est deux fois moins exposée que par le passé, mais reste deux fois plus exposée que la population alimentée par des eaux souterraines. Une grande disparité géographique de l’exposition est observée. Sous réserve de la validité de la CRF, 18 % des cas de KVH seraient attribuables aux SPC (1 600 [500 ; 2 700] cas par an). Si l’exposition ne change pas, elle serait de 16 % dans le futur. L’écrêtage des valeurs d’exposition les plus élevées aurait un effet négligeable sur l’impact de santé.

 

http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2017/Evaluation-quantitative-de-l-impact-sanitaire-des-sous-produits-de-chloration-dans-l-eau-destinee-a-la-consommation-humaine-en-France

 

 

 

 

 

Paru sur le site de l’Institut de Veille Sanitaire :
Relation entre l’incidence des cancers de la vessie et l’exposition aux sous-produits de la chloration présents dans l’eau du robinet en France.
Une étude écologique géographique
Auteur(s) : Galey C, Corso M, Guillet A, Le Tertre A
Editeur(s) : Santé publique France
ISBN NET : 979-10-289-0339-8
RÉSUMÉ :

 

Une étude écologique géographique a été réalisée sur les 11 départements couverts par un registre général de cancers entre 1998-2011 (plus de 4 400 communes et 18 000 cas de cancers) pour analyser la relation entre l’incidence des cancers de la vessie et l’exposition aux sous-produits de la chloration (SPC) présents dans l’eau du robinet, par sexe.

L’exposition aux SPC a été approchée par la concentration moyenne en trihalométhanes (THM) entre 1955 et 1995, estimée à partir des concentrations actuelles et d’hypothèses sur les évolutions des pratiques de la chloration. Un ajustement a été effectué sur le tabagisme et les facteurs de risques reconnus pour ce cancer.

La forme des relations entre la concentration et le risque de cancer change de sens avec la concentration en THM. Une analyse stratifiée sur l’origine de l’eau (eau de surface ou souterraine) montre deux qualités d’eau différentes en termes de risque sanitaire, avec une association positive pour les THM des eaux de surface, à la limite de la significativité. Le risque observé est moins élevé d’un facteur 4 environ, que les risques individuels publiés.

L’impact sur l’estimation du risque des biais les plus importants est difficile à déterminer, mais la non prise en compte de l’histoire résidentielle pourrait le sous-estimer.

Le contexte d’incertitudes sur la nature des produits toxiques impliqués dans le risque de cancer de la vessie et sur leur impact sanitaire montre les besoins toujours existants en recherches toxicologiques et épidémiologiques sur les SPC. La cohorte Constances ouvre des perspectives prometteuses pour l’étude de ce risque en France.

 

http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Environnement-et-sante/2017/Relation-entre-l-incidence-des-cancers-de-la-vessie-et-l-exposition-aux-sous-produits-de-la-chloration-presents-dans-l-eau-du-robinet-en-France

 

 

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