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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 08:12
Le ru des Cerceaux qui reçoit les eaux de la zone industrielle de Mitry-Compans

Le ru des Cerceaux qui reçoit les eaux de la zone industrielle de Mitry-Compans

Ce syndicat a été créé en septembre 1968 quelques années avant la création de zone industrielle de Mitry-Compans qui date de 1972.

Il emploie 2 salariés

Sa présidente est Mme Laure Greuzat adjointe au maire de Mitry-Mory.

Le siège social de ce syndicat est en mairie de Mitry-Mory.

Secteur d’activité : administration publique générale à vocation unique.

 

La compétence assainissement est assurée aujourd’hui par la nouvelle communauté d’agglomération de Roissy Pays de France.

 

Mais avant

 pendant près de 50 ans

qui en avait la compétence ?

Etait-ce les communes de Mitry-Compans ou ce syndicat ?

 

Nous n’en savons rien

 

Ce que nous avons c’est que 20 ans en arrière en 1995 une représentante d’associations environnementales disait  déja à propos de cette zone industrielle :

«On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.»

 

Qu’en est-il aujourd’hui ?

 

Nous n’avons toujours aucunes informations.

 

Notre association pose des questions à chaque commission de suivi de site de cette zone industrielle, mais chacun se renvoie la balle.

 

Une situation qui ne peut plus durer car l’eau qui s’évacue de cette zone industrielle a comme exutoire la Beuvronne, rivière qui se rejette en amont proche du captage d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable 500 000 habitants.

 

Quelle est la qualité de l’eau captée

dans la Marne avant traitement ?

 

Pourquoi les habitants

de Claye-Souilly

paient leur eau potable si chère ?

 

Nous n’en savons rien

 

Pour plus d’informations sur ce dossier, contactez :

 

Laure Greuzat

 adjointe au maire de Mitry-Mory

Ou

Jean-Luc Servières

adjoint au maire de Claye-Souilly

 

 

 

 

Paru dans le journal Libération :
La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance

Par Cécile PLET — 7 février 1995 à 01:23

·

La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance

Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au

sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra- tion du 2 février).

 

Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.» Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet compte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entre- prise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.

«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.

Cécile PLET

http://www.liberation.fr/libe-3-metro/1995/02/07/la-zone-industrielle-de-mitry-compans-sous-haute-surveillance_124279

 

 

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18 mai 2016 3 18 /05 /mai /2016 09:41
Ru des Grues à Souilly

Ru des Grues à Souilly

 

 

Le ru des Grues, affluent de la Beuvronne, il prend sa source à Villeparisis, reçoit les eaux de la station d’épuration de Villeparisis, les eaux de ruissellement de l’ancienne décharge illégale de Villeparisis, de l’ancienne décharge illégale « les Remblais Paysagers » de Claye-Souilly, puis serpente à travers Souilly.

 

 

Ni le Conseil Départemental de Seine et Marne, ni l’ETAT n’ont implanté de points de contrôles fixes de la pollution des eaux dans cette rivière.

 

 

Le parcours du combattant

pour obtenir l’autorisation de consulter

des documents publics

 

 

En effet le syndicat de la Basse Beuvronne a fait réaliser en 2015 un contrôle des eaux et sédiments sur la basse Beuvronne et ses affluents, mais bien que ces documents soient publics c’est après avoir adressé un courrier à la CADA (1) que notre association a pu enfin les consulter.

 

Il est vrai que

les résultats d’analyses

sur le ru des Grues

sont assez désastreux.

 

On peut lire dans la synthèse de l'étude  des résultats des analyses de l’eau  :

«  Sur les deux stations de la Reneuse et du ru des Grues, la teneur en oxygène est extrêmement faible avec une concentration en oxygène dissous de 0.64mg/l. D’un point de vue biologique, il est considéré que sous 3mg/l la vie piscicole est impossible et les espèces les plus sensibles demandent 7mg/l. »

 

« Sur les deux stations de la Reneuse et du ru des Grues, les concentrations en ammonium sont très nettement supérieures au seuil de mauvaise qualité….

Les valeurs montrent la présence d’une forte pollution avec les effluents urbains  :STEP sur le ru des Grues et les mauvais raccordements sur la Reneuse. »

 

Quand au taux de matières en suspension, il dépasse largement le seuil de mauvaise qualité, multiplié par plus de 2 en aval proche de la station d'épuration de Villeparisis

 

Concernant les  résultats de l’étude des sédiments, on peut lire :

 

« Le ru des Cerceaux, la Reneuse et le ru des Grues souffrent de pollutions aux métaux lourds »

 

Les analyses des métaux lourds dans les sédiments dans le ru des Grues font ressortir des taux élevés de pollution :

- cuivre et plomb,  en aval proche de la station d’épuration et de l’ancienne décharge illégale de Villeparisis

- cuivre, zinc et plomb,en bordure de la peupleraie Bérangère, secteur qui reçoit les eaux de ruissellement de l’ancienne décharge illégale de Claye-Souilly « Les Remblais Paysagers », devenue « Parc de la Prée »

 

90 millions d’euros devaient être utilisés

 pour « nettoyer la Beuvronne »

 

Comment a été utilisé notre argent ?

 

Nous n’en savons rien.

 

Pour le savoir nous vous conseillons de vous rapprocher de :

 

 M. Yves Albarello

président du syndicat de la Basse Beuvronne

 

M. Jean Luc Servières

 adjoint chargé de l’eau et de l'assainissement Claye-Souilly

et vice président chargé de l’assainissement

de la communauté de commune Roissy Porte de France

 

 

(1) CADA Commission d’Accès aux documents administratifs http://www.cada.fr/

Paru dans le Parisien 77 :
90 M€ pour nettoyer l’eau de la Beuvronne

faustine léo | 22 Juin 2012, 07h00 | MAJ : 22 Juin 2012, 06h53

 

L’artillerie est sortie pour améliorer la qualité de l’eau de la Beuvronne, ce cours d’eau de 25 km de long qui, de Cuisy à Annet-sur-Marne, traverse quinze communes des cantons de Dammartin et de Mitry et se déverse dans la Marne, à côté de la station de pompage d’eau potable.

Son affluent principal, la Biberonne, longue de 12 km, qui passe par six communes de Moussy-le-Neuf à Saint-Mesmes, est aussi concernée.

L’Agence de l’eau, la région et le département investissent 90 M€ sur cinq ans. Vingt-neuf communes s’associent à eux et signent aujourd’hui un contrat par lequel elles s’engagent à maîtriser les nuisances. Elles participeront aux actions à hauteur de 20%. Aéroports de Paris est aussi partie prenante car l’hiver il rejette, grâce à une dérogation, des eaux pluviales chargées en dégivrant, quand sa station de traitement est saturée.

Les eaux de la Beuvronne et de ses affluents sont considérées comme « mauvaises » depuis plus de dix ans, le niveau le plus élevé de pollution référencé. En cause, les rejets domestiques, industriels et agricoles mal maîtrisés sur le territoire. Les hydrocarbures du trafic routier drainés par les pluies sur l’A 104, la N2 et la N3 sont aussi en cause. Les syndicats des eaux du bassin se fédèrent donc pour agir. « Jusqu’à maintenant, tout le monde agissait dans son coin », regrette Yves Albarello, le maire de Claye-Souilly (UMP) et président du syndicat de la 
Basse Beuvronne.

Un meilleur réseau d’assainissement. Nombreux sont les réseaux vieillissants qui présentent des fuites qui se déversent dans la rivière. Il s’agit donc de les refaire, ce qui est coûteux, en séparant les eaux pluviales du réseau d’eau usées, notamment à Mitry-Mory et 
Villeparisis. « Nous avons déjà commencé, précise la mairie de Mitry-Mory. Ce sera long, nous avons 50 km de voirie. » Il faudra aussi réhabiliter les stations d’épuration, voire en construire.

Créer des bassins d’orage. Une grande partie de l’amélioration réside dans la collecte des eaux pluviales. Elle permettra aussi de lutter contre les inondations qui perturbent le secteur, comme à Villeparisis où un bassin doit récupérer les eaux et celles de la Francilienne. Il sera équipé de roseaux pour filtrer les molécules toxiques.

Protéger les sols. Les communes ont cinq ans pour peu à peu diminuer leur consommation de produits phytosanitaires et utiliser, par exemple, des brûleurs thermiques pour désherber. « Nous devons aussi convaincre de l’intérêt de faire des parkings végétalisés, qui permettent l’écoulement des eaux, et non en bitume », insiste la chargée de mission du projet.

Préserver les zones humides. Toutes ces actions permettront à l’écosystème des cours d’eau de ne pas disparaître. En plus, des aménagements spécifiques seront réalisés comme la création de mares, de noues ou de passes à poissons. « Nous sommes forcément contents que l’on veuille remédier aux pollutions, concède Jane Buisson de Nature Environnement 77. Mais nous voudrions que l’on s’attaque à elles à la source. »

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-et-marne-77/90-meur-pour-nettoyer-l-eau-de-la-beuvronne-22-06-2012-2059910.php

 

 

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17 mai 2016 2 17 /05 /mai /2016 10:01

 

L’ETAT

va-t-il autoriser Yprema

à stocker

les mâchefers

dont Yprema ne sait que faire

dans la zone industrielle de Mitry-Compans ?

 

Cette zone industrielle dont l’assainissement est en mauvais état depuis plus de 20 ans déjà et dont les eaux se dirigent vers le ru des Cerceaux dont les sédiments recèlent des taux de métaux lourds plus qu’inquiétants (cuivre, zinc, cadmium, nickel).

 

Le ru des Cerceaux est un affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne en amont proche du plus important captage d’eau du 77, qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 
ru des cerceaux

ru des cerceaux

 

 

 

A force d’accumuler

à ce rythme

autant d’installations polluantes

dans

cette zone industrielle

pendant combien de temps

pourrons-nous encore

boire

de l’eau potable ?

 

 

 

 

Paru sur le site Ecogisement :

 

Mâchefers : la réglementation plombe-t-elle la filière ?

 

BY BENOIT THEUNISSEN ON AVRIL 19, 2016

Le mâchefer est-il en danger ? La réponse est « oui », selon le président d’Yprema, qui déplore le maintien du statut de déchet des mâchefers valorisés.

Il devient de plus en plus difficile de commercialiser et réemployer des mâchefers d’incinération non dangereux, alerte le président d’Yprema, Claude Prigent. « L’arrêté du 18 novembre 2011, son guide d’application et la fixation de nouveaux seuils pour les éléments contenus dans les mâchefers ont déstabilisé la filière », adresse-t-il aux pouvoirs publics.

La filière connaîtrait aujourd’hui un déséquilibre économique. Les débouchés se sont progressivement restreints alors que tonnages rejoignant les centres de stockage (classe 2) ont explosé.

La société Yprema a malheureusement observé cette tendance, à ses propres dépens. Sa plateforme de Lagny-sur-Marne a subi une chute de plus de 80% des tonnages valorisés au cours des dix dernières années. Alors qu’elle valorisait encore 250.000 tonnes de mâchefers par an, la plateforme n’en traite désormais plus que 40.000 tonnes.

Rupture du contrat avec Veolia

Début avril, le recycleur a d’ailleurs informé Veolia qu’il n’accepterait désormais plus aucune livraison de mâchefers sur sa plateforme de Lagby-sur-Marne, selon Le Parisien.« Nous suspendons le contrat pour ne pas mettre l’entreprise en difficulté », a précisé son président.

Toute modification réglementaire ou changement économique peut conduire à une rupture de contrat. Un arrêté ministériel de novembre 2011 a justement fixé que, même recyclé, le mâchefer reste un déchet. La connotation de déchet aurait alors pour conséquence de rendre frileux les acteurs quant à l’utilisation des mâchefers. « Les collectivités territoriales sont plus hésitantes à remblayer cours d’écoles ou chaussées avec des déchets », a indiqué Claude Prigent.

La société spécialisée dans le recyclage des déchets de déconstruction appelle les pouvoirs publics à doter les entreprises et collectivités d’une réglementation adaptée à la situation économique. « Prétendre recycler de plus en plus, c’est bien, donner aux entreprises et aux collectivités les moyens de la faire, c’est mieux ! », estime un communiqué de presse diffusé par Yprema. Pour développer les débouchés de la valorisation des mâchefers, ces derniers devraient donc sortir de la nomenclature « déchets ». Ils représenteraient 25% des volumes de déchets ménagers incinérés en France. Ce qui constitue environ 3 millions de tonnes chaque année.

Plusieurs phases de dépollution

Le recyclage des mâchefers permet pourtant de réduire la mise en centres de stockage et de diminuer les risques de pollution. Qu’il s’agisse de résidus de verre de chaux, de métaux ou de composés organiques, tous les mâchefers valorisés passent obligatoirement par une phase de maturation. Ils restent stockés à l’air libre pendant plusieurs mois pour être dépollués.

Aussitôt arrivés à maturation, les mâchefers entrent alors en phase d’élaboration, moment où les éléments indésirables sont retirés des éléments valorisables. Toutes ces phases qui précèdent le moment de recyclage permettent d’obtenir des mâchefers valorisés les plus propres possibles et la meilleure qualité.

Ces procédés de dépollution ne mettent cependant pas l’ensemble des clients sur la même longueur d’onde. Le conseil départemental des Pyrénées-Orientales a par exemple annoncé en en avril qu’elle refusait l’utilisation de mâchefers dans la construction de routes aux abords de la nappe phréatique de la plaine du Roussillon. Un litige oppose ainsi le conseil départemental et l’entreprise Cydel. L’issue de cette affaire se trouve désormais dans les mains de la justice et pourrait donner lieu à la naissance d’une jurisprudence en la matière.

 

http://www.ecogisements.org/machefers-filiere-menacee-3729

 

 

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 15:08
Confluence Beuvronne Marne  en amont proche  du captage d'eau d'Annet sur Marne

Annet sur Marne

La Beuvronne se jette dans la Marne

et à 

quelques centaines de mêtres de là

en aval

le captage d'eau 

Confluence Beuvronne Marne  en amont proche  du captage d'eau d'Annet sur Marne

Annet sur Marne

captage d'eau 

dans

la Marne

qui fournit

près de 500 000 habitants

en eau potable

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3 mai 2016 2 03 /05 /mai /2016 18:14

 

 

 

Le ru des Grues

autrefois un charmant ruisseau

qui serpentait

à travers Souilly

 aujourd’hui un égout à ciel ouvert ?

 

 

 

Lavoir de Souilly au début du 20ème siècle

Lavoir de Souilly au début du 20ème siècle

 

Jusqu’au milieu de 20ème siècle les femmes de Souilly venaient y laver leur linge dans le lavoir situé au bout de la rue Legoix.

 

 

 

 

Mais aujourd’hui qu’en est-il ?

Ru des Grues à Souilly

Ru des Grues à Souilly

Le ru des Grues reçoit les eaux de ruissellement de l’ancienne décharge illégale de Claye-Souilly « Les Remblais Paysagers » qui, à notre connaissance, ne font l’objet d’aucuns contrôles par la commune de Claye-Souilly, propriétaire des lieux,  qui a transformé  cette décharge en  «  Parc de la Prée ».

 

Le ru des Grues reçoit les eaux du centre d’épuration commun à Villeparisis, Mitry-Mory et Claye-Souilly qui depuis des années n’est plus en mesure d’épurer correctement toutes les eaux usées qu’il reçoit sans que les 3 communes concernées n’aient pris les mesures nécessaires pour sa remise en état, bien contentes de transférer en 2014 le poids de ce dossier à la communauté de communes Plaines et Monts de France.

Une communauté de communes qui a dû faire face cette même année à la mise en demeure de la préfecture imposant la mise en conformité de ce centre d’épuration.

 

Où en est-on ?

 

Nous n’en savons rien

 

 

Ce que nous savons c’est que le dossier est aujourd’hui entre les mains de la nouvelle communauté d’agglomération Roissy Pays de France.

 

Ce que nous savons c’est que Jean-Luc Servières, adjoint au maire de Claye-Souilly a été nommé vice président chargé de l’assainissement de cette nouvelle communauté d’agglomération.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

sur ce dossier

nous vous conseillons de le contacter.

 

 

 

 

 

 

Ru des Grues à Souilly

Ru des Grues à Souilly

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28 avril 2016 4 28 /04 /avril /2016 20:25
Paru dans Actu environnement :
Pollution chimique des eaux : la Commission européenne avertit la France

Eau | Aujourd'hui à 16h09 | Laurent Radisson

 

La Commission européenne a adressé, ce jeudi 28 avril, un avis motivé à la France afin qu'elle lui fournisse des informations complémentaires sur la mise en œuvre de la directive du 12 août 2013relative aux substances prioritaires dans le domaine de l'eau.

Les Etats membres devaient transposer cette directive dans leur droit national avant le 14 septembre 2015. Ce que Paris a fait à travers un arrêté publié le 29 septembre dernier. Mais la France ne s'étant pas conformée au délai initial fixé, l'exécutif européen lui avait adressé une lettre de mise en demeure en novembre. Jugeant aujourd'hui que la transposition reste incomplète, Bruxelles lui adresse cet avis motivé. En l'absence de réaction de la France dans un délai de deux mois, la Commission pourra saisir la Cour de justice de l'UE.

"Les substances prioritaires sont des produits chimiques qui présentent un risque significatif pour ou via l'environnement aquatique au niveau de l'Union. La directive vise à réduire à la source ce type de pollution des eaux en fixant des niveaux de concentration ne présentant de dangers ni pour l'environnement aquatique, ni pour la santé humaine", rappelle la Commission. Cette directive a ajouté douze produits chimiques à la liste des 33 substances prioritaires dans le domaine de l'eau. Des normes de qualité environnementale (NQE) devront être respectées pour ces substances à compter de 2018, en vue de parvenir à un bon état chimique des eaux en 2027.

Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HS
E

 

http://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-chimique-eaux-france-avertissement-commission-europeenne-26702.php4

 

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25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 12:15
Forêt régionale de Montgé en Goële : l'étang

Forêt régionale de Montgé en Goële : l'étang

 

 

La rivière Launette, d’une longueur de 21 kms, prend sa source à Marchemoret, cette commune est située pour partie dans la forêt régionale de Montgé en Goële.

La Launette reçoit ensuite de nombreux petits affluents en Seine et Marne près de Dammartin en Goële et à Othis, puis elle se dirige vers l’Oise à Ver sur Launette puis à Ermenonvilleoù elle traverse le parc du château et le parc Jean Jacques Rousseau, puis borde l’Abbaye de Chaalis, elle traverse ensuite Montlognon, c’est là qu’elle donne ses eaux à la Nonette.

 

La Nonette est la rivière qui alimente le parc du château de Chantilly puis se dirige vers Gouvieux pour se jeter dans l’Oise.

 

 

Mais bientôt le réseau hydrographique de la forêt régionale de Montgé en Goële risque d’être très perturbé si le Conseil Régional IDF autorise l’industriel allemand Knauf à détruire cette forêt pour y exploiter une carrière de gypse à ciel ouvert.

 

 

Madame Pécresse 

semble bien muette sur ce dossier

Pourquoi

ne répond-t-elle

pas à notre courrier ?

 

 

 

Le Conseil Régional IDF

favorisera-t-il

les intérêts de l’industriel

ou préservera-t-il

le patrimoine forestier et eau

des citoyens du nord-ouest 77 ?

 

 

 

L’AVENIR NOUS LE DIRA…….

 

 

 

Bassin versant Nonette : affluents Launette et Aunette

Bassin versant Nonette : affluents Launette et Aunette

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11 avril 2016 1 11 /04 /avril /2016 11:58

 

 

 

L’assainissement

de la zone industrielle de Mitry-Compans

un sujet brûlant

auquel personne ne semble vouloir répondre !

 

 

En date du 17 mars dernier nous avions demandé à Mme Blandiot-Faride, maire de Mitry- Mory, concernant la zone industrielle Mitry-Compans :

- combien d’entreprises situées sur cette zone bénéficient  d’une autorisation de rejets des eaux usées industrielles via la station d’épuration de Mitry- Bourg ?

 

- combien d’entreprises situées sur cette zone reversent leurs eaux industrielles usées vers la station d’épuration de Mitry-Bourg en infraction avec la législation en vigueur ?

 

 

Ironie du sort Mme Blandiot-Faride n’est pas en mesure de répondre à nos demandes, elle renvoie la balle à la CC Plaines et Monts de France qui n’est plus compétente depuis janvier 2016, puisque la compétence eau assainissement a été reprise provisoirement par la nouvelle Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France (1) dont Mme Blandiot Faride vient d’être élue vice présidente.

 

Ironie de sort aussi parce que l’adjointe au maire de Mitry-Mory Laure Greuzat est présidente du syndicat intercommunal de la zone industrielle de Mitry-Compans qui a pour compétence : Création, aménagement, entretien et gestion de cette  zone et qui devrait à minima posséder ces informations.

 

Pour résumer la situation, depuis plus de 20 ans l’assainissement de la plus importante  zone industrielle de l’Ile de France Mitry-Compans est en très mauvais état et l’opacité la plus complète pèse sur ce dossier.

 

Une situation intolérable,

les populations demandent de la transparence !

 

En effet les eaux de cette zone industrielle se rejettent dans la Beuvronne, rivière qui se déverse dans la Marne, en amont proche du captage d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable près de 500 000 habitants.

 

 

 

 

(1)  

Dès le 1er janvier 2016, une nouvelle communauté d’agglomération a vu le jour. Créée par arrêté inter-préfectoral du 9 novembre 2015, elle regroupe 42 communes et 345 988 habitants.

Pendant l’intérim, c’est Patrick RENAUD, qui assurera la présidence de la nouvelle communauté d’agglomération, la gestion courante et la continuité des services.

Extrait statuts proposés par l’arrêté préfectoral du 9/1/2015 :

"A compter du 1er janvier 2016, à titre transitoire, pour assurer la continuité du service public jusqu'à ce que les 42 communes intéressées aient adopté de nouveaux statuts, la communauté d'agglomération "Roissy Pays de France" exerce pour le compte des dix-sept communes de Seine-Marne :

  • Les compétences "eau" et "assainissement

 

http://www.roissyportedefrance.fr/Presentation/Roissy-Pays-de-France-nouvelle-communaute-d-agglomeration/Naissance-de-la-nouvelle-communaute-d-agglomeration-Roissy-Pays-de-France

 

 

 

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8 avril 2016 5 08 /04 /avril /2016 18:00

 

 

 

Communiqué commun

Coordination Eau IDF et ADENCA 

 

 

 

SANTÉ & ENVIRONNEMENT

LA POLLUTION DE LA MARNE DANS LE RAPPORT PARLEMENTAIRE SUR LES NUISANCES AÉROPORTUAIRES

 

6 

 

Le rapport d’information de la mission parlementaire sur les nuisances aéroportuaires vient d’être présenté par MM Jacques Alain Bénisti et Christophe Bouillon. Les deux députés avaient auditionnés le 9 juin 2015, Jean-Claude Oliva, Joël Josso et René Durand pour la Coordination Eau Île-de-France et Mireille Lopez pour l’ADENCA.

 

Le rapport présente largement le point de vue des associations (pp 43 à 46) sur la pollution des eaux par les produits de dégivrage des avions, en particulier l’éthylène glycol, en provenance de l’aéroport Charles de Gaulle et les inquiétudes pour l’eau potable produite par l’usine d’Annet-sur-Marne ainsi que sur les risques d’inondations.

 

Les effets de la pollution par le glycol sont traités (pp 58 et 59). Les associations soulignent l’absence de normes pour cette substance émergente. L’avis de l’institut de veille sanitaire, saisi par l’agence régionale de la santé (ARS), est rappelé. Les députés soulignent que « la proximité de cet aéroport avec l’usine, et les volumes de glycols utilisés chaque saison hivernale, appellent une vigilance particulière ». La Direction générale de l’aviation civile (DGAC) rappelle l’obligation des exploitants de récupérer toute substance dangereuse utilisée en application de la loi sur l’eau.

 

Le rapport montre enfin (pp 176 à 178) les solutions mises en œuvre à Orly et à l’étranger ainsi que de premières avancées pour l’aéroport Charles de Gaulle.

 

En effet, le comité de suivi loi sur l’eau du 29 octobre 2015, auquel ont participé les associations, indique un contrôle in situ des produits utilisés pour le dégivrage, en janvier 2015. Il annonce la réalisation d’une première phase de travaux pour un montant de plus de 37 millions d’euros, créant un système d’évacuation des eaux les plus polluées vers le réseau d’assainissement ; la fin des travaux est prévue pour 2017.

 

Une deuxième phase, optionnelle, pour un montant de 23 millions d’euros, consiste à créer une canalisation de rejet pour les eaux les moins polluées, directement dans la Marne, en aval de l’usine d’Annet-sur-Marne.

 

Ces premiers résultats sont à mettre au compte de l’action des associations mobilisées depuis plusieurs années maintenant.

 

Point noir, l’arrêté préfectoral autorisant la situation actuelle, à savoir le rejet des eaux les plus polluées vers la Marne via la Beuvronne, a été prolongé une nouvelle fois jusqu’en juin 2018. C’est dire que la vigilance des habitants et des associations est nécessaire pour que les premières mesures aboutissent. Il en va de la santé de la population et de la reconquête d’un environnement sain !

 

Télécharger le rapport

Télécharger le compte-rendu du comité de suivi loi sur l’eau

 

 

 

http://eau-iledefrance.fr/la-pollution-de-la-marne-dans-le-rapport-parlementaire-sur-les-nuisances-aeroportuaires/

 

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8 mars 2016 2 08 /03 /mars /2016 11:46
Risque de pollution de la Beuvronne
Dans quel état
se trouve l’assainissement
de la ZI Mitry-Compans
alors que Difachimie reçoit
une 2ème mise en demeure de la DRIEE 
le 25 février dernier ?
Une pollution qui remonterait à 20 ans comme le signale le dirigeant de Difachimie dans le journal Entreprises 77 de décembre dernier  ?(1).
Pour mémoire les eaux de cette entreprise se dirigent vers la Beuvronne, puis la Marne, en amont proche du captage d’Annet.
Quelles risques
pour les populations
qui boivent l’eau potable issue
  du captage d’Annet ?
Nous n’en savons rien
Nous ne pouvons même pas obtenir d’informations concernant l’état du réseau d’assainissement de la zone industrielle de Mitry-Compans.
Vous êtes ici
chez le petit peuple du nord-ouest 77
Qui doit subir et se taire
Surtout se taire

 (1) http://www.entreprises77.fr/difachimie-a-nettoye-ses-locaux_7061/

Paru dans le Parisien 77 :
Compans : des apprentis-sorciers à la tête de l’entreprise de chimie

Sébastien Roselé | 21 Déc. 2015, 19h08 | MAJ : 21 Déc. 2015, 18h20

Un « gérant » et « des salariés » qui « n’ont aucune connaissance en chimie». Un stockage des produits chimiques « anarchique ». Des fûts qui fuient ou encore « une forte odeur de produits chimiques dans les locaux ».

 

Les services de la préfecture qui ont inspecté la société Difachimie ce 10 décembre n’y sont pas allés de main morte dans leur rapport (*). Il faut dire que dans cette entreprise basée dans la zone industrielle de Mitry-Compans et qui manipule des produits chimiques parfois très dangereux, les règles de sécurité étaient loin d’être respectées.

 

Tout commence le 23 octobre. Une entreprise remplace une canalisation d’écoulement des eaux de pluie aux abords des locaux de Difachimie. Les salariés ont non seulement constaté que « la canalisation en béton était complètement corrodée » mais en plus ils ont été « incommodés par les émanations » provenant de ce gros tuyau.

La direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (Driee) a décidé de mener une inspection quelques jours plus tard, le 10 décembre, donc, dans cette société soumise à déclaration.

 

 

Risque de pollution de la Beuvronne : Dans quel état se trouve l’assainissement de la ZI Mitry-Compans alors que Difachimie reçoit une 2ème mise en demeure de la DRIEE ?

Le rapport de la Driee est accablant. (LP/Infographie)

litres par jour. Elle réalise un chiffre d’affaires de 4 M€ pour 300 000 € de bénéfices. litres de ces nouveaux produits, soit 2 000 à 3 000 Cette entreprise qui compte une vingtaine de salariés dont quatre sur le site de Mitry-Compans achète, stocke, opère des mélanges pour obtenir de nouveaux produits, des détergents industriels, qu’elle revend ensuite. Elle « formule » 12 000 à 15 000

La Beuvronne polluée ?

Parmi les produits manipulés, la Driee a relevé la présence de « l’acide fluorhydrique » qui est « mortel par inhalation ». Et ces mélanges sont faits par des personnes qui ne sont pas formées et qui ont « des équipements de protection individuelle […] insuffisants ».

Du côté des associations de protection de l’environnement, comme Mireille Lopez, présidente d’Adenca, on s’inquiète surtout pour les eaux usées de Difachimie qui ont pu être rejetées dans le cours d’eau local, la Beuvronne. « Elle se jette dans la Marne, explique Mireille Lopez, juste en amont de la station de pompage d’eau potable. On boit cette eau. Des produits chimiques sont peut-être présents et ne sont pas détectés. » Du côté de la Driee, qui partage cette inquiétude, on explique que « des inspections sont en cours. Des teneurs importantes de certaines substances dans les terres au niveau d’une canalisation ont été trouvées. Mais il faut enquêter davantage. »

Pour chaque anomalie relevée, la Driee a fixé des délais pour que Difachimie se mette en règle. Des délais allant de vingt-quatre heures à dix jours. Une nouvelle inspection, début 2016, sera menée.

Paul Gangemi, co-gérant de Difachimie, ne nie pas qu’il y ait pu y avoir des rejets d’eaux souillées par le passé. « Ça a dû arriver sûrement un peu. J’ai eu des problèmes avec un employé qui a été licencié depuis. » Mais selon lui, depuis lors, tout a été réglé et les eaux usées sont recyclées. Pour le reste, il minimise les éventuels dangers de son entreprise. « On n’a pas fait d’études de chimie mais on connaît un minimum. On ne fabrique pas des bombes. On mélange des poudres avec de l’eau ou de l’alcool. Ça ne demande pas un niveau d’études exceptionnel. »

Quoi qu’il en soit, la Driee a transmis son rapport au parquet de Meaux « pour information ». On ignore si des poursuites seront engagées.

* Le rapport est consultable en ligne ici.

Vingt inspecteurs pour plus de 2 500 sites dangereux dans le 77

À la direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (Driee), ils sont trois mais bientôt quatre. Oui, quatre inspecteurs pour surveiller les sept sites Seveso (trois seuil haut, quatre seuil bas) mais aussi la trentaine d’entreprises soumises à autorisation et les quatre-vingt-dix autres soumises à déclaration que compte la zone industrielle de Mitry-Compans. Ce n’est clairement pas assez. Sur l’ensemble de la Seine-et-Marne, ce n’est guère mieux. Une vingtaine d’inspecteurs de cette même Driee ont à suivre les 38 sites Seveso auxquels s’ajoutent les plus de 500 entreprises soumises à autorisation et les plus de 2 000 soumises elles à déclaration. Commentaire de Guillaume Bailly, chef de l’unité territoriale de la Driee 77 : « On ne peut pas visiter tous les sites car nous ne sommes pas assez nombreux. Nous priorisons les visites sur les sites à enjeux pour l’environnement. »

http://www.leparisien.fr/compans-77290/compans-des-apprentis-sorciers-a-la-tete-de-l-entreprise-de-chimie-21-12-2015-5392289.php

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