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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 20:35

Pétition en ligne:

NON à la Destruction de l'Aqueduc de la Dhuis 

 

Qui sera adressé à la Mairie de Paris

 

 

 

 

http://blog.gagny-abbesses.info/post/2011/10/09/P%C3%A9tition-en-ligne-%3A-P%C3%A9tition-NON-%C3%A0-la-Destruction-de-l-Aqueduc-de-la-Dhuis

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 13:57

 

Paru sur le site Nature Environnement 77 :

 

Vendredi 7 octobre 2011

Main basse sur l'Aqueduc de la Dhuis

  La promenade de l'Aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) est une véritable coulée verte à l'est de Paris, très prisée par les promeneurs et indispensable au maintien de la biodiversité en favorisant le déplacement des espèces et en reliant plusieurs espaces boisés.C'est un élément clef de la trame verte de l'est francilien. Elle se situe au-dessus d'un aqueduc construit sous Napoléon III qui amenait l'eau de la Dhuys vers Paris. Actuellement, cet aqueduc sert principalement à alimenter le parc d'attraction Disneyland à Marne-la-Vallée.

  C'est cet ouvrage qui est menacé. La promenade qui y a été aménagée par l'Agence des espaces verts a été terminée en 2008 et lui a coûté, ainsi qu'à la région Ile-de-France 6 millions d'euros. 

  Mais aujourd'hui, la société Placoplatre veut exploiter le gypse situé sous l'Aqueduc de la Dhuis sur les communes de Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne. C'est une exploitation à ciel ouvert qui est prévue. La mairie de Paris envisage de lui céder les terrains.

  Assistera-t-on à la mort de cette promenade ? Lire le communiqué  que les associations locales, les fédérations départementales du 77 et du 93 et Ile-de-France Environnement ont adressé aux élus et à la presse :

Main basse sur l'Aqueduc de la Dhuis, coulée verte de l’Est francilien

 

 Cette coulée verte, indispensable au maintien de la biodiversité et au déplacement des espèces est un des éléments clefs de la trame verte de l'est Francilien.

La ville de Paris a inscrit à l’ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 la cession de l’aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre.

Ile-de-France Environnement et les associations de protection de l’environnement de l’est francilien tirent le signal d’alarme.

 

Long de 131 Kms, l'aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit sous Napoléon III  pour acheminer l'eau de la Dhuys. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys (Aisne) et il se termine au réservoir de Ménilmontant (Paris XXème).

 

Aujourd’hui, l’aqueduc de la Dhuis est géré par la SAGEP (société anonyme de gestion des eaux de Paris). Il fournit majoritairement en eau le parc d’attractions Disneyland, seul le surplus est dirigé vers Paris.

 

6 millions d’euros ont été consacrés en 2007-2008 par l’AEV (Agence des Espaces Verts d’Ile-de-France) pour aménager l’espace libre disponible au-dessus de l’aqueduc souterrain de la Dhuis. L’entretien de cet espace est assuré par l’AEV.

 

Véritable trait d’union entre la ville, la forêt et la campagne, cet itinéraire très prisé des populations relie plusieurs espaces boisés de la région. Cette coulée verte est indispensable au maintien de la biodiversité et permet le déplacement des espèces. C’est un des éléments clefs de la trame verte de l’est francilien.

 

Cette réalisation de l'Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France risque d'être réduite à néant.

 

En effet, la Mairie de Paris a l’intention de céder, au profit de la Société Placoplatre, des tronçons de l’Aqueduc de la Dhuis sur les communes de Seine-et-Marne Le Pin, Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne. Et cela afin de permettre une exploitation des sous-sols gypseux à ciel ouvert alors que l’exploitation souterraine de ce gisement est possible, comme cela a été fait en Seine-Saint-Denis.

 

S’il se réalisait, ce projet sonnerait le glas d’un ouvrage Hausmannien, mettrait en péril l’intégrité écologique de cette coulée verte et nuirait gravement à cette promenade chère aux habitants de l’est Francilien et d’ailleurs. Ce secteur de Seine-et-Marne a déjà trop souffert et souffre encore aujourd’hui de ce type d’exploitation

 

Par ailleurs ce projet s’oppose aussi gravement à la convention de partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le conseil général de Seine-et-Marne visant à construire une métropole durable et notamment sur le sujet essentiel de la biodiversité.

 

C'est pourquoi les associations « Ile-de-France Environnement », « Environnement 93 », « Nature Environnement 77 », « Villevaudé Demain », « ADENCA » et « Les Abbesses de Gagny-Chelles » s'opposent à toute opération qui viendrait dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la promenade de l'aqueduc de la Dhuis.

 

Elles demandent également qu'aucune nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert ne soit plus autorisée sur ce secteur.

 

Elles demandent aux élus de la ville de Paris lors du vote prévu au Conseil de Paris des  17-18 octobre 2011 de s'opposer à la cession de l'aqueduc de la Dhuis à la société Placoplatre.

 

Lien vers l’article : http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-main-basse-sur-l-aqueduc-de-la-dhuis-86106137.html

 

 

·          

 

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 23:32

La ville de Paris

non contente de déverser

encore et encore

des millions de tonnes d'ordures sur nos terres agricoles

voudrait nous priver de l'un de

nos derniers poumons verts ?

 


Paru sur le site les Abbesses de Gagny-Chelles :

Aqueduc de la Dhuis : Déliberation du prochain conseil municipal de Paris (17-18/10/2011)

Le conseil de la ville de Paris est appellé à sonner le glas de l'Aqueduc de la Dhuis.

Comme nous vous l'avons annoncé dans notre article - Main basse sur l'aqueduc de la Dhuis, cet dernier est menacé.

Comme un petit meutre entre amis, le 17 et 18 octobre 2011 prochain, le conseil de la ville de Paris est appellé à voter le sacrifice de l'aqueduc de la Dhuis au profit d'un industriel du plâtre (Placoplatre). Dans le projet de déliberation, nous y apprenons les noms de tous les complices à savoir : les élus des communes concernées, le conseil général de Seineet Marne et l'Agence des Espaces Verts d'Ile de France.

Aucune association de protection de l'environnement n'a été prévenue, ni même sollicitée. Aucune communication publique n'a été faite pour expliquer la destruction de cet ouvrage patrimoniale d'utilité publique.
Extrait du projet de délibération de la ville de paris pour le 17/18 octobre 2011 :

« Par ailleurs, BPB Placoplâtre devra réaliser, pendant et à l’issue du chantier d’exploitation des sous-sols, les aménagements nécessaires au dévoiement et à la reconstitution de la promenade douce aménagée par l’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France (AEV) sur le tracé de l’aqueduc, sur un linéaire de 4,8 km.

Ces aménagements ont été réalisés conformément à une convention signée le 7 avril 1997 entre Eau de Paris et l’AEV qui vient à expiration le 31 décembre 2011.

Conformément à ses engagements, l’acquéreur devra donc rétrocéder les terrains à titre gratuit à l’AEV une fois l’exploitation des sols et la remise en état réalisées. Cet engagement sera confirmé par une convention à intervenir entre BPB Placoplâtre et l’AEV. L’AEV a donné son accord sur cette opération immobilière par courrier du 22 juin 2011. Elle a validé les tracés retenus et le cahier des charges des travaux.

Les communes de Villevaudé, le Pin, Claye-Souilly et Annet-sur-Marne ont été saisies par courrier du 13 mai 2011. 

Toutes, hormis la commune Villevaudé, ont fait connaitre leur accord de principe. 

Les communes ont en outre été avisées des intentions de la Ville de sa renonciation aux servitudes de protection sanitaire et aux restrictions d’usage liées à l’aqueduc dans la mesure où celui-ci est mis hors service depuis de nombreuses années et que sa vente est envisagée à court terme.

Le Conseil Général de Seine et Marne, gestionnaire d’une Zone Naturelle d’Intérêt Écologique Faunistique et floristique (ZNIEFF), a également validé ce projet. 

En raison de l’importance économique nationale de la ressources en gypse, la Préfecture de Seine et Marne a pris un arrêté, le 21 septembre 2006, déclarant Projet d’Intérêt Général (PIG) l’exploitation de gypse de la butte d’Aulnay, sur un périmètre exclusivement situé sur la commune de Villevaudé modifiant ainsi le PLU de cette commune afin de le rendre compatible avec l’ouverture de carrières. »

Lien vers l’article : http://blog.gagny-abbesses.info/post/2011/10/06/Aqueduc-de-la-Dhuis-%3A-D%C3%A9liberation-du-prochain-conseil-municipal-de-Paris-%2817-18/10/2011%29

 

Sur le même sujet : http://blog.gagny-abbesses.info/post/2011/10/04/Main-basse-sur-l-Aqueduc-de-la-Dhuis

 

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 13:47


 

 

 

 « Puisque chez vous tout est foutu,

pourquoi ne pas en rajouter une couche ? »

 


 

 

La promenade de la Dhuis (1) va-t-elle être supprimée ?

 La  Mairie de Paris va-t-elle priver  le nord-ouest du 77 de l'un de ses derniers poumons verts ?

 

 

En effet la Mairie de Paris a l’intention de céder plusieurs parcelles de terrains de l’aqueduc de la Dhuis situées sur  des communes de Seine et Marne et de Seine St Denis au profit de la Société Placoplâtre qui projette d’exploiter les sous-sols de l’emprise de l’aqueduc et de  reconstituer la promenade après extraction, combien de temps plus tard : 10 ans, 20 ans……?

 

 

Cette promenade aménagée en 2009 au-dessus de l’aqueduc souterrain de la Dhuis  a été financée par les deniers publics (gérés par le Conseil Régional) soit 6 millions d’€.(2)

Elle constitue une trame verte (3) permettant de favoriser la biodiversité.

 



montry pont sur la dhuis 06.2009 011 

Pont de la Dhuis à Montry (77)


 

 

Que font les élus du Nord Ouest Seine et Marne

pour préserver ce dernier poumon vert ?


Nous ne voudrions pas croire

qu’ils négocient avec les carriers de l’argent

pour leurs collectivités (4)

pour compenser le préjudice subi ?

 

 

PARIS

Déverse ses millions de tonnes d’ordures sur nos terres agricoles

Utilise l’eau de notre rivière Beuvronne

pour laver ses trottoirs et arroser ses pelouses

Et aujourd’hui risque de nous priver de l'un de  nos derniers poumons verts ? 

 

 

(1) http://www.tourismecondeenbrie.com/cariboost2/aqueduc_de_la_dhuys.html

 

(2)http://www.aev-iledefrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=23&Itemid=36


(3) http://www.conservation-nature.fr/article3.php?id=138

 

(4) partenariats .. http://www.placo.fr/Construction-durable/La-Fondation-Placoplatre-R

 

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 22:04

 

Carrières abandonnées

 

Pourquoi le département de Seine et Marne

Est-il le seul département d’Ile de France

à ne pas bénéficier d'une structure adaptée

à la gestion des risques dus aux carrières abandonnées ?

 

 

 Extrait dossier site DRIRE Ile de France :

 

Les carrières abandonnées en Ile-de-France
……

Le sous-sol de l'Ile-de-France, de par sa richesse, a fait l'objet d'une exploitation intense qui débuta à l'époque gallo-romaine. Les anciennes carrières représentent au total une superficie de plus de 5000 ha réparties sur plus de 300 communes.

 

Les risques engendrés par les anciennes carrières
La présence de cavités et leur dégradation est à l'origine de nombreux accidents affectant la sécurité des biens et des personnes. En effet la dégradation des anciennes carrières provoque l'effondrement des terrains de surface sous la forme d'affaissement, de fontis ou d'effondrements généralisés.

 

La localisation des anciennes carrières

Un des atouts historiques du développement de la région parisienne est la richesse de son sous-sol en matériaux de construction.

Dès l'époque gallo-romaine, le calcaire de la colline Sainte-Geneviève a été exploité pour fabriquer de la pierre à bâtir. Plus tard, le gypse dont l'accès est aisé sur les buttes, depuis la butte Montmartre, Belleville et la butte de Romainville a été exploité pour faire du plâtre de très grande qualité. …..

L'exploitation des trois matériaux principaux a laissé des vides considérables dans le sous-sol.

Les anciennes carrières de gypse se rencontrent à Paris dans les 10è, 18è, 19è et 20è arrondissements (65 ha sous-minés), dans les Hauts-de-Seine (150 ha), la Seine-Saint-Denis (482 ha), le Val-de-Marne (104 ha), les Yvelines (530 ha), le Val d'Oise (220 ha) et la Seine-et-Marne ().

Les anciennes carrières de calcaire grossier se rencontrent à Paris dans les 5è, 6è, 12è, 13è, 14è et 15è arrondissements (770 ha), dans les Hauts-de-Seine (1014 ha) et dans le Val-de-Marne (565 ha), les Yvelines (250 ha), le Val d'Oise (340 ha) et la Seine-et-Marne ().

….

Plus de 300 communes sont concernées.

Les risques engendrés par les anciennes carrières

La pression des terrains de recouvrement provoque la détérioration du toit de la carrière et de ses piliers donnant naissance à deux types d'effondrements : des effondrements localisés encore appelés fontis et des effondrements généralisés.

-          les effondrements localisés ou fontis. ……

Ces phénomènes de fontis sont observables dans les carrières de calcaire grossiers et de gypse. …..

Le phénomène de dégradation d'une carrières conduit donc à prévoir une incidence en surface sans que pour autant la date de survenance puisse être prévue. Par ordre croissant de gravité, ces accidents sont :

– une décompression localisée de terrain sans mouvement appréciable,

– un abaissement progressif du terrain sur une certaine surface,

– la venue à jour d'un fontis localisé de 1 à 20 mètres de diamètre,

– l'effondrement d'un ou plusieurs piliers.

 

La gestion des risques dus aux carrières  abandonnées

Hormis le département de Seine-et-Marne, les autres départements de l'Ile-de-France disposent de structures adaptées :

- l'Inspection Générale des Carrières de la Ville de Paris pour les départements de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne :

3, avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 PARIS - Tel. : 01 40 47 58 00

ouvert au public les lundis, mercredis et vendredis de 9h à 12h

- l'Inspection Générale des Carrières des Yvelines du Val d'Oise et de l'Essonne :

145-147, rue Yves Le Coz 78000 VERSAILLES - Tel. : 01 39 51 27 50

Le Directeur Régional de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement d'Ile-de-France est aussi Inspecteur Général des Carrières, chef de service pour ces deux structures.
 

 Les missions de prévention

Rassembler les information à l'aide de cartes de carrières et de bases de données pour tenir à jour des informations concernant le sous-sol. …….

 

Par ailleurs, plusieurs plans de prévention des risques (PPR) ont été élaborés en Ile de France.

 

Lien vers le dossier complet :  http://www.ile-de-france.drire.gouv.fr/

 

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