Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 20:08

 

Paru sur le site de France Nature Environnement :

 

L’arrêté de catastrophe naturelle, joker d’une urbanisation sauvage

 

Après les inondations mortelles survenues ce week-end dans les Alpes-Maritimes, nos premières pensées vont aux familles des victimes. Pour France Nature Environnement il est malheureusement consternant de voir qu’aucune leçon ne semble tirée de ces drames qui se répètent pourtant chaque année. 


 

Des catastrophes qui n'ont rien de naturel

Au moment où des élus s’interrogent sur les responsabilités de Météo France quant à une insuffisance des alertes, on se demande si certains ne sont pas tentés de trouver un bouc émissaire pour faire oublier les vraies responsabilités, même si l’on ne nie pas la possibilité d’être confronté à l’imprévisible. Encore faut-il avoir été soi-même vigilant et avoir la conscience tranquille. Si les Alpes-Maritimes ont été touchées par de telles inondations, c’est avant tout parce que ce territoire subit de longue date une urbanisation irréfléchie. Le béton a colonisé et continue d’envahir les espaces agricoles et forestiers, empêchant les eaux pluviales d’être absorbées par les sols et de s’écouler normalement, provoquant de multiples inondations toujours plus destructrices.

 

 

Une zone commerciale pas encore inaugurée... et déjà submergée !

A Cagnes-sur-Mer par exemple, un Plan de Prévention du Risque Inondation (PPRI) a bien été rédigé, mais il n’est pas respecté par les élus eux-mêmes. Le Polygone Riviera, dernier grand projet communal en date, proposera une surface commerciale utile de 70 000m² et 3000 places de parkings en pleine zone inondable (zone rouge du PPRI). A quinze jours de son inauguration, le parking est déjà submergé…

 

 

Le climat, un bouc émissaire tout trouvé

Bien souvent liées à la mauvaise gestion de notre territoire, ces inondations ne devraient pas uniquement relever des arrêtés de catastrophe naturelle. Alors que de nombreux élus cèdent aux pressions ou encouragent la spéculation foncière, ces arrêtés leur permettent de continuer d’artificialiser les sols sans aucun recul tout en rejetant la faute sur le climat, et finalement de faire payer la note par le contribuable.

 

 

La région PACA doit s’adapter au plus vite

Alors que le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) prévoit l’augmentation en fréquence et en intensité des épisodes cévenols, il est urgent d’adapter la gestion du territoire au changement climatique. On peut ainsi s’inquiéter de ce que pourra engendrer l’énorme projet d’aménagement de la basse vallée du Var à Nice, dans une zone agricole exceptionnelle mais ouverte progressivement à une urbanisation anarchique, sachant que des inondations très violent es y font régulièrement des ravages et même des morts (1994 et 2010 notamment) et que la création ou le réaménagement de digues ne peut en aucun cas assurer la sécurité des zones prétendument "désinondabilisées ".

 

 

Construire autrement pour limiter l’exposition aux risques

L’élaboration des PPRI est obligatoire pour les communes, mais leurs dispositions sont trop souvent négligées par ceux-là mêmes qui les ont rédigés. France Nature Environnement demande que ces PPRI aient force de loi. D’autre part, il est indispensable de revoir le dispositif de catastrophe naturelle, pour différencier les événements climatiques d’origine naturelle des errements chroniques d’une mauvaise gestion. En outre, il paraît indispensable de prendre en considération des hypothèses nettement renforcées pour le dérèglement climatique. La référence aux crues centennales paraissant ainsi de plus en plus obsolète.

 

 

Pour Denez L’Hostis, Président de France Nature Environnement : « Combien de temps allons-nous encore supporter les larmes de crocodiles de beaucoup d’élus, alors que leur responsabilité est engagée ? Le permis de construire ne doit plus être délivré à l’échelle communale dès qu’il s’y attache des enjeux importants. Pour éviter les copinages, la spéculation foncière et les prises de risques inconsidérées, l’échelle intercommunale nous semble être un échelon bien plus adapté, à la condition que les intercommunalités (et en particulier les métropoles) se dotent d’une bonne gouvernance associant tous les acteurs et prennent réellement en charge la question des risques. Cet échelon politique nous apparaît d’autant plus adapté que les problèmes liés à l’eau débordent complètement les limites administratives de la commune. »

 

 

 

Consulter le document « le climat et l’eau, les conséquences du changement climatique sur la ressource en eau dans les régions méditerranéennes »

/climat/cahiers-de-propositions/cahier_climat-et-eau.pdf

Télécharger ce communiqué en format PDF

 

Partager cet article
Repost0
5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 12:15

 

Comment a-t-on pu construire un aéroport aussi important qui a l’un des plus petits exutoires du monde : la rivière Beuvronne ?

 

En effet la majorité des eaux de ruissellements d’ADP Roissy se déversent en direction de la Reneuse affluent de la Beuvronne.

 

La Beuvronne une rivière qui coule dans le centre ville de Claye-Souilly situé dans une cuvette.

 

Un autre problème se pose : l’état et le dimensionnement  du bassin de rétention d’eau ADP des Renardières ?

 

 

Depuis 2001 où des inondations importantes ont touché Claye-Souilly et Mitry-Mory des études ont-elles été menées par le ministère de l’Ecologie pour réduire les inondations sur le bassin versant Beuvronne?

 

Pas à notre connaissance

 

 

 

 

M. Hollande, M. Valls et Mme Royal

attendent-t-il

qu’un désastre comme dans le sud de la France

se produise

pour traiter ce dossier sensible ?

 

 

 

Paru dans le Parisien 77 :

Une journée sans répit sur le front des crues

Valentine Rousseau et Eric Hacquemand | 23 Mars 2001, 00h00

4 HEURES Stupeur pour l'équipe de nuit de l'entreprise Motul située dans la zone industrielle de Chelles-Vaires, chemin du Corps-de-Garde, en bordure de la Marne. Après les pluies diluviennes, l'eau monte de quatre-vingts centimètres environ. Même phénomène chez Lescot, l'entreprise située à côté.

 

Les pompiers, en état d'alerte, interviennent afin de procéder à l'évacuation et pour éviter notamment tout risque de pollution. A 11 heures, les salariés n'avaient toujours pas réintégré l'entreprise, l'accès à la zone industrielle étant barré à la circulation. 8 HEURES La Direction départementale de l'équipement neutralise une voie de chaque côté de la N 3 à Claye-Souilly, au niveau de l'échangeur de Carrefour, jusqu'à 15 h 30. La route n'est pas coupée, mais réduite à la circulation. Les champs limitrophes dégorgent de gros débits. Toute cette nuit, les équipes de la DDE prévues sur les travaux d'entretien de la A 104 sont restées en alerte pour assurer la sécurité des usagers. 11 H 30 L'hélicoptère de la gendarmerie équipé d'un treuil pour secourir d'éventuelles victimes survole les secteurs inondés d'Esbly, Condé et Isles-lès-Villenoy. Dans la journée, trois habitations sont évacuées en canot pneumatique. Quatre-vingts maisons sont noyées sur ce secteur. La salle des fêtes d'Esbly est prête à accueillir les personnes sans toit. A Précy-sur-Marne, les pompiers et gendarmes répertorient entre 60 et 80 maisons inondées ou coupées d'accès. MIDI Les pompiers pompent dans le gymnase Ostermeyer de Mitry-Mory, avenue des Martyrs-de-Châteaubriant, victime du débordement des champs. Environ dix centimètres d'eau s'étalent sur toute sa superficie. Le gymnase, utilisé par les écoles, le collège, le lycée et les associations sportives, est fermé jusqu'à nouvel ordre. Le CD 9 entre Mitry-Bourg et la Villette-aux-Aulnes est coupé. 13 HEURES La principale du collège des Tourelles de Claye-Souilly décide d'évacuer les élèves, qui n'ont pas cours non plus aujourd'hui. L'établissement de 490 élèves, planté tout près de la Beuveronne, voit l'eau monter à une trentaine de centimètres autour de ses bâtiments. Les sous-sols sont inondés, le chauffage et l'électricité sont coupés. Les pompiers interviennent tout au long de la journée auprès des habitants de Claye inondés. Une cinquantaine de maisons au moins sont touchées. 17 HEURES La DDE de Meaux coupe la première route de son secteur, la D 54a, entre Trilbardou et Charmentray. 18 HEURES Les secours se préparent à une garde particulièrement agitée. « L'hélicoptère est prêt à évacuer les personnes en cas de besoin. On visite chaque maison inondée », assurent les gendarmes. Aujourd'hui, ils seront accompagnés d'un médecin pour assister les personnes âgées.

 

 

http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/une-journee-sans-repit-sur-le-front-des-crues-23-03-2001-2002049947.php

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 17:10

 

Pollution rivière Beuvronne 

 Le « petit peuple »

du bassin versant Beuvronne

ne veut plus de promesses mais des actes.

 

 

L’étude approfondie de l’état de  l’assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans  promise en 1995 n’est toujours pas réalisée 20 ans après.

 

Dans le cadre du contrat Beuvronne 2012-2016 une étude a été lancée en 2013 mais semble piétiner, en effet seulement 20 % du budget prévisionnel a été engagé pour cette étude en 2014 (1) page 19).

 

 

            « Le petit peuple »

du bassin versant Beuvronne

  ne veut plus que l’argent de ses impôts

soit utilisé pour les autres

 mais ici

pour dépolluer sa rivière  Beuvronne

 

 

(1) Contrat bassin Beuvronne bilan des actions 2014

Article paru  dans le journal Libération en 1995 :
La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance

Par Cécile PLET — 

                                

 

La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance

Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra tion du 2 février).

Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.» Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet compte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entreprise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.

«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.

Cécile PLET 

 

http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1995/02/07/la-zone-industrielle-de-mitry-compans-sous-haute-surveillance_124279

 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:14

 

 

Cette entreprise a obtenu ces dernières années des dérogations par la police de l’eau pour déverser dans la rivière Beuvronne une dose de polluant supérieure à celle autorisée dans l’arrêté interpréfectoral « loi sur l’eau » notamment pendant les périodes de grand froid où des tonnes de produits dégivrants étaient versés sur les avions et sur les pistes de cet aéroport.

        

 

C’est pourquoi, dans un souci de transparence,  pour connaître les risques  sur la pollution des eaux de la Beuvronne de ces produits dégivrants, ADENCA a demandé  le 15 juin dernier à ADP de lui fournir les  fiches de données sécurité des produits dégivrants utilisés sur l’aéroport de Roissy, établies conformément au règlement CE 453/210 et à l’article 31-9 du règlement Reach.

 

ADENCA a réitéré cette demande début septembre, mais à ce jour le 2ème aéroport d’Europe n’a toujours pas répondu à la demande de notre association.

 

 

La question du jour :

 

Dans un pays qui se dit démocratique, est-il acceptable qu’une entreprise dans laquelle l’ETAT est majoritaire ne fournisse pas aux populations riveraines des

documents qui doivent être en libre accès aux citoyens ?

 

 

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2015 1 07 /09 /septembre /2015 11:33

 

 

Lors d’une réunion vendredi dernier à Mitry-Mory, la coordination Eau Ile de France a demandé à Jean-Noël HUMBERT, sous préfet de Meaux, à ce que son association soit nommée au comité de suivi loi sur l’eau Aéroport Roissy.

 

En effet cette association travaille sans relâche et depuis de nombreuses années sur le dossier des produits dégivrants déversés par ADP, en période hivernale, et ses impacts sur la qualité de l’eau de la rivière Beuvronne  mais aucuns des préfets du 77 n’ont souhaité nommer cette association au sein de ce comité de suivi.

 

Pourquoi ?

 

Cette association a  même dû faire appel au service  d’un avocat pour obtenir de la préfecture 77 des documents administratifs qui doivent  être en libre accès à tout citoyen comme le prévoit la loi 78-753. (1)

Pourquoi ?

 

Alors que nous venons d’apprendre que les 2 préfets du 77 qui se sont succédés ont nommé comme membre du Coderst départemental (2), Gérard Balland, un ancien exploitant de décharge illégale, nous ne comprenons pas pourquoi ces préfets n’ont pas nommé la Coordination Eau Ile de France au comité suivi loi sur l'eau ADP Roissy, une association qui défend depuis des années les intérêts des citoyens.

 

Pour mémoire, ne cherchez pas  les compte-rendus des comités de suivi eau ADP Roissy, la préfecture 77 ne  les a pas mis en ligne.

 

Affaire à suivre…

 

 (1) http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000339241

(2)le Coderst est un organisme  qui donne des avis consultatifs sur les risques environnementaux induits par l’implantation d’installations classées (décharges carrières…)

sur tout le département du 77.

 

 

Pour aller plus loin :

http://www.reporterre.net/L-aeroport-Paris-Charles-de-Gaulle

 

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 10:03
La Beuvronne à Vinantes

La Beuvronne à Vinantes

 

 

A grand renfort de média (1) on nous informait en juin 2012 que près de 90 Millions d’euros de fonds publics allaient être utilisés pour nettoyer la Beuvronne et ses affluents, mais qu’en est-il plus de 3 ans après ?

 

La population attend un compte-rendu détaillé

 

 

Des élus sont rémunérés pour se charger de l’entretien de cette rivière et gérer les fonds publics au travers des syndicats de la basse Beuvronne et de la Haute Beuvronne, mais que font-ils des deniers publics ?

nous n'en savons rien

 

 

Ce que nous savons c’est que ces 2 syndicats n’ont à notre connaissance implantés aucuns points de contrôles fixes de la pollution ni dans les eaux de cette rivière, ni dans les sédiments.

 

Ce que nous savons c’est que les eaux de la Beuvronne devraient particulièrement être surveillées puisqu’elles se déversent dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher de

 Yves Albarello

Président du syndicat de la basse Beuvronne

En mairie de Claye-Souilly

 

Jean-Pierre Dormeau

Président du syndicat de la haute Beuvronne

En mairie de Gressy

 

 

(1) http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

 

 

Où sont passés le 90 millions d’euros pour dépolluer la Beuvronne: les syndicats qui gèrent cette rivière doivent rendre des comptes !
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2015 3 02 /09 /septembre /2015 11:28
Pourquoi aucun point de contrôle des eaux de  la Beuvronne n’a été implanté au bord de l’usine Wabco de Claye-Souilly inscrite dans la liste Basol des sites pollués français ?

 

 

Cette année l’usine Wabco de Claye-Souilly située en bordure de la Beuvronne vient d’être inscrite dans la liste Basol des sites pollués français, pourquoi par mesures de sécurité n’a-t-on pas implanté un point de contrôle fixe dans la Beuvronne de l’eau et des sédiments en aval proche du site Wabco alors que près de 90 millions d’euros de fonds publics ont été alloués en 2012 pour la remise en état de cette rivière ?

 

Pour mémoire les eaux de la Beuvronne devraient particulièrement être surveillées puisqu’elles se déversent dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

Extrait base BASOL :

Les activités de la société WABCO WESTINGHOUSE Equipements Automobiles ont été initialement autorisées par l’arrêté préfectoral du 2 août 1994.
Les installations classées à autorisation sous les rubriques 2940 et 2260 ont cessé en 2001/2002. L'activité de traitement des métaux et de matières plastique, classée à autorisations sous la rubrique 2565 a cessé en 2006. Seules des installations classées sous le régime de la déclaration sont encore exploitées sur le site
.

Le site, d'une superficie d'environ 2 ha est bordé :
- au nord par des entrepôts et la route nationale 3 (RN3) ;
- à l’est par une zone boisée et la rivière Beuvronne ;
- au sud par une zone pavillonnaire ;
- à l’ouest par la rue Aristide Briand puis par le canal de l’Ourcq et par une zone d’habitation.

Les zones potentiellement sensibles au voisinage de ce site identifiées dans les différentes études sont les cours d’eau (la Beuvronne et la Canal de l’Ourcq) et la zone pavillonnaire située au sud de l’établissement.

Plusieurs nappes sont rencontrées au droit du site. La nappe superficielle est située à 1,5 et 3,3 m de profondeur. Son sens de l’écoulement est orienté est/sud-est en direction de la Beuvronne qui draine l
a nappe.

 

A la suite de l’arrêt en 2006 des installations classées à autorisation (traitement des métaux et de matières plastiques), la société Wabco a fourni plusieurs études relatives à l’état du sous-sol.
Ces études ont révélé une pollution du sol et des eaux souterraines par des hydrocarbures et composés organo-halogénés volatils (COHV), susceptible d’atteindre les habitations du lotissement voisin qui sont au droit latéral de l’écoulement de la nappe.

 


Aussi, il a été demandé à Wabco, par arrêté préfectoral complémentaire du 11 avril 2012 de :
- réaliser des prélèvements de gaz de sols et d’eaux souterraines dans les propriétés jouxtant le site industriel ;
- réaliser une étude visant à s’assurer que l’état des milieux à l’extérieur du site soit compatible avec les usages constatés autour du site ;
- transmettre les mesures de gestion à mettre en œuvre ;
- mettre en place une surveillance des eaux souterraines sur site et hors site.

 


Suite aux prélèvements d’eaux souterraines et de gaz du sol hors site, l’évaluation des risques a été menée dans le cadre d’une Interprétation de l’Etat des Milieux (IEM) suivant les recommandations de la circulaire du 8 février 2007 relative à la gestion des sites pollués. Dans ce cadre, ont également été contrôlés la qualité de l'eau des puits de particuliers à proximité immédiate du site ainsi que l’eau du robinet et l’air intérieur des maisons voisines.
Les échantillons d'air intérieur prélevés chez les riverains en juillet 2013 présentent de teneurs en COHV inférieures aux limites de détection analytiques. Des hydrocarbures ont été détectés à teneurs compatibles avec l'usage constaté.
Les échantillons d'eau du robinet prélevés présentent des teneurs inférieures aux limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable.


Quant à l'eau des puits particuliers voisins, la teneur mesurée en trichloréthylène + tetrachloréthylène (10,54 µg/l) en juillet 2013 dans l'un des puits dépassait légèrement la norme de potabilité de 10 µg/l. Cette teneur ne dépasse plus la norme lors du prélèvement réalisé en juillet 2014.
Enfin, les prélèvements d'eaux de surface dans la rivière la Beuvronne ne révèlent aucun dépassement des valeurs limites de qualité des eaux de boisson et/ou valeurs guide de l'OMS pour l'eau potable, pour l'ensemble des paramètres analysés (métaux lourds, hydrocarbures totaux, composés aromatiques polycycliques, composés organo-halogénés volatils).


Le plan de gestion de la pollution proposé par l'exploitant en mars 2014 porte exclusivement sur la gestion de eaux souterraines et propose l'atténuation naturelle de la pollution. L'inspection des installations classées a demandé à l'exploitant de complèter son dossier en privilégiant le traitement des sources de pollution, conformément aux principes de la circulaire du 8/02/2007 relative à la gestion des sites et sols pollués. (1)

 

 

 

(1) http://basol.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?page=1&index_sp=77.0152

 

 

Pour plus d’informations nous vous conseillons de vous rapprocher de

 Yves Albarello

Maire de Claye-Souilly

Président du syndicat de la basse Beuvronne

En mairie de Claye-Souilly

 

 

Partager cet article
Repost0
27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 18:52

 

 

Pour protéger la ressource en eau de la Seine et Marne, 

Roissy

le 2ème aéroport d’Europe

va-t-il se décider à investir massivement

dans son réseau d’assainissement ?

 

 

Depuis des années cet aéroport obtient des dérogations de la police de l’eau, notamment en période de grands froids, pour déverser des polluants dans la Beuvronne, au-delà des normes autorisées par l’arrêté interpréfectoral.

 

D’année en année ADP repousse les travaux pour mettre aux normes son réseau d’assainissement, une situation qui ne peut plus durer.

 

Il semblerait que protéger la ressource en eau de la rivière Beuvronne ne soit pas la priorité d’ADP.

 

 

En 2015, ADP a décidé de verser, au titre de l'exercice 2014, un dividende de 2,44 euro par action. Ce dividende correspond à un taux de distribution de 60% du résultat net part du Groupe de l'exercice 2014.

Pour mémoire, c’est en 2014 (résultat 2013), qu’ADP a décidé d’augmenter le taux de distribution à ses actionnaires passant à 60 % alors que les années précédentes il n’était que de 50 %.

 

 

Oui vous avez bien lu, plutôt que d’utiliser ses bénéfices pour remettre en état son réseau d’assainissement ADP a préféré distribuer 60 % des résultats à ses actionnaires en 2014 et 2015.

 

 

L’ETAT français étant l’actionnaire majoritaire d’ADP aurait pu imposer à l’industriel

de distribuer moins de bénéfice aux actionnaires et de conserver plus de réserves pour engager enfin les travaux d’assainissement nécessaires à la mise aux normes de sa station d’épuration, mais l’ETAT ne l’a pas fait.

 

Il est vrai que la rivière Beuvronne reçoit déjà les eaux de ruissellements de nombreuses décharges et même celles d’une décharge illégale située sur un terrain du ministère de l’écologie à Compans, décharge illégale qui perdure depuis plusieurs années sans que le ministère de l’écologie ne fasse clôturer le site, ni même éliminer les ordures.

 

ADP Roissy oublie de dire à ses voyageurs que l’eau potable qui est distribuée dans son aéroport provient de l’usine d’Annet sur Marne, que la Beuvronne se rejette en amont proche de cette station de pompage et que cette usine fournit par moment de l’eau potable non conforme à la référence de qualité.

 

 

Roissy 2ème aéroport d’Europe : impact sur l’environnement, le mauvais élève de la classe ?
Partager cet article
Repost0
25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 09:36
La Reneuse

La Reneuse

 

 

« Cachez-moi cette rivière que je ne saurais voir »

 

A grand renfort de média (1) on nous informait en juin 2012 que près 90 Millions d’euros de fonds publics allaient être utilisés pour nettoyer la Beuvronne et ses affluents, mais qu’en est-il aujourd’hui, où est parti l’argent ?

 

Il serait souhaitable que le syndicat de la Haute Beuvronne

informe les populations

de l'avancée des travaux

 

 

Des élus sont rémunérés pour se charger de cette rivière au travers du syndicat de la basse Beuvronne, mais que font-ils des deniers publics ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous savons c’est que l’eau qui circule dans la rivière Reneuse est souvent d’une couleur inquiétante.

 

 

Ce que nous savons c’est que La Reneuse est la rivière qui reçoit les eaux d’aéroport de Roissy qui obtient régulièrement des dérogations de la police de l’eau pour déverser plus de polluants dans cette rivière.

En effet le réseau d’assainissement du plus grand aéroport de France n’est pas en mesure de traiter, en période de grand froid, la pollution due aux produits dégivrants déversés sur les avions et les pistes.

 

 

Ce que nous savons c’est que le syndicat de la basse Beuvronne n’a implanté aucuns points de contrôles fixes de la pollution des eaux et des sédiments dans cette rivière, un seul point a été implanté par le CD 77 qui contrôle la pollution des eaux, mais le CD 77 n’a pas mis ses résultats à la disposition de la population sur son site pour 2014.

 

 

Ce que nous savons c’est que les eaux de la Beuvronne devraient particulièrement être surveillées puisqu’elles se déversent dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77 qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

Pour plus d’informations

nous vous conseillons de vous rapprocher de

Yves Albarello

Président du syndicat de la basse Beuvronne

syndicat qui gère cette rivière

et de

Jean-Jacques Barbaux

président du Conseil départemental 77

 

(1) http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

NORD-OUEST 77 un affluent de la Beuvronne  : La Reneuse  une rivière polluée et abandonnée ?
Partager cet article
Repost0
14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 09:47
Le canal de l’Ourcq est alimenté entre autres par La Beuvronne et la Thérouanne, ses eaux sont utilisées pour nettoyer les trottoirs de Paris, arroser ses pelouses, remplir ses lacs….
Nous apprenons par la presse que depuis le 23/7/2015 suite à l’arrêté sécheresse la Thérouanne n’alimente plus le Canal de l’Ourcq.
Quelles conséquences pour les parisiens ?
Aucunes
En effet pour permettre au canal de l’Ourcq d’avoir un niveau constant la ville de Paris est autorisée à pomper l’eau de la Marne à Congis sur Thérouanne et Trilbardou grâce à ses 2 usines élévatoires.

 

 

Mais ironie du sort la station de pompage du canal de l’Ourcq de Trilbardou se trouve dans les boucles de la Marne en amont proche de l’autre station de pompage d’Annet sur Marne qui sert à fournir en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

La question du jour :

 

Pour permettre à Paris de continuer à utiliser sans modération l’eau du canal de l’Ourcq pour nettoyer ses trottoirs, arroser ses pelouses… les habitants du nord-ouest 77 vont-ils devoir réduire leur consommation d’eau potable ?

 

 

Paru sur le site le Parisien 77 :
Sécheresse : la Thérouanne n’alimente plus le canal de l’Ourcq

12 Août 2015, 15h24 | MAJ : 12 Août 2015, 15h24

Les populations du nord-ouest 77 vont-elles devoir réduire leur consommation d’eau potable pour permettre à Paris de continuer à utiliser  l’eau sans modération ?

Illustration. Particulièrement touchée par la sécheresse, la Thérouanne qui alimente le canal de l’Ourcq parisien n’est plus pompée depuis l’arrêté sécheresse de juillet. (LP/J.H.

 

 

Depuis l’arrêté préfectoral « sécheresse » signé le 23 juillet, les eaux de la Thérouanne ne sont plus pompées. Elles n’alimentent donc plus le canal de l’Ourcq, alimentant Paris en eau non potable et permettant également la navigation sur le cours d’eau.

Le service des canaux de la capitale a donc arrêté ses prélèvements sur ce petit cours d’eau placé en alerte renforcée, car un débit minimum doit y être préservé.

Cet arrêté sécheresse impose également à toutes les communes voisines de la Thérouanne un certain nombre de restrictions, comme l’interdiction du lavage des voitures et l’arrosage des plantes.

Partager cet article
Repost0

Recherche