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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 12:25

Paru sur le site Eau mon dieu Voyages en eaux troubles :

Pollution de l’eau potable en France : à la recherche de données fiables…

28/10/2013

Que savons-nous de la qualité de notre eau ? La question est aussi brûlante que polémique, à l’heure où l’organisme chargé de collecter les données sur la pollution des eaux françaises est durement mis en cause par la Cour des Comptes.

Pratiquement pas une semaine ne passe sans que des révélations fracassantes ou des discours anxiogènes sur la qualité de nos eaux soient relayés dans les médias : résidus médicamenteux (hormones des pilules contraceptives, antibiotiques, anxiolytiques) qui contaminent la faune aquatique, rejets industriels (perchlorates, phosphates) et agricoles (pesticides, nitrates)… Au-delà des gros titres, la question se pose de savoir si les eaux destinées à la consommation sont correctement contrôlées et si ces informations sont accessibles. Cette interrogation est plus que jamais d’actualité puisqu’un rapport de la Cour des comptes remet en cause la capacité de l’Office national des eaux et des milieux aquatiques à fournir des données fiables (Onema).

 

Un instrument de mesure imparfait

Cet établissement public, créé en 2007, sous la tutelle du Ministère de l’Ecologie a notamment pour mission de collecter toutes les informations concernant l’eau, de surveiller l’évolution de la qualité, de contrôler le respect des normes françaises et européennes. Il coordonne le service d’information sur l’eau (SIE), une base de données officielle théoriquement exhaustive et fiable. Le rapport de la Cour des comptes dénonce à la fois la désorganisation, le manque de moyens et de transparence qui empêchent l’Onema d’assumer pleinement les tâches qui lui incombent.

Ces révélations mettent la lumière sur des critiques formulées par des chercheurs, et des associations de défense de l’environnement depuis plusieurs années. Une vaste enquêtepubliée par le WWF en 2011 sur la qualité des eaux souterraines et de surface soulignait notamment les points suivants : les mesures effectuées sur les polluants sont inadaptées (les micro-polluants ne sont pas assez recherchés donc leur effet potentiel sur la santé à long terme n’est pas évalué, pas plus que les risques liés à des combinaisons de substances) et les analyses portent sur un trop petit nombre de produits. L’ONG considère donc que la France ne se soumet qu’a minima aux exigences de la directive-cadre européenne sur l’eau adoptée en 2000. Elle soulève enfin une question de fond : un jeune organisme, l’Onema, placé sous l’autorité du Ministère de l’Ecologie, peut-il travailler de façon indépendante sachant que ses analyses révèlent l’impact des décisions prises par sa tutelle ?

En aval, des normes plus ou moins respectées

Les messages officiels et les compagnies de distribution le répètent à l’envie : l’eau du robinet est l’« aliment le plus contrôlé » ! Ces contrôles permettent régulièrement d’identifier des substances potentiellement dangereuses pour la santé, les agences régionales de santé et les préfets peuvent alors avertir la population ou les personnes à risques (enfants, femmes enceintes, personnes âgées) qu’elles ne doivent pas consommer cette eau.

Ce fut le cas en juillet 2012 en Haute-Normandie pour une pollution aux nitrosamines, dans le Nord-Pas-Calais, après la découverte d’ions perchlorates. Mais le respect des normes légales et sanitaires est, lui aussi, mis en question par des associations. L’UFC-Que choisir et la fondation Danielle-Mitterrand France Libertés se sont penchés sur les dérogations accordées aux réseaux de distribution d’eau quand certains produits dépassent les normes de qualité sans présenter un danger pour la santé. Dans un objectif de transparence, ils publient des cartes de ces dérogations, qui peuvent concerner un ou plusieurs polluants, une ou plusieurs communes, pour 3 à 9 ans. La distribution de l’eau potable quoique très encadrée dépend de différentes normes, plus ou moins contraignantes.

Cette réalité ajoute à la confusion des consommateurs… Tel taux de telle substance est-il impératif ou conseillé ? A partir de quand présente-t-il un danger pour la santé ? Il existe de multiples données : des ministères de la santé et de l’écologie, du Centre d’information sur l’eau(une association de sociétés de distribution et d’exploitation) et des Agences régionales de santé etc., facilement consultables, mais difficiles à interpréter pour les non-spécialistes.

Enfin, la collecte de données, leur traitement, l’évaluation des risques sanitaires dépendent de divers organismes publics et autorités administratives ce qui n’aide certainement pas les citoyens, pourtant en attente d’une information claire et durablement fiable, à s’y retrouver.

Des réformes à venir ?

En réponse au rapport de la Cour des comptes, la Ministre de l’Ecologie a annoncé un renforcement du contrôle interne des services de l’Onema et souligné les progrès déjà effectués dans le fonctionnement de cet organisme.

Il y a 10 ans, un rapport du Sénat (« La qualité de l’eau et l’assainissement en France ») pointait déjà que : « les réglementations relatives à la protection des eaux et les actions de prévention des pollutions diffuses ont, au mieux, un bilan médiocre ».

http://eaumondieu.wordpress.com/2013/10/28/pollution-eau-potable-france-a-la-recherche-de-donnees-fiables/#more-280

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 12:45

 

plan départemental de l'eau bilan 2013 p 8

Plan départemental de l'eau 77 bilan 2013 page 8

 

Surveillance de la qualité

des eaux souterraines 

en Seine et Marne 

 

sur 65 points suivis en 2013  

 

1 seul point suivi

sur le bassin versant Beuvronne

à Mitry-Mory

 

Pourquoi

si peu de contrôle au nord 77 ?

 

Un secteur abandonné

par l’ETAT et les collectivités territoriales ?

 

A vous de juger 

 


 

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 19:06

Paru sur le site Eau mon dieu Voyages en eaux troubles :

Fuites dans les canalisations d’eau : pourquoi c’est rentable

03/04/2014

C’est une étude choc que viennent de livrer France Libertés et 60 millions de consommateurs : plus d’un litre sur cinq qui transite dans les canalisations s’évapore dans les fuites. 

1 300 milliards de litres d’eau, équivalent à 430 000 piscines olympiques par an, sont perdus dans les fuites des canalisations d’eau, précise le mensuel des consommateurs. Mais le plus incroyable concerne l’inertie des gestionnaires du réseau, tant du côté public que privé : au rythme où l’on renouvelle les canalisations, il faudrait 160 ans en moyenne pour réparer toutes les fuites ! Dans 23% des villes, il faudrait atteindre 500 ans pour en finir avec les fuites si rien n’est fait pour entretenir le réseau ! 1,5 milliards à 2 milliards d’euros par an seraient nécessaires pour colmater ces fuites.

L’objectif, fixé dès 2010 par le Grenelle de l’environnement d’arriver en dessous d’un taux de fuite de 15% n’est atteint que dans une ville sur trois. Dans un quart des préfectures ces fuites d’eau dépassent même les 25%, pour atteindre des pics records à Digne les Bains (54%), Bar le Duc (46%) Nîmes (37%) ou Evreux (36%).

 

Les fuites sont rentables 

Dans ce contexte, comment expliquer la passivité des gestionnaires d’eau ? Interrogé par le sitegoodplanet.info, un des représentants de la fédération des professionnels de l’eau, après avoir mis en cause un prix de l’eau trop bas à ses yeux, a l’honnêteté de donner une explication réaliste : « Cela coûte plus cher d’éviter des fuites que de produire de l’eau ».

Et pour cause, puisque chacun des 1 300 milliards de litre d’eau perdus dans les fuites est facturé aux consommateurs ! Sachant que nous payons en moyenne 36,20 euros de facture d’eau par mois et par foyer, quel est le coût de ces fuites ? Selon nos calculs, les 20% de litres d’eau perdus dans les fuites mais facturés au consommateur, engendrent un surcoût moyen de 86 euros annuels par foyer !* Personne n’a donc intérêt, tant du côté public que du côté privé, a réparé des fuites qui sont synonymes de manne financière !

 

Le vieillissement du réseau menace la qualité de l’eau

Mais au delà du risque qui pèse sur la ressource – peut on continuer à gaspiller 25% de notre eau alors que nous sommes confrontés au réchauffement climatique ? – le vieillissement du réseau menace également la qualité de l’eau. Les « anciens branchements en plomb ou les canalisations plus récentes en PVC, sont susceptibles de relarguer des composés dans l’eau du robinet » expliquent les auteurs de l’enquête. Si les branchements en plomb sont souvent remplacés, les canalisations en PVC datant d’avant 1980 relâchent du chlorure de vinyle monomère, un résidu fortement suspecté d’être cancérigène. 5% des canalisations, desservant 600 000 personnes, sont porteuses de ce risque sanitaire.

Dans ce contexte, il est urgent de définir un nouveau mode de facturation, qui oblige les distributeurs d’eau à assumer le coût financier de ces fuites. Faute de quoi, il sera toujours plus rentable de gaspiller et distribuer une eau à la qualité plus qu’incertaine !

* passage rectifié après une erreur signalée par les commentateurs sur le site Agoravox.

 http://eaumondieu.wordpress.com/2014/04/03/fuites-dans-les-canalisations-deau-pourquoi-cest-rentable/#more-298

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25 juillet 2014 5 25 /07 /juillet /2014 19:05

Paru dans le journal de l'environnement :

Ségolène Royal met les pieds dans la politique de l’eau

Le 23 juillet 2014 par Valéry Laramée de Tannenberg

Dans certains bassins, il faudra réduire de moitié les prélèvements d'eau pour l'irrigation. 
Dans certains bassins, il faudra réduire de moitié les prélèvements d'eau pour l'irrigation.
DR

Ce mercredi 23 juillet, la ministre de l’écologie a présenté en conseil des ministres quelques mesures visant à améliorer la performance française en matière de préservation de ses ressources aquatiques.

La politique française de l’eau n’est pas pavée de bonnes nouvelles. Le 21 juillet, la cour d’appel de Nantes reconnaissait –une première- la responsabilité de l’Etat dans la prolifération des algues vertes sur le littoral. Dans leurs conclusions, les magistrats dénoncent notamment l’incapacité des gouvernements de ces dernières années «à mettre en œuvre de manière suffisamment efficace les règles nationales et européennes relatives à la protection des eaux contre les pollutions d’origine agricole, pollutions qui sont la cause principale des marées vertes».

Coïncidence, ce 23 juillet, la ministre de l’écologie se fendait d’une communication en conseil des ministres sur la politique de l’eau. Un sujet sur lequel Ségolène Royal entend mettre les bouchées doubles. Il est vrai qu’il y a beaucoup à faire. Recevant ce matin quelques journalistes, Elisabeth Borne, directrice de cabinet de la ministre, reconnaissait d’ailleurs que les objectifs de la directive-cadre sur l’eau de reconquête de la qualité des deux tiers des masses d’eau en 2015 «ne seraient pas tenus».

1.000 CAPTAGES PROTÉGÉS

Pour renverser la vapeur, l’hôtel de Roquelaure va d’abord doubler le nombre de captages d’eau bénéficiant de mesures de protection renforcées. Il y en aura 1.000 sans doute d’ici 2021. Le nombre de communes classées en zone vulnérable (où sont imposées des pratiques agricoles visant à réduire les pollutions aux nitrates) sera revu à la hausse. De 19.223, le nombre de communes «vulnérables» devrait, à terme, passer à 23.023. Ces communes pourront bénéficier d’aides publiques, notamment pour construire des méthaniseurs.

A leur propos, Laurent Roy, directeur de l’eau et de la biodiversité, a reconnu qu’il n’existait à l’heure actuelle aucune filière locale de valorisation des digestats (les résidus de la méthanisation). Même si, à terme, l’objectif poursuivi par le gouvernement «est de les substituer aux engrais minéraux».

RÉFORMER ECOPHYTO

Lancé à grands renforts de médiatisation, le plan Ecophyto 2018 s’enlise. «Malgré l’investissement des parties prenantes, les résultats sont loin d’être au rendez-vous», a indiqué Ségolène Royal en conseil des ministres. Sans attendre les recommandations du député Dominique Potier (en charge de la rédaction d’une deuxième mouture d’Ecophyto), la ministre a avancé de 4 ans (en mai 2016 donc) l’échéance à laquelle les collectivités ne pourront plus utiliser de pesticides dans leurs jardins et espaces verts.

Six mois après la publication d’un inquiétant bilan du Commissariat général au développement durable sur leur prolifération, l’Etat bouge enfin sur le dossier des algues vertes. Ségolène Royal a annoncé le lancement d’une mission d’inspection «pour tirer le bilan du plan de 2010 [de lutte contre les algues vertes] et proposer des pistes pour amplifier les actions menées». Du lourd. D’ores et déjà, l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et l’Agence Loire-Bretagne devront cofinancer la construction d’une trentaine de méthaniseurs par an dans les 8 bassins jugés prioritaires.

MICROPOLLUANTS ET FUITES

Argent, toujours: l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) et les agences de l’eau apporteront 10 millions d’euros aux porteurs d’une douzaine de projets visant à lutter contre les pollutions par les micropolluants.

Ségolène Royal entend aussi obliger les collectivités territoriales à auditer l’état de leurs réseaux d’eau potable, afin de réduire leur taux de fuite, évalué globalement à 20%. Les agences de l’eau régleront la facture. Et la Caisse des dépôts a reçu consigne de participer au financement des travaux de colmatage des fuites.

L’irrigation cause parfois des conflits d’usage de l’eau. Et cela n’est pas fini. «Dans certains bassins, il faudra réduire les prélèvements agricoles de 50%», confirme Laurent Roy. En conséquence, le gouvernement veut faciliter la construction de réserves. Le ministère de l’écologie a récemment donné instruction aux agences de l’eau d’autoriser le financement de réserves d’eau agricole, «dans le cadre d’un projet de territoire».

http://www.journaldelenvironnement.net/article/segolene-royal-met-les-pieds-dans-la-politique-de-l-eau,48502?xtor=EPR-9

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 20:00

 

 

Pas de contrôles = pas de problèmes ?

A vous de juger 

 

Le réseau d’intérêt départemental RID (1)

Géré par le Conseil Général 77

 

Le Conseil Général 77

supprime en 2013 des points de contrôles

sur plusieurs rivières de Seine et Marne 

 

 

Sur des communes où sont implantées des décharges ou ancienne décharge :

- Brie Comte Robert (les 2 points de contrôles sont supprimés)

- Château Landon

- Moissy-Cramayel

 

Sur une commune où est implantée une carrière remblayée par des déchets :

- Ecuelles (carrière Piketti remblayée pour partie par des pneus usagés non réutilisables) 

 

Sur le ru de Chantereine à Brou sur Chantereine

 qui reçoit les eaux de ruissellement de la décharge de déchets dangereux  SEVESO à hauts risques Sita FD  Villeparisis et de l’ancien site du CEA Vaujours/Courtry

 

 

Pour plus d’informations

contactez :

Le Conseil Général de Seine et Marne 

 

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 11:38

Paru sur le site WWF :

 

90% DES COURS D'EAU EN FRANCE CONTIENNENT DES

TRACES DE PESTICIDES...

 

Aujourd'hui, l’utilisation de produits phytosanitaires en agriculture mais également l'intensification des elevages constituent une menace pour la qualité de l’eau en France.

A travers l'eau, c'est donc notre santé et celle des écosystèmes aquatiques qui sont menacés avec des phénomènes d’eutrophisation (communément appelé « algues vertes »). 

 

 

http://infos.wwf.fr/pollution.html;jsessionid=36B67521B821851A0AA1F64E553283F7

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 19:32

BRETAGNE

Paru sur le Parisien fr :
Eau polluée en Bretagne

14 juil. 2014, 07h00

L'eau du robinet a été déclarée impropre à la consommation dans deux communes du sud du Finistère. La préfecture a demandé aux habitants de Riec-sur-Belon et Moëlan-sur-Mer, hier, de ne pas boire l'eau du robinet, ni de s'en servir pour laver fruits.....

http://www.leparisien.fr/informations/eau-polluee-en-bretagne-14-07-2014-3999463.php

CREUSE

 

Paru sur FR3 Limousin :

Craintes d'une pollution massive de l'eau à Magnat l'Etrange en Creuse

Suite à des épandages de désherbant total au camp militaire de la Courtine, élus et agriculteurs du territoire craignent une pollution de la réserve d'eau qui alimente près de 50 communes creusoises.....

        Par Martial Codet-Boisse Publié le 13/07/2014 | 15:23, mis à jour le 13/07/2014 | 15:23

http://france3-regions.francetvinfo.fr/limousin/2014/07/13/craintes-d-une-pollution-massive-de-l-eau-magnat-l-etrange-en-creuse-516697.html

 

 

SAONE ET LOIRE

Paru sur le site Creusot Infos :

 

URGENT : Interdiction de la consommation de l'eau à Mesvres 
Le Vendredi 11 juillet 2014 @ 16:46:47 

ACTUALISE VENDREDI A 16h46 : Les précisions du Maire André Jarlot. 

Communiqué de la Préfecture : 

RESTRICTION D’USAGE DE L’EAU DESTINEE 
A LA CONSOMMATION A MESVRES 
11 juillet 2014
 


Le contrôle sanitaire effectué sur l'eau du réservoir alimentant u
ne portion du réseau de la commune de Mesvres (réseau de la Porolle) montrent la présence d'une contamination bactériologique significative - présence de germes fécaux (Escherichia Coli : 10UFC/100ml  et entérocoques : 3UFC/100ml). 
L’eau
ne peut pas être utilisée pour la boisson, la préparation des aliments et l’hygiène dentaire, sauf après ébullition pendant au moins 5 minutes.... 

 http://ns239014.ovh.net/article.php?sid=39244&mode=&order=0

NORD

Paru sur Ouest France :
Pollution fécale. Pas d'eau du robinet pour 17 000 personnes

Nord - 10 Juillet

Près de 17000 habitants d'Aniche, Auberchicourt et Monchecourt, dans le Nord, ne peuvent plus boire l'eau du robinet en raison d'« une pollution d'origine fécale ».

Cette pollution est apparue dans le résultat d'analyses effectuées sur un prélèvement d'eau du réseau public de distribution d'eau alimentant ces trois communes situées près de Douai, dans le cadre d'un contrôle réglementaire périodique de l'Agence régionale de santé (ARS) du Nord/Pas-de-Calais, a indiqué Veolia dans un communiqué......

http://www.ouest-france.fr/pollution-fecale-pas-deau-du-robinet-pour-17-000-personnes-2690227

 

                                                                       ARIEGE

Paru sur le site Libération :
Enfant intoxiqué : l'eau du robinet est contaminée depuis début juillet

AFP 10 JUILLET 2014 À 19:06

L’eau du robinet du chalet où a séjourné en colonie de vacances l’enfant décédé mercredi était contaminée depuis début juillet par une bactérie coliforme et les enfants devaient boire de l’eau minérale, a indiqué jeudi la préfète de l’Ariège.

La préfète, Nathalie Marthien, est restée prudente sur le lien possible entre la contamination de l’eau du robinet et le décès de l’enfant de 8 ans faisant partie d’une colonie de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Elle a toutefois décidé de fermer le centre jusqu’à nouvel ordre, dans l’attente des résultats d’analyses des aliments servis au centre de vacances et de son eau.....

http://www.liberation.fr/societe/2014/07/10/enfant-intoxique-l-eau-du-robinet-est-contaminee-depuis-debut-juillet_1061542

LOT ET GARONNE

Paru dans la Dépêche.fr :

L'eau potable irrite et inquiète

Publié le 10/07/2014 à 03:53, Mis à jour le 10/07/2014 à 07:37

Sainte-Maure-de-Peyriac (47)

L'eau du robinet provoquerait des «picotements» sur la peau dans un lieu-dit de Sainte-Maure-de-Peyriac

Un produit détergent pourrait être à l'origine d'une pollution de l'eau potable depuis la semaine dernière à Sainte-Maure-de-Peyriac. Réunion d'information ce soir.

Des yeux «qui brûlent», des picotements «vifs sous la douche», sur les mains, le café du matin imbuvable, qui provoque des troubles intestinaux.....

Cette inquiétude a progressé encore quand Véolia a distribué des packs de bouteilles en remplacement de cette eau supposée potable. Cette distribution a été ordonnée par l'Agence régionale de santé (ARS) qui a maintenu l'interdiction de consommation. Explications de Gérard Pénidon, le directeur d'Eau 47 : «Nous avons procédé aux vérifications avec le concessionnaire Véolia. Les analyses ont révélé la présence d'une molécule provenant d'un détergent très probablement déversé par un particulier dans son réseau.» at.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/10/1916111-psychose-sur-l-eau-potable.html 

SEINE ET MARNE

Paru dans le Parisien 77 :

Inquiétude sur la qualité de l'eau pour  350 000 habitants

Plusieurs fois en 2013, l'eau produite par Veolia, à Annet, a été jugée non conforme. Les décharges voisines sont pointées du doigt.

Publié le 04.02.2014

 

L'association Coordination Eau Ile-de-France s'est fait l'écho il y a quelques jours des alertes régulièrement lancées par l'Association de défense de l'environnement de Claye-Souilly et ses alentours (Adenca) à propos des analyses de qualité de l'eau sortant de l'usined'eau potable d'Annet-sur-Marne, la plus grande du département. En effet, en 2013, les analyses du ministère de la Santé révèlent que l'eau distribuée par Veolia a été jugée onze fois non conforme.....

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/inquietude-sur-la-qualite-de-l-eau-pour-350000-habitants-04-02-2014-3556601.php

  Paru sur le site du CG 77 :

Le Contrat de captage: un nouvel outil au service de la protection de l'eau

 07-04-2014

ACTIONS PRÉVENTIVES

Si la construction d'unité de traitement ou d'interconnexion est indispensable pour permettre à tous les Seine-et-Marnais de retrouver rapidement une eau potable distribuée conforme, la mise en place de programmes d'actions de prévention est indispensable pour reconquérir sur le long terme, la qualité des ressources en eau.Un nouvel outil pour les mettre en œuvre vient d'être développé par l'Agence de l'eau , le Contrat de captage.....

http://eau.seine-et-marne.fr/actualites2/le-contrta-de-captage-un-nouvel-outil-au-service-de-la-protection-de-l-eau

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 21:10

Pour la  20ème fois en 18 mois 

le 12/6/2014

 l’eau potable

distribuée par l’usine d’Annet sur Marne

ne respecte

pas les références de qualité  

 

Quels risques

pour notre santé et celle de nos enfants ?

Nous n’en savons rien. 

 

cs 12.6.2014..

 

Site du ministère de la santé

http://www.sante.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html

 

 

 

 

 

Le captage d’eau dans la Marne à Annet sur Marne 

va-t-il devoir être abandonné dans les années à venir ?

Nous n’en savons rien.

 

Quelles sont les causes

des non respect des références de qualité de l’eau du robinet ?

Nous n’en savons rien

 

Quelles mesures sont prises ou vont être prises

pour remédier à ces problèmes ?

Nous n’en savons rien

 

 

 

Ce que nous savons

c’est que nous payons de plus en plus chère

une eau du robinet dont la qualité se dégrade. 

 

 

 

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10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 10:17

 

 

Pesticides dans les cours d’eau de Seine et Marne 

 

Etat des lieux 

Marne Aval

Pollutions diffuses (herbicides,  nitrates et autres pesticides DCE)

Source CG 77 (1)


cg qualité des cours d'eau cg 77 édition 2013 p63

 

 

 

On peut lire p 5 et 6 dans l’étude 2013 éditée par le CG 77  sur la qualité des cours d’eau (1)

 

« Zoom sur la problématique des pesticides au-delà du cadre de la DCE

Le présent rapport met en évidence un constat relativement préoccupant dans la mesure où ponctuellement dans l’année, la teneur en pesticides de certaines ressources en eau superficielles dépasse les limites autorisant un traitement de potabilisation  (5µg/l pour le total des substances mesurées) : c’est l’effet cocktail. Les bassins versants concernés sont par ordre décroissant :  

Marne Aval, Yerres Amont, Seine Aval, Yerres Aval et Marne Amont. »......

 

 

le secteur le plus touché

est le bassin versant

Marne Aval

qui comprend les rivières suivantes :

Biberonne, Beuvronne, Reneuse, ru des Cerceaux,

Ru de Chantereine,

Gondoire, Morbras,

Marne (contrôle à Noisiel) 

   

 

   

Contrôles par l’ETAT 

   

Le réseau contrôle opérationnel RCO Phyto (1)

géré par les services de l’ETAT (l’agence de l’eau et la DRIEE)

   

Ce réseau comporte 9 points de contrôle, il a pour  objectif  de suivre plus spécifiquement la dégradation des milieux par les pesticides.                                

   

Aucuns points de contrôle

sur la bassin versant

Marne Aval

le secteur le plus touché par les pesticides,

tous les contrôles de ce réseau sont concentrés

sur le bassin versant Seine. 

 

Contrôles par le Conseil Général 77 

   

Le réseau d’intérêt départemental RID (1)

Géré par le Conseil Général 77

 

Ce réseau a pour rôle de compléter la surveillance des autres réseaux, l’objectif est de mesurer entre autres la contamination chimique liée à certains pesticides.

 

Les 4 contrôles annuels

 Pesticides

ont été supprimés à partir de 2013

sur les stations suivantes de

Marne Aval : 

- Reneuse à Gressy après avoir reçu les eaux d’aéroport de Roissy (alors que la somme maximale des pesticides analysés dépassait 10 µg/l en 2012)

- Beuvronne à Nantouillet (alors que la somme maximale des pesticides analysés dépassait 15 µg/l en 2011 et 7 µg/l en 2012)

- Ru de Chantereine à Brou Chantereine (point de contrôle supprimé, alors que la somme maximale des pesticides analysés dépassait 6.7 µg/l en 2012)

 

 

Pas de contrôles = pas de problèmes ?

A vous de juger 

 

Pour plus d’informations

contactez :

La préfecture de Seine et Marne 

Le Conseil Général 77

 

 

 

 

 

   

(1)Qualité des cours d’eau en Seine et Marne édition 2013

http://eau.seine-et-marne.fr/library/QUalite-des-cours-d-eau-2013

 

(2) 87 points de mesures du réseau de surveillance des cours d’eau édition 2013

 http://eau.seine-et-marne.fr/library/87-points-surveillance-2013

 

 

 

 

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 14:27

 

Double injustice environnementale nord Seine et Marne :

plus (+) de sites polluants bassin versant Marne

et moins (-) de contrôles des rivières

Pourquoi ?

 

 

 beuvronne-28.9.2009-3.jpg

La Beuvronne (Claye-Souilly)

 

Alors que l’ETAT a permis l’implantation d’un nombre impressionnant de sites polluants

dans le bassin versant Marne, c’est là qu’il y a le moins de points de surveillance des rivières en Seine et Marne.

 

Sur 87 points de contrôles des cours d’eau en Seine et Marne (1) le bassin versant  Seine a la part du lion : 58 cours d’eau sont contrôlés dans le bassin versant Seine soit  le double de ce qui est contrôlé dans le bassin versant Marne, seulement 29 cours d’eau.

 

 

Sur ces 87 points 38 points ont été mis en place par le Conseil Général 77 qui a souhaité compléter les réseaux de surveillance officiels de l’ETAT.

 

Le Conseil Général 77 a implanté 25 points sur le bassin versant Seine mais seulement

13 points sur le bassin versant Marne.

 

Rappelons que le bassin versant Marne reçoit en Seine et Marne les eaux de ruissellement :

 

- de 3 centres de traitement de mâchefers Veolia Claye-Souilly, Cideme Isles les Meldeuses et Yprema Lagny (traitant à eux seuls 57 % des mâchefers traités en Ile de France)

- de 3 décharges de déchets ultimes (Capoulade Isles les Meldeuses, Veolia Monthyon, Veolia Claye-Souilly, la plus importante décharge de France de déchets ultimes)

- de la plus importante décharge de déchets dangereux de France Sita FD Villeparisis

- de 7 décharges de déchets « dits inertes » ISDI

- de 4 décharges illégales

- de 8 carrières remblayées par des déchets « dits inertes »

- de la zone industrielle de Mitry-Compans qui compte 44 ICPE (2) dont 7 sites SEVESO

- de l’aéroport de Roissy

- de 25 sites pollués inscrits dans la base Basol. http://basol.developpement-durable.gouv.fr/

 

……

 

 

(1) http://eau.seine-et-marne.fr/library/87-points-surveillance-2013

(2) ICPE Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. 

 

 

 


 

Pas de contrôles = pas de problèmes ?

A vous de juger 

 

 

 

Pour plus d’informations

contactez :

La préfecture de Seine et Marne 

Le Conseil Général 77

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