Pollution de l’air dû au trafic en Ile de France
La station de mesure de la place Basch à Paris a affiché 73 dépassements du seuil réglementaire européen pour les PM10[1] en 2013.
Au nord-ouest 77
combien de dépassements du seuil européen
pour les particules PM10 ?
Nous n’en savons rien
Vous qui vivez sous les avions de Roissy (1), vous qui supportez les millions de camions qui viennent déverser leurs ordures dans les décharges, carrières, incinérateurs, entreprise de recyclage de déchets…… vous souhaiteriez connaître l’état de la qualité de votre air.
Mais comme à l’habitude vos impôts sont utilisés ailleurs
« au titre de la solidarité régionale ».
L’ETAT chaque année verse 2 millions d’euros à Airparif qui logiquement devraient être répartis équitablement sur toute l'Ile de France.
Mais ce n'est pas le cas
Airparif
n’a implanté aucune station fixe de contrôle de la qualité de l’air
au nord-ouest 77.
Sur 26 stations qui contrôlent en IDF la pollution de l’air due au trafic
Paris en possède la moitié
Paris et petite couronne en possède 85 %
Quant à la Seine et Marne qui représente la moitié de la surface de l’Ile de France,
elle possède moins d’un pour cent des stations fixes de contrôle du trafic
(une station trafic à Coulommiers et une à Melun)
Vous savez bien comme à l’habitude
pour encaisser vos impôts pas de problème
mais quand il s’agit de redistribuer l’argent il n’y en a plus
pour la Seine et Marne.
(1) http://www.advocnar.fr/Lapollution.html
(2)http://www.airparif.asso.fr/_pdf/etat-reseau.pdf
Paru dans le journal de l’environnement :
Le 31 mars 2015 par Stéphanie Senet
Zurich arrive en tête des villes les plus dynamiques pour améliorer la qualité de l’air,selon le classement Sootfree cities[1] diffusé ce 31 mars par le Bureau européen de l’environnement (BEE). Avec ses nombreux pics annuels de pollution, Paris reste sans surprise à la traîne.
[1] L’étude a été réalisée par Bund/Les Amis de la terre Allemagne
Les 400.000 Zurichois ont de la chance. Non seulement la ville la plus chère du monde a pensé à leurs poumons mais elle est surtout passée à l’acte pour réduire la pollution des véhicules et promouvoir les transports doux. Résultat: les concentrations de particules fines et de dioxyde d’azote sont loin d’atteindre les plafonds définis par Bruxelles. Ces limites sont pourtant régulièrement dépassées dans la majorité des métropoles de l’UE, comme l’ont confirmé les pics de pollution du mois de mars à Paris ou à Londres…..
COPENHAGUE, REINE DU VÉLO
C’est la reine du vélo, Copenhague, qui gravit la deuxième marche du podium pour sa politique volontariste en faveur des transports doux et des transports en commun. La capitale danoise a aussi limité de façon drastique la circulation des véhicules diesel, des camions et des engins de chantier. Vienne, Stockholm et Berlin ferment le peloton de tête. Les métropoles où l’air est le plus nocif sont par ailleurs Lisbonne (22e) et Luxembourg (23e).
PARIS EN 6E POSITION
Sans surprise, Paris obtient une piètre 6e place, ex-aequo avec Helsinki, Londres et Stuttgart. «Les concentrations relevées à Paris montrent qu’il s’agit d’une des pires villes européennes en matière de qualité de l’air», pointe le coordinateur de l’étude. La station de mesure de la place Basch (sud de la ville) a affiché 73 dépassements du seuil réglementaire européen pour les PM10[1] en 2013, rappelle l’étude.
Si elle arrive devant Lisbonne ou Luxembourg, c’est surtout en raison de sa récente stratégie, annoncée par la maire de Paris Anne Hidalgo fin janvier. «Paris est au début de sa lutte contre la pollution atmosphérique, résume Arne Fallerman. Il va falloir attendre plusieurs années avant que la réduction des véhicules diesel, des cars et des poids lourds, prévue d’ici 2020, porte ses fruits.»
[1] Il s’agit du seuil d’information fixé à 50 microgrammes par mètre cube en moyenne sur 24 heures