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1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 18:02
Depuis plusieurs mois Adenca tente d'obtenir des informations sur l'état de l'assainissement de la zone industrielle, sans aucuns résultats à ce jour.

 

Le sous préfecture de Meaux refuse même de mettre ce sujet à l'ordre du jour de la prochaine commission de suivi de site du 16 mars prochain, les raisons :

"Le sujet sur l'état des lieux de l'assainissement  ne relève pas de la compétence de cette commission"

 

Ironie du sort en 1995 le sujet avait été traité lors d'une commission qui se prénommait alors CLIS, mais il faut bien comprendre que depuis la commission a changé de nom (CSS) et elle n'est plus compétente pour nous informer.

 

L'assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans est un problème de santé publique car les eaux de cette zone industrielle se rejettent dans la Beuvronne, puis dans la Marne, en amont proche du captage d'Annet sur Marne.

 

Les 500 000 habitants

qui boivent l'eau potable

issue

de ce captage

on le droit de savoir.

 

 

Paru sur le site La Marne :
Mitry-Mory
Entre les pompiers et Mitry, la chimie se fait bien

La zone industrielle de Mitry-Compans concentre de nombreux sites à risques chimiques. Les pompiers de Seine-et-Marne viennent donc régulièrement s’y former.

 

29/02/2016 à 18:32 par pierre.serizay

 

Les pompiers de Mitry sont formés à l'utilisation de l'Umic, véhicule adapté aux opérations sur risques chimiques.

Dans le garage de la caserne, plusieurs camions sont stationnés. Il y a la grande échelle, naturellement. Mais juste à côté, un engin sort de l’ordinaire : l’Unité mobile d’intervention chimique (Umic). De l’extérieur, il ressemble à un camion traditionnel, tandis que l’intérieur regorge de ressources bien spécifiques. Des bidons étanches, par exemple, ou encore des ordinateurs pour mesurer le taux de pollution chimique lors d’une opération. Autant d’outils dont les pompiers de Mitry ne se servent qu’exceptionnellement, mais qu’ils doivent entretenir pour être sûr de leur bon fonctionnement le moment venu.

En 2015, les soldats du feu sont intervenus sur 20 opérations de reconnaissance sur les risques chimiques. Le capitaine Pierre Cluzel précise qu’ils ne sont sortis que 3 fois à Mitry-Mory. Mais ils sont appelés à agir dans tout le Nord de la Seine-et- Marne.

Bien identifier la pollution

Le chef de centre confirme pourtant l’importance de la ZI Mitry-Compans, devenue une « référence » en matière de risque chimique, avec ses 7 sites classés Sévéso. Il se rappelle notamment d’un événement survenu en 2015. Lors d’un mouvement social, des employés de Mitrychem avaient quitté le site, classé Sévéso, laissant là des produits chimiques qui présentaient des risques s’ils n’étaient pas surveillés correctement. Les pompiers ont donc dû intervenir rapidement.

À bord de l’Umic, ils disposent de tout ce qui permet, dans un premier temps, d’identifier exactement le produit. « S’agit-il de gaz ou bien de liquide ? Le produit risque-t-il de s’évaporer, de s’infiltrer ? Connaître la pollution permet après de colmater correctement la fuite, si besoin, de mettre à l’abri les gens », explique Pierre Cluzel.

De même, une station météo est embarquée à bord du camion, pour être sûr des risques pour les populations autour du site pollué. En effet, « les fumées d’incendies peuvent être toxiques, rappelle le capitaine. Le vent les emporte plus ou moins loin et elles retombent sous forme de pluie. Il faut alors penser à confiner les personnes. »

Les sites Sévéso, pas les plus inquiétants

 

ZI Mitry-Compans : des risques chimiques importants et  un réseau d'assainissement dont on nous cache l'état !

Lors des manoeuvres, et des interventions, les pompiers sont bien protégés.   Photo : Sdis 77/Franck Desprez

 

Pourtant, les sites Sévéso ne sont pas ceux qui l’inquiètent le plus. « Ils sont extrêmement surveillés et doivent installer des protections très importantes. » Aux yeux du capitaine Pierre Cluzel, il faut aussi se concentrer sur les industries qui peuvent manipuler des quantités parfois importantes de produits chimiques sans être classées à risque.

 

Il se félicite aussi de la coopération avec les entreprises de la zone Mitry- Compans. En effet, considérées comme dangereuses ou non, de nombreuses sociétés offrent leurs sites pour y réaliser des manoeuvres et se former. En octobre dernier, plusieurs pompiers avaient participé à une telle opération. « Quand on est affecté à Mitry, on est obligé de se former », explique Pierre Cluzel. Et de détailler les différents niveaux de formation, de l’équipier au conseiller technique, chaque formation nécessitant des compétences spécifiques. En octobre dernier, sept entreprises avaient répondu à l’appel du Sdis et avaient permis aux stagiaires de découvrir sept sites différents, présentant des risques diversifiés.

 

http://www.journallamarne.fr/2016/02/29/entre-les-pompiers-et-mitry-la-chimie-se-fait-bien/

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