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9 avril 2015 4 09 /04 /avril /2015 09:14
Veolia prévoit d’implanter une méga installation de méthanisition (1), installation qui pourrait être fortement subventionnée par vos impôts (Conseil Régional IDF, Ademe...)

 

Les déchets proviendraient de Seine et Marne, de l'Oise, de l'Yonne, du Loiret, de l'Aisne, de l'Aube, de la Marne, du Val d'Oise, du Val de Marne, de l' Essonne, de Seine St Denis.

Installation qui serait utilisée entre autres pour traiter les déchets de l’industrie agro alimentaire :

 

02 01 déchets provenant de l'agriculture, de l'horticulture, de l'aquaculture, de la sylviculture, de la chasse et de la pêche

02 01 01 boues provenant du lavage et du nettoyage

02 01 03 déchets de tissus végétaux

02 01 06 fèces, urine et fumier (y compris paille souillée), effluents, collectés séparément et traités hors site

02 01 07 déchets provenant de la sylviculture

02 02 déchets provenant de la préparation et de la transformation de la viande, des poissons et autres aliments d'origine animale

02 02 01 boues provenant du lavage et du nettoyage

02 02 04 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 03 déchets provenant de la préparation et de la transformation des fruits, des légumes, des céréales, des huiles alimentaires, du cacao, du café, du thé et du tabac, de la production de conserves, de la production de levures et d'extraits de levures

02 03 01 boues provenant du lavage, du nettoyage, de l'épluchage, de la centrifugation et de la séparation

02 03 04 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 03 05 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 04 déchets de la transformation du sucre

02 04 03 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 05 déchets provenant de l'industrie des produits laitiers

02 05 01 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 05 02 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 06 déchets de boulangerie, pâtisserie, confiserie

02 06 01 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 06 03 boues provenant du traitement in situ des effluents

02 07 déchets provenant de la production de boissons alcooliques et non alcooliques (sauf café, thé et cacao)

02 07 01 déchets provenant du lavage, du nettoyage et de la réduction mécanique des matières premières

02 07 04 matières impropres à la consommation ou à la transformation

02 07 05 boues provenant du traitement in situ des effluents

Parmi ces déchets il y a un fort débouché côté fumiers de chevaux, mais me direz-vous nous avons peu de haras dans un rayon proche de Claye-Souilly, qu’à cela ne tienne les haras situés dans les quartiers huppés de la banlieue parisienne vont vous les envoyer par camions, ils ne savent qu’en faire depuis que les champignonnières ont fermé et que nos champignons sont fabriqués en majorité dans les régions de l’Est de l’Europe.
En effet la population chic vivant près de ces haras n’en veut pas et puis vous pourrez aussi recevoir ceux de la ville princière de Chantilly, cela rendra service à M. Woerth car les habitants de sa commune et des environs ont déjà refusé ce type d’exploitation polluante et dangereuse.
Paru dans actu environnement :
Comment maîtriser les risques liés aux installations de méthanisation ?

La méthanisation est en pleine phase de croissance en France. Cette activité n'est pas sans risque mais l'adoption de mesures de sécurité adaptées permet de réduire considérablement la probabilité d'accident.

Gestion des risques | 14 octobre 2014 | Laurent Radisson

 

La sécurité des installations de production de biogaz pose question, alors que le gouvernement a fixé comme objectif l'exploitation de 1.500 méthaniseurs d'ici trois ans et que la filière commence à décoller. C'est pour apporter des réponses à ces préoccupations de sécurité que le Club Biogaz de l'Association technique énergie environnement (ATEE) organisait un colloque ce mardi 14 octobre à Paris.

"Peu d'accidents et l'on ne veut pas qu'il y en ait"

Les potentiels de dangers résident dans les produits (biogaz, co-substrats, digestats, produits connexes comme le fioul…), les installations mettant en œuvre du biogaz (digesteurs, ouvrages de stockage des digesteurs, chaudières, cogénérateurs, canalisations, torchères…), les équipements annexes (ouvrages de stockage de matières, cuves d'hydrocarbures ou de réactifs…), explique Arnaud Maitrepierre du Cabinet Ectare. Les accidents peuvent être déclenchés par un événement d'origine naturelle (gel, séisme, foudre…) ou anthropique (activités voisines, malveillance, circulation des véhicules…).

"Il y a peu d'accidents et l'on ne veut pas qu'il y en ait", rassure toutefois Pascale Vizy, chargée de mission "déchets organiques" au ministère de l'Ecologie, qui précise que les retours d'expérience viennent surtout de l'étranger, compte tenu de l'avance de certains pays en la matière. La base Aria du ministère recense moins d'une cinquantaine d'événements depuis 1992. Il s'agit principalement d'incendies, suivis par les fuites de matières dangereuses, puis les explosions.

Le risque explosion est rare mais spectaculaire, indique Pascale Vizy, qui estime important de prévoir une zone préférentielle où devra être dirigée une potentielle explosion. La conception des installations est également importante car elle conditionne ensuite la sécurité des travaux de maintenance. Il faut également faire preuve de rigueur dans les zones à risque d'explosion, ajoute-t-elle, en ce qui concerne l'interdiction de fumer et les travaux de soudure, en particulier lorsqu'ils sont réalisés par des sous-traitants. "Les mesures de maîtrise des risques ne peuvent être efficaces que si le personnel en comprend l'importance, le fonctionnement et sait les mettre en œuvre lorsqu'elles requièrent une intervention humaine", confirme Sébastien Evanno de l'Institut national de l'environnement et des risques (Ineris).

Quant au risque incendie, c'est le souci majeur, estime Pascale Vizy, car il est, dans la plupart des cas, précurseur de l'explosion et présente des effets dominos. La réglementation exige des locaux présentant des caractéristiques de réaction au feu minimale (classe A1) et des matériaux résistants au feu pendant deux heures (REI 120), tels que le béton, le Siporex ou les plaques de plâtre sous certaines conditions. "Il ne faut pas avoir peur du langage employé dans les textes réglementaires", tente de dédramatiser la représentante du ministère de l'Ecologie, qui explique qu'en pratique beaucoup d'exploitants respectent déjà ces normes sans même le savoir.

 

Des risques différents selon les installations

Les risques sont toutefois différents selon le type d'installation, précise Pascale Vizy, qui rappelle au passage l'existence d'un risque toxique lié au sulfure d'hydrogène (H2S) et du risque de pollution des eaux, au delà des seuls risques incendie et explosion.

Les matières entrantes doivent être particulièrement surveillées dans le cas des installations de traitement des déchets, explique la représentante du ministère de l'Ecologie. Pour la méthanisation agricole, la problématique vient plutôt du fait que les installations sont de petite taille avec des contraintes d'espace et de voisinage. Ce qui est moins le cas des installations agroalimentaires qui sont déjà inscrites dans un schéma industriel plus classique. Quant aux stations d'épuration, la difficulté peut provenir du fait que leur activité première est le traitement de l'eau et qu'elles sont moins préparées à celle de production de biogaz.

 

Respecter les réglementations ICPE et Atex

Au final, si la méthanisation présente des dangers attestés, les risques pour la population et l'environnement restent limités dès lors que les exploitants respectent une série de mesures bien identifiées, explique Sébastien Evanno. Parmi celles-ci figure une démarche rigoureuse de prévention dans le respect de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) et de la réglementation sur les atmosphères explosives (Atex).

Les arrêtés ministériels pris au titre de la législation ICPE prévoient ainsi des dispositions communes en terme d'implantation vis-à-vis des cours d'eau et des locaux occupés par des tiers, de capacité de rétention, de distance minimale entre les installations de combustion et les produits combustibles, de dispositifs de limitation de surpression ou de sous-pression, d'identification des zones Atex, ou encore de procédure d'intervention, rappelle Arnaud Maitrepierre.

La démarche de maîtrise des risques passe par une sécurisation du procédé en amont, dès la conception des installations, accompagnée de la mise en place de barrières techniques et humaines de sécurité en s'appuyant sur une analyse de risques, ajoute le représentant de l'Ineris. Mais aussi par un contrôle régulier de la fiabilité de ces barrières, la détermination des actions de surveillance destinées à gérer les dysfonctionnements, la surveillance des situations particulières à risques (travaux par points chauds, maintenance, démarrage et mise à l'arrêt des installations), sans oublier la formation des exploitants, qui reste primordiale aux yeux de tous les spécialistes du risque.

Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HS
E

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/maitriser-risques-installations-methanisation-incendie-explosion-icpe-atex-22972.php4

 

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