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11 mars 2021 4 11 /03 /mars /2021 11:15

 

 

Une entreprise du Loiret souhaite implanter une décharge à Cocherel (Roland du Groupe Eiffage) sur plus de 28 hectares de terres agricoles pour y déverser des déchets du Grand Paris, de l’Aube, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de l’Essonne et de  Seine et Marne....

L’exploitation devrait durer 10 ans, pour déverser 1,65 millions m3 de déchets.

 

le dossier est consultable sur le site de la préfecture
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement/COCHEREL-77440-Societe-EIFFAGE-Genie-Civil-Mise-a-disposition-du-public-du-23-02-au-10-04-2021

Il est consultable en version papier à la mairie de Cocherel 

 

vous pouvez adresser vos observations à la préfecture sur l'email suivant :

ut77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr

 

 

 

Projet de décharge Cocherel : Les conseillers municipaux vont-ils demander au maire d’interdire la circulation des poids lourds sur les chemins ruraux de la commune ?

 

Pour se rendre dans les champs qui vont lui servir de décharge, l’exploitant  de décharge souhaite faire circuler des milliers de poids-lourds semi-remorque  chaque année sur des chemins ruraux de la commune mais le maire peut tout-à-fait l’interdire.

 

 

Page 118 Annexe 3-9

Page 118 Annexe 3-9

 

Pour protéger la sécurité, la qualité de l’air et la tranquillité des habitants de Cocherel et des randonneurs et vététistes qui empruntent les chemins ruraux de la commune et notamment le chemin PR Promenades Randonnées de la montagne des lorrains, les conseillers municipaux vont-ils demander au maire d’interdire la circulation des poids lourds sur  tous les chemins ruraux de la commune ?

 

 

Pour le savoir, nous vous conseillons de les contacter :

Michel BAVIELLO

Jean-Jacques BERTRAND

Patrick COUSIN
(Second adjoint au maire)

Marie-Rose COUVET

Anna DE MAGALHAES

Emilie EIGEN

Luc EMLINGER

Annick MASQUART

Dany PEUGNIEZ

Jason PICAUD

Robert PICAUD
(Premier adjoint au maire)

Christian ROLIN

Bernard VAN DER CLISSEN

Carine WITERAK

 

 

Site du Sénat :

 

Circulation sur les chemins ruraux

14e législature

Question écrite n° 07220 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)

publiée dans le JO Sénat du 04/07/2013 - page 1980

Rappelle la question 05899

M. Jean Louis Masson rappelle à M. le ministre de l'intérieur les termes de sa question n°05899 posée le 18/04/2013 sous le titre : " Circulation sur les chemins ruraux ", qui n'a pas obtenu de réponse à ce jour. Il s'étonne tout particulièrement de ce retard important et il souhaiterait qu'il lui indique les raisons d'une telle carence.

Réponse du Ministère de l'intérieur

publiée dans le JO Sénat du 22/08/2013 - page 2453

En vertu de l'article L. 2212-1 du code général des collectivités territoriales (CGCT), le maire est chargé de la police municipale et de la police rurale. Sur les chemins ruraux, l'article L. 161-5 du code rural et de la pêche maritime dispose que le maire exerce, d'une part, la police de la circulation, d'autre part, la police de la conservation. En premier lieu, le maire peut réglementer la circulation sur les chemins ruraux, notamment pour assurer la « sûreté et la commodité du passage » (article L. 2212-2 du CGCT). Il peut également « interdire l'accès de certaines voies ou de certaines portions de voies ou de certains secteurs de la commune aux véhicules dont la circulation sur ces voies ou dans ces secteurs est de nature à compromettre soit la tranquillité publique, soit la qualité de l'air, soit la protection des espèces animales ou végétales, soit la protection des espaces naturels, des paysages ou des sites ou leur mise en valeur à des fins esthétiques, écologiques, agricoles, forestières ou touristiques » (article L. 2213-4 du CGCT). En second lieu, le maire peut, « de manière temporaire ou permanente, interdire l'usage de tout ou partie du réseau des chemins ruraux aux catégories de véhicules et de matériels dont les caractéristiques sont incompatibles avec la constitution de ces chemins, et notamment avec la résistance et la largeur de la chaussée ou des ouvrages d'art » (article D. 161-10 du code rural et de la pêche maritime). Au regard de l'ensemble des dispositions précitées, le maire peut interdire la circulation de certains véhicules sur les chemins ruraux dans le cadre de ses pouvoirs de police de la circulation ou de police de la conservation. Une interdiction de circulation des véhicules 4x4 sur un chemin rural ne constituera pas « une mesure d'interdiction générale ou entachée de discrimination illégale » dès lors qu'il n'apparaîtra pas que « le but poursuivi aurait pu être obtenu par des mesures moins rigoureuses » (CE, 29 décembre 1997, req. n° 173042 ; CAA Nantes, 30 mars 2000, req. n° 97NT00044).

https://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130707220.html#:~:text=Sur%20les%20chemins%20ruraux%2C%20l'article%20L.&text=Au%20regard%20de%20l'ensemble,de%20police%20de%20la%20conservation

 

 

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8 mars 2021 1 08 /03 /mars /2021 17:52

 

Les déchets des autres, il faut bien les mettre quelque part

Pourquoi pas chez vous ?

Projet de décharge Cocherel :  La conseillère départementale Martine Bullot va-t-elle demander à l’exploitant de ne pas faire traverser les camions chargés de déchets sur le chemin PR Promenades Randonnées de La Montagne des Lorrains ?

 

 

Une entreprise du Loiret souhaite implanter une décharge à Cocherel (Roland du Groupe Eiffage) sur plus de 28 hectares de terres agricoles pour y déverser des déchets du Grand Paris, de l’Aube, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de l’Essonne et de  Seine et Marne....

 

L’exploitation devrait durer 10 ans, pour déverser 1,65  millions m3 de déchets.

 

le dossier est consultable sur le site de la préfecture
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement/COCHEREL-77440-Societe-EIFFAGE-Genie-Civil-Mise-a-disposition-du-public-du-23-02-au-10-04-2021

Il sera consultable en version papier à la mairie de Cocherel à partir du 10/3/2021

 

vous pouvez adresser vos observations à la préfecture sur l'email suivant :

ut77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr

 

 

 

page 118 annexe 3-9

page 118 annexe 3-9

Pour ce faire des milliers de camions semi-remorque devraient traverser chaque année le chemin PR « Promenades Randonnées » de la Montagne des Lorrains à Cocherel au niveau du point 7. Près d’un camion toutes les 6/10 minutes en été, dans les périodes intensives.

http://www.randonnee-77.com/wp-content/uploads/2017/05/La-Montagne-des-Lorrains.pdf

carte extraite du site http://www.randonnee-77.com/wp-content/uploads/2017/05/La-Montagne-des-Lorrains.pdf  Adenca a ajouté une croix et encadré l'endroit où devrait passer les camions

carte extraite du site http://www.randonnee-77.com/wp-content/uploads/2017/05/La-Montagne-des-Lorrains.pdf Adenca a ajouté une croix et encadré l'endroit où devrait passer les camions

Martine Bullot, vice présidente du conseil départemental, chargée de la jeunesse et des sports, connaît bien ce secteur pour habiter dans le village voisin de Jaignes.

 

 

L’élue pour protéger la sécurité des randonneurs va-t-elle demander à l’exploitant de trouver un autre chemin pour se rendre sur la décharge ?

 

OU

 

Pour rendre service à l’exploitant de décharge va-t-elle demander au  Comité Départemental de la Randonnée Pédestre en Seine-et-Marne (association subventionnée par le CD77) de débaliser ce chemin pendant les 10 ans que durera la décharge ?

 

     

  Pour connaître sa position nous vous conseillons de la contacter 

 

 

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8 mars 2021 1 08 /03 /mars /2021 14:15

 

 

Alors que Jean-François Copé fait démolir des tours de 46 m de haut à Meaux le Préfet Thierry Coudert se dit favorable à la construction d’une tour de 58 m de haut à Montévrain et annonce que les tours pourraient se multiplier à l’avenir sur le secteur. (1)

 

C’est à ne plus rien y comprendre, pourquoi l’ETAT utilise l'argent de nos impôts pour financer la démolition de tours à Meaux et veut  favoriser  leur construction autour de  Montévrain ?

 

 

Pour en revenir aux déchets produits par la démolition des tours Alsace et Anjou de Meaux, Jean-François Copé doit dire où iront les déchets :

 

  • Dans la décharge TERZEO de Villenoy/Isles les Villenoy ?
  • Dans la décharge CIV d’Isles les Villenoy, à côté de l’école primaire ?
  • Dans la décharge ECT d’Annet sur Marne près du plus important captage d’eau du 77 ?
  • Dans la décharge VEOLIA de Monthyon près de l’incinérateur qui « accueille »  les ordures ménagères de Meaux ?
  • Dans le centre de criblage, broyage de bétons Sas ANCEL de Poincy qui a reçu une mise en demeure de la préfecture en juin dernier pour non-conformité d’une partie de ses installations ? (2).......

 

  1. https://actu.fr/ile-de-france/montevrain_77307/le-prefet-de-seine-et-marne-favorable-au-projet-de-tour-a-montevrain_39915520.html
  2. https://www.seine-et-marne.gouv.fr/content/download/43654/325933/file/77_ANCEL_20200604_APMED%2039.pdf

 

 

 

Paru dans le journal « La Marne »

Dimanche 7 mars à Meaux, les tours Alsace et Anjou vont disparaître

Dimanche 7 mars, Meaux fera sauter deux tours du quartier de Beauval. Alsace et Anjou seront dynamitées à 13h. Mais à cause du Covid, aucun spectateur n'est autorisé.

Jean-François Copé doit dire dans quels villages ruraux iront les déchets de démolition de ses tours !

Dimanche, à 13 h, les tours Anjou et Alsace seront foudroyées. (©La Marne)

Par Audrey GruazPublié le 3 Mar 21 à 7:42 

Dimanche 7 mars 2021, les deux tours Alsace et Anjou disparaîtront du paysage de Meaux.

Ce sont les 17e et 18e tours démolies à Meaux depuis 1990. Mais cette démolition ne se déroulera pas tout à fait comme les fois précédentes.

Aucun spectateur autorisé

Cette année, les Meldois ne seront pas autorisés à venir assister à la démolition en raison du contexte sanitaire qui interdit tout regroupement. C’est donc sur les réseaux sociaux qu’il faudra se connecter pour suivre le compte à rebours.

.

Le quartier de Beauval en partie évacué dimanche

Les immeubles seront foudroyés dimanche à 13 h. Mais les habitants devront quitter leur logement dès 8 h 30. Un périmètre de sécurité de 200 mètres autour d’Alsace et Anjou devra être respecté. 1 057 logements devront être évacués, soit environ 3 000 personnes.

Pour les accueillir, Pays de Meaux Habitat et la Ville ont réquisitionné douze sites de prise en charge afin que les résidents qui le souhaitent soient mis à l’abri. Le périmètre de sécurité sera bouclé à 11 h. Plus personne ne devra être encore présent dans son logement, ni dans la rue.

Le retour dans les logements ne sera possible qu’à partir de 16 h.

De même, aucune desserte de bus ne sera assurée dans ce périmètre entre 11 h et 16 h.

Un foudroyage intégral

Comme pour les précédentes tours, Alsace et Anjou seront détruites par la technique du foudroyage intégral. Elles comportent, toutes deux, 17 niveaux et sont hautes de 46 mètres.

Avant d’être démolies dimanche prochain, les tours ont été vidées entièrement, tout ce qui pouvait être démonté a disparu : fenêtres, portes, cloison, mais aussi câbles électriques, sanitaires, etc. Ces matériaux ont été triés pour être recyclés.

Certains murs porteurs ont été supprimés pour affaiblir la structure et faciliter sa destruction. La dynamite se chargera de faire le reste dimanche. « Sur les niveaux minés, des protections ont été mises en place pour limiter les projections extérieures » explique Pays de Meaux Habitat.

Et en complément, un dispositif destiné à atténuer les poussières sera mis en place autour des bâtiments. Il s’agit de cent piscines remplies d’eau qui imploseront afin de créer un rideau d’eau d’environ 30 mètres de haut

 

https://actu.fr/ile-de-france/meaux_77284/dimanche-7-mars-a-meaux-les-tours-alsace-et-anjou-vont-disparaitre_39849867.html

 

 

 

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6 mars 2021 6 06 /03 /mars /2021 10:38

 

 

Les déchets des autres il faut bien les mettre quelque part

Pourquoi pas chez vous ?

Projet de décharge à COCHEREL : pour rendre service si vous en preniez un peu de déchets des autres : du Grand Paris,  de l’Aube, de l’Oise, de la Marne, de l’Essonne…

C’est une entreprise du Loiret qui souhaite implanter une décharge à Cocherel (Roland du Groupe Eiffage) sur plus de 28 hectares de terres agricoles pour y déverser des déchets du Grand Paris, de l’Aube, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de l’Essonne et de  Seine et Marne....

 

L’exploitation devrait durer 10 ans, pour déverser 1,65 millions m3 de déchets.

 

Le trafic routier de déchets pourrait atteindre jusqu’à 79 camions par jour, par semi-remorque.

Page 118 Annexe 3-9

Page 118 Annexe 3-9

Cheminement des poids lourds vers le site

 

 

Les horaires d’ouverture seraient de :

  • 13 heures par jour en été (de 7 à 20h)
  • 10 heures par jour en hiver (de 7h30 à 17h30)

Combien de jours par semaine : 7 sur 7  ou  5 sur 7….. l’exploitant ne le précise pas ?

 

Ce serait pour y déverser des déchets « dits inertes » du bâtiment : verre, emballage en verre, béton, briques, tuiles et céramiques, terres et pierres…..

 

L’annexe II de l’arrêté ministériel du 12/12/2014(1) permet «d’accueillir» dans ce type de décharges des terres provenant de sites contaminés à condition de ne pas dépasser certains seuils pour l’arsenic, le mercure, le cadmium, le nickel, le cuivre, le chrome total….

 

Mais l’exploitant demande plus, il voudrait déverser :

- des déchets inertes « dits K3 » pouvant contenir jusqu’à 3 fois plus de mercure, cadmium, nickel, cuivre, chrome total

- des terres « dites TN+ » pouvant contenir jusqu’à 9 fois plus de mercure, de sélénium

 

Pour ce faire il doit obtenir de la préfecture une « dérogation » pour l’acceptabilité des déchets ou terres présentant des surconcentrations.

 

 

 

MYSTERE, MYSTERE ?

Pourquoi l’entreprise Roland ne cite pas le nom des propriétaires des terrains dans le dossier de demande d’enregistrement ?

 

Ironie du sort, lorsque l’on consulte l’annexe du dossier, dans l’avis des propriétaires c’est Pierre EELBODE qui a signé  l'attestation  concernant près de 26 hectares  (parcelles ZK 67-28-29).

Pour mémoire Pierre EELBODE est également maire de la commune de Cocherel et exploitant agricole.

 

avis des propriétaires page 76 de l’annexe 6

avis des propriétaires page 76 de l’annexe 6

 

le dossier est consultable sur le site de la préfecture
http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Enregistrement/COCHEREL-77440-Societe-EIFFAGE-Genie-Civil-Mise-a-disposition-du-public-du-23-02-au-10-04-2021

Il sera consultable en version papier à la mairie de Cocherel à partir du 10/3/2021

 

vous pouvez adresser vos observations à la préfecture sur l'email suivant :

ut77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr

 

 

(1) https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000029893828/

Projet de décharge à COCHEREL : pour rendre service si vous en preniez un peu de déchets des autres : du Grand Paris,  de l’Aube, de l’Oise, de la Marne, de l’Essonne…
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22 février 2021 1 22 /02 /février /2021 10:41
Vue sur le Bois de Penchard et la Butte de Montassis

Vue sur le Bois de Penchard et la Butte de Montassis

  Les déchets des autres

               Il faut bien les mettre quelque part

            Pourquoi pas chez vous ?

 

 

Patrick Septiers, président du conseil départemental,  a fait réaliser en 2018, par le cabinet de conseil Antea,  une étude prospective « pour anticiper l’avenir » portant sur le « réaménagement » avec des déchets inertes d’anciennes carrières en Seine et Marne . (1)

 

L’élu du sud 77 semble sur la même ligne que l’un de ces prédécesseurs qui disait :

« Il faut faire des déchets une manne économique et non une contrainte.»

 

Pour « désigner » les sites les plus intéressants, plusieurs critères ont été choisis dont :

  • Le propriétaire du site
  • La situation géographique près des « gisements » de déchets
  • L’accès routier
  • La capacité de stockage
  • L’acceptation des élus.

 

 

Penchard est parmi les "heureux élus"        

Le bois de Penchard

Le bois de Penchard

Panneau dans le Bois de Penchard interdisant l'accès au site de l'ancienne carrière Placoplatre

Panneau dans le Bois de Penchard interdisant l'accès au site de l'ancienne carrière Placoplatre

Ironie du sort c’est encore au nord-ouest 77 que le site  « le plus intéressant » a été ciblé par le Conseil Départemental, dans le  village rural de 1300 âmes de Penchard, l'un des hauts lieux de la bataille de la Marne, c'est dans ce bois de Penchard que des dizaines de soldats ont perdu la vie pour protéger la France contre l'invasion allemande en septembre 1914.

 

Le bois de Penchard est un espace boisé, de plusieurs dizaines d’hectares,  où Placoplatre a exploité le gypse dans les années 70 et où l’on pourrait, semble-t-il, déverser 12 millions de m3 de déchets inertes, soit près de 250 camions/jour, pendant 10 ans.

          

 Une aubaine pour les déchets du Grand Paris et pour Jean-François Copé qui a besoin de sites pour déverser les déchets inertes de la prochaine démolition de ses tours ?

 

 

Mais la contrainte actuelle est le Plan Local d’Urbanisme de Penchard qui protège ce secteur en raison de la qualité du site, des milieux et espaces naturels, des paysages …

 

Marc Rouquette, maire de Penchard, va-t-il accepter de modifier son Plan Local d’Urbanisme pour permettre à des milliers de camions de venir déverser chaque année des tonnes de déchets au bord des jolies maisons de sa commune ?

 

Pour le savoir, contactez-le

 

 

 

 

(1) Plan déchets IDF chapitre III, page 162), pour extrait :
"3.2.2.Aménagement d’anciennes carrières / comblement de cavités souterraines
Il existe un certain nombre d'anciennes carrières ayant terminé leur phase d'extraction et n'ayant plus d'arrêté d'autorisation. Ces anciennes carrières peuvent être considérées comme de potentiels sites d'accueil de déchets inertes. Dans ce cas, une nouvelle autorisation peut être nécessaire. En tout état de cause, la conversion d’une ancienne carrière en Installation de Stockage des Déchets Inertes doit être prioritaire à la création d’un nouveau site sur des terres agricoles.
Dans le cadre de l’élaboration du PRPGD et dans un souhait de rééquilibre territorial, le département de Seine-et-Marne a fait réaliser une étude prospective relative aux carrières de son territoire. Celle-ci a identifié 10 sites potentiels pour le réaménagement de carrières avec des déchets inertes, en vue d’une restitution en terres agricoles (ou espace forestier), pour une capacité estimée d’au minimum 26 millions de m3 (manquent 2 sites). "
https://www.iledefrance.fr/espace-media/divers/PRPGPD/CHAPITRE-III.pdf

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/2021/01/patrick-septiers-doit-dire-quelles-sont-les-10-carrieres-qu-il-veut-remblayer-par-26-millions-de-m3-de-dechets-nanteuil-le-meaux-bou

 

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11 février 2021 4 11 /02 /février /2021 11:42

 

Pour faire suite à notre article d’hier concernant la mise sous plastique (enrubannage) d’ordures ménagères chez Veolia Claye-Souilly et son stockage à l’air libre jusqu’à 6 mois, sur une surface de près de 3 hectares, les problèmes rencontrés en Corse nous montrent que cette pratique doit être très encadrée.

 

Il serait peut-être temps que les élus des 5 communes qui encaissent des taxes de Veolia ne se contentent pas de comptabiliser cet argent mais interviennent auprès du Préfet Thierry Coudert afin qu’un arrêté préfectoral de prescriptions complémentaires soit rapidement mis en place pour prendre en compte les particularités de cette nouvelle activité, afin de protéger les riverains de toutes éventuelles nuisances supplémentaires.

 

 

Pour tous renseignements complémentaires

 nous vous conseillons de vous rapprocher

des élus de ces 5 communes :

 

Jean-Luc Servières  maire de Claye-Souilly

Xavier Ferreira maire de Charny

Jean Lefort maire de Fresnes

Jean-Lou Szyska maire de Messy

Stéphanie Auzias maire d’Annet sur Marne

 

 

 

Extrait de l'article de Marianne

Ordures ménagères emballées sous plastique et stockées pendant plusieurs mois  à l’air libre chez Veolia Claye-Souilly : l’exemple Corse inquiète !

Elections

Par Paul Ortoli

Publié le 14/03/2020 à 15:36

 

L’île étouffe sous les détritus. Elle produit plus qu’elle ne peut gérer. Un sujet qui flotte sur les élections aussi intensément que la puanteur à l’abord des sites où des tonnes de déchets se retrouvent stockées faute de mieux.

 

Des centaines de rats, de corneilles et, à présent, des nuées d’insectes par dizaines de milliers. A lire le message d’alerte de la préfecture de Corse, ce 4 février, signalant une prolifération de mouches à Ajaccio, on croirait presque qu’une des dix plaies d’Egypte vient de s’abattre sur l’île. Il ne s’agit pourtant pas d’un châtiment divin, mais simplement de la situation catastrophique du site de Saint-Antoine, l’ancienne décharge sur les hauteurs de la ville. Y sont accumulées, pareils à de gigantesques Legos verdâtres, près de 10.000 balles de déchets dégradées par l’assaut des animaux, gâtées par un hiver trop clément, faute de pouvoir être traitées sur le site d’enfouissement de Viggianello, à 70 km au Sud. C’est que ce dernier est bloqué depuis le 8 novembre 2019 par le collectif Valincu Lindu (Valinco propre). A la mi-mars, on estime que 55.000 balles soit environ 48.000 tonnes de déchets gisent sur la vingtaine de sites que gère le Syvadec, le syndicat chargé du traitement des déchets sur l’île.

 

Dans ce dossier qui coûte 35.000 euros par jour (soit 2,4 millions d’euros pour le seul mois de janvier), toutes les instances ou presque se renvoient la responsabilité. Alors que la faillite est collective. La majorité nationaliste hésitante, qui a annoncé un "plan Marshall" à l’automne, peine à mettre en place une politique publique cohérente depuis son arrivée aux affaires, en 2015. Elle côtoie l’inaction chronique des services de l’Etat, se frotte Syvadec accusé d’inefficacité et fait face enfin au double discours d’intercommunalités prises entre le marteau de la loi et l’enclume des associations.

 

INCENDIE CRIMINEL

 

S’il fallait un signe supplémentaire de la tension qui règne, un incendie criminel a visé des balles de déchets à Saint-Antoine, le mois dernier, et un collectif de riverains constitué dans la foulée, harcelé par les mouches et les odeurs, bloque son accès, en pleine campagne municipale, tant les déchets sont devenus la question centrale de cette campagne municipale que l’on sert à toutes les sauces de la politique corse......

 

70 000 TONNES DE TROP

Aujourd’hui, après les fermetures de Vico dans le Sud et de Tallone en Plaine orientale, deux seulement sont encore effectifs : le centre privé de Prunelli dans l’Est de la Corse et le site public de Viggianello dans le Sud, qui cumulent à eux deux, environ 100 000 tonnes annuelles, loin, très loin, des volumes de détritus que la Corse génère. "En 2019, 170 000 tonnes de déchets résiduels ont été produits", rappelle-t-on à la Capa. Ces 70 000 tonnes supplémentaires sont au centre de toutes les interrogations et laissent présager, comme chaque été, une dégradation de la situation. Car au cœur de la saison estivale, l’Insee estime que la population locale ajoutée aux vacanciers équivaut à 400.000 habitants, contre près de 330.000 le reste de l’année.

 

Tous les regards sont désormais rivés vers Viggianello, village dominant le golfe du Valinco, devenu "la poubelle de la Corse". Le collectif Valincu Lindu bloque donc son accès en ne laissant passer que les camions du bassin Sud, soit 110 tonnes. "Une usine de stockage a une vocation régionale, Viggianello est financé par la taxe d’ordures ménagères", rappelle la directrice du Syvadec Catherine Luciani dont l’organisme n’a pas demandé l’envoi de la force publique et qui a préféré fermé le site que d’exposer ses agents.

 

Membre du collectif Valincu Lindu, qui revendique 80 adhérents et 1.100 inscrits sur Facebook, Frédéric Larigi estime, lui, qu’il faut envisager la question des déchets corses sous l’angle "environnemental et non plus économique" et inverser le ratio entre le tri et l’enfouissement. "Viggianello et Tallone ont pris un million de tonnes dans la gueule, 50 à 60 camions par jour, du lixiviat (pour faire court, il s’agit du "jus" des détritus, ndlr) sur les routes, sans compter la pollution des sols...", appuie le quadragénaire pour qui, la gestion des déchets, doit rester une "affaire publique". Lors d’une réunion à Corte le 27 février en présence des décideurs, Valincu Lindu a ainsi accepté de laisser passer 110 tonnes par jour ainsi que des balles de déchets endommagées......

 

 

UN "CADEAU" POUR LES VOISINS SARDES !

Le plan envisagé, qui sera dévoilé à une date qui n’est pas précisée, prévoit selon une source proche du dossier la création de deux usines de surtri, l’une à Ajaccio l’autre à Bastia et d’autres sites plus petits. "L’objectif est de parvenir à 2025 à 80 % de tri", promet Gilles Simeoni. D’ici là, une solution d’exportation des déchets vers la Sardaigne, qui compte notamment trois incinérateurs, est envisagée. Le navire chargée des rotations aurait pour port d’attache Propriano. Mais avant d’entrer en vigueur, ce dispositif nécessite un accord d’Etat à Etat, ce qui devrait prendre environ 9 mois.

L’information n’est pas encore confirmée par l’exécutif corse, mais "les deux présidents du conseil exécutif et de la région sarde travaillent à cette solution dans un accord global de coopération et d’économie circulaire", confirme Simeoni. Une manière de régler le problème en apparence insoluble des déchets en les éloignant de l’île, mais qui aura un coût pour le contribuable. D’ici là, les Sysiphe insulaires devraient remonter sur leur monticule pour mettre en balle, stocker, enfouir. Et recommencer.

En chiffres :
- Chaque jour, 400 tonnes de déchets sont produits en moyenne dans l’île.
- Le taux de tri moyen y est faible, de l’ordre de 35 % des déchets.
- En 2019, 170.000 tonnes de déchets résiduels destinés à l’enfouissement ont été produits en Corse.
- 35.000 euros par jour, c’est le coût de la crise depuis le 8 novembre 2019, selon le Syvadec (soit 2,4 millions d’euros pour le seul mois de janvier).
- Environ 50.000 balles de déchets sont stockées sur une vingtaine de sites provisoires.

 

 

article complet https://www.marianne.net/politique/corse-des-municipales-parfumees-au-fumet-de-dechets

 

 

 

 

 

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10 février 2021 3 10 /02 /février /2021 13:17

 

 

La  CSS de la décharge s’est tenu hier, elle n'avait pas été réunie par le préfet depuis 2018.

 

 

Etait présente la conseillère départementale et élue d’opposition de Claye-Souilly, Véronique Pasquier, qui n’a posé aucunes questions.

 

Ni le maire de Claye-Souilly Jean-Luc Servières, ni son adjoint Bruno Monti, Ni le maire de Charny Xavier Ferreira, ni le conseiller municipal Edouard Proffit n'avait fait le déplacement.

Ils avaient probablement autre chose à faire de plus intéressant que de venir soutenir les riverains de cette décharge.

 

Seul Jean Lefort, maire de Fresnes sur Marne et son adjoint étaient présents ainsi que 4 représentants des associations de riverains et de protection de l’environnement et des représentants  de Veolia et services de l'ETAT.

Jean Lefort qui a posé de nombreuses questions, notamment concernant les odeurs nauséabondes qui gênent de plus en plus sa population.

 

 

 

D’où viennent en fait ces odeurs ?

 

C’est en particulier lorsque les incinérateurs de la région parisienne se délestent des ordures ménagères qui ont macéré quelques temps chez eux et qu’ils ne sont pas en mesure de traiter pour cause d'entretien, de nettoyage, d’incident, de grève ou autres.

 

Car il faut savoir que les exploitants d’incinérateurs choisissent en particulier l’été pour nettoyer leurs incinérateurs et se délester de leurs ordures vers Claye-Souilly.

Ils ne vont tout de même pas faire supporter les odeurs nauséabondes aux riverains de leur incinérateurs c’est bien mieux de les faire supporter aux autres.

 

Comme cela ne suffisait pas le Syctom qui gère les ordures de la région parisienne vient de signer un nouveau contrat avec Veolia qui consiste à rapatrier, après la collecte, une partie des ordures ménagères de l’est parisien vers Claye-Souilly pour les y stocker  jusqu’à 6 mois  et les renvoyer vers les incinérateurs de la région parisienne quand ceux-ci en auront besoin.

 

C’est le système de l’enrubannage : les ordures ménagères arrivent en vrac à Claye-Souilly puis sont enroulées à l'air libre dans du plastique (comme les ballots de paille dans les champs) et stockées à l’air libre sur 4 hauteurs et jusqu’à 20 000 tonnes.

 

Photo présentée par le Syctom lors de la réunion ORDIF du 17/1/2020   https://www.ordif.fr/fileadmin/DataStorageKit/ORDIF/Actu/200117/5-_syctom_-_detournements_omr.pdf

Photo présentée par le Syctom lors de la réunion ORDIF du 17/1/2020 https://www.ordif.fr/fileadmin/DataStorageKit/ORDIF/Actu/200117/5-_syctom_-_detournements_omr.pdf

 

 

Un manque de transparence ?

 

Que contient le porter à connaissance établi par Veolia lors de sa demande que ni la préfecture, ni Veolia n’ont souhaité transmettre aux associations ?

 

Pourquoi le préfet Thierry Coudert n’impose pas de prescriptions complémentaires pour encadrer cette nouvelle activité alors qu’il l’avait annoncé dans son courrier du 13 mars 2020 ?

 

 

 

Voyons ce qui se passe ailleurs :

 

Dans l’Ain  chez Sytraival St Etienne sur Chalaronne  les balles sont stockés dans un local abrité des intempéries, aéré et ventilé car le préfet l’a imposé.

Voir AP de 2016 page 37 article 8-1-3 (3ème paragraphe) :  https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0101.00131#/

 

Dans le Var chez Sittomat La Mole les déchets sont stockés sous un hangar

https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0064.06633#/

 

Sittomat La Mole https://www.sittomat.fr/wp-content/uploads/2019/08/SITTOMAT-CP-quai-transit-La-Mole-07-2019.pdf

Sittomat La Mole https://www.sittomat.fr/wp-content/uploads/2019/08/SITTOMAT-CP-quai-transit-La-Mole-07-2019.pdf

 

 

Mais vous n’êtes ni dans l’Ain, ni dans le Var

Vous êtes en Seine et Marne

 dans la "poubelle de l'Ile de France"

 comme la dénomme certains.

  

 

Arrêtez de geindre

On vous demande ici de subir et de vous taire

Surtout vous taire.

 

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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 19:00
Décharge Veolia Claye-Souilly : Parmi les 5 plus gros émetteurs de méthane de France, depuis plus de 10 ans !

  

A partir de maintenant ce sera comme d’habitude ?

 

 

Depuis plus de 10 ans

la décharge Veolia de Claye-Souilly est classée

parmi le 5 plus importants émetteurs de méthane de France

 

 

Nous venons d’avoir les informations pour 2019

et l’industriel est encore

à la 4ème place. 

 

 

 « Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air. » 

 

Pour savoir si des actions sont menées par vos élus pour demander à l’industriel de réduire ses émissions de Méthane, afin de protéger la population, nous vous conseillons de vous rapprocher des mairies de Claye-Souilly, Charny, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Messy ainsi que des conseillers généraux des cantons de Claye-Souilly,Véronique Pasquier et Olivier Morin..  

 

 

Paru sur le site le Monde :

Le boom des émissions de méthane menace la lutte contre le réchauffement

Dans une étude, publiée lundi, 80 scientifiques de 15 pays révèlent que 60 % de ses émissions sont liées aux activités humaines.

Le Monde.fr avec AFP | 12.12.2016 à 11h03

Les émissions de méthane – un gaz à effet de serre plus nocif que le CO2 – s’envolent depuis dix ans et risquent de compromettre la lutte contre le réchauffement, mettent en garde, lundi 12 décembre, des chercheurs qui ont coordonné un bilan mondial mené par plus de 80 scientifiques de 15 pays.

« Il faut de toute urgence s’attacher à quantifier et réduire [c] es émissions », ont-ils plaidé dans le journal Earth System Science Data dans lequel leur étude a été publiée.

Après un léger ralentissement entre 2000 et 2006, la concentration de méthane dans l’atmosphère a crû dix fois plus rapidement depuis 2007, relèvent les chercheurs. Or, le méthane est vingt-huit fois plus « réchauffant » que le CO2 tout en persistant moins longtemps dans l’air – environ dix ans.

« Contenir le réchauffement sous 2 °C est déjà un défi considérable », ont souligné ces mêmes chercheurs dans le bulletin Environmental Research Letters, à propos de l’objectif que la communauté internationale s’est fixée à la fin de 2015 dans l’accord de Paris« Un tel objectif deviendra de plus en plus difficile à tenir si l’on ne réduit pas les émissions de méthane fortement et rapidement », ont-ils ajouté.

 

L’agriculture et le traitement des déchets

Deuxième grand gaz à effet de serre lié aux activités humaines, après le dioxyde de carbone (CO2), le méthane contribue pour quelque 20 % au réchauffement en cours. Jusqu’ici les mesures contre le réchauffement se sont largement concentrées sur le CO2, issu pour une large part des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), et qui représente 70 % des gaz à effet de serre.

Le méthane est également plus difficile à pister que le CO2, car plus diffus et une bonne part provient de sources « naturelles » (zones humides, formations géologiques…). Cependant, selon l’étude, 60 % de ses émissions sont liées aux activités humaines dont plus de la moitié (36 %) de l’agriculture – éructations des ruminants et rizières – et du traitement des déchets.

Les chercheurs privilégient d’ailleurs cette hypothèse pour expliquer la hausse des émissions. Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le nombre de têtes de bétail est en effet passé de 1,3 milliard en 1994 à 1,5 milliard vingt ans plus tard….


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/12/12/le-boom-des-emissions-de-methane-menace-la-lutte-contre-le-rechauffement_5047464_3244.html#AZdOZUFPgZzxbGXh.99

 

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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 12:49

 

Le maire de Vignely Jean Piat veut implanter une décharge de déchets « dits inertes » sur sa commune, pour ce faire il souhaitait faire passer les camions par un chemin communal commun à sa commune et à celle de Villenoy, mais c’était sans compter sur la détermination d’Emmanuel Hude et des élus du conseil municipal de Villenoy qui souhaitent protéger leur environnement et ne pas faire supporter à leur population la pollution de milliers de camions supplémentaires chaque année.

 

La 2ème solution pour Jean Piat serait, semble-t-il, que le futur exploitant de décharge négocie un plan avec les agriculteurs pour ouvrir une autre voie d'accès à travers les champs, qui devrait se faire à partir de la RN3, mais l’opération pourrait être longue et complexe afin d’obtenir les autorisations des services de l’ETAT.

 

Jean Piat aurait une 3ème solution : consolider et élargir le pont du canal de l’Ourcq à Vignely, mais dans ce cas les milliers de camions devront traverser chaque année les centres villes de Vignely ou Trilbardou.

 

Vignely pont sur le canal de l'Ourcq

Vignely pont sur le canal de l'Ourcq

 

 

 

Extrait de l’article paru sur le site « La Marne » 

Seine-et-Marne. Le maire de Villenoy s'oppose une nouvelle fois contre le projet de décharge à Vignely

Le maire refuse que les camions qui mèneront à la décharge de Vignely passent par la commune de Villenoy, un coup dur qui n'empêche pas pour autant le site d'exister.

Par Laura BourvenPublié le 5 Jan 21 à 13:41 

Un nouveau projet de décharge a fait son apparition en septembre 2020 sur les terres du Pays de Meaux et il n’est pas accueilli les bras ouverts. Derrière ce projet polémique : le maire de Vignely, Jean Piat. C’est sur le territoire de son village de 300 habitants que le futur site devrait voir le jour. Cette décharge aura pour objectif l’enfouissement de déchets inertes issus du BTP et de la déconstruction de bâtiments. Mais ce qui fait avant tout bondir, c’est son emplacement « en pleine zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique, et sur un habitat fondamental de l’oiseau œdicnème criard », comme l’explique l’association M.A.R.N.E. connue pour son engagement contre les projets pouvant causer du tort à l’environnement.

Malgré toutes les critiques dont cette nouvelle décharge fait l’objet, l’élu de Vignely met en avant un projet « propre » et promet un aménagement paysager autour du site avec bosquets et haies. Il précise que les travaux n’entraîneront pas de nuisances.

Villenoy ne signe pas la convention de la décharge

Mais cette défense ne convainc pas le maire de Villenoy, Emmanuel Hude, indirectement impacté par la mise en place de ce nouveau site. En effet, la décharge ne se trouve pas sur le territoire communal de Villenoy, mais les camions transportant les déchets pourraient passer par les routes de la commune. Une possibilité à laquelle le maire s’oppose farouchement.

L’exploitant, la société Rival, a approché la mairie de Villenoy pour permettre l’accès des camions par le chemin communal au débouché de l’A140. 

J'ai décidé de ne pas signer cette convention avec l'exploitant et donc de ne pas l'autoriser à utiliser notre chemin communal.

Emmanuel HudeMaire de Villenoy

 

Un coup dur pour Vignely

Même si ce refus n’empêche pas le site de voir le jour, cela complique quelque peu la tâche pour l’exploitant et la mairie de Vignely. Selon l’association M.A.R.N.E, la route de Vignely serait « impraticable et actuellement fermée », ou bien inadaptée, notamment sur le pont du canal de l’Ourcq pour accueillir des camions transportant ces matériaux. Sans le chemin communal de Villenoy, l’exploitant devra se tourner vers les agriculteurs, comme le précise Emmanuel Hude :

La société sera dans l'obligation de négocier un plan avec les agriculteurs pour ouvrir une autre voie d'accès à travers les champs, qui devrait se faire à partir de la RN3.

 

Emmanuel Hude

Maire de Villenoy

À travers ce geste fort, la mairie montre son engagement dans les causes visant à la protection de l’environnement.

 

« On n’est pas la poubelle du Grand Paris »

Au-delà du maire de Villenoy, l’arrivée de cette décharge, encore au simple stade de projet, ne plaît guère aux élus du Pays de Meaux, qui voient là encore une utilisation peu valorisante de la Seine-et-Marne. « On dit stop à la poubelle du Grand Paris » lâche Emmanuel Hude. Ce nouveau site d’enfouissement de déchets s’ajouterait, s’il se concrétise, aux autres décharges du nord du département comme le très controversé Terzeo.

https://actu.fr/ile-de-france/villenoy_77513/seine-et-marne-le-maire-de-villenoy-s-oppose-une-nouvelle-fois-contre-le-projet-de-decharge-a-vignely_38505623.html

 

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17 décembre 2020 4 17 /12 /décembre /2020 18:55

Le sous préfet Nicolas Honoré n’a pas réuni cette commission de suivi de site ni en 2019, ni en 2020, alors que la législation l’oblige, ce que regrettent les associations.

 

Dans ce contexte particulier les dirigeants de la décharge Veolia de Claye-Souilly ont souhaité rencontrer les membres des associations de riverains et protection de l’environnement pour une réunion informelle afin de leur présenter les améliorations dans leurs conditions d’exploitation et de répondre aux questions que ces associations n’avaient pas pu poser depuis la dernière CSS qui s’était réunie il y a plus de 2 ans.

 

Une initiative qui a été appréciée par les associations qui ont attiré notamment l’attention de Veolia sur les odeurs récurrentes ressenties à certaines périodes de l’année.

 

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