Ce syndicat a été créé en septembre 1968 quelques années avant la création de zone industrielle de Mitry-Compans qui date de 1972.
Il emploie 2 salariés
Sa présidente est Mme Laure Greuzat adjointe au maire de Mitry-Mory.
Le siège social de ce syndicat est en mairie de Mitry-Mory.
Secteur d’activité : administration publique générale à vocation unique.
La compétence assainissement est assurée aujourd’hui par la nouvelle communauté d’agglomération de Roissy Pays de France.
Mais avant
pendant près de 50 ans
qui en avait la compétence ?
Etait-ce les communes de Mitry-Compans ou ce syndicat ?
Nous n’en savons rien
Ce que nous avons c’est que 20 ans en arrière en 1995 une représentante d’associations environnementales disait déja à propos de cette zone industrielle :
«On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.»
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Nous n’avons toujours aucunes informations.
Notre association pose des questions à chaque commission de suivi de site de cette zone industrielle, mais chacun se renvoie la balle.
Une situation qui ne peut plus durer car l’eau qui s’évacue de cette zone industrielle a comme exutoire la Beuvronne, rivière qui se rejette en amont proche du captage d’eau d’Annet sur Marne qui fournit en eau potable 500 000 habitants.
Quelle est la qualité de l’eau captée
dans la Marne avant traitement ?
Pourquoi les habitants
de Claye-Souilly
paient leur eau potable si chère ?
Nous n’en savons rien
Pour plus d’informations sur ce dossier, contactez :
Laure Greuzat
adjointe au maire de Mitry-Mory
Ou
Jean-Luc Servières
adjoint au maire de Claye-Souilly
Par Cécile PLET — 7 février 1995 à 01:23
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La zone industrielle de Mitry-Compans sous haute surveillance
Suite à la commission locale d'information qui se tenait jeudi au
sujet de la zone industrielle de Mitry-Compans, le sous-préfet, Jacques Gerault, le maire de Mitry-Mory, Jean-Pierre Bontoux (PCF), et la Drire (Direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement) ont pris des engagements afin d'améliorer la sécurité (lire Libéra- tion du 2 février).
Au cours de cette réunion, l'eau s'est révélée être le problème majeur: «Il est ressorti clairement que personne ne maîtrise le plan des réseaux d'assainissement sur la zone», déclare Christine Gilloire, membre du comité départemental d'hygiène et de l'ASMSN (association seine-et-marnaise de sauvegarde de la nature). «On ne sait pas où vont les eaux usées, ni les eaux pluviales, qui dépassent des normes de pollution.» Aussi, une étude approfondie du plan d'assainissement doit être effectuée cette année et un programme de 100 millions de francs est lancé pour le retraitement des eaux de ruissellement et le raccordement des entreprises au réseau d'assainissement. La qualité de l'air était également à l'ordre du jour, suite à la pollution du 2 janvier dans l'entreprise de matériels informatiques Inmac. Le sous-préfet compte faciliter et multiplier les contrôles de l'air inopinés sur l'ensemble de la zone industrielle. D'autre part, un PIG (plan d'intérêt général) des Raffineries du Midi a été annoncé pour le mois de juin prochain. Ce plan rendrait inconstructibles les terrains vacants dans un périmètre encore indéterminé autour de l'entre- prise. Pour Christine Gilloire, le mal est déjà fait puisque des entreprises sont déjà installées près des raffineries. Quant à l'absence d'information destinée à la population sur les mesures à prendre en cas de pollution, la mairie et les entreprises vont mettre au point des actions et les Raffineries du midi doivent, d'ici la fin du mois, publier une plaquette d'information sur ses activités et ses dangers.
«Cette rencontre a été satisfaisante, conclut Christine Gilloire, on sent une honnêteté dans la reconnaissance des problèmes. J'espère simplement qu'elle n'est pas de surface.» La commission se réunira à nouveau au cours du second semestre 95.
Cécile PLET