VERS LA DESTRUCTION
PROGRAMMEE DE
LA FORET DE MONTGE
EN GOELE ?
ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
VERS LA DESTRUCTION
PROGRAMMEE DE
LA FORET DE MONTGE
EN GOELE ?
Si on parlait de la responsabilité élargie du producteur :
le principe du pollueur-payeur
Pourquoi les déchets de plâtre ne sont-ils pas concernés ?
Une législation à revoir.
La mise en place de la responsabilité élargie du producteur dans le secteur du gypse permettrait de préserver cette ressource et ne pas détruire nos terres agricoles et nos forêts par l’exploitation de cette ressource avec des carrières à ciel ouvert.
Nous attendons que nos députés et sénateurs de Seine et Marne déposent une proposition de loi en ce sens.
Carrière Placoplatre Villeparisis
Site du Ministère de l’Ecologie :
10 décembre 2009 (mis à jour le 29 juin 2012)
Afin de développer le recyclage de certains déchets, il est nécessaire de les collecter sélectivement. Les politiques de collecte sélective et de recyclage des déchets des ménages s’appuient pour partie sur les filières dites de responsabilité élargie des producteurs. Le principe, qui découle de celui du pollueur-payeur, en est le suivant :
les fabricants nationaux, les importateurs de produits et les distributeurs pour les produits de leurs propres marques doivent prendre en charge, notamment financièrement, la collecte sélective puis le recyclage ou le traitement des déchets issus de ces produits. Ils peuvent assumer leur responsabilité de manière individuelle ou collective, dans le cadre d’un éco-organisme. Dans ce dernier cas, ils adhérent à une société souvent agréée par les pouvoirs publics, à laquelle ils versent une contribution financière. En pratique, la plupart des producteurs choisissent cette solution. Leurs contributions, qui s’élèvent aujourd’hui globalement à près de 800 millions d’euros par an, viennent en soutien à la collecte, au recyclage et au traitement des flux de déchets concernés. Elles sont essentiellement reversées aux collectivités locales ou aux prestataires de collecte et de traitement des déchets concernés. La montée en puissance de ces filières, depuis le milieu des années 1990, a permis des progrès très significatifs en matière de recyclage des déchets.
Les flux de déchets concernés par la R.E.P. sont les :
Les déchets d’emballages ménagers
Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE)
Les véhicules hors d’usage (V.H.U.)
Les pneumatiques usagés
Les piles et accumulateurs usagés
Les textiles usagés
Les déchets de papiers graphiques
Les médicaments non utilisés (MNU)
Une autre filière, encadrée réglementaire en vue de favoriser la valorisation de déchets, concerne les huiles moteurs usagées.
Une autre filière, reposant sur le volontariat des metteurs sur le marché, concerne les déchets issus de produits de l’agrofourniture.
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-principe-de-la-responsabilite,12046.html
Extrait de l’article de la Gazette du Val d’Oise.fr du 11/6/2013 concernant le projet d'exploitation d’une carrière de gypse souterraine à Cormeilles en Parisis :
« L’exploitation se fera à 70 mètres de profondeur sous la butte du Parisis, comme à la carrière de Baillet-en-France, sous la forêt domaniale de Montmorency, «et qui est fréquentée par des millions de visiteurs», rappelle Placoplatre, qui assure donc de son «savoir-faire» en la matière. »
A Cormeilles en Parisis Placoplatre projette d'exploiter en souterrain laissant l’usage des sols aux populations.
A Baillet en France Placoplatre exploite sous la forêt de Montmorency laissant l’usage du sol aux populations.
A Coubron Placoplatre exploite sous le Bois de Bernouille laissant l’usage du sol aux populations.
Mais à Villevaudé Placoplatre souhaite exploiter à ciel ouvert, il veut tout : le sol et le
sous-sol, c’est-à -dire supprimer nos espaces agricoles privant nos agriculteurs bio
de terres pour s’installer, supprimer nos bois et les emplois s’y rapportant.
Pourquoi :
parce que ce gypse se trouve
sur le canton martyre de Claye-Souilly ?
Pourquoi :
parce que la majorité des élus de ce département
ne s’opposent pas
à l’exploitation de cette carrière à ciel ouvert ?
LE DROIT DE SAVOIR
Pour ou contre une carrière à ciel ouvert à Villevaudé
les élus doivent s'exprimer ?
Dernière mise à jour : 11/06/2013 à 10:32
Un paysage sidérant s’offre aux yeux sur les hauteurs de la carrière de gypse de Cormeilles-en-Parisis. Un trou de cent dix mètres de profondeur et plusieurs dizaines d’hectares. «C’est l’une des plus grandes carrières à ciel ouvert du monde», confie le directeur général de Placoplatre, Thierry Fournier, au cours d’une visite organisée pour le public et la presse, vendredi dernier.
……
De la carrière de Cormeilles-en-Parisis (450 emplois dont 120 à l’usine) sont extraits 350000 tonnes de gypse par an : c’est 10% de la production nationale de gypse et 15% de celle d’Île-de-France. Autant dire qu’il s’agit là d’un trésor pour Placoplatre, filiale de Saint-Gobain, qui gère aussi la carrière de Baillet/Montmorency. La plus grande carrière souterraine de gypse d’Europe, qui alimente les cimenteries du nord de la France, assure à elle seule, avec 800 000 tonnes de gypse par an, plus de 15% de la production nationale et 25% de la production de l’Île-de-France.
Au vu de son importance stratégique et économique, le gisement de Baillet-Montmorency a d’ailleurs fait l’objet d’un classement en Projet d’intérêt général en 1999.
Le gypse cormeillais, très blanc, est jugé d’une exceptionnelle pureté. Si les techniques d’extraction ont évolué depuis la création de la carrière par Pierre-Étienne Lambert en 1822, une chose n’a pas changé, le gisement en lui-même, formé il y a quarante millions d’années.
La première couche de gypse, la plus pure, fait 16 mètres d’épaisseur.
Elle se trouve sous 70 mètres de marnes et d’argiles, qui empêchent la dissolution du gypse. Une deuxième et une troisième couches de gypse se situent en dessous, sous d’autres masses rocheuses.
Moins pur, ce gypse servira aux carreaux de plâtre. La pierre extraite en gros blocs de un mètre est ensuite concassée en tout petits morceaux. Puis direction l’usine, via un convoyeur à bande, où elle sera à nouveau concassée, stockée, broyée et cuite.
Placoplatre va déposer son dossier en préfecture «après cet été», confie-t-on. L’entreprise doit solliciter l’auto- risation administrative d’exploiter en souterrain sous la Butte du Parisis.
Il faudra compter environ un an d’enquête publique. Mais on n’a guère de doute sur l’issue du processus administratif. Le gypse est en effet un matériau vital, jugé «stratégique» pour l’industrie du bâtiment.
L’exploitation se fera à 70 mètres de profondeur sous la butte du Parisis, comme à la carrière de Baillet-en-France, sous la forêt domaniale de Montmorency, «et qui est fréquentée par des millions de visiteurs», rappelle Placoplatre, qui assure donc de son «savoir-faire» en la matière.
«Il n’y aura pas de nuisance en surface, pas d’impact sur la faune et la flore, les paysages et les nappes phréatiques, aucun bruit perceptible. Et si les craintes étaient que l’entrée de la carrière souterraine empêche le remblaiement total, nous levons cette crainte, l’entrée se fera à côté».
L’entreprise espère donc dès 2016-2017, juste après la cessation de l’activité à ciel ouvert, poursuivre son exploitation «sans rupture d’approvisionnement». Avec un même objectif : extraire 350000 tonnes de gypse par an, sur une période de trente ans. C’est la durée de vie moyenne d’exploitation d’une carrière de gypse.
…………
Daniel Chollet
La rubrique d’Alain :
Du plâtre, des trous et l'intérêt général de qui ?
Que ce soit le long de la Dhuys ou aux abords de Claye Souilly, à Montgé en Goële ou encore à Cormeilles en Parisis, partout où il y a du gypse, il y aura des drames écologiques.
· C'est la même situation que pour le gaz de schiste.
· C'est la même situation pour toutes les ressources naturelles non renouvelables.
· Nous sommes "accros" et avec la mondialisation, on a généralisé les modes de vie… les industriels en font leurs choux gras.
· Donc oui la Dhuys est vouée à devenir un chemin piétonnier au milieu de carrières à ciel ouvert.
· Oui la forêt régionale de Montgé en Goële sera probablement sacrifiée…..
· L'exploitation à ciel ouvert est inéludable, je cite "francebtp.com":
Cependant l’extraction actuelle, située au lieu-dit Bois-le-Comte prendra fin vers 2018 et Placoplatre envisage une extension de son périmètre à l’est de la carrière actuelle, sur les lieux-dits "Le bois de Gratuel" et "Les Mazarins" sur la commune de Villevaudé (77). "Il s’agirait d’exploitations à ciel ouvert qui permettent de valoriser 100% du gisement contre 20 à 35% en souterrain", explique Gilles Bouchet, responsable développement carrières Placoplatre. "Nous avons là une réserve de 15 ans, avec un rythme d’exploitation de 600.000 t/an."
Mais non ce n'est pas comme le dit le journal "La Marne" :
On extrait le gypse pour plusieurs raisons:
· On en exporte
· On en consomme un peu partout dans la construction
· On ne le recycle pas ou si peu.
· La croissance de sa consommation est constante.
Le vrai visage de la croissance:
En rêvant un peu on peut penser à quelques solutions:
· Protectionnisme au niveau des matières premières
· Recycler le plâtre puisque comme le verre il est recyclable à l'infini.
· Faire que nous, les consommateurs, par notre pouvoir d'acheteur fassions que sa consommation soit réduite fortement tout du moins lorsqu'il ne s'agit pas de plâtre issu de recyclage (la consommation moyenne par habitant en France est de 100Kg)
Bien sûr ces problèmes de massacre de l'environnement sont graves, mais voyez-vous je pense qu'il y a pire. Car comme d'habitude dans notre merveilleux système, les pollueurs ou les massacreurs de l'environnement ne sont jamais les payeurs. Et là pour nous et les autres habitants des zones "plâtrières", c'est encore la peine multiple: nous devons subir ces massacres, vivre dans un environnement pollué et en plus c'est avec nos impôts que l'on va "aider" les industriels à faire ce qu'ils devraient faire de manière systématique, c’est-à-dire développer des filières de recyclage.
L'Europe apporte donc son aide au travers du programme Life+ au projet Gypsum to Gypsum qui a pour objectif de transformer le marché des déchets de gypse de démolition, ceci pour une durée de 3 ans et pour un budget total de 3.5 millions d'euros.
Mon petit doigt me dit que les industriels mettent le paquet pour obtenir de nouvelles autorisations d'exploitation ou des extensions à celles-ci de crainte que de telles initiatives, si elles s'étendaient, réduisent la demande de matière naturelle et donc leurs bénéfices.
Bien que les réserves en gypse, comme celles des autres ressources naturelles ne nous permettent pas d'envisager pouvoir en disposer au-delà d'une poignée de décennies, cela n'empêche pas l'ensemble des industriels de mettre tous leur moyens pour avoir le droit d'aller dépecer jusqu'à l'os notre pauvre planète qui pour le moment n'a toujours pas été déclarée "Patrimoine de l'humanité", alors que chaque année on nous enfume avec le classement de tel ou tel site et que pendant ce temps on tolère toutes les atrocités écologiques à son égard.
Certains ont le Plâtre, d'autres de l'Huile de palme, de l'or ou de l'uranium mais il s'agit du même combat, seuls les consommateurs peuvent décider même si c'est difficile ……
En attendant voilà ce qui nous attend:
Si on parlait
du recyclage du plâtre et
de la responsabilité élargie du producteur :
le principe du pollueur-payeur
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Le-principe-de-la-responsabilite,12046.html
Pourquoi les producteurs de gypse ne sont pas concernés par la responsabilité élargie du producteur ?
En effet nous constatons que la décharge de Claye-Souilly a « accueilli » plus de 113 000 tonnes de déchets de plâtre entre 2007 et 2012, déchets qui auraient pu être recyclés.
Est-il acceptable que ces 113 000 tonnes de déchets de plâtre n’aient pas été recyclés alors que les carriers projettent d’exploiter de nouvelles carrières de gypse à ciel ouvert au nord-ouest 77, carrières qui détruiront nos espaces agricoles et nos forêts ?
NE LAISSONS PAS DISPARAITRE
LE BOIS GRATUEL
QUI BORDE
L’AQUEDUC DE LA DHUIS A VILLEVAUDE !
http://www.petitionpublique.fr/?pi=dhuis2
http://www.environnement77.fr/article-la-dhuis-a-nouveau-menacee-113225256.html
Projets de carrière à ciel ouvert
à Villevaudé
et Montgé-en-Goële
Dépréciation et mévente des biens immobiliers ?
l’exemple de Saint Laurent la Vernède
Paru dans le Midi Libre :
LÉNAËLLE SIMON
19/01/2013, 06 h 00
Patricia et Marc Offredi essaient de vendre leur maison depuis trois ans. (MiKAEL ANISSET)
Le projet de carrière de calcaire à Saint-Laurent-la-Vernède n'a pas fini de faire des vagues. Des propriétaires de la commune redoutent des nuisances, qui pourraient bloquer la vente de leur bien.
" Cher Monsieur, je fais suite à ma visite de votre bien avec nos clients. Ces clients étaient très intéressés par votre maison. Mais après une visite sur internet, ils ont découvert la possibilité de mise en œuvre d’une carrière. Cette découverte fut fatale, la confiance était perdue." C’est le mail de leur agent immobilier, que Patricia et Marc Offredi ont eu la désagréable surprise de recevoir hier. Ces deux habitants de Saint-Laurent-la-Vernède, installés rue de l’Église, dans le centre du village, ont mis leur bien en vente dans trois agences d’Uzès. Et pas n’importe quel bien : une bâtisse en pierre du XVIIIe siècle, entièrement rénovée, 250 m² habitables, neuf pièces et un terrain de 400 m² en bordure de la rivière. Le tout pour 295 000 €.
"Les acheteurs étaient pourtant chauds bouillants"
Patricia et Marc Offredi Un package qui a séduit un couple de Parisiens, venu prospecter cette semaine pour une résidence secondaire dans le Gard. "Ils cherchaient un endroit calme pour leur future retraite, ils ont visité la maison et le terrain plusieurs fois, elle correspondait à ce qu’ils cherchaient. Le soir même, l’agence nous a appelés en nous disant qu’ils étaient chauds bouillants", raconte Patricia Offredi. Mais c’était sans compter sur la curiosité des potentiels acquéreurs, qui ont découvert en quelques clics sur leur ordinateur, l’existence du projet d’implantation d’une carrière de calcaire. "Le notaire a eu beau leur dire que le projet était loin d’aboutir, ça n’a rien changé à leur décision. Je leur ai même transmis le numéro du maire et j’ai dit au premier magistrat qu’il avait la vente de notre maison entre ses mains. Mais c’était trop tard, les acheteurs avaient déjà déguerpi." Voilà qui risque bien de donner encore du grain à moudre au couple Offredi.
"Ça fait trois ans que nous cherchons à vendre, assure Marc, décorateur de profession. Notre maison est devenue trop grande, en revanche, mon atelier de travail est désormais trop petit." Ils cherchent donc un nouveau point de chute, "mais surtout pas à Saint-Laurent, ni à Saint-Marcel ou encore Cavillargues . On ne veut pas subir les nuisances de la carrière, des camions tout le temps, de la poussière et des problèmes d’eau. On nous dit que les camions passeront uniquement sur la départementale entre Bagnols et Alès. Mais bon, c’est comme le nuage de Tchernobyl, il paraît qu’il s’est arrêté à la France", poursuivent les habitants.
Leur mésaventure immobilière n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. À vingt mètres de là, Grégory Prybys est installé dans une vieille demeure en pierre de 400 ans, retapée avec charme. "La dépréciation des biens pourrait atteindre 25 %, car les gens viennent ici pour le cadre de vie. Si la vente devait avorter à cause de ce projet, j’enverrais une lettre recommandée au maire pour le mettre face à ses responsabilités, je lui demanderais une compensation", prévient-il. La carrière n’a donc pas fini de mobiliser.
http://www.midilibre.fr/2013/01/18/la-carriere-fait-echouer-la-vente-de-leur-maison,629050.php
Le droit de savoir
Alors qu’on nous parle d’empreinte écologique, de préserver la ressource naturelle, de préserver l’eau, de favoriser l’agriculture bio., nous voulons connaître la position du Conseil Régional Ile de France dans les deux projets de carrières de gypse à ciel ouvert de Villevaudé et Montgé en Goële.
Nous voulons savoir si la Région Ile de France est favorable ou défavorable à ces deux projets qui devraient détruire des hectares d’espaces agricoles et de forêt et par delà détruire des emplois ?
30 mai 2013
Pilier de l’Éco-Région francilienne, la politique de l’environnement vise à réduire l’empreinte écologique de l’Île-de-France, qui abrite 20% de la population sur 2% du territoire national.
La politique régionale de l’environnement, l’agriculture et l’énergie traduit l’engagement de la Région pour la conversion écologique et sociale de l’Île-de-France. Ses objectifs sont de réduire l’empreinte écologique de l’Île-de-France et de préserver et reconquérir la qualité des milieux franciliens.
Le précieux « capital nature » francilien est menacé. En effet, dans une région qui concentre près de 20% de la population française sur 2% seulement du territoire national, où l’espace est fragmenté du fait de l’étalement urbain et du développement concomitant des infrastructures de transport, les pressions sur les milieux et les écosystèmes sont particulièrement fortes. La Région préserve, restaure et met en valeur la ressource naturelle, condition de la qualité de la vie des Franciliens.
La nouvelle politique de l’eau, adoptée mi-2012, entrera en vigueur en 2013. Elle comprend désormais un volet important sur la gestion publique de l’eau, et l'espace public régional de l’eau créé par cette délibération sera mis en place. Un principe majeur de la politique régionale de l’eau est de promouvoir les démarches globales qui associent la mise en valeur du milieu naturel au traitement de la pollution. Elle privilégie la prévention des pollutions à la source, par des techniques les plus écologiques et économiques possibles, l’amélioration de la qualité écologique et patrimoniales des eaux souterraines, des cours d’eau et des milieux naturels qui leur sont associés, la préservation des continuités écologiques, la renaturation des berges et la mise en valeur des zones humides, enfin la restauration des champs d’expansion des crues. L’action de la Région passe par un soutien financier aux collectivités locales. Elle s’appuie sur des contrats de bassin et de nappes.
…….
La Région s’engage en faveur d’une agriculture plus respectueuse de la ressource naturelle, et plus proche des consommateurs. Elle aide les producteurs à faire évoluer leurs pratiques et accompagne ceux qui ont sauté le pas. Le développement de l’agriculture biologique est fortement soutenu. Un programme régional agri-environnemental a été adopté en 2007. La Région met également en œuvre une politique ambitieuse pour favoriser le développement de l’agriculture biologique, qui passe notamment par un plan d’action régional concerté (ParcBio) avec les organismes de développement agricole et les principaux acteurs de la bio en Île-de-France, notamment le Groupement des agriculteurs biologiques d’Île-de-France (Gabif).
L’agriculture périurbaine contribue de façon irremplaçable à la sauvegarde des ceintures et des « poumons » verts aux portes des villes. La Région s’engage dans une politique de maintien d’une agriculture périurbaine de proximité et de maîtrise des fronts urbains. C’est l’une des orientations du projet de Schéma directeur de la région Île-de-France (Sdrif) adopté à l'automne 2012. Elle œuvre aussi pour restaurer la Trame verte et bleue qui assurera une continuité entre les espaces naturels et agricoles.
http://www.iledefrance.fr/action-quotidienne/agir-environnement
Pour connaître la position du Conseil Régional dans ce dossier nous vous conseillons de vous rapprocher de
vos conseillers régionausx de Seine et Marne :
Pour tous renseignements complémentaires, nous vous conseillons de vous rapprocher de vos élus régionaux dont la liste suit :
Mme Chantal Brunel (UMP)
M. Gilles Battail (UMP)
Mme Claudine Thomas (UMP-PR)
M. Frédéric Valletoux (UMP)
Mme Marie-Pierre Badré (UMP)
M. Gérard Ruffin (Nouveau Centre)
M. Jean-Marc Brulé (Europe Écologie)
Mme Marie Richard (PS et app.)
M. Jean-Paul Planchou (PS et app.)
Mme Geneviève Wortham (PS et app.)
M. Jean-François Pellissier (FG)
Mme Liliane Pays (Europe Écologie)
M. Pascal Marotte (Europe Ecologie)
Mme Brigitte Eude (PS et app.)
M. François Kalfon (PS et app.)
Mme Fatna Lazreg (Europe Écologie)
M. Philippe Sainsard (PS et app.)
Mme Julie Nouvion (Europe Écologie)
M. Philippe Camo (FG)
Mme Josette Mollet-Lidy (PRG)
M. Thibaud Guillemet (Europe Écologie)
Mme Roseline Sarkissian (PS et app)
Le droit de savoir
Alors qu’on nous dit que la Seine et Marne
est le poumon vert de l’Ile de France,
forêts, espaces agricoles, espaces protégés…
nous voulons connaître la position
du Conseil Général 77
dans les deux projets de carrières de gypse à ciel ouvert
de Villevaudé et Montgé en Goële.
Nous voulons savoir si le Conseil Général de Seine et Marne
est favorable ou défavorable à ces deux projets
qui devraient détruire des hectares
d’espaces agricoles et de forêt
et par delà détruire également des emplois ?
Forêt régionale de Montgé en Goële
Paru sur le site du Conseil Général 77 :
Forêts, surfaces agricoles, espaces protégés… Le plus grand département de la région parisienne est aussi le plus vert.
Connue dans le monde entier, promue par l’Unesco réserve de biosphère, la forêt de Fontainebleau est la plus grande d’Ile-de-France. Mais avec ses 17 205 hectares, le premier site naturel le plus visité de l’hexagone représente pourtant moins de 10 % de la surface boisée totale de la Seine-et-Marne. Les forêts occupent en effet un quart du plus grand département francilien, avec 130 000 hectares. De quoi lui faire mériter son surnom de poumon vert...
Outre ses forêts, la Seine-et-Marne compte bon nombre de niches écologiques que le Conseil général s’emploie à préserver et à ouvrir, progressivement, au public : ce sont les Espaces naturels sensibles (ENS). Marais, rivières, plaines, plateaux… Ces lieux privilégiés de découverte de la nature sont multiformes. Voyez le lien ci-contre pour en savoir plus.
A cheval sur l’Essonne et la Seine-et-Marne, le Parc naturel régional du Gâtinais complète un dispositif déjà riche. La place laissée à l’environnement est une tradition en Seine-et-Marne, où, malgré l’évolution du tissu économique et la diversification des secteurs d’activité, l’agriculture conserve une place importante. Les surfaces agricoles utiles frisent les 60 % (57 % précisément) de la superficie du département.
Le 7 juin 2013, le massif forestier de Fontainebleau est devenue la première forêt domaniale française à obtenir le label national Forêt d'Exception® parmi les 18 forêts candidates.
Le label Forêt d'Exception® distingue un projet territorial rassemblant des acteurs locaux engagés dans une démarche d'excellence autour d'un patrimoine aux valeurs particulièrement affirmées.
Cette labellisation, qui a reçu l'avis favorable du comité national d'orientation du label fin 2011, est le fruit d'un travail partagé et récompense les nombreuses actions réalisées depuis 2007 :
· restauration des sentiers bleus de Denecourt
· création de sentiers découverte sur les Arts rupestres et sur l'exploitation du grès en forêt de Fontainebleau
· réaménagement des aires de stationnement
· réintroduction de la Sabline à grandes fleurs
http://www.seine-et-marne.fr/environnement-77
Aqueduc de la Dhuis bordant le Bois Gratuel à Villevaudé
Pour plus d'information contactez vos conseillers généraux :
Léo AIELLO (PS)
André AUBERT (PS)
Pierre BACQUE (PR)
Anne CHAIN-LARCHE (UMP)
Lydie AUTREUX (PS)
Jacques BALLOT (divers droite)
Jean-Jacques BARBAUX (UMP)
Arnaud de BELENET (UMP)
Michel BENARD (PS)
Jean-Pierre BONTOUX (Gauche républicaine et communiste)
Bertrand CAPARROY (PS)
Christian CIBIER (PS)
Bernard CORNEILLE (Gauche républicaine et communiste)
Monique DELESSARD (PS)
Jean DEY (démocratie écologie)
Vincent EBLE (PS)
Gérard EUDE (PS)
Nicolas FENART (UMP)
Christian FROT (UMP)
Laurent GAUTIER (PS)
Jean-Pierre GUERIN (PS)
Jean-Jacques HYEST (UMP)
Claude JAMET (démocrate écologie)
Yves JAUNAUX (UMP)
Denis JULLEMIER (UMP)
Jacky LAPLACE (DVG)
Jean-Jacques MARION (DVG)
Olivier MORIN (UMP)
Jean-Louis MOUTON (PS)
Paule NOURY (UMP)
Jean-François ONETO (UMP)
Michèle PELABERE (PS)
Jean-François PARIGI (UMP)
Laurence PICART (UMP)
Jean-François PIEQUET (UMP)
Valérie POTTIEZ-HUSSON (UMP)
Jean-François ROBINET (UMP)
Marie RICHARD (PS)
Dominique SATIAT (UMP)
Maud TALLET (Gauche républicaine et communiste)
Didier TURBA (PS)
Sinclair VOURIOT (UMP)
Lionel WALKER (DVG)
Carrière Placoplatre Villeparisis
Carrières de gypse à ciel ouvert
et destruction d’emplois
Pour une poignée d’emplois créés
Combien d’emplois détruits ?
Les emplois détruits un sujet qui fâche !
Détruire la forêt régionale de Montgé-en-Goële ou le Bois Gratuel situé au bord de la Forêt Régional de Claye
c’est détruire des centaines d’emplois directs ou indirects liés aux espaces boisés
Détruire des espaces agricoles à Villevaudé, puis Claye-Souilly, puis Annet sur Marne mais également à Montgé en-Goële, Marchemoret, Cuisy, St Soupplets, Juilly
c’est détruire des centaines d’emplois directs ou indirects liés à l’agriculture,
c’est priver les jeunes d’emplois dans leurs projets de création d’agricuture bio.
Que les carriers nous laissent le sol
et exploitent le sous-sol
et là il n’y aura pas de destruction d’emplois.
Dans cette période difficile les élus de Seine et Marne doivent préserver l’emploi et non encourager des
projets destructeurs d’emplois