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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 09:59

 

Nouvelles admissions

Affections longue durée (ALD)

Maladies de l’appareil respiratoire :

 broncho-pneumopathies chroniques obstructives

groupe de maladies chroniques systémiques d'origine respiratoire

 atteignant les bronches

entre 2007 et 2010

page 52 http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

(malades nouvellement pris en charge à 100 % par la caisse d’assurance maladie)

 

 

Ce sont les départements
des Hauts de Seine et Yvelines

qui sont les moins touchés par cette augmentation de cas.

 

 

 

Hommes

 

 

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 40, Hauts de Seine 19.9, Yvelines 19.7

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 40, Hauts de Seine 19.9, Yvelines 19.7

Femmes

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 19.9, Hauts de Seine 9.4, Yvelines 8.5

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 19.9, Hauts de Seine 9.4, Yvelines 8.5

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 07:32

 

 

période 2007 et 2010

La Seine et Marne est de département

où le taux de décès

par maladies respiratoires (non cancéreuses)

est le plus élevé

d’Ile de France (1)

 

 

La Seine et Marne est le département d’Ile de France

où Airparif contrôle le moins la qualité de l’air

 

- Paris 22 points sur 105.4 km2

- Seine et Marne 7 points sur 5915 km2

 

(1)page 4 4 http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

(2) http://www.airparif.asso.fr/_pdf/etat-reseau.pdf

 

 

 

Hommes

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 65.1, Paris 44.7, Hauts de Seine 46.9

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 65.1, Paris 44.7, Hauts de Seine 46.9

Femmes

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 31.9, Paris 24.8, Hauts de Seine 25.6

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 31.9, Paris 24.8, Hauts de Seine 25.6

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 17:43

 

période 2007 et 2010

Seine et Marne

Département où le taux de mortalité est le plus élevé

de l’Ile de France (1)

(1)page 18  http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

 

 

 

Hommes

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 887.8, Paris 722.9, Hauts de Seine 726.5

Taux pour 100 000 hommes : Seine et Marne 887.8, Paris 722.9, Hauts de Seine 726.5

Femmes

 

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 554.2, Paris 441.2, Hauts de Seine  451.4

Taux pour 100 000 femmes : Seine et Marne 554.2, Paris 441.2, Hauts de Seine 451.4

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 19:12

 

Etude

Observatoire Régional de Santé

Avril 2015

page 34 http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

 

 

C’est Paris, Les Hauts de Seine et Yvelines

qui sont les moins touchés

 

page 34 http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

page 34 http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 08:48

 

Points noirs environnementaux en Ile de France

 

Piloté par l’ORS Île-de-France, en partenariat avec l’IAU îdF, un travail de délimitation des territoires multi-exposés est actuellement en cours de réalisation.

Les 1ères cartes présentées par ces organismes ont été préparées depuis près de 2 ans par le groupe qui avait travaillé sur le Plan Régional Santé Environnement 2 en 2011.

Sauf que les 2 associations de Seine et Marne qui participaient à ce groupe ont été oubliées il s’agit d’Avie (1)et d'Adenca (2 associations qui travaillent particulièrement sur la santé autour des installations de traitement de déchets).

 

Pour identifier les points noirs environnementaux :

A) Il n’a pas été retenu :

- les sites classés SEVESO (alors que c’est le 77 qui en possède le plus en IDF)

- les ICPE(2) alors que la Seine et Marne en compte 842.

- les décharges ISDI …

 

B) Les nuisances des aéroports de Roissy, Le Bourget, Orly, ni même la pollution de l’eau distribuée n’apparaissent sur les cartes alors que notre département est le plus impacté par ces diverses nuisances et pollutions.

Pour la Seine et Marne

le compte n’y est pas

et c’est une double injustice environnementale.

 

Comme vous le verrez dans les 3 cartes qui ont été retenues, ce n’est pratiquement que Paris, Petite Couronne et une partie des Yvelines qui sont identifiés « zones à d’exposition à des problèmes environnementaux ».

 

 

(1) http://www.maincy.fr/Main.aspx?numStructure=80778&numRubrique=531511

(2) ICPE Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée.

 

 

 

 

 

 

 

Source : http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2014/articleIAU3.pdf

Source : http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2014/articleIAU3.pdf

Afin de rétablir la situation

ADENCA

vient de remettre à jour sa carte

des sites polluants et dangereux en 77

cela vous permettra d’avoir une autre vue de la situation.

 

 

 

Les inégalités environnementales vu par l’IAU, une entité du Conseil Régional IDF
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 15:01
Espérance de vie des hommes en IDF (étude ORS avril 2015) (1)

Espérance de vie des hommes en IDF (étude ORS avril 2015) (1)

Espérance de vie des femmes en IDF (étude ORS avril 2015) (1)

Espérance de vie des femmes en IDF (étude ORS avril 2015) (1)

 

Dans une étude de l’Office Régionale de Santé d’Ile de France (1) paru ce mois-ci nous apprenons que la situation est toujours la même depuis de nombreuses années :

 

Les seine et marnais meurent environ 2 ans plus tôt que les parisiens ou habitants de l’Ouest Parisien : Yvelines, Hauts de Seine.

 

Pourquoi ?

 

Nous n’en savons rien

 car on n’a jamais fait d’étude sanitaire de zone

dans ce département.

 

C’est le département des Yvelines qui a été choisi pour accueillir cette 1ère étude sanitaire de zone, département où l’espérance de vie est l’une des plus élevées d’Ile de France.

 

Pour effectuer des études sanitaires ou épidémiologiques pour la Seine et Marne, soit qu’il n’y a pas d’argent, soit que l’Agence Régionale de Santé n’en voit pas l’utilité.

 

L’ETAT et vos collectivités territoriales préfèrent semble-t-il utiliser vos impôts pour subventionner dans ce département des projets privés.

 

Pour exemple le projet de « villages dit nature » près de Disneyland qui devrait recevoir

60 millions d’euros de fonds publics.

 

(1) http://www.ors-idf.org/dmdocuments/2015/reperesSanteAvril2015.pdf
 

 

 

Vous trouverez ci-dessous

une carte

des sites polluants ou dangereux en Seine et Marne

là est peut-être l'explication  ?

 

 

 

Seine et Marne : sites polluants ou dangereux (27/4/2015)

Seine et Marne : sites polluants ou dangereux (27/4/2015)

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:36
Riverains des installations polluantes et dangereuses
une population méprisée par l’ETAT ?
A vous de juger
Un exemple parmi tant d’autres :
Alors qu’en 2001 les médecins s’étaient élevés contre l’implantation d’une centrale à bitume à la Ferté sous Jouarre le préfet Cyrille SCHOTT (1) l’autorisa le 8/6/2001 et elle est toujours en fonctionnement, sans qu’à notre connaissance, aucune étude sanitaire n’ait été réalisée autour du site.
Alors que la pollution de l’air fait des ravages sur la santé des populations, qu’on nous annonce chaque année de plus en plus de problèmes respiratoires, cardiaques, cancers…
Alors que le déficit de la Sécurité Sociale se creuse chaque année, la fuite en avant continue dans notre département où les préfets autorisent régulièrement l’implantation de sites polluants ou dangereux concentrés aux mêmes endroits notamment au nord-ouest 77.
Des pratiques d’un autre siècle, où sous prétexte d’hypothétiques créations d’emplois l’on privilégiait l’intérêt financier des actionnaires au mépris de la qualité de vie et de la santé des riverains de ces sites polluants et dangereux.
Le temps est venu de prévenir plutôt que guérir.
Les populations ne doivent plus servir de cobayes
Fort de Courtry/Vaujours
Le 1er projet en France
de carrière de gypse sur un site
où ont été pratiqués des essais nucléaires
ne doit pas voir le jour.
Les yeux des responsables
de la santé publique
vont-ils enfin s'ouvrir ?
(1) Pour le remercier de ses bons et loyaux services l’ETAT le nomme préfet de la région Basse Normandie en 2004 et du Languedoc Roussillon en 2007 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :
Les médecins s'élèvent contre l'usine à bitume

Georges Blond | 12 Févr. 2001, 00h00

 

A LA FERTÉ-SOUS-JOUARRE, le corps médical brandit l'étendard de la révolte. Les médecins lancent une pétition pour s'opposer à l'implantation définitive de la centrale d'enrobé routier de la société Wiame en zone industrielle du Hainault à Sept-Sorts. Centrale installée avec des autorisations provisoires de six mois début 1999 pour faciliter la réfection de 4 km de la RN 3.

 

Prévue pour six mois, elle a été autorisée pour six de plus. Et a déjà provoqué l'ire des riverains et des associations de défense de l'environnement. La pétition regroupe les signatures de dix médecins dont un pneumologue, un ORL, un radiologue et un acupuncteur, de quatre pharmaciens, de deux opticiens, d'un biologiste et d'un kinésithérapeute.

Elle est adressée au préfet de Seine-et-Marne ainsi qu'aux membres du conseil départemental d'hygiène pour qu'ils émettent un avis défavorable.
« Odeurs suffocantes irritantes, gênantes »
« Je porte à votre connaissance mes constatations personnelles quant aux odeurs suffocantes, irritantes, extrêmement gênantes, de bitume », attaque le docteur Sylvaine Drouet-Perche dans le courrier qui accompagne la pétition. Le médecin évoque également des gênes de respiration en plein centre-ville de La Ferté, de brusques accès de toux en passant sur la RN 3 au niveau de l'usine, des panaches de fumées grisâtres se rabattant sur une société de produits alimentaires proche. Plusieurs pétitionnaires se sont déplacés pour remplir le cahier mis à la disposition du public au moment de l'enquête publique. Ils s'étonnent « que le commissaire-enquêteur ait pu donner un avis favorable alors même qu'il avait entre les mains des éléments qui auraient dû, tout au moins, le pousser à demander un complément d'information, insiste le docteur Drouet-Perche. A commencer par le rapport technique très détaillé établi et déposé par Jean-Gérard Mathé, ingénieur de l'Equipement au plan national. Il y rappelait l'ensemble des obligations des centrales d'enrobé routier. Sans oublier les observations de Georges Leroy, président de l'Association des amis de la nature, de Changis. »
Les opposants s'insurgent contre l'emplacement choisi
D'un commun accord, les opposants au projet ne s'élèvent pas contre l'installation elle-même. Ils savent que « les routes sont indispensables à la vie moderne, et le bitume par voix de conséquence. » Ils s'insurgent contre le site choisi. Dans une zone industrielle et commerciale accueillant des commerces de bouche et sous les vents dominants qui poussent les fumées sur l'agglomération de La Ferté et sa population de 10 000 âmes.

 

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/les-medecins-s-elevent-contre-l-usine-a-bitume-12-02-2001-2001953004.php

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 10:33

 

Livre paru en 2005

« Experts et citoyens face aux intérêts privés »

d’ André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys

 

Qu’en ait-il

10 ans après

la parution de ce livre ?

 

 

Les « élites » qui nous dirigent

protègeront-ils 

les riverains 

du fort de Courtry/Vaujours

contre les risques d’une telle exploitation

ou favoriseront-ils les intérêts privés des actionnaires

de la multinationale St Gobain ?

 

L’avenir nous le dira…..

 

 

Paru sur le site Alternatives Economiques :

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés
par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset

 

Dominique Desbois
Alternatives Economiques n° 240 - octobre 2005

 

Amiante, tabac, métaux lourds, dioxine…, la"manufacture des risques" menace-t-elle notre santé?

Face aux pollutions de notre environnement quotidien, qu'il soit professionnel, domestique ou public, des voix s'élèvent pour dénoncer les manquements, les dérives, voire les abus, mais aussi plus dramatiquement l'étendue de notre ignorance. Cet ouvrage nous présente le florilège des affaires, grandes ou petites, qui ont révélé au public les liens avérés entre la présence de ces différents polluants et la progression du cancer ou des problèmes d'infécondité.

Au-delà du traitement événementiel du sujet, le mérite d'un tel ouvrage est de révéler la dimension du problème environnemental posé par la prolifération des substances chimiques engendrées par notre mode de développement. Plus de 100 000 substances différentes sont aujourd'hui diffusées sur le marché européen et, pour la plupart d'entre elles, leurs effets à long terme sur l'environnement restent mal connus.

Afin de fonder les politiques publiques sur une meilleure connaissance de notre environnement, le projet Reach de règlement européen ambitionne d'évaluer quelque 30 000 substances de synthèse, produites ou importées en quantité supérieure à une tonne par an. Face aux stratégies d'arrière-garde de certains groupes industriels visant à dénaturer ce projet, l'ouvrage appelle à réformer notre système de sécurité sanitaire pour qu'il garantisse une réelle indépendance dans l'exercice professionnel de l'expertise et qu'il ouvre plus largement le processus d'évaluation au dialogue avec les représentants de la société civile.

 

Alertes santé. Experts et citoyens face aux intérêts privés, par André Cicolella et Dorothée Benoit Browaeys, avec la collaboration de Marie-Laure Mermet et de Camille Saïsset
Ed. Fayard, 2005, 422 p., 22 euros.

http://www.alternatives-economiques.fr/alertes-sante--experts-et-citoyens-face-aux-interets-prives-par-andre-cicolella-et-dorothee-benoit-browaeys--avec-la-collaboration-de-marie-laure-mermet-et-de-camille-saisset_fr_art_193_22149.html

 

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 09:51

 

 

 

 

Veolia pour masquer les odeurs en provenance de sa décharge diffuse dans l’air un déodorisant dont nous ne connaissons ni la teneur en produits chimiques, ni même la quantité utilisée…..

 

Ce qu’en dit un rapport de LNE de 11/2009 effectué pour le ministère de l’écologie :

 

« Un produit masquant augmente la concentration d’odeur en masquant l’odeur désagréable par une odeur plus agréable sans forcément réduire les concentrations des substances des gaz. » (1)

 

Lors de la dernière commission de suivi de site de décembre 2014, les associations environnementales ont réclamé la nature des produits chimiques utilisés par Veolia pour dissimuler les odeurs.

 

Or plus de 4 mois après Veolia n’a toujours pas fourni la fiche de données sécurité du produit qu’elle utilise.

 

Qu’est-ce qu’une fiche de données sécurité ?

 

Vous trouverez ci-dessous un exemple des informations que peut contenir une fiche de donnée sécurité :

file:///C:/Documents%20and%20Settings/Station/Mes%20documents/Downloads/BERCY%20Airthitone%20(1).pdf

 

 

 

Dans un souci de transparence

la plus importante décharge d’Europe

de déchets ultimes

n’aurait-elle pas dû fournir ce document

à la 1ère demande des associations ?

 

A vous de juger

riverains

vous qui supportez jour après jour les nuisances

de cette méga décharge

 

 

(1) page 3 bis http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/SENTOREF_Rapport_final_LNE_2010_09.pdf

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 11:28

 

La 1ère étude sanitaire de zone en Ile de France a été financée par l'ETAT, les collectivités territoriales... dans les Yvelines, le département où l’espérance de vie est l’un des plus élevés d’Ile de France.

 

 

Trouvera-t-on

 au titre de la solidarité régionale et nationale

de l’argent pour financer

une étude sanitaire de zone autour

du Fort deCourtry/Vaujours

situé dans le 93 et le 77, les deux départements

où l’espérance de vie est la plus faible d’Ile de France ?

 

 

 

Comme à Vincennes un Comité Scientifique pourrait être  également créé pour connaître l’impact des activités du CEA de Courtry/Vaujours sur la population.

 

 

 

Paru dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire de l’Institut de Veille Sanitaire du 27/2/2007 n° 07/08

 

Regroupement de cancers pédiatriques à Vincennes, rôle du Comité scientifique de 2001 à 2006 : une confrontation entre les attentes sociales et l’expertise scientifique
 

 

Martine Ledrans (m.ledrans@invs.sante.fr)1, Benoît Hazebrouck2, Jacqueline Clavel3, Pascal Empereur-Bissonnet1, Christian Cochet4, Emmanuelle Fourme1, Robert Garnier5, Frédéric Goldschmidt6, Olivier Hartmann7, Éric Jougla8, Brigitte Lacour9, Dominique Lafon10, Isabelle Momas11, Roland Masse, Martine Ramel7, Florence Suzan1, Denis Zmirou-Navier12, Philippe Quénel1
1 / Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France 2 / Institut national de l’environnement industriel et des risques, Verneuil-en-Halatte, France 3 / Inserm UMR-S754, IFR69, Villejuif, France 4 / Centre scientifique et technique du bâtiment, Champs-sur-Marne, France 5 / Centre antipoison de Paris, France 6 / Institut de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, Fontenay-aux-Roses, France 7 / Institut Gustave Roussy, Villejuif, France 8 / Inserm CépiDc, Le Vésinet, France 9 / Registre national des tumeurs solides de l’enfant, Nancy, France 10 / Institut national de recherche et de sécurité de la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, Paris, France 11 / Université René Descartes, Paris, France 12 / Université Henry Poincarré, Nancy, France

 

Résumé


Suite au signalement en 1999 d’un regroupement de cancers chez des enfants fréquentant une école bâtie sur un ancien site industriel, les études épidémiologiques et environnementales écartent dans un premier temps un lien possible entre ces cancers et la fréquentation de l’école. En mai 2001, le signalement de nouveaux cas génère une situation de crise. Un Comité scientifique (CS) regroupant 16 experts est réuni. L’objectif de cet article est d’analyser son travail, les difficultés rencontrées notamment dans ses relations avec les parties prenantes et les enseignements tirés. Les missions du CS étaient d’examiner les questions de la population, d’analyser les résultats des investigations engagées et de proposer et suivre les études nécessaires. En trois ans, le CS a effectué un travail conséquent d’expertise de nombreuses études épidémiologiques et environnementales. Le hiatus existant initialement entre les attentes sociales et la démarche scientifique proposée, le déficit de communication avec les parties prenantes, le manque de moyens constituèrent les principales difficultés rencontrées par le CS. Cependant, au fil du temps, une interaction positive s’est établie entre le CS et les parties prenantes, la population notamment. Le CS recommande, dans de telles situations, de mettre en oeuvre des dispositifs articulés d’expertise et de décision, légers et réactifs, intégrant dès que possible toutes les parties prenantes.

 

http://www.invs.sante.fr/beh/2007/07_08/

 

 

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