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29 juin 2014 7 29 /06 /juin /2014 18:32
La Grèce vend tout et en France qu’en est-il ? 
Paru sur le site Libération :
La Grèce vend tout, les Grecs vent debout

NATHALIE DUBOIS 19 JUIN 2014 À 18:26

 

 

Ports de plaisance par dizaines, autoroutes au kilomètre, aéroports à gogo et services publics au kilo : sous la pression de la troïka, Athènes solde des pans entiers du pays et se met à dos la population.

 

 

Vendre pour alléger la dette : la Grèce, face aux innombrables exigences de ses créanciers, s’est engagée à privatiser à tout va. Mais ce programme patine, de retards en ratés, tandis qu’enfle la contestation populaire. La fronde se centre actuellement sur Thessalonique, deuxième ville du pays. En jeu : la vente de la compagnie des eaux Eyath, que le groupe français Suez était bien parti pour racheter, et celle du port, lorgné par huit investisseurs européens, asiatiques et émirati. Deux privatisations combattues par les salariés, les habitants et les élus locaux

Vertige. Plus grave pour le gouvernement, la plus haute juridiction administrative du pays vient de mettre son veto à la cession de la compagnie des eaux d’Athènes. Dans un arrêt rendu fin mai, le Conseil d’Etat a estimé que«la transformation d’uneentreprise publique en entreprise privée ayant pour objectif le profit fait peser une incertitude sur la continuité de l’offre de service public abordable et de qualité». 

Cette décision a redonné le moral à Yiorgos Archontopoulos, président du syndicat des employés d’Eyath : «S’il est contraire à la Constitution de privatiser l’eau d’Athènes, pourquoi en serait-il autrement à Thessalonique ?» s’interroge-t-il. Un groupe d’élus, de citoyens et d’associations s’apprête donc à saisir le Conseil d’Etat. Parmi eux, Soste to nero («sauvez l’eau»). Bravant l’interdiction du ministère de l’Intérieur, cette coalition a tenu un référendum «sauvage» sur l’avenir d’Eyath, couplé aux élections locales grecques. Des urnes placées le 18 mai devant les bureaux de vote ont permis à 218 000 électeurs de l’agglomération de se prononcer pour ou contre la privatisation d’Eyath. Résultat, écrasant : 98% de non.

Bref, le terrain est devenu tellement miné que les autorités battent, pour le moment, en retraite. «Il serait difficile de poursuivre le processus comme si la décision du Conseil d’Etat concernant la régie d’eau athéniennedevait n’avoir aucuneconséquence pour Thessalonique», admet Constantinos Maniatopoulos, le président du fonds hellénique de privatisation (Taiped), joint par téléphone.

Ce fonds, auquel l’Etat transfère peu à peu tous ses actifs vendables, a un catalogue qui donne le vertige. Trente-huit aéroports, douze ports, la compagnie d’électricité, le gaz, les chemins de fer, la poste, Hellenic Petroleum, quatre sources thermales, 700 km d’autoroutes, une centaine de ports de plaisance, des hôtels, un château néogothique de 2 000 m2 sur l’île de Corfou, des centaines d’hectares de terrains bordant des plages paradisiaques (lire ci-dessous), etc. N’en jetons plus, tout est sur lesite internet du Taiped (1), qui vaut le détour.

Ces appels d’offres tous azimuts n’ont pourtant pas généré jusqu’ici les recettes espérées. L’objectif initial de 50 milliards d’euros, très irréaliste, a été divisé par deux. La troïka (représentant l’Union européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) ne table plus que sur 22,3 milliards d’euros de recettes d’ici 2020. Un pari loin d’être gagné, car à peine 3 milliards ont été encaissés à ce jour.

Starting-blocks. Le FMI s’énerve de la «terrible lenteur» d’Athènes à lever la foule d’obstacles juridiques, administratifs et politiques qui découragent les investisseurs. Seules trois sociétés ont pu être privatisées : la loterie nationale, les paris sportifs Opap et le réseau de transport gazier Desfa. Le gros coup prévu en 2013, la vente à Gazprom de la compagnie de gaz Depa, a échoué, le géant russe ayant retiré son offre.

Avec la remise en cause de la privatisation de l’eau, le gouvernement va devoir pousser les feux sous les autres dossiers en cours, dont la mise en gérance privée du port du Pirée, de l’aéroport d’Athènes et d’un pan du monopole de l’électricité. Les investisseurs chinois sont déja dans les starting-blocks sur tous ces appels d’offres, notamment le groupe Cosco, à qui deux terminaux du Pirée ont été donnés en concession depuis le début de la crise. Jeudi à Athènes, le Premier ministre grec, Antonis Samaras, déroulait d’ailleurs le tapis rouge à son homologue Li Keqiang. Celui-ci serait porteur de plus de 6 milliards d’euros de promesses d’investissements, une aubaine dans un pays ravagé par 27% de chômage.

Mais face à l’accélération des privatisations prévue cette année, les syndicats restent vent debout, le Parlement très réticent et les municipalités furieuses de ne pas être consultées. Malgré l’opposition de la mairie de Thessalonique et un avis consultatif négatif des députés, la cession de 67% du capital du deuxième port du pays poursuit son chemin. Car la troïka en a fait l’une des conditions au versement de la dernière tranche d’aide. «Notre principale difficulté, confesse Constantinos Maniatopoulos,c’est l’absence de soutien dans l’opinion publique, les partis politiques, le management des sociétés publiques ou les syndicats.» Le triomphe du parti de gauche radicale Syriza aux élections européennes complique encore la donne.

Dans ce contexte, Bruxelles a bien du mal à faire entendre son message : «Au lieu de se crisper sur la peur de la spoliation, voyons le potentiel de dynamisation économique qu’apportent ces capitaux privés», plaide Panos Carvounis, chef du bureau grec de la Commission.

«Déshérence». «Lancer la privatisation de l’eau au moment où beaucoup de pays de l’UE font marche arrière et reviennent à des régies municipales, était malvenu,juge l’expert indépendant allemand Jens Bastian, ex-membre de l’équipe européenne chargée d’assister Athènes. En revanche, les Grecs paient le courant très cher et auraient intérêt à la fin du monopole de l’électricité. L’Etat a un énorme patrimoinequ’il laisse en déshérence. Les citoyens seraient gagnants qu’il soit mieux exploité.»Encore faudrait-il un débat national, auquel le gouvernement grec se dérobe, laissant ainsi grandir dans le pays le sentiment qu’on brade les bijoux de famille.

(1) www.hradf.com/en

Nathalie DUBOIS 

http://www.liberation.fr/economie/2014/06/19/la-grece-vend-tout-les-grecs-vent-debout_1045579

 

 

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 22:17

Enfin

les comptes-rendus

de commission de suivie de site

sont en ligne 

sur le site de la préfecture

 

 

Depuis de nombreuses années certaines préfectures avaient mis

en ligne ces comptes-rendus mais pas la Seine et Marne, les associations environnementales le demandaient depuis longtemps,  elles ont enfin été entendues.

Lien vers le site de la préfecture 

http://www.seine-et-marne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-et-cadre-de-vie/ICPE-carrieres/Commissions-de-suivi-de-sites

 

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24 décembre 2013 2 24 /12 /décembre /2013 12:31

                    montgé en goele 10.11.2013 2

                                               Forêt régionale de Montgé-en-Goële

 

Cette année se termine avec une petite lueur d’espoir, en effet les élus

du Conseil Général du 77, à l'unanimité,  ont autorisé en septembre

dernier  leur président à engager un recours  auprès du tribunal administratif

à l’encontre de l’arrêté signé par Madame la Préfète autorisant l’implantation d’une  décharge de près de 98 hectares à Annet sur Marne(1) sur la même

commune où est implanté le plus important captage d'eau du 77

qui fournit en eau potable près de 500 000  habitants.


 

Nos voeux pour 2014 :

Que tous  les élus de Seine et Marne se mobilisent au côté des populations:

- pour réhabiliter le nord-ouest Seine et Marne en favorisant la création

de centaines d’emplois pour nos jeunes dans l’agriculture bio

ou l’agroforesterie (2) 

- pour protéger notre ressource en eau, éviter la destruction de nos terres agricoles, de nos espaces boisés en refusant  l’implantation de décharges et de carrières à ciel ouvert….

 

(1) http://adenca.over-blog.com/article-conseil-general-seine-et-marne-vote-a-l-unanimite-pour-engager-un-recours-contre-l-arrete-prefec-120956336.html

(2) http://fr.wikipedia.org/wiki/Agroforesterie

 

 

 

Bonnes Fêtes de fin d’année 

Meilleurs vœux pour l’année 2014

 

dhuis villevaudé 2 15.10.2011 

Aqueduc de la Dhuis bordé par le Bois GratueL

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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 18:28

 

 

Mathilde Cavalié

vient de nous quitter à la suite d’une douloureuse maladie.

 

Après une cérémonie au crématorium du Père Lachaise

une  réunion aura lieu  le lundi 11 mars 2013 à 16 h

au cimetière  de Fresnes sur Marne pour accompagner ses cendres.

 

Mathilde était la fille de Marie-Christine Cavalié, notre administratrice, et de Michel, son époux. Elle avait 35 ans et était la maman de deux jeunes enfants.

 

Les adhérents d’Adenca présentent leurs sincères condoléances à ses parents, à son conjoint, à ses enfants et à toute la famille.

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 14:37

CS 7.9.2012 1

 

 

 

Nous remercions tous nos adhérents et  tous ceux qui de la France entière nous adressent des messages d'encouragement.  

  

 

 

 Bonnes Fêtes de fin d’année

Meilleurs vœux pour l’année 2013

 

 

 

 

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 13:30

3ct.-chat-tourelles-1920-JPEG.jpg

 

Forum des associations Claye-Souilly

Adenca ne sera pas présente 

 

Nous regrettons que comme chaque année les élus de Claye-Souilly n’aient pas répondu favorablement à notre demande de participer au forum des associations.

 

D’autres associations créées bien après nous ont obtenu une place mais pas Adenca.

 

 

A Claye-Souilly

l’environnement serait-il un sujet qui fâche ? 

 

 

A vous de juger.

 

 



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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 14:27

 

Madame Delphine BATHO
nouvelle Ministre de l'Ecologie
va-t-elle revoir l'arrêté du 12 juillet 2011
sur la représentativité des associations?

 

paru sur le site Nos Députés.fr :

Delphine Batho
Question N° 119020 au Ministère de l'Écologie

 

Question soumise le 4 octobre 2011

Mme Delphine Batho interroge Mme la ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la représentativité des associations de protection de l'environnement au niveau de certaines instances consultatives nationales. La loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement prévoyait une réforme des règles de représentativité de ces associations. Le dispositif réglementaire a été publié au Journal officiel le 13 juillet dernier et contient deux décrets et trois arrêtés. Parmi ces textes, l'arrêté du 12 juillet 2011 fixe les modalités d'application au niveau national de la condition prévue au 1° de l'article R. 141-21 du code de l'environnement concernant les associations et fondations souhaitant participer au débat sur l'environnement dans le cadre de certaines instances. Ainsi pour pouvoir « prendre part au débat sur l'environnement se déroulant au sein de certaines instances consultatives nationales », une association devra compter au moins 2 000 adhérents, une fondation reconnue d'utilité publique devra en compter au moins 5 000 donateurs. Dès lors, certaines organisations ne pourront plus participer au débat démocratique sur les questions de l'environnement. Aussi, elle lui demande si elle compte revoir la rédaction de cet arrêté pour prendre en compte les légitimes revendications du monde associatif.

Réponse émise le 17 avril 2012

Les textes publiés au Journal Officiel du 13 juillet 2011 représentent l’aboutissement d’une démarche engagée dès 2007 à l’occasion du Grenelle de l’environnement et particulièrement de ses engagements n° 162 et 165. Le comité opérationnel dédié avait dessiné les contours de la future représentativité des acteurs environnementaux en formulant des propositions de mise en œuvre de ces deux engagements. Ces propositions ont ensuite été traduites dans les articles 49 et 50 de la loi « Grenelle 1 ». L’article 249 de la loi «Grenelle 2» a fixé la nature des critères devant être respectés par les associations et fondations afin de pouvoir être désignées pour participer aux débats dans certaines instances de concertation caractérisées par leur pérennité : ces critères tiennent à leur représentativité dans leur ressort géographique et dans celui de l’instance consultative considérée, à leur expérience, à leurs règles de gouvernance et de transparence financière. Il appartenait au domaine réglementaire de définir précisément ces critères permettant de juger du caractère représentatif des associations et fondations, un processus électif n’étant pas applicable à ces organisations. Fruits d’un large processus de consultation, notamment au sein du Comité national du développement durable et du Grenelle de l’environnement (CNDDGE), sollicité à plusieurs reprises en 2010, les critères retenus sont précis et objectifs ; ils permettent d’éviter le risque de décision arbitraire et renforcent la légitimité des associations et fondations qui seront ainsi reconnues. Au niveau national, le seuil de 2 000 adhérents pour une association et celui de 5 000 donateurs pour une fondation reconnue d’utilité publique ne sont pas particulièrement élevés. A titre de comparaison, l’agrément des associations de défense des consommateurs n’est possible qu’à partir de 10 000 adhérents. Aux niveaux régional et départemental, ces seuils seront fixés par le préfet qui tiendra compte du contexte particulier du tissu associatif local. S’agissant du cas particulier des associations créées ponctuellement, par exemple dans le cadre d’un projet, celles-ci n’ont pas vocation à intégrer des instances pérennes. Il n’est donc pas anormal que de telles associations ne réunissent pas les critères permettant de les qualifier de « représentatives ». En outre, ces critères de représentativité ne peuvent s’appliquer qu’à certaines instances des niveaux national, régional ou départemental listées dans le décret n° 2011-833 du 12 juillet 2011. Peu d’instances figurent, en définitive, dans cette liste. Il en est ainsi, par exemple, pour les instances d’un niveau infra-départemental qui ne sont pas concernées. Enfin, les membres d’associations « expertes » mais ne regroupant qu’un faible nombre d’adhérents ont la faculté d’intégrer les instances visées dans le décret en tant que « personnalités qualifiées ». L’entrée en vigueur de la mise en œuvre de ces critères est différée jusqu’au 1er janvier 2015. Ceci permettra aux associations ne regroupant pas un grand nombre d’adhérents et qui souhaiteraient participer aux débats d’une ou plusieurs instances de disposer du temps nécessaire pour s’adapter à ce nouveau contexte. Il faut souligner également que le rôle et la liberté d’action de l’ensemble des associations de protection de l’environnement et des fondations œuvrant dans ce domaine ne sont pas affectés par ces dispositions: le dialogue environnemental peut s’engager dans de nombreux autres cadres (instances scientifiques ou techniques, projets, consultations, etc.). Les associations agréées au titre de l’article L. 141-1 du code de l’environnement continuent d’être des interlocuteurs reconnus de l’Etat sur les questions environnementales. Elles n’ont pas besoin d’être représentatives pour agir en justice dans les conditions prévues au chapitre II du titre IV du Livre 1er du code de l’environnement et pourront toujours être «appelées, dans le cadre des lois et règlements en vigueur, à participer à l’action des organismes publics concernant l’environnement» (art. L. 141-2 du code de l’environnement). Cette réforme issue du Grenelle de l’environnement constitue donc, en réalité, un atout pour les associations et fondations, dont les missions se trouvent ainsi reconnues, légitimées et confortées. Les voies et moyens d’action habituels des organisations non gouvernementales sont préservés, permettant au tissu associatif de continuer à pleinement s’exprimer et à jouer un rôle structurant dans le débat et la décision publics.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 18:32

   

 

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

Questions posées par  ADENCA 

6-Energie, Climat

 La 1ère expérimentation en France de captage, stockage de gaz carbonique CO2 dans les aquifères salins est projetée sur le site de la décharge Veolia  de Claye-Souilly. Depuis l’annonce en 2008 de cette expérimentation aucune concertation n’a été mise en place à destination des populations riveraines comme le prévoit la convention Aarhus.

 

Etes-vous pour on contre sur cette expérimentation ?

Quelle action comptez-vous mener pour permettre la mise en place d’une concertation sur  ce dossier avant toute prise de décision  et quel soutien comptez-vous apporter à notre association ?

 

Extraction pétrole de schiste.

Etes-vous favorable à la méthode de fracturation hydraulique pour extraire le pétrole de Schiste ?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO 

 

6- Il me parait prématuré de prendre position à l'égard d'un hypothétique projet qui n'a pas encore été défini. Par ailleurs la question de la fracturation hydraulique est obsolète puisqu'elle a été écartée par le Gouvernement. En tout état de cause, elle ne se pose pas dans la circonscription.

 

 

Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

6) énergie climat

 

Comptant parmi les principales récriminations, le caractère énergivore du captage et stockage de CO2 (CSC) est particulièrement dénoncé.

 

En effet, les opérations de capture, de transport et d'injection souterraine de CO2 nécessitent un apport énergétique important. De plus, outre l'augmentation du coût de l'électricité que cela implique, cette technique est une technologie incertaine dont les industriels, eux-mêmes, admettent qu'elle ne sera pas opérationnelle avant 2030. Et, quand bien même deviendrait-elle fiable, elle n'apporte aucunement de solution viable à grande échelle.

 

Pour pragmatiques que soient ces arguments, c'est le concept même que je juge pour le moins imparfait. Destinée à enterrer des résidus jugés indésirables, cette technique ne résout en rien le problème premier, à avoir l'émission de CO2 à la source. Il serait même présomptueux de parler de solution de moindre mal alors même qu’aucune étude indépendante n'a été financée par Véolia sur le site de notre circonscription concernant les risques environnementaux liés à l'enfouissement du CO2.

 

En l'absence de celle-ci, comme en l’absence d’une véritable concertation avec les associations et les habitants, je ne peux donc que m’opposer à ce projet.

 

Je porterai ainsi devant l’exécutif gouvernemental et les parlementaires, ma volonté de voir organiser un véritable débat national portant sur l'intérêt ou pas de cette technique. Celui-ci permettra une discussion approfondie et démocratique sur tous les aspects de ce dossier (risques, intérêt collectif, financement, responsabilité), et la mise à plat du régime juridique qui aujourd'hui, transfère la responsabilité à long terme sur l'Etat et les finances publiques alors que ce sont les grands groupes, qu’ils soient pétroliers ou de traitement des déchets, qui bénéficieront le plus de cette mesure.

 

Au total, il s’agit selon moi d’une fausse solution qui vise uniquement à « verdir » l’image des énergies fossiles, vestiges du passé, et qui nécessite en outre une consommation d’énergie supplémentaire ! Cette technique  « conforte l’utilisation des énergies carbonées dans les pays qui les importent, avec même le risque d’accroître leur dépendance énergétique, puisque l’implantation d’un dispositif de CSC impose un supplément de consommation d’énergie » (rapport Birraux).

 

Au contraire, il m’apparait primordial de soutenir d’autres énergies et se tourner très rapidement et massivement vers des énergies de substitution, qui sont aujourd’hui techniquement disponibles. 

 

 

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 18:36

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

 

 

  Questions posées par  ADENCA

 

5- Terres Agricoles et milieux naturels

La pression foncière dans la 7ème circonscription s’opère trop souvent au détriment des milieux naturels, ampute sérieusement chaque année des surfaces agricoles notamment celles qui sont  dédiées à l’agriculture vivrière de proximité pour y implanter en particulier des décharges, des carrières, des entrepôts et  les routes qui les accompagnent.

Quelles actions comptez vous mener pour la protection des terres agricoles et des milieux naturels et favoriser l’agriculture biologique ?

Etes- favorable :

- au projet de carrières de gypse à ciel ouvert sur Villevaudé et Claye-Souilly et sur l’aqueduc de la Dhuis ?

- à l’implantation de nouvelles décharges ?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO

   5-

5- Je suis partisan de la sauvegarde des terres agricoles et des milieux naturels. Chacun connaît par ailleurs mon action en faveur de la conservation de l’aqueduc de la Dhuis. Je ne vois pas actuellement  l’utilité de nouvelles décharges dans le secteur.

 

 


Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

5) Terres agricoles et milieux naturels

La Seine-et-Marne subit  fortement la pression foncière du fait de son positionnement stratégique au sein de la région capitale.


Chaque année, ce sont 1000ha de terres agricoles qui disparaissent, soit l’équivalent de la superficie d’une commune comme Villevaudé.


Des outils juridiques ont été mis à disposition des Départements pour créer des périmètres de protection des espaces agricoles et naturels en zone péri-urbaine (PPEANP). Le Conseil général de Seine-et-Marne a souhaité se saisir de cette opportunité et a créé, en partenariat étroit avec la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire et les communes membres, le premier PPEANP d’Ile-de-France.


Suite au succès rencontré par la démarche, un tel périmètre est en étude sur le territoire seine-et-marnais du Grand Roissy.


Je ne peux que m’inscrire favorablement dans cette optique. Aussi, élue députée de la 7èmecirconscription, je serai extrêmement attentive, en lien avec les trois conseiller généraux du territoire, à l’aboutissement de ce projet essentiel.

 

Concernant le développement de l’agriculture raisonnée, intégrée, voire biologique, je suis personnellement favorable aux aides attribuées aux agriculteurs pour réduire le taux d’intrants.


Le Plan Département de l’Eau est à ce titre un outil précieux qu’il convient de développer et promouvoir.


Les orientations 2014-2020 de la Politique Agricole Commune laissent à penser qu’une prise en compte plus importante des impératifs environnementaux sera au centre de la stratégie communautaire. Une nouvelle modulation des aides, qu’elles proviennent des collectivités territoriales, de l’Etat et de l’Union européenne est indispensable. L’agriculture intensive, telle que nous l’avons connue dans la seconde moitié du 20ème siècle ne peut plus être la solution. Les dégâts causés par ce mode de culture sont aujourd’hui démontrés et il convient de rechercher, ensemble, les solutions permettant de dépasser le simple constat


Une politique nationale de promotion et de développement des circuits dits « courts », mais surtout de proximité est nécessaire. A ce titre, je suis favorable à la mise à disposition des terrains appartenant aux collectivités pour de jeunes maraichers (ou des maraichers expérimentés), ou agriculteurs favorisant les cultures facilement commerçables.


Concernant les projets d’exploitation du gypse à Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne, il me semble qu’intérêt économique et écologique doivent pouvoir cohabiter.


Si une exploitation en cavage a été possible auparavant, et l’est actuellement dans le bois de Bernouille, une telle méthode doit pouvoir être utilisée pour les filons de la butte de l’Aulnoye.


Les habitants n’ont pas à subir les nuisances sonores, lumineuses et apportant poussières et particules diverses liées à ces exploitations. Plus important encore, les espèces végétales et animales, pour certaines rares dans notre département et reconnues par le classement en ZNIEFF, ne doivent pas voir leur milieu naturel bouleversé et les trames vertes rompues.


Sur la thématique du gypse et du plâtre, il est nécessaire de sensibiliser les professionnels de la construction sur l’immense avantage que connaît le plâtre, à savoir son recyclage à quasi 100%. Des fonds publics doivent pouvoir être débloqués en ce sens pour assure rà la fois croissance économique et préservation écologique.


Je m’engage à ce titre à solliciter le Ministre chargé du redressement productif.


Bien évidemment, l’implantation de nouvelles décharges est un contre-sens absolue et je vous renvoie à mes réponses précédentes.

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 14:56

 

7ème circonscription de Seine et Marne :

réponse point par point  à chacune  de nos questions  par les  candidats

au 2ème tour des législatives

 

 

 

  Questions posées par  ADENCA

4- Aménagement, économie et transports 

 En raison du mitage urbain et de l’éloignement des lieux de vie et de travail, les transports demeurent un problème important, notamment au niveau du RER B.

Quelle vision d’avenir avez-vous sur les déplacements du quotidien et sur les modes de déplacement ?

 

 

 Aéroport de Roissy et du Bourget : l’activité directe du trafic aérien engendre des nuisances acoustiques importantes, des émissions de polluants dans l’air et dans l’eau et, est à l’origine de désordres hydrauliques en raison des surfaces occupées.

Etes- vous favorable à l’extension de l’Aéroport de Roissy ?

 

Quelle action comptez-vous mener pour la protection du cadre de vie des riverains de cet aéroport  afin de  remédier à cette injustice environnementale?

 

Réponse candidat Monsieur Yves ALBARELLO 

 

4- Je me suis beaucoup investi dans l’amélioration du RER B et je souhaite son extension au moins jusqu’à Saint Mard dans un premier temps. Je me félicite par ailleurs d’avoir obtenu la création d’une gare terminale du Grand Paris Express au Mesnil-Amelot et souhaite vivement que la réalisation de cette gare soit accompagnée d’une restructuration complète d’autobus existant afin de renforcer l’offre de transports en commun dans le Nord Seine et Marne. Le développement du réseau d’autobus devra s’accompagner d’une amélioration du réseau de voirie afin de permettre une meilleure circulation des autobus.

 

Par ailleurs, je ne vois pas la nécessité d’étendre le périmètre de la plateforme de Roissy CDG.

 

S’agissant des actions en faveur des riverains, je vous renvoie aux propositions du GAREN à l’élaboration desquelles j’ai participé.

 

Réponse candidate Madame Sophie CERQUEIRA 

 

4) Aménagement, économie et transports

Vous m’interrogez sur les transports publics. Cette compétence appartient, en Ile-de-France, à la Région. En effet, c’est via le Syndicat des Transports d’Ile-de-France, que la carte des transports francilien peut être décidée.


Sensible à cette question, et consciente des réelles difficultés qui touchent les habitants de la circonscription, et notamment ceux des communes rurales des cantons de Claye-Souilly, Mitry-Mory et Dammartin-en-Goële, je suivrai attentivement les avancées du Réseau Express du Grand Paris, et notamment les infrastructures liées aux parcs de stationnement de la future gare du Mesnil-Amelot.


Cette gare de fin de ligne, devant jouer pleinement son rôle de rabattement pour les communes alentours, est une chance pour notre circonscription. Souhaitée par l’ensemble des élus locaux, il m’importera de veiller à sa mise en service la plus rapide possible.


Les problématiques de transport au sein des communes urbaines et semi-urbaines du canton de Lagny-sur-Marne, Claye-Souilly, Villeparisis, Mitry-Mory ou Dammartin-en-Goële disposent d’ores et déjà d’un réseau de bus performant liant parfois plusieurs gares ensemble


Je fais pleine confiance aux élus locaux pour l’organisation des réseaux CIF, PEP’S ou encore APOLO 7.


Il me semble cependant primordial d’aider ces réseaux, en débloquant des crédits « Etat » pour améliorer la desserte des petites communes alentours via notamment le transport à la demande (TAD). Cette nouvelle forme de transport est pleinement adapté aux déplacements des habitants des communes rurales. En effet, les dépenses, quelles qu’elles soient, doivent être les plus réduites possibles. En permettant une adéquation certaine entre la demande et l’offre de transport, le modèle écologique et économique du TAD semble pouvoir profiter aux habitants du territoire.


Il n’est aujourd’hui pas envisageable de réduire le trafic automobile. L’A104 constitue en effet un lien primordial entre Roissy et Marne-la-Vallée. La logistique qui s’est développé autour de la plateforme aéroportuaire est synonyme de développement économique.


Cependant, il me tient à cœur de favoriser des déplacements toujours plus écologiquement responsables. En ce sens, il est souhaitable de promouvoir la transition écologique en permettant aux nouvelles énergies de se développer.

 

 

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