Le rêve, une route toute neuve, financée par le Conseil Départemental 77, vous amène sur le site mais quand vous arrivez devant l’installation, la situation se dégrade, une fumée âcre vous prend à la gorge, en effet après l’incendie de la semaine dernière la fumée sort toujours des tas de compost.
Une clôture toujours inexistante ?
Ironie du sort, la clôture est inexistante sur la majorité du site, ce qui permet à quiconque d’y entrer et à une personne malveillante de pouvoir y mettre le feu.
Compans 11/6/2017
Comment les élus de Compans peuvent-ils laisser une installation aussi dangereuse, mal clôturée, sans intervenir auprès de l’exploitant pour obtenir la pose d’une clôture correcte et le gardiennage du site de jour comme de nuit, particulièrement le week-end, car depuis 2013, ces deux incendies se sont produits le week-end.
Faudra-t-il un incident grave
pour que l’exploitant
se décide
à clôturer correctement
son site ?
L’entreprise Parcs et Jardins Frasnier, semble pourtant avoir les moyens financiers de réaliser des travaux, elle annonce un chiffre d’affaires, entre 2013 et 2015, chaque année, de plus de 4 millions d’euros et un bénéfice cumulé de plus de 200 000 € entre 2013 et 2015 (1) qui lui permettait, semble t-il, d'engager les travaux de clôture et protection de son site afin de ne plus faire prendre de risque aux populations de Compans.
L’incendie pourrait durer plusieurs jours. Un tas de compost de 2 500 m³ a commencé à se consumer dimanche vers 17 heures sur le site de l’entreprise Parcs et jardins Frasnier à Compans.
Ce lundi après-midi unevingtainede pompiers était toujours présente sur les lieux pour circonscrire l’incendie. Si aucuneflamme nese dégage de l’amas de compost, d’importantes volutes de fumée s’en émanent. Depuis lundi les pompiers tentent avec l’aide d’engins de chantier de l’entreprise de dégager unepartie de la matière pour tenter d’éteindre l’incendie.
Les pompiers sont en contact permanent avec le groupe ADP pour s’assurer que ces dégagements ne perturbent pas le trafic aérien au décollage et à l’atterrissage de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle.
L’originede l’incendie demeure pour le moment indéterminée mais la fermentation peut être à l’originedu sinistre. Fin 2012, un incendie similaireavait consumé plusieurs milliers de mètres cubes pendant près de sept mois pour nes’achever qu’en mars 2013.
La moitié du grand tas de compost de la société Frasnier se consume. L'incendie serait volontaire.
12/08/2013 à 21:32 par Hélène Rousseaux
4000 M3 sur les 8000 du site de compost brûlent.
Depuis le week-end dernier, l’un des immenses tas de compost stockés à ciel ouvert par la société Frasnier, sur la D 212, entre Compans et Gressy, s’est transformé en brasier de 4 000 m3. L’alerte a été donnée samedi. La mairie de Compans, apercevant la fumée, a prévenu les pompiers. Selon toute vraisemblance, le feu aurait démarré dans la nuit de vendredi 2 à samedi 3 août et aurait été allumé volontairement. En effet, la combustion spontanée dans un tas de compost ou bien de paille se déclare en général plutôt au centre du tas, sous la matière qui fermante, surchauffe et finit par s’enflammer. Cette fois, le feu est parti des côtés, laissant peu de place à la thèse de l’accident.
Un feu inextinguible
Les pompiers sont intervenus mais n’ont pas pu circonscrire l’incendie. Le propriétaire a dû creuser une tranchée coupe-feu afin d’éviter la propagation du foyer. « Ce type de feu ne peut pas être éteint. Il faut attendre que tout soit consumé. Il faut surtout faire attention que le feu ne se propage pas » explique-t-on du côté des soldats du feu. Il a donc été vivement conseillé au cultivateur propriétaire du champ de blé voisin de moissonner au plus vite afin d’éviter que la culture ne s’embrase. Dimanche, en fin de journée, des ados rôdaient autour et à l’intérieur du site mais se sont vite carapatés se voyant repérés. Ils ont rejoint le camp des gens du voyage installé à proximité. À la nuit tombée, des cris d’oiseaux ressemblant plutôt à des signaux retentissaient des bois environnants. On pouvait les entendre depuis le portail de l’entrepôt. Peu de temps après, un peu avant minuit, un homme était repéré alors qu’il venait de s’introduire dans les lieux que le propriétaire n’avait pas totalement terminé de clôturer. Le tas de compost brûle toujours, crépitant et se signalant la nuit par ses lueurs rougeoyantes. De temps à autre, une petite partie s’écroule et dégouline de la hauteur de l’amas, comme une coulée de lave. L’année dernière, un feu a également ravagé une partie du stock. Il avait pris à la même période, presque jour pour jour. Les braises ne se sont éteintes que neuf mois plus tard, en avril.
Le propriétaire a déposé une plainte auprès de la police dans le courant de la semaine pour l’incendie toujours en cours.