PARIS
la ville qui utilise le bassin versant Beuvronne
et le détruit
le cas de l’aqueduc de la Dhuis
que Paris
pourrait vendre à Placoplatre !
Pour nettoyer ses trottoirs, ses rues, arroser ses pelouses et remplir ses lacs Paris utilise entre autres l’eau du canal de l’Ourcq.
Les 1ères rivières qui ont alimenté le canal de l’Ourcq en 1809 sont la Beuvronne et ses affluents La Biberonne, la Reneuse, ce qui eut pour conséquence de faire fermer 5 moulins utilisant la force hydraulique de la rivière : 3 à Claye-Souilly et 2 à Fresnes sur Marne.
Peu importait de priver de leur outil de travail les meuniers et de mettre au chômage leurs salariés, il fallait donner de l’eau potable à Paris.
Ce sont ensuite vers la fin du 19ème siècle que les aqueducs de la Dhuis et de la Vanne furent construits pour fournir en eau potable Paris.
Le canal de l’Ourcq fut utilisé alors pour acheminer les marchandises dont Paris avait besoin et son eau pour nettoyer les trottoirs, les rues de la capitale, arroser ses pelouses et remplir ses lacs….
En 1835 Paris considérant que les eaux en provenance de la Reneuse étaient de mauvaise qualité demandera au préfet de la Seine l’autorisation de supprimer l’introduction de ces eaux dans le canal de l’Ourcq, le préfet acceptera.
A partir de 1841 après travaux les eaux de la Reneuse n’alimenteront plus le canal de l’Ourcq.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Paris prend à la Beuvronne ses eaux les moins polluées provenant de la Haute Beuvronne, quant aux eaux les plus polluées de la Reneuse, Paris n’en veut pas.
Paris vient déverser ses ordures au bord de notre captage d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable 500 000 habitants.
Pour alimenter en électricité « la ville lumière » ERDF a augmenté la puissance du poste électrique de Villevaudé et fait passer les lignes à haute tension près de nos écoles, de nos maisons.
Pour son projet Grand Paris « la ville lumière » a besoin de plâtre, mais Paris ne cherche pas à recycler le plâtre, Paris préfère ronger jusqu’à l’os nos ressources.
Petits arrangements entre amis
entre Paris
et l’industriel Placoplatre ?
Pour aider l’industriel Placoplatre à exploiter le gypse Paris semble prête à lui vendre l’aqueduc de la Dhuis dont elle n’a plus besoin sans se préoccuper de l’utilité de la promenade de la Dhuis pour les populations, car cette promenade est l’un des derniers poumons verts du bassin versant Beuvronne.
Compensation
un mot qui fâche Paris !
Car Paris, à titre de compensation, aurait pu conserver ce site, mais Paris ne compense rien, Paris détruit, jette quant cela ne lui convient plus, ne regarde jamais l’intérêt des populations du bassin versant Beuvronne, mais uniquement son intérêt propre.
Ici vous êtes
chez le petit peuple
« Serviable et corvéable à merci »
comme l’étaient les serfs au Moyen Age.