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30 novembre 2016 3 30 /11 /novembre /2016 13:19

 

Le projet de décharge de déchets dangereux Terzeo a fait découvrir aux habitants d’Isles les Villenoy et alentours que près de chez eux se  trouvait un site pollué celui de l’ancienne sucrerie Tereos (Ex Beghin Say).

 

Un site pollué protégé par un sarcophage qui fuit, en effet l’arsenic, le fer, manganèse, ammonium, nickel…. pollue les eaux souterraines.

Une affaire qui traîne depuis 2003 sans qu’à notre connaissance les préfets successifs n’aient imposé à la multinationale Tereos (Ex Beghin Say)(1) de dépolluer le site.

 

Pourtant la multinationale Tereos (Ex Beghin Say), 1er groupe sucrier français a les moyens financiers de dépolluer ce site ou de confiner la pollution.

 

Le préfet Jean-Luc Marx

doit expliquer  pourquoi il a autorisé

l’année dernière

la distribution d’eau

à partir du captage d’Isles Les Villenoy.

 

Pourtant l’eau de ce  captage présentait des dépassements aux références de qualité pour la turbidité, l’ammonium, le fer et le manganèse.

Pourtant M. le préfet savait que les résultats de certains piézomètres en aval du sarcophage présentaient des concentrations importantes en arsenic,  fer, manganèse, ammonium, nickel …et cela depuis longtemps, comme l’indique l’étude d’impact Terzeo page 76. (2)

 

Pourtant lors de la commission de consultation Coderst du 8/10/2015, qui statuait sur ce dossier, une représentante d’associations environnementales avait attiré l’attention de la préfecture sur les risques concernant ce captage, situé en aval d’un site pollué,  elle s’était abstenue lors du vote, ainsi qu’un médecin et une 3ème participante.

 

Un dossier qui manque de transparence, en effet l'arrêté préfectoral de servitude d'utilité publique a été signé le 17 avril 2012  mais ne figure pas sur le site du Ministère de l’Ecologie (ICPE).

 

Adenca a sollicité la préfecture il y a une semaine pour obtenir plus d’informations, nous vous tiendrons au courant de sa réponse.

 

 

Si vous êtes inquiets

 nous vous conseillons de contacter

Emmanuel Bourgeais

maire d'Isles les Villenoy

ou

 Gérard Péhaut

 sous préfet de Meaux.

 

(1) http://tereos.com/notre-groupe/profil

(2)  http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/4-9-ei-tz_juin_2016_cle0457d4.pdf

 

Paru sur le site Basol

Anciens bassins de décantation TEREOS

Commune : Isles-lès-Villenoy

 

L’usine de Villenoy était spécialisée dans la fabrication de sucre cristallisé à partir de betteraves et dans la production de pulpes déshydratées. La sucrerie créée en 1871 et implantée au centre de la commune de Villenoy, entre la Marne et le canal de l’Ourcq, à 1 km au sud de Meaux.
La fabrication du sucre était réalisée sur place et l’activité du site était répartie sur deux zones bien distinctes :
- la « zone du site de l’usine » à Villenoy d’une surface d’environ 15 ha et qui se décompose en trois zones :
- le Patois, qui correspond aux bassins à écumes le long de la Marne, sur une surface d’environ 4,5 ha ;
- la Cloche, qui correspond à l’usine, sur une surface d’environ 7 ha ;
- les Raguins, au nord de l’usine où se trouvent un transformateur à huile et un entrepôt. La superficie est estimée à 3,5 ha. 
- la zone des bassins de stockage des eaux de betteraves sur le site de « La Barricade » qui se trouve à 2 km du site de l’usine et s’étend sur une surface de 60 ha environ. 

La cessation d'activité du site a eu lieu en 2003 et concernaient les deux zones distinctes:
- la « zone du site de l’usine » à Villenoy,
- la zone des bassins de stockage des eaux de betteraves sur le site de « La Barricade ».

 

Description qualitative :
A l’occasion des travaux de la déviation Sud-Ouest de Meaux, la Direction Départementale de l’Equipement devenue la Direction Départementale des Territoires (DDT) a confié au Laboratoire Régional de l’Est Parisien une étude de pollution des sols.
En effet, des travaux de décapage, préalable à la montée du remblai de la déviation, des sondages à la pelle (fin juillet 2003) ont mis en évidence des remblais au droit d’un merlon situé dans le bassin de décantation 18 ouest de l'ancienne sucrerie. Ces matériaux, noirâtres et malodorants, sont situés sous la membrane d’étanchéité du bassin. Les premiers sondages ont montré un mélange de silt et de gravats sur une épaisseur supérieure à 3 m. 
Huit sondages à la pelle arrêtés par les sables de Beauchamp dans la limite de 5 m de profondeur ont été réalisés le 12 août 2003. 
Selon les auteurs de l’étude, l’examen visuel ne permettant pas d’effectuer de zonages de polluants, ils ont comparé les valeurs moyennes issues des analyses au référentiel des sites pollués. Ainsi, il a été constaté une teneur moyenne en arsenic et cuivre respectivement de 173 mg/kg et 201 mg/kg pour une valeur de définition source sols respectivement de 19 mg/kg et de 95 mg/kg.

Le volume de remblais concerné est estimé à 21 500 m3. L’étude conclut que l’hétérogénéité des concentrations relevées ne justifie pas de mettre ces remblais en centre d’enfouissement technique. 

Pour ne pas retarder l’avancement du chantier, les remblais ont été excavés et confinés dans un bassin sur une autre zone du site afin d’éviter toute lixiviation des sols par les eaux de pluies et d’empêcher toute migration d’éléments du remblai vers l’extérieur. 

Le dossier de la cessation partielle d’activités produit par SITA REMEDIATION pour le compte de TEREOS recommande à l’exploitant de s’assurer de l’étanchéité pérenne de la surface de la zone où ont été apportés les remblais contaminés. 

Ainsi, un confinement a été mis en place autour des remblais contaminés par les métaux présents sur cette zone. Ce confinement a consisté en la mise en place d’une couverture latérale d’argile verte et de surface sur ces remblais en complément de celle présente en dessous. Une couche de terre végétale a de plus été déposée en surface. Ces travaux ont été réalisés entre juillet et août 2004.

Il est apparu nécessaire, à l’examen des dossiers et des différentes études réalisées, d’instituer des servitudes sur ce site . 

Conformément aux dispositions des articles R515-26 et suivants du CE, une demande d’institution de servitudes d’utilité publique et une surveillance des eaux souterraines ont été imposées par arrêté préfectoral complémentaire en date du 28 juin 2006.


Un dossier de servitudes a été transmis par l’exploitant le 4 octobre 2006 complété à plusieurs reprises jusqu'en aout 2011.

L'arrêté préfectoral de servitude d'utilité publique a été signé le 17 avril 2012 et concerne spécifiquement la zone sarcophage de la parcelle ZB91.


L’arrêté relatif à la surveillance des eaux souterraines reste d'application.

http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0134

 

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