Gérard Péhaut avait été nommé sous préfet de Meaux en avril 2016 et quittera ses fonctions à la fin de ce mois.
Les associations environnementales se rappelleront de lui pour ses actions en faveur de la protection des riverains d'industries polluantes ou dangereuses et de l’environnement.
Un travail remarquable réalisé dans le dossier de pollution industrielle WIPELEC :
- à Meaux pour protéger les populations et notamment les enfants de la crèche voisine
- à Pomponne pour faire évacuer, en urgence, les déchets dangereux laissés par l’industriel alors que les inondations de la Marne risquaient de les emporter.
Plus récemment, en avril dernier, l’opération «coup de poing», menée dans la zone industrielle de Mitry-Compans, qui compte 6 sites SEVESO, afin de contrôler les entreprises classées ICPE.
Après l’accident Lubrizol de Rouen les riverains des industries dangereuses ou polluantes ont besoin de serviteur de l’ETAT comme Gérard Péhaut pour les rassurer et mener des actions de terrain pour les protéger.
Nous venons d'apprendre le décès de Marie-Claude Obelerio, 1ère adjointe à la mairie .
Nous savions que depuis plusieurs mois sa santé s'était fortement dégradée.
Nous avions fait sa connaissance lors d'une journée des associations de Villeparisis, elle était venue nous rencontrer sur le stand de notre association .
C'était une femme discrète, sensible aux problèmes de santé et environnement.
Mme Nicole Klein avait été nommée en juillet 2012, sur proposition de M. Manuel Valls, préfète de Seineet Marne, elle était la première femme préfète de ce département.
Nous nous rappellerons de Mme Nicole Klein pour avoir été la préfète :
- qui n’a pas nommé certainesassociations d'usagers sportifs du Massif forestier de Fontainebleau dans lescommissions préfectorales chargées de piloter la gestion et les aménagements futurs de la forêt de Fontainebleau (1)
- qui n’a pas nommé certaines associations environnementales à la commission de suivie de site du fort de Courtry/Vaujours (2)
Mme Nicole Klein laissera un souvenir amer aux seineet marnais pour avoir été la préfète qui en 2 ans a autorisé l’implantation de 5 décharges dans ce département (dont 3 au nord-ouest 77) :
-àSouppes sur Loingdans cette communebordée par la rivière le Loing (3)
- àAnnet sur Marnesur la même communeoù se trouve le plus important captage d’eau de Seineet Marnequi fournit près de 500 000 habitants en eau potable (4)
-àVilleneuve sous Dammartin, dans le bassin versant de la Beuvronne(5)
-àCrégy les Meaux, près d’un lotissement (6)
- àFoujuà côté de l'ancienne décharge polluée (7)
Pour la remercier de ses bons et loyaux services en Seineet Marneles plus hautes instances de l’ETAT lui offre uneimportante promotion, elle devient la première femme préfète de Picardie, elle cumule ce poste avec celui de préfète de la Somme.
Nousnedoutons pas que Mme Nicole Kein continuera à être un bon serviteur de l’ETAT dans la région Picardie et trouvera des solutions pour y stocker les déchets du Grand Paris« au titre de la solidarité interrégionale ».
Elle va devoir se pencher sur le dossier délicat de la décharge d’Ormoy-Villers où la contestation est grande.
(1)La préfète évince les sportifs des commissions pilotant l’avenir de la forêt
Henri Queuille, politicien des 3ème et 4ème République disait : "La politique neconsiste pas à résoudre les problèmes, mais à faire taire ceux qui les posent" ! Voilà unecitation qui colle à l'action de la nouvelle Préfete de Seineet Marne... En effet, celle-ci a pris des arrêtés permettant de taire les positions des associations d'usagers sportifs du Massif forestier de Fontainebleau. Parmi ces usagers, il y a bien entendu les randonneurs représentés par la FFRP et les grimpeurs co-représentés par la FFME et le COSIROC. Ceux-ci siègeaient dans diverses Commissions Préfectorales chargées de piloter la gestion et les aménagements futurs de la forêt de Fontainebleau.
Que penser de ces préfets, qui ont pipé tous les dés de cette commission en n'invitant pas toutes les associations du collectif "Sauvons la Dhuis" et en refusant l'expertise indépendante de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) pourtant partie prenante de ce dossier depuis plus de 13 ans ???
(4)Déchets: la Seine-et-Marnedénonce le manque de solidarité régionale
C’est un arrêté pris le 29 janvier 2013 par la préfète Nicole Klein qui a déclenché la colère des élus. Il autorise, en effet, la société ECT à étendre son installation de stockage de déchets inertes (ISDI) d’Annet-sur-Marnede 100 hectares. Cette autorisation, valable pendant 12 ans, concernetrois lieux-dits dénommés «Les Carreaux», «Les Culées» et «l’Orme du Bordeaux».
Dans le bassin versant de la Beuvronne, Madame Nicole Klein, préfète de Seineet Marne, vient d’autoriser l’implantation d’unenouvelle décharge à l’industriel ECT à Villeneuve sous Dammartin sur unesurface de 136 hectares, plus de 24 millions de tonnes de déchets « dits inertes » seront déversés sur nos terres de Brie.
Madame Nicole Klein, préfète de Seineet Marne, vient d’autorisation l’implantation d’unenouvelle décharge à l’industriel Cosson à Crégy les Meaux sur unesurface de 4 hectares, 600 000 tonnes de déchets « dits inertes ». Cette décharge se trouve à proximité d’un lotissement.
- de 3 attachés parlementaires : Mme Sophie Bonnecarrère, Mme Ludivine Jacquemain, M. Jean-Luc Sanson (1)
payés par nos impôts.
Un article de presse du journal « Capital » a attiré notre attention, ce journal a retenu certains critères pour classer les députés, classement dans lequel Rodrigue Kokouendo (LREM) se trouve parmi les derniers de la classe : 471ème sur 572. (1)
Il faut bien que vous compreniez que votre député est très pris, entre les inaugurations des marchés de Noël et des diverses manifestations...,certains disent même que c’est un cumulard.
Il a accepté la vice présidente de 17 groupes d’amitié de la France avec l’Angola, le Congo, la Gambie, le Ghana, la Guinée Equatoriale, Haïti, Mali, l’Ile Maurice, la Moldavie, le Niger, le Nigéria, l’Oman, le Qatar, les Seichelles, le Soudan du Sud, la Thaïlande, le Venezuela (2)
Ce qui augure beaucoup de voyages en perspective, et puis il est vrai que les voyages c’est bien plus gai que d'aller à la rencontre des riverains angoissés vivant
au bord des sites pollués ou dangereux de sa circonscription, de l'ancien site du CEA fort de Courtry/Vaujours, de la décharge de déchets dangereux de Villeparisis, des décharges de Claye-Souilly, Annet sur Marne, Villeneuve sous Dammartin, Fresnes sur Marne… et de la plus importante zone industrielle d’Ile de France Mitry-Compans, qui compte 6 sites Seveso.
Et puis rencontrer des associations comme Adenca qui voudrait réduire les pollutions, protéger les riverains des installations polluantes, c’est vraiment déprimant, un voyage au soleil, aux Seichelles, à l’Ile Maurice ou au Qatar, ce sera beaucoup plus reposant pour Rodrigue Kokouendo.
Et ses attachés parlementaires que font-ils, nous direz-vous, vous n’arrivez pas à les joindre par téléphone à l’assemblée nationale, vos courriers restent sans réponse, vos demandes de rendez-vous aussi. .. ?
Un voyage à l’étranger cela prend du temps pour le préparer et puis peut-être que plusieurs d’entre eux accompagneront le député à chacune de ses visites à l’étranger ?
LES DÉPUTÉS D'EN MARCHE, CANCRES DE L’ASSEMBLÉE… NOTRE CLASSEMENT
PUBLIÉ LE21/12/2017 À 14H29MIS À JOUR LE26/12/2017 À 8H15
Six mois après les élections législatives, quel bilan peut-on tirer de l’activité des nouveaux députés ? Capital fait le point sur la productivité de chacun des 572 locataires du palais Bourbon. Les résultats sont surprenants...
France-Afrique : Rodrigue Kokouendo, le député cumulard
Député de La République en marche (LREM) de Seine-et-Marne depuis juin, Rodrigue Kokouendo a littéralement fait main basse sur les groupes d’amitié de l’Assemblée nationale.
Il est le fils de Xavier Dugoin président du syndicat d’ordures de l’Essonne SIREDOM
Directeur Général des services à la mairie de Montereau-Fault-Yonne de 2004 à 2016.
Maire de Mennecy depuis le 17 janvier 2011.
Adjoint au Maire de Mennecy délégué aux Finances et à l’Administration Générale (2008 – 2011).
Vice-Président de la Communauté de Communes du Val d’Essonne.
Administrateur de l’OPHLM Confluence Habitat
Membre du Conseil d’Administration de l’école de la 2ème chance de Seine-et-Marne
Conseiller Régional Ile de France depuis Décembre 2015 à Octobre 2017.
Président de l’Observatoire Régional des Déchets d’Île-de-France, l’ORDIF Mars 2016 à Octobre 2017
Vice président du Conseil Régional IDF chargé de l’écologie depuis Octobre 2017
Membre du Conseil Syndical du SIARCE
Secrétaire Adjoint de l’AMIF (Association des Maires de l’Ile-de-France)
Délégué suppléant au SIREDOM (Syndicat Intercommunal pour le Recyclage et l’Energie par les Déchets et Ordures Ménagères)
Président de la Fédération de l’Essonne du Parti Radical Valoisien
Vice-président de la Fédération de l’Essonne de l’UDI et Membre du Conseil National de l’UDI
Paru dans le Parisien 77 :
Les Dugoin, une histoire de famille
>Île-de-France & Oise > Essonne > Bouville|15 janvier 2011, 7h00|0
Demain, Xavier Dugoin remettra l'écharpe de maire de Mennecy à son propre fils, dix ans après l'avoir impliqué dans ses affaires politico-judiciaires. Une manière de se racheter ?
Le sacre du fils et… le pardon du père? Dix ans après avoir mêlé son fils à ses déboires judiciaires, Xavier Dugoin lui « offre » sa mairie. L'édile de Mennecy, 63 ans, a démissionné la semaine dernière de ses fonctions. Sauf surprise, Jean-Philippe Dugoin, 35 ans et actuel adjoint aux finances, succédera à son père dans le fauteuil de maire demain, à 9 heures, à l'issue d'un conseil extraordinaire. Les mêmes intonations et les mêmes mimiques, le même rire un peu grinçant et un même talent pour la politique… la filiation est évidente entre les deux Dugoin. Pourtant, le fils n'a pas poussé dans l'ombre du père. Patron du conseil général et du RPR local, maire de Mennecy, sénateur, Xavier Dugoin est l'homme fort de l'Essonne dans les années 1990. Il contribue à lancer Franck Marlin, l'actuel maire d'Etampes, mais aussi de futurs ministres : Yves Jégo et Marie-Luce Penchard. Mais son emploi du temps laisse peu de place à sa vie privée. Le père est absent. Jean-Philippe grandit chez sa mère — les parents sont séparés — à Bouville, près d'Etampes. « Je ne suis pas très famille, reconnaît aujourd'hui Xavier Dugoin. C'est un fils que je n'ai pas élevé, mais j'ai beaucoup d'affection pour lui et une certaine admiration, comme j'en ai eu pour tous mes fils, génétiques comme politiques. » En 2000, c'est la descente aux enfers. Abus de biens sociaux, emplois fictifs, Xavier est rattrapé par les affaires. Il lâche sa mairie de Mennecy et désigne — déjà — son fils Jean-Philippe, 25 ans alors, comme successeur. Une mise en orbite ratée. Inconnu, le garçon est battu avec 13,7% des voix au premier tour. Mais le principal coup de bâton tombe en 2001. Père et fils sont condamnés pour le vol de 1 200 bouteilles dans les caves du conseil général. Les faits s'étaient déroulés en 1998 : Jean-Philippe était venu prêter main-forte à ce père qu'il voyait pourtant si peu. Mal lui en a pris, il écope de quatre mois de prison avec sursis. « Peut-être la pire période de ma vie », analyse aujourd'hui Jean-Philippe, qui ajoute cependant : « C'est quand il était dans les emmerdes que, paradoxalement, j'ai retrouvé mon père. » Pendant que Xavier poursuit ses allers et retours devant les juges, Jean-Philippe entre au service d'Yves Jégo, à Montereau, en Seine-et-Marne. Il y est aujourd'hui le directeur général des services. Longtemps, il y utilisera le patronyme de sa mère, Clément, plutôt que celui de son père. Aux élections municipales de 2008, Jean-Philippe figure sur la liste de son père pour la reconquête de Mennecy. Moins de trois ans plus tard, Xavier Dugoin passe la main à son fils. Une manière de se racheter? « Il se sent redevable envers lui pour les quatre mois de sursis », juge un observateur de la vie locale. Faux, rétorque Xavier Dugoin qui assure avoir choisi son fils parce qu'il est le meilleur de son équipe. « Jean-Phi connaît ses dossiers, il est plus raisonné que moi. Il est bon pour ça », affirme le sexagénaire qui désormais a une relation apaisée mais distante avec son fils. « Nous avons de bons rapports, mais ils sont essentiellement professionnels », résume Jean-Philippe, qui appelle son père Xavier. Jamais papa.
Nous apprenons que Chantal Jouanno vient de démissionner de la vice présidence à l'écologie du Conseil Régional d'IDF.
C'était elle qui était chargée de mettre en place le futur Plan Déchets d'Ile de France.
Pour mémoire elle n'a jamais répondu à nos e.mail et courrier.
Elle ne nous a pas permis de participer à la concertation du futur plan déchets et n'a d'ailleurs invité à cette concertation aucunes associations environnementales du 77, le département le plus impacté d'IDF par les ordures des autres.
Elle n'a pas accepté de recevoir 3 associations environnementales du 77 qui le lui demandaient.
Souhaitons que son successeur Jean-Philippe Dugoin-Clément (UDI), élu de l'Essonne, soit plus à l'écoute des populations de Seine et Marne.
Paru dans France 3 Paris Ile de France :
Chantal Jouanno, dernier entretien avant de fermer totalement la page de sa vie politique
Ancienne ministre, Chantal Jouanno aura passé une quinzaine d'années dans le monde politique. Elle quitte ces jours-ci totalement la politique en mettant fin au dernier mandat qu'elle occupait, celui de conseillère régionale (UDI) d'Ile-de-France. Entretien.
Par Christian Meyze
Publié le 28/09/2017 à 15:57
Sa démission du Conseil régional d'Ile-de-France sera effective à la fin septembre 2017. L'ancienne ministre des sports, ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'écologie auprès de Jean-Louis Borloo au moment de la négociation du "Grenelle de l'environnement", a décidé de quitter la vie politique.
Chantal Jouanno, qui a longtemps été une championne de judo maintes fois titrée, avait aussi pris soin de mettre sur son parcours une maîtrise d'administration économique et sociale, un diplôme de Sciences politique et un cursus de l'ENA. Autant dire qu'elle sait faire beaucoup de choses. Depuis 2002, elle s'était laissée tenter par la politique, dans le sillage de Nicolas Sarkozy, qu'elle a suivi tant dans les Hauts-de-Seine qu'au ministère de l'intérieur puis à l'Elysée.
Un temps sénatrice de Paris, elle était encore conseillère régionale d'Ile-de-France. Au total ce sont environ quinze ans passés dans la politique auquels elle a décidé de mettre fin. Chantal Jouanno va désormais rejoindre une entreprise du secteur privé. Auparavant, elle a accordé un dernier entretien à William Van Qui et Morgane Prévost avec qui elle est revenue sur ce parcours.
Fils d’Auguste Saint-Arroman, chirurgien dans un hôpital militaire
Et de Zélie Félicité Jolly.
Bachelier es Lettres.
Officier de la Légion d’Honneur.
Chevalier du Mérite Agricole.
Maire d’Isles les Villenoy de 1893 à 1902.
Auteur Dramatique et Hommes de Lettres.
Chef de Bureau des travaux historiques et scientifiques au Ministère de l’Instruction Publique, où il est en relations constantes avec des historiens, explorateurs et scientifiques.
Puis Directeur Honoraire Ministère Instruction Publique.
Il fit ses débuts littéraires à la Gazette de Bordeaux en 1869.
Puis il collabora au Figaro, au Matin, au Globe….
Il fut l’un des fondateurs du Cercle de la Critique musicale et dramatique.
On lui doit un essai historique très rare : « La Gravure à l’Eau Forte ».
Il écrivit des nouvelles.
Il fit jouer plusieurs pièces de théâtre.
Il a préfacé un livre de Georges Lanorville intitulé « Le pêcheur à la Ligne »
Mais c’est à Isles les Villenoy qu’il aime à venir se ressourcer, au milieu des habitants, pour y pêcher en bord de Marne et y cuisiner ses poissons.
Maire pendant près de dix ans de cette commune, il y organise des fêtes, au profit des pauvres, lors desquelles il fait venir des artistes parisiens qui apprécieront l’environnement et viendront pour certains y implanter des maisons de villégiature.
Il décède à Paris le 20/3/1915 au 11 rue de Verneuil.
Jules BOTOT Cahier Georges ROUGET (Musée du Louvre)
Fils de François Marie BOTOT, l’éminence grise de BARRAS et de Marie Antoinette HUGUES
Il épouse le 4/2/1837 Meaux Laure POITTEVIN, fils d’Alphonse POITTTEVIN, avoué et adjoint au maire de Meaux et de Victoire Aure Pelletier, issue d’une lignée d’avocats meldois.
L’un des témoins à son mariage ést Marie Antonin François de BERNARDY de SIGONET, sous préfet de Meaux.
De cette union il aura 3 filles :
- Marie née le 15/10/1838 à Meaux qui épousera un médecin Jules Gendron
- AnneMarthe née le 27/12/1840 à Meaux
- Marguerite née en 1843.
Cultivateur
Maire de Claye-Souilly 1835-1852.
Conseiller Arrondissement 1832 1848
Conseiller Général 1833 à 1848 (désigné par le roi Louis Philippe)
Il avait pour beaux frères le peintre Georges ROUGET et le médecin accoucheur des enfants royaux et maire de Courtry François Joseph MOREAU.
C’est sous son mandat de Maire que :
- Souilly fut rattaché à Claye.
- que le cimetière de Claye fut déplacé
- que le 1er bateau poste circula sur le canal de l’Ourcq (1838).
Il prit divers arrêtés :
- contre la mendicité
- pour clôturer les alentours des carrières à ciel ouvert
- concernant les conditions de baignade dans la Beuvronne
- concernant la date des vendanges.
Il refusa de voter une somme de 3000 F pour substituer un pont tournant au pont à bascule du canal de l’Ourcq.
C’est à cette époque que :
- les Bois de Claye étaient mal fréquentés et que l’on comptait nombre d’assassinats.
- l’entreprise Japuis fut autorisée à faire divers travaux dans la Beuvronne pour modifier sa chute d’eau par manque d’énergie pour alimenter ses machines.
Lors de son mariage avec Laure POITTEVIN en 1837, ses parents lui font donation de la maison du Parc qui devint par la suite la mairie de Claye-Souilly, il la conservera jusqu’à 1853.
Il décède le 20/8/1875 à Châteauneuf sur Loire, il est enterré dans le cimetière de Meaux.
Fils de René PREVET, Négociant et de Maria Sara Paillard.
Il épouse Clara Anna Elisabeth Diosy à Londres (Paddington) le 1/12/1885.
Fabricant de produits alimentaires, conserves de légumes et de viandes.
Président de la Chambre de Commerce de Meaux et de Coulommiers.
Président de la Chambre Syndicale des Fécules de Paris.
Vice Président de l’Union des Syndicats de l’Alimentation en Gros. (1)
Il habite Paris mais gère une usine implantée à Meaux.
Une seconde usine sera implantée en nouvelle Calédonie en 1888 qui emploiera en majorité des condamnés d’un pénitencier.
Il s’aperçoit que lors de la cueillette du café, les ouvriers pour soigner leurs plaies
uilisent la feuille de Niaouli, il fera distiller les feuilles et déposera en France un brevet sous le nom de Goménol, produit qui sera utilisé en pharmacie (pommades, suppositoires…) (2)
Son frère Charles (1852-1914) également fabricant de produits alimentaires sera Député, Conseil Général et Sénateur de Seine et Marne, Maire de Nangis et Conseiller Municipal de Meaux, Officier de la Légion d’Honneur et succédera à son père au conseil d’Administration du Figaro.
Son fils François (1901-1974) Docteur en droit et en pharmacie
sera fabricant de produits pharmaceutiques.
Président du syndicat national des produits pharmaceutiques.
Membre de la commission chargée d’établir la liste des médicaments agréés par la Sécurité Sociale.
Sources : Internet : Site Leonore, Archives de Paris, Site Assemblée Nationale.
Site de l’Assemblée Nationale :
Extrait Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)
Né le 6 septembre 1854 à Paris (2e, ancien 9e), mort le 10 avril 1940 à Paris (17e).
Fils de négociant, il épousa à son tour, après avoir obtenu sa licence en droit, la carrière industrielle. A l'âge de 65 ans, il n'avait encore pour seuls titres publics que ceux de président de la Chambre de commerce de Meaux-Coulommiers et du groupement économique de la XVIe région et de secrétaire de l'assemblée des présidents de chambres de commerce de France. Il fallut les circonstances particulières de l'après-guerre pour qu'il s'inscrive sur la liste républicaine démocratique où, placé en dernière position, il termina deuxième et fut élu, au quotient, par 31.021 voix sur 75.045 votants.
Au Parlement, il déploya une énergie inlassable, dans le prolongement de son activité antérieure. Tour à tour membre de la commission supérieure des maladies professionnelles, de la commission des finances, de la commission de l'Algérie, des colonies et protectorats, il s'intéressa à toutes les questions économiques et financières, multipliant les avis, rapports, amendements, propositions. En particulier, il rédigea les rapports annuels du ministère du commerce, intervint sur les crédits aux petits et moyens commerçants, la suppression des zones franches, les crédits hôteliers, les expositions internationales, proposa la création d'une banque populaire pour le développement du tourisme. Son œuvre capitale est un rapport sur la suppression des octrois.
Face aux candidats du Cartel des gauches, il est réélu en 1924, le seul de la liste d'union républicaine démocratique, avec 29.611 voix sur 86.498 votants et retrouve, sa place à la commission des finances.
En 1928, se présentant dans la 2e circonscription de Meaux et bien qu'arrivant en tête au premier tour avec 4.745 voix contre 2.765 à Tessan, il sera battu par celui-ci par 5.118 voix contre 5.085. Il demanda alors à jouir de ses droits à la retraite et vécut jusqu'à l'âge de quatre-vingt-six ans.
Photo parue dans le Parisien 77 : Angers, le 26 octobre 2015. Béatrice Abollivier, préfète du Maine-et-Loire, a été nommée le 12 juillet 2017 préfète de Seine-et-Marne. PHOTOPQR/LE COURRIER DE L’OUEST
Béatrice ABOVILLIER
une préfète qui connaît bien le dossier des déchets
Elle est la fille d'Yves Abollivier, maître principal infirmier de la marine nationale et de Marie-Yvonne Nédélec
En septembre 1990, alors assistante parlementaire au Parlement européen, elle épouse Eric Raoult, qui deviendra député UMP, maire du Raincy et Ministre délégué à la ville et à l’intégration dans le gouvernement d’Alain Juppé. Le couple se séparera en 2000.
Parcours universitaire
- Licence et Maîtrise en droit public (Paris II)
- Licence d’Économie appliquée (Paris Dauphine)
- DEA d’Administration publique (Paris II)
- E.N.A. ( Ecole Nationale de l’Administration ), promotion "René Char" (1995)
Parcours politique
Membre de l’UDF, elle a été élue près de 20 ans à Paris :
- maire adjointe du 14ème arrondissement
- puis en 2001 elle est élue sur la liste du RPR Philippe Seguin à la mairie du 18ème arrondissement jusqu'en 2007.
Ses décorations
- Officier de la Légion d’ Honneur
- Officier de l’Ordre National du Mérite
- Chevalier du mérite agricole
Parcours professionnel
- Attachée au cabinet de Jacques Dominati (UDF), secrétaire d’Etat auprès du 1er Ministre chargé des rapatriés puis de la fonction publique, dans le gouvernement de Raymond Barre (1977-1979)
- Assistante parlementaire de Gérard Longuet (UDF) puis de Charles Million (UDF) (1979-1986)
-Conseiller Technique au cabinet du ministre délégué aux collectivités locales Yves Galland (UDF) sous le gouvernement de Jacques Chirac (1986-1988)
- Collaboratrice du groupe libéral au Parlement européen (1989-1992)
- Élève de l’ENA (1993-1995)
- Administrateur Civil de 2ème classe affecté au ministère de l’intérieur et de l’aménagement du territoire (1995)
- Conseiller du directeur des libertés publiques et des affaires juridiques Jean-Paul Faugère puis Jean-Marie Delarue(1995-1998)
- Chef du bureau des étrangers relevant du régime général (1998-1999)
- Administrateur Civil hors classe du ministère de l’Intérieur (2002)
- Secrétaire Général de la Croix-Rouge Française (1999-2005)
- Chargée de mission auprès de la direction de la défense et de la sécurité civiles, ministère de l’intérieur (2005-2006)
- Chargée de mission auprès du ministre de l’Agriculture et de la pêche Dominique Bussereau (UDF) sous le gouvernement d Dominique de Villepin (2006-2007)
- Préfète des Alpes de Haute-Provence (26 février 2007)
- Préfète de Dordogne (12 novembre 2008)
- Préfète de la Charente-Maritime (15 juin 2011)
- Préfète de Maine-et-Loire (30 septembre 2015) - prise de fonctions : 26 octobre 2015
Lorsqu’elle était préfète de Charente Maritime, elle a autorisé, en date du 15/10/2014, l’exploitation d’un incinérateur d'ordures à Echillais malgré une opposition sans relâche des riverains, des associations environnementales, de la Ligue de Protection des Oiseaux, du Collectif santé environnement du littoral, du Comité de la conchyliculture …
En mai 2015, elle avait fait évacuer, à 6 heures du matin par les forces de l’ordre, le site de l’incinérateur d’Echillais occupé par des opposants (1)
Son arrêté préfectoral autorisant l’exploitation de l’incinérateur vient d’être annulé par le tribunal administratif de Poitiers en mars dernier. (2)
La préfecture a autorisé l’exploitation du nouvel incinérateur d’Echillais. Retour en chronologie sur plus de trente ans de politique et de gestion des déchets.
La préfète du département Béatrice Abollivier a signé le 15 octobre l’arrêté autorisant le Syndicat intercommunal du littoral (SIL) ) à exploiter le futur incinérateur. C’était la dernière étape réglementaire avant le début de construction par Vinci de l’ouvrageau centre d’une vaste polémique, et qui fait l’objet de plusieurs recours juridiques déposés par l’association Pays Rochefortais Alert’ (PRA).
Pour davantage de visibilité dans un dossier qui n’a probablement pas fini de faire parler de lui, sudouest.fr vous propose une chronologie autour d’Echillais et des différentes étapes d’installation de l’incinérateur.
Chronologie
1990 - Une première usine d’incinération est construite en 1990 à Echillais.Sa capacité est fixée à 30000 tonnes par an.
Avril 2004 : La Direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement (DRIRE) rappelle à l’ordre la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais (CAPR) sur les taux de dioxine rejetée par l’incinérateur. A la même période, la Communauté d’agglomération de Marennes décide de ne plus confier ses déchets au site. Sans les 4 500 tonnes annuelles de Marennes (et les 3 000 de Saint-Porchaire qui choisit de se tourner vers Saintes), les collectivités locales s’inquiètent d’une augmentation des coûts.
Octobre 2004 - La CAPR est obligée par un arrêté de la DRIRE de « mettre en oeuvre, à ses frais, un dispositif de suivi de ses rejets de dioxine dans l’environnement ".Huit millions d’eurossont nécessaires pour la mise aux normes et éviter la fermeture avant le 31 décembre 2005.
2005 - Création du SIL(Syndicat intercommunal du littoral) avec la Communauté d’agglomération du Pays Rochefortais (CAPR), la Communauté de commune du Sud-Charente et la Communauté d’agglomération du Pays royannais.
Novembre 2005– L’incinérateur d’Echillais est remis en marche, après des travaux indispensables pour éviter la production de dioxine. Cette nouvelle union du SIL doit assurer60 000 tonnes de déchetsà l’incinérateur.
2007– Le SIL lance une réflexion pour se doter d’un nouvel outil plus performant face au double constat : le manque actuel de solutions de traitement pour le territoire, et la hausse attendue des tonnages " "même en tenant compte des efforts en termes de prévention et de tri sélectif ". « Nous avons choisi la solution la plus économique et la moins polluante », déclare a posteriori le maire de Rochefort et président de l’Agglo rochefortaise Bernard Grasset en octobre 2013.
Septembre 2013 -L’association Pays rochefortais Alert’ est créée.Elle entend s’opposer à la création d’une future usine – " parce qu’elle est ruineuse d’un point de vue financier, mais aussi sanitaire – et veut proposer des alternatives en œuvre ailleurs en France ou à l’étranger ".
Octobre 2013 - Le Syndicat intercommunal du littoral (SIL) présente officiellement le projet.85 000 c’est en tonnes, la quantité annoncée de déchets ménagers que devrait traiter le futur incinérateur. En plus des déchets ménagers, il traitera 12000 tonnes d’encombrants. Ses détracteurs dénoncentle coût du projet (82 millions d’euros)et ses dangers pour la santé. Le SIL le nomme Centre multifilières de valorisation des déchets (CMVD). L’entreprise française Vincia été retenue par le SIL comme futur opérateur du site à la suite d’un appel d’offres international.
23 octobre 2013- Une réunion avec 450 participants est organisée par l’association Pays Rochefortais Alert’ au Palais des congrès de Rochefort, pour refuser ce qu’elle nomme un « hyperincinérateur »à Échillais (paysrochefortaisalert.blogspot.fr ou pays.rochefortais.alerte@gmail.com). Depuis cette date, le PRA organise régulièrement des manifestations,des réunions publiques ou des barrages filtrants contre le projet dans les 96 communes représentées par le SIL. Tous les samedis à Rochefort, ils se réunissent devant la statue de Pierre Loti.
Novembre 2013 - La mairie d’Echillais tient des permanences d’informationpour présenter le futur projet d’usine d’incinération les 13 et 20 novembre.
Janvier 2014– L’enquête publique concernant l’exploitation du futur incinérateur d’Échillais a lieu du 6 janvier au 7 février 2014.Nature Environnement 17 dénonce un manque d’informationset demande très officiellement au commissaire enquêteur « de décider la prolongation de la durée de l’enquête publique et d’organiser au plus tôt une réunion publique ». La Ligue de protection des oiseaux (LPO) fait part dans l’enquête publique de son oppositionà la construction de l’incinérateur d’Échillais, en raison du risque de pollution des zones humides " par les métaux lourds ".
Février 2014– Près de 5 000 signatures contre le projetont été déposées à la mairie d’Échillais, à la toute fin de l’enquête publique. Les pétitions ont été transmises au commissaire enquêteur par PRA via sa présidente, Géraldine Boulard, et quelques membres. 102 médecins du Pays Rochefortaisexpriment aussi leur inquiétude dans un courrier auprès du commissaire-enquêteur .
Mars 2014– La préfecture de Charente-Maritime publie sur son site Internet le rapport de l’enquête publique menée par le commissaire enquêteur Gervais Maret. 331 personnes se sont déplacées à la mairie d’Échillais, laissant 285 observations sur les registres. 196 courriers et 335 courriels ont aussi été reçus, ce qui donne au total 816 observations. Dans les conclusions de son rapport de 38 pages, M. Maret décerne un satisfecit au dossier qui " apparaît avoir été clairement étudié ".Il note que " le projet comporte des aspects positifs tels que la valorisation de la chaleur, un module de compostage, une cohérence d’ensemble dans le traitement des ordures ménagères ".PRA dépose deux recours devant le tribunal administratif.
Juin 2014– Le Conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst) s’est réuni mais il n’a pas fourni son avis sur le projet d’arrêté d’exploitation autorisant le SIL à exploiter des installations de traitement des déchets à Échillais. Selon les services de l’État, un temps est nécessaire pour réexaminer le recours à la technologie du tri mécano-biologique, la promotion de la collecte sélective des biodéchets et la révision à la baisse de la capacité d’incinération.
Juillet 2014 – Le tribunal administratif de Poitiers a tranché : il ne suspend pas le permis de construire accordé par le maire d’Échillais, en octobre 2013, au Syndicat intercommunal du littoral (SIL) pour son incinérateur. Les deux associations Pays rochefortais Alert’(PRA) et le Centre national d’information indépendante sur les déchets (Cnid) ont été déboutées et condamnées à payer 1 000 € au SIL.
Août 2014– La ministre de l’Écologie et du Développement durable, Ségolène Royal réunit les élus du SIL à la préfecture. Le Syndicat intercommunal du Littoral regroupe désormais cinq collectivités concernées par le traitement de leurs ordures ménagères et représente 200 000 habitants, soit un tiers de la population du département. Deux aspects du projet sont retoqués, l’abandon du tri mécano biologique (TMB) très contestée. Ensuite le dimensionnement sera revu à la baisse, le SIL prenant acte de la baisse attendue de 30 % de la réduction de la production de déchets par foyer. La capacité maximum du four de combustion reste de 74 400 tonnes mais seul 69 000 tonnes seront incinérés par an.
Octobre 2014– Le Conseil départemental de l’environnement (Coderst) s’est prononcé par 13 voix pour et 6 voix contre, hier, en faveur du projet porté par le SIL. L’avis n’était que consultatif mais il est en faveur du projet de construction du nouvel incinérateur. Le Comité régional conchylicole (CRC) de Poitou-Charentes fait part de sa " stupeur " d’apprendre que le futur incinérateur d’Échillais allait être autorisépar les pouvoirs publics, alors que " ce projet se situe en bordure immédiate du fleuve Charente, lequel alimente en eau douce et en apports nutritiques le premier centre conchylicole européen et le principal centre de captage naturel des huîtres élevées en France ". La préfète du département Béatrice Abollivier a signé le 15 octobre l’arrêté autorisant le SIL à exploiter le futur incinérateur.