Jean François Parigi et Olivier Morin les 2 adjoints au maire de Meaux et Conseillers Départementaux des cantons de Meaux Sud et Meaux Nord doivent s’expliquer.
En effet l’autorisation d’implantation d’une crèche est donnée par le Conseil Départemental après avoir obtenu le feu vert de la mairie pour l’ouverture de cet établissement au public.
Cette autorisation a été donnée alors qu’il avait été découvert une pollution le 1/3/2011 sur le site riverain qui avait été inscrit dans la base Basol des sites pollués du Ministère de l’Ecologie pour avoir accueilli pendant plus de 15 ans l’entreprise CACI, une entreprise qui procédait à la préparation de mélanges destinés à l’industrie : peinture, diluants…..
Il avait été détecté dans les sols des teneurs en hydrocarbures, Xylène et Ethyltoluène..
Un rapport de la DRIEE 77 indiquait également qu’il avait été constaté en 2006 que les valeurs limites de rejets atmosphériques n’étaient pas conformes à l’arrêté préfectoral, un contrôle en 2007 avait indiqué de nouveaux dépassements, notamment concernant le chlorure de méthylène, que l’exploitant décidera de ne plus utiliser.
CACI : un récidiviste qui avait déjà pollué un site à St Denis, avant de venir s’implanter à Meaux
CACI, une entreprise mise en liquidation judiciaire le 26/7/2010.
Le préfet, Pierre Monzani, autorisa le 29/6/2012, Wipelec à lui succéder, une entreprise qui avait déjà pollué 2 sites, l’un à Romainville et l’autre à Pomponne, laissant notamment à Pomponnedes bidons rouillés, ouverts, soumis aux intempéries contenant ou ayant contenu des produits chimiques toxiques restés de longues années posés à même la terre sans protection.
Un arrêté pris, alors que 93 tonnes de déchets industriels étaient toujours stockés sur le site de Meaux et que des cuves de solvants non étanches étaient toujours présentes, à charge pour Wipelec de les débarrasser.
Un préfet un peu trop confiant, semble t-il, car un an plus tard, suite à une nouvelle inspection de la DRIEE 77, les déchets étaient toujours sur le site (présence de bidons usagés de matières premières et de bains usés susceptibles de contenir de matières polluantes et de liquides souillés stockés à l’extérieur, soumis aux précipitations météorologiques)
La préfecture dressera une mise en demeure imposant à l’exploitant de respecter l’arrêté préfectoral, une mise en demeure qui interviendra l’année même de l’ouverture de la crêche, qui accueille des enfants de 10 semaines jusqu’à 3 ans.
Aujourd’hui les familles, qui depuis plusieurs années confient leurs bébés à cette crêche, demandent des réponses.
Les conseillers départementaux et adjoints au maire de Meaux Jean François Parigi et Olivier Morin doivent leur répondre et leur dire si le conseil départemental a fait réaliser une étude de l’air intérieur et des sols du jardin avant l’ouverture de la crêche.
Suite à la dernière inspection de la DRIEE 77, des contrôles devraient être réalisés dans cette crêche, d’après nos informations c’est l’ETAT qui devrait en prendre l’initiative et probablement la charge financière.
La DRIEE 77, une administration qui a en charge le contrôle des sites industriels, qui réalise ses investigations dans des conditions difficiles, puisque depuis des décennies, elle est en sous effectifs dans ce département, une situation qui laisse de beaux jours devant eux, aux industriels peu scrupuleux, qui ne respectent pas la législation en vigueur.
Extraits du site Basol :
CACI COMPAGNIE D'APPLICATIONS CHIMIQUES Meaux Adresse :1 rue de la Bauve
Description dusite: Fondée en 1932, la Société Compagnie d’Applications Chimiques à l’Industrie (CACI) s’est établie dans la zone industrielle de Meaux en 1992. L'usine a été aménagée en 1992 au droit d'anciennes terres agricoles dans la zone industrielle Nord de Meaux. Elle employait environ 36 salariés. La SAS CACI était une entreprise du secteur de la parachimie. L'activité consistait à procéder à la préparation de mélanges destinées à l'industrie : peintures, diluants et formulations diverses pour le traitement de l'eau. La Société CACI était autorisée à exploiter ses installations par arrêtés préfectoraux du 12 janvier 2004 et du 16 mai 2006. Elle a été mise en liquidation judiciaire par le Tribunal de Commerce de Meaux le 26 juillet 2010.
3 campag :Description qualitativenes de sondages ont été réalisées (mars 2004, complétée en février 2006 et une en février 2011 de 11 sondages).
Les analyses réalisées sur les paramètres hydrocarbures, métaux lourds, COHV et CAV, révèlent que le site reste dans son ensemble relativement peu impacté par l'activité qui s'y est développée depuis 1992.
Seul un sondage localisé au Nord de l'atelier de fabrication de peintures, présente des anomalies en hydrocarbures (teneur de 1010 mg/kg) et en composés aromatiques volatils plus particulièrement en Xylène et Ethyltoluène dont les plus fortes concentrations se retrouvent dans la couche superficielle (0-1 m)(teneur de 697 mg/kg en Xylène et 529 mg/kg en Ethyltoluène). Cette anomalie s'explique par la présence de cuves enterrées de stockage de solvants dont l'origine serait une défaillance des organes de liaison entre cuves.
Le mémoire de clôture définitive justifie de l'enlèvement de près de 93 tonnes de déchets industriels assuré par la SCI LES ACACIAS (propriétaire) et le locataire actuel (la société WIPELEC)
L'arrêté préfectoral d'autorisation daté du 29 juin 2012 du locataire actuel (WIPELEC - exploitant d'une activité de traitement de surface) prévoit: - L'enlèvement des cuves enterrées; - L'excavation du « point chaud » identifié à proximité de l'ancien atelier de peintures. - La surveillance annuelle des eaux souterraines sur les paramètres : Indice phénol, indice hydrocarbures, somme des BTEX, Chrome Total, Cuivre, Nickel et Cyanures sur un réseau constitué de 3 piézomètres
Description dusite: Site limité au Nord par des entrepôts, à l'Est, par le Bd A. France, à l'Ouest et au Sud par des zones d'activités.
Ancienne activité de fabrication de produits chimiques. Arrêt des activités en 1992.
U :Description qualitativene première étude diagnostic a été faite dans le cadre de la cessation d'activité (1993-1994) et des travaux réalisés.
Une étude réalisée pour le compte d'un acheteur potentiel du terrain a mis en évidence une pollution par des solvants chlorés au niveau de la nappe phréatique.
Une étude péliminaire des risques avait conclut à un risque pour les futurs usagers. Suite aux mesures préconisées par le bureau d'étude pour réduire le risque le projet d'aménagement a recu un avis favorable…….
Après une remise en état du site effectuée par CACI en 1994, une étude du sous-sol réalisée en 1999 pour le compte d'un acheteur potentiel a révélé l'existence d'une pollution résiduelle importante dans la nappe…..
Victime de la pollution du site WIPELEC de Romainville, nous avons interpelé le préfet de Seine-Saint-Denis dès les premières réunion d'information en janvier 2015 que nous avons obtenu après une longue bataille. Nous lui avons signalé que WIPELEC existait toujours et qu'il serait bon de vérifier leurs activités. Il nous a été répondu à l'époque que WIPELEC était défaillant et qu'il était en liquidation, donc que ce n'était plus un problème.<br />
Comme dans notre cas à ROMAINVILLE, on voit que les pouvoirs publics sont au courant depuis très longtemps et que rien ne se passe sans mobilisation des citoyens.<br />
Pour nous la pollution est avérée depuis juin 2003. Les premières mesure de mise en sécurité des riverains ont été prises en juillet 2016 après 2 ans de mobilisation intensive qui a abouti à une plainte contre X de plus de 30 riverains...<br />
Nous sommes donc prêt à soutenir les actions qui seront entreprise autour du site de MEAUX.<br />
un adhérent de l'association ROMAINVILLE SUD