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14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 18:55
Paru sur le site FNE :
Pour 2013, FNE vous offre un bon bol d’air

42 000 morts prématurées par an du fait de l’exposition aux particules, soit 10 fois plus que les accidents de la route, et entre 20 et 30 milliards d’euros de coût sanitaire selon uneétude récente du Ministère de l’Ecologie… Ce sont les chiffres de la pollution atmosphérique aujourd’hui en France.

La France, qui ne respecte pas les seuils de rejets fixés par les textes européens est en contentieux avec la Commission Européenne[1]. En 2013, ce non respect des exigences européennes risque de coûter entre 10 et 15 millions d’euros d’amende à notre pays et 300 000 euros d’astreinte par jour de retard.


La France doit réagir pour améliorer son air !

Jouons un air Européen…

Janez Potočnik, le commissaire européen à l’environnement, a officiellement fait de 2013 l’ « Année de l’air » au regard des préoccupations croissantes de l’UE en la matière, cependant que les Etats membres peinent déjà à mettre en œuvre les règles existantes !
La Commission européenne a lancé fin 2012, une consultation publique sur les options de révision de la stratégie pollution de l’air de l’UE. Ceci est la dernière étape d’une vaste consultation sur cette révision qui devrait intervenir avant la fin de l’année.
2013 est donc une année déterminante pour l’air que nous respirons !
La fédération France Nature Environnement participera à tous les travaux, notamment à travers l’action Breathe Freely[2], et demande des mesures concrètes à la France.

ZAPA et PPA pour un nouvel air

L’air, c‘est d’abord un enjeu sanitaire et environnemental, c’est pourquoi FNE, très investie aux niveaux local, national et européen, participe à la consultation et suivra de très prés les travaux durant toute l’année 2013 pour faire avancer les textes régissant la qualité de notre air et inciter la France à devenir un exemple en la matière. « Il faut que la santé publique soit enfin mise en avant dans les choix à venir des politiques de protection de la qualité de l’air » selon José Cambou, pilote du réseau santé-environnement de France Nature Environnement.

La France a dépassé plus de 35 fois par an, au cours des dernières années, dans certaines zones, les valeurs limites pour les particules fixées par les textes européens. FNE demande à ce que l’Etat français s’engage rapidement sur le sort réservé aux Zones d’Actions Prioritaires pour l’Air ainsi que la révision de ses Plans de Protection de l’Atmosphère.

Et de manière plus générale, FNE exhorte la France à considérer la qualité de l’air comme un enjeu majeur, tant sanitaire qu’environnemental, avec des implications économiques conséquentes et des liens étroits à nouer avec les problématiques climat et énergie dans les mois à venir !

[1] La Commission Européenne a adressé dés 2011, un avis motivé aux autorités françaises pour non respect des normes concernant les rejets de particules dans 16 zones et agglomérations.
[2] http://www.facebook.com/events/340469046040479/

 

 

 

http://www.fne.asso.fr/fr/pour-2013-fne-vous-offre-un-bon-bol-d-air.html?cmp_id=33&news_id=13060&vID=897

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 19:19
Parlez-en à vos élus
Paru sur le site de l’ADEME :
AACT-AIR 2013 : Aide à l'Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l'AIR Édition 2013
Date limite de réception des dossiers : 30/01/2013 à 15h

Présentation

Contact

Informations et outils complémentaires

 

Les collectivités territoriales et locales sont des acteurs importants de la lutte contre la pollution atmosphérique car certains phénomènes de pollution atmosphérique sont localisés. Elles relaient les politiques européennes et nationales et agissent localement en mettant en œuvre des mesures répondant à ses spécificités territoriales.
Certaines actions - identifiées comme permettant d’améliorer la qualité de l’air - peuvent ne pas être mises en œuvre, par exemple à cause d’un obstacle juridique et/ou technique que la collectivité ne peut surmonter seule car nécessitant une approche spécifique complémentaire. Également, une collectivité peut manquer de moyens pour apprécier la faisabilité d’actions innovantes en matière de qualité de l’air et donc pour agir.

Parallèlement de nombreuses collectivités travaillent à la réalisation de leur Plan Climat Énergie Territorial (PCET). Certaines des actions engagées dans les PCET peuvent avoir un impact sur la qualité de l’air. Selon l’ADEME, il est intéressant d’envisager les synergies possibles entre ces différents outils de planification (PPA, PDU,...) pour faciliter le déploiement de solutions intégrées AIR/CLIMAT.

L’enjeu de l’appel à projets AACT-AIR (Aide à l’Action des Collectivités Territoriales et locales en faveur de l’AIR) est d’aider les collectivités territoriales et locales à surmonter les difficultés rencontrées, d’encourager leur volonté d’actions et de les accompagner dans la mise en œuvre et l’évaluation d’actions ou expérimentations innovantes.
L’appel à projets AACT-AIR est ouvert aux collectivités (commu
nes, groupement de communes,...) ainsi qu’aux organismes de recherches en lien avec une collectivité.

L’appel à projets AACT-AIR se déroule en deux phases, avec une première phase de pré-sélection s’achevant le 30 janvier 2013 via la remise d’une fiche d’intention et une deuxième phase prenant fin le 10 avril 2013 par la remise du projet détaillé finalisé.

La date limite de dépôt des dossiers est le 30 janvier 2013 à 15h.

http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=85748&p1=1

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 15:10

 

 

Décharge

Rep  Veolia de Claye-Souilly  

 

 

Emission dans l’air de polluants

 en  2010 (1)

 


- Dioxyde de carbone (CO2) d’origine biomasse       219 000 000 kg

- Méthane (CH4)                                                                    5 600 000 kg

- Oxydes de soufre (SOx - SO2 +SO3) (en eq.SO2)           235 000 kg

 

(1 )source  IREP http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php?adr=http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/generic.php?strType=presentation

 

 

Pollution de l’air

par les véhicules fréquentant la décharge

 

Une moyenne de 433  véhicules(2) par jour en 2011

soit près d’un véhicule toutes les 3 minutes.

 

 

Dans ce département  de Seine et Marne

où l’espérance de vie

est l’une des plus faibles d’Ile de France

 

Le seul point  fixe de contrôle de la qualité de l’air d’Airparif

pour le nord-ouest 77

se trouve à Montgé en Goële et ne contrôle que l’ozone 

 

 

(2) source CLIS 12/9/2012

 Paru sur le site de France Nature Environnement :

Bilan annuel qualité de l’air : toujours inquiétant

 

 

Le ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie (MEDDE) vient de publier « le bilan 2011 de la qualité de l’air ». Le rapport souligne à nouveau « que près de 12 millions de français ont vécu dans des zones n’ayant pas respecté les valeurs limites annuelles relatives aux particules fines (PM10). » Réactions de FNE.

Un problème sanitaire de plus en plus prégnant

Le rapport confirme des résultats sans évolution significative depuis les dernières années, et même la détérioration de la situation. En effet, si les émissions annuelles de dioxyde d’azote (NO2), gaz très irritant provoquant notamment asthme et problèmes pulmonaires, demeurent au même niveau, le nombre de villes dépassant la valeur limite annuelle ne cesse d’augmenter. Même constat pour les particules fines (PM 2,5 et 10), impliquées dans les pathologies respiratoires et cardio-vasculaire, dont une large partie provient en milieu urbain des véhicules diesel.

Pour José Cambou en charge des questions de santé environnement à FNE : « Nous sommes face à un problème sanitaire dont nos responsables politiques, depuis les responsables nationaux jusqu’aux collectivités territoriales, doivent se saisir ; ils doivent prendre avec courage des mesures drastiques. Compte tenu des enjeux sanitaires, il faut agir prioritairement dans les zones urbaines là où se superposent à la fois le maximum de particules fines et d’oxydes d’azote. Dans ces zones, les effets sanitaires les plus forts sont la plupart du temps près des voies de circulation à fort trafic. »

Un changement de comportements dans les transports s’impose

FNE avait récemment alerté sur les impacts potentiels de la diéselisation de notre parc routier et ses impacts sur la santé (lien vers notre dossier de presse). Interdictions et rejets des véhicules les plus polluants ne sont pas la solution miracle. Les transports sont nécessaires à la vie économique pour le déplacement des personnes et des marchandises.

Pour concilier activité économique, protection de l’environnement et qualité de vie, il convient donc de se déplacer et transporter moins, mieux et autrement, en agissant aussi bien sur l’offre de transport et les types de mobilités proposées que sur la demande en transports et les comportements.

Pour Michel Dubromel, Vice-Président et responsable Transports et Mobilité à FNE « Afin de réduire de façon significative les pollutions liées aux transports, il faut que les pouvoirs publics et les collectivités prennent des engagements politiques forts pour la mise en place d’offres de transports ayant moins d’impact sur l’environnement et prenant en compte les contraintes sociales ».

1http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/rapport-qualite-air-2011.pdf


lien vers l’article :

http://www.fne.asso.fr/fr/bilan-annuel-qualite-de-l-air-toujours-inquietant.html?cmp_id=33&news_id=12835

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 19:09

Contrôle de la qualité de l'air

 

Les Seine et Marnais une population abandonnée ? 

 

 

Pourquoi aucun point de contrôle fixe de la qualité de l’air trafic routier au nord-ouest 77 en 2012 ?

Pourquoi pas suffisamment de données concernant le PM10 (1) ?

Pourquoi aucunes mesures de contrôles des particules à proximité du trafic en 2007 en Seine et Marne ? 

 

Extraits de l’étude Airparif : La qualité de l’air dans le département de Seine-et-Marne 

Emissions et concentrations des principaux polluants Janvier 2009

 

Le secteur industriel

L’ensemble des entreprises seine-et-marnaises, tous secteurs confondus, participent

fortement (plus de 80 % des émissions totales de Seine-et-Marne et 15 % de celles d’Ile-de-

France) aux émissions de SO2 (1) (polluant industriel) et d’unemanière significative aux émissions

de COVNM et PM10 (1). Elles contribuent dans unemoindre mesure aux émissions de NOx (1)et de

CO. Les principales entreprises concernées sont la raffinerie de Grandpuits, Total à la Grande

Paroisse, les chaufferies urbaines et les usines d’incinération de déchets.

 

44 % du méthane(CH4)  (1)francilien est émis par le traitement des déchets en Seine-et-Marne 

 

Les polluants locaux

Métaux (plomb, mercure, cadmium, cuivre etc…)

Effets sur la santé

Affection des fonctions rénales, hépatiques, respiratoires. Altération du système nerveux avec troubles du développement cérébral des enfants

Principaux émetteurs en Seine et Marne 

Traitement des déchets,

Industrie

 

 Les gaz à effet de serre

Polluant : Méthane

Principaux émetteurs : 82 % traitement des déchets (décharge de déchets solides)

 

Zoom sur les particularités de la Seine-et-Marne

Le secteur du traitement des déchets est le principal contributeur au bilan de méthane, et

plus principalement les décharges de déchets solides : 4507 tonnes par an dans la décharge

de Claye Souilly, 473 tonnes par an dans celle de Fouju-Moisenay, 12 et 80 tonnes par an

respectivement dans les décharges de Saint Méry et Monthyon respectivement

 

Niveaux à proximité du trafic routier

Afin d’assurer la surveillance à proximité du trafic routier, Airparif dispose de stations de

mesures permanentes (aucune en Seine et Marne en 2007),de mesures discontinues de NOx (1)

sur 17 sites trafic répartis sur l’ensemble de la région (dont un placé sur la RN6 à Melun), et de

systèmes de modélisation du trafic routier.

 

Niveaux à proximité du trafic routier modélisés

 

Les dépassements ont essentiellement lieu à l’ouest du département, les principaux axes

concernés par les dépassements sont : la francilienne (A104),en bordure ouest du département,

et les principales autoroutes qui traversent le département (A6, A4) ;ces axes autoroutiers neconnaissent des dépassements que sur les dizaines de kilomètres les plus proches de

l’agglomération parisienne, donc en bordure ouest du département aussi.

L’A199, la N2 et la N3 sont aussi concernées par des dépassements.

 

 

Niveaux ambiants

Concernant les PM10 (1), nous ne disposons pas de suffisamment de données en Seine-et-Marne

pour analyser des tendances. Les concentrations ont été comprises entre 2002 et 2006 entre

15 et 20 Mg/m3 en moyenneannuelle, soit 30 % de moins que les concentrations moyennes

observées en fond à l’échelle de l’Ile-de-France.

 

· Niveaux à proximité du trafic routier

A titre d’information, les quatre stations trafic du réseau permanent mesurant les particules

(Place Victor Basch à Paris XIV, Avenue des Champs Elysées, Auteuil, sur le boulevard

périphérique et le site trafic sur l’autoroute A1 dépassent toutes la valeur limite de 40 Mg/m3

en moyenneannuelle). Aucune mesure de particules n’a été effectuée à proximité du trafic

dans le département de Seine et Marne au cours de 2007. Les dépassements d’objectif sont

obtenus à l’aide des outils de modélisation.

 

Zoom sur les particularités de la Seine-et-Marne

L’exploitation des carrières génère presque 700 tonnes de PM10 par an. Les chantiers

BTP (1080 tonnes de PM10 (1)par an) génèrent aussi des émissions importantes en PM10

 

 

(1)     http://www.airparif.asso.fr/pollution/differents-polluants

 

 

Lien vers l’étude complète :

http://www.seine-et-marne.fr/library/b7b599a1-d425-4443-827c-aab3b1665cdf-CG77_VF.pdf

 

Pour aller plus loin :

http://adenca.over-blog.com/article-diesel-un-mur-a-se-nettoie-un-poumon-non-108316494.html

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 17:39

 

 

 

Les matériaux de construction (30 millions de tonnes) et les déchets (30 millions de tonnes), notamment du BTP (67 % des déchets), représentent les plus gros tonnages de marchandises transportées en Ile-de-France.  (1)

 


 

Depuis des décennies

des millions de camions  roulants au diesel

sont venus déversés les ordures des autres au nord-ouest 77.

 


 

Suite aux méfaits du diesel 

combien d’années de vie perdues par les seine et marnais

et combien d’années de vie vont perdre leurs enfants ?

 

 

 

(1)     Source :Projet Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie (SRCAE) Ile de France (Page 267) http://www.srcae-idf.fr/IMG/pdf/Projet_de_SRCAE_-_Ile-de-France_version_juillet_2012.pdf

 

 

Communiqué de presse de FNE :

 

 

samedi 7 juillet 2012

Diesel : un mur, ça se nettoie...un poumon, non !


Hier, à la veille d'un week-end de départs en congés, France Nature Environnement a lancé son opération de sensibilisation aux méfaits du diesel dont les conséquences sanitaires sont désormais reconnues par l'OMS. Présentation de la campagne.

Le "reverse graffiti" au service de la lutte contre le moteur diesel

Pour alerter l'opinion publique sur les impacts sanitaires et environnementaux des particules fines de diesel, France Nature Environnement, avec l'équipe de CleanTag, a réalisé des tags en utilisant la technique du "reverse graffiti" au Trocadéro et le long de la Seine pour sensibiliser, à la fois, les automobilistes et les piétons. Le tag est obtenu en décapant le mur, recouvert de particules de carbone, avec un nettoyeur haute pression  (eau récupérée dans la Seine). Ces tags seront visibles une quinzaine de jours.

Retrouver notre action en photos

Agir avec FNE

Dans la pétition qu'elle lance dans le cadre de cette campagne, France Nature Environnement rappelle ses demandes pour lutter efficacement contre la pollution générée par le moteur diesel :

  • L'interdiction en ville des camions et des voitures les plus polluants, d'ores et déjà dans le cadre des Zones d'Action Prioritaire pour l'Air (ZAPA), puis sur tout le territoire par une révision de la Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie ;
  • Le développement d'alternatives tels que des transports en commun efficaces, le co-voiturage et l'auto-partage, ou encore les camions électriques ou hybrides pour les livraisons des derniers kilomètres, dans le cadre des Plans de Déplacements Urbains (PDU) ;
  • La suppression des avantages fiscaux offerts au diesel.

Cette pétition sera remise aux ministres de l'Ecologie, des Transports et de la Santé.

Signer la pétition

 Bruno Genty, président de FNE : « cette action conduite à la veille des départs en congés a pour but de sensibiliser les citoyens aux enjeux sanitaires de cette pollution également néfaste pour l'environnement. Comme cette opération le démontre, il est relativement facile de nettoyer un mur. Avec un poumon, c'est beaucoup plus difficile. Nous demandons la fin des avantages fiscaux dont bénéficie le diesel de manière à ce que nos concitoyens contribuent à la disparition progressive de cette technologie cancérigène. »

 

Télécharger le dossier de presse 

Consulter les pages « diesel » de notre site internet

http://www.fne.asso.fr/fr/diesel-un-mur-ca-se-nettoie...un-poumon-non.html?cmp_id=33&news_id=12805&vID=897

 


Pour aller plus loin : http://adenca.over-blog.com/article-combien-de-morts-au-nord-ouest-77-liees-aux-pollutions-aux-particules-107017337.html

 

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 14:52

 

 

 

 

42 000 morts par an en France

sont liées aux pollutions aux particules fines

et combien au nord-ouest 77 ? 

 

 

 

 

Contrôle polluants dans l’air par Airparif (station fixe)

 

- Forêt de Fontainebleau

Ozone, particules PM10, NO2 (dioxyde d’azote)

 

- Montgé-en-Goële

Ozone 

 

En effet, nous constatons qu’à Montgé-en-Goële seule station fixe du nord-ouest 77 on ne contrôle que l’Ozone, alors que cette station est située à proximité de l’aéroport de Roissy-en-France, de la multitude de décharges, incinérateurs, carrières remblayées par des déchets, entrepôts… alimentées chaque année par des millions de camions à moteur diesel.

Alors que la station dans la Forêt de Fontainebleau contrôle l’Ozone, le NO2 (dioxyde d'azote) et le PM10.

 

La santé des arbres de la forêt de Fontainebleau

préoccuperait-elle plus les pouvoirs publics

 que celle des habitants du nord-ouest 77 ? 

 


 

 RN3 CS 02.2012

Claye-Souilly Route National 3

 

 


Paru sur le site France Nature Environnement :

communiqué de presse

mercredi 13 juin 2012

Véhicules diésel. Changeons.

Les gaz d'échappement des moteurs diesel sont désormais classés parmi les cancérogènes certains pour les humains par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). France Nature Environnement accueille favorablement cette décision qui entérine les impacts sanitaires de ce type de motorisation. Pour FNE, cette annonce doit conduire l’Etat à repenser la politique de transports et de déplacements, en particulier en milieu urbain. Les alternatives existent et peuvent rapidement être mises en place.

Un levier pour faire respecter la loi

FNE espère que cette reconnaissance du potentiel cancérigène des moteurs diésel constituera un levier supplémentaire pour s’assurer du respect des normes par les constructeurs automobiles. Rappelons également que les seuils fixés par la directive européenne sur l’air ne doivent plus être dépassés comme c’est le cas à Paris et dans plusieurs grandes villes, les deux-tiers de l’année.

Ne plus favoriser l’expansion des véhicules diésel

Depuis 50 ans, les véhicules diesel bénéficient de mesures favorables, à commencer par la fiscalité du gazole qui a accéléré leur mise en circulation. En 2007, le gouvernement a mis en place un bonus-malus « écologique », qui se base uniquement sur les émissions de CO2 des voitures et des camions sans prendre en compte les émissions de polluants tels que les particules ou les Nox. Les voitures diesel émettent moins de CO2 que les voitures essence. Elles sont donc considérées, à tort, comme moins polluantes et leur prix baisse.

Le poids du transport de marchandises

Les transporteurs bénéficient d'un remboursement de la taxe sur les produits pétroliers. Le transport routier est donc favorisé au détriment du transport fluvial ou ferroviaire. Aujourd’hui, plus de 85% des marchandises sont acheminées par la route en France. Gros contributeurs à la pollution des moteurs diésel, les camions accentuent les effets néfastes de cette motorisation en participant largement à la congestion en milieu urbain.

Les alternatives existent…et elles tiennent la route !

Que l’on parle du développement de modes doux (vélos), des transports en communs et partagés (co-voiturage, auto partage), ou de plateformes de distribution et de l’utilisation généralisée de petits véhicules utilitaires, roulant au biogaz ou à l’électricité, pour assurer l’acheminement des marchandises en centre ville, il existe nombre de solutions permettant de réduire considérablement la contribution des moteurs diésel à la pollution de l’air en ville.

Bruno Genty, président de FNE : « 42 000 morts par an en France sont liées aux pollutions aux particules fines. Ce constat est une raison supplémentaire d’accélérer la transition énergétique en repensant notre politique de transports et de déplacements. »

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29 mars 2012 4 29 /03 /mars /2012 12:27
Le contrôle de la qualité de l’air
en Seine et Marne
La Seine et Marne représente la moitié de la surface de l’Ile de France et ne possède que 6 points de contrôles fixes de la qualité de l’air sur 52 en Ile de France.
La Seine et Marne ne possède qu’un point fixe de contrôle trafic situé sur la RN 6 à Melun( aucun point au Nord).
La Seine et Marne ne possède aucuns  contrôles stations trafic temporaires, c’est le seul département d’Ile de France avec le Val d’Oise qui n’en possède pas.
Paru sur le site France Nature Environnement :
Pic de pollution : seules les mesures de restriction préventives sont utiles !

Alors que l’Ile-de-France est actuellement victime d’une pollution aux particules fines, FNE dénonce l’insuffisance du dispositif mis en place par les pouvoirs publics pour protéger les populations et réclame l’instauration de mesures de restriction en amont de ces pics de pollution. Sans quoi, elles resteront inefficaces. Explications.

Des mesures banalisées

Depuis plusieurs jours, l’Ile-de-France voit son air saturé en particules fines. Comme à chaque fois, la préfecture rappelle à la population les consignes à suivre pour se protéger : réduire sa vitesse au volant, éviter de faire du sport, surveiller les personnes asthmatiques…Malheureusement, la répétition de ces consignes conduit à leur banalisation. Leur efficacité n’en est que plus réduite.

Limiter l’impact des véhicules les plus polluants

Aujourd’hui, la France est menacée d’une amende journalière de 240 000 € pour non respect de la directive européenne sur la qualité de l’air. FNE souhaite donc une mise en œuvre rapide des Zones d’Action Prioritaires pour l’Air qui permettront d’interdire aux véhicules les plus polluants d’accéder aux centres-villes des grandes agglomérations.

Un impact sanitaire systématique

Lorsqu'il y a des pics de pollution, on constate une hausse quasi immédiate de la fréquentation des services d'urgence en pneumologie et en cardiologie pour des troubles respiratoires et cardiaques chez les personnes âgées, des crises d'asthme et des bronchiolites chez les enfants. Il convient de considérer ces pics comme la partie immergé d’une pollution dont les conséquences sanitaires se mesurent chaque jour. Il devient donc urgent de chiffrer le coût des maladies liées à cette pollution.

Anticiper les pics

Si nous en restons à un système d’alerte qui se déclenche lorsque le pic est détecté, la situation ne s’améliorera pas. Il est impératif de basculer sur un dispositif qui se met en route en amont du pic. Les prévisions météorologiques rendent possible cette approche préventive qui, si elle est correctement mise en oeuvre, permettra d’éviter l’apparition du pic.

Michel Riottot, président d’Ile De France Environnement : « notre pays ne s’applique pas ses propres lois. Il est temps que l’Etat se soucie davantage des citoyens, victimes de la pollution, que des lobbys qui la génère. Commençons déjà par faire cesser l’exonération de TIC* pour les transporteurs routiers, gros émetteurs de particules fines et commençons dès maintenant par interdire l’accès aux centres-villes pour les véhicules les plus polluants »

Bruno Genty, président de FNE : « Trop de citoyens ignorent les impacts sanitaires de la pollution. Il est donc indispensable de mettre sur pied une grande campagne de sensibilisation permettant à chacun d’entre nous de comprendre l’utilité des mesures restrictives tant pour les populations fragiles que pour le coût socio-économique de cette pollution.»

TIC : Taxe Intérieure de Consommation

 

 

Lien vers l'article :

 

 

http://www.fne.asso.fr/fr/pic-de-pollution-seules-les-mesures-de-restriction-preventives-sont-utiles.html?cmp_id=33&news_id=12695

 

 


 

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 16:37

Pourquoi Airparif contrôle plus de polluants dans l'air à Fontainebleau qu'à Montgé-en-Goële ?

 

FONTAINEBLEAU

Sud Seine et Marne

Cette station mesure :

- l’ozone O3 (1)

- le monoxyde d’azote NO (2)

- le dioxyde d’azote  NO2 (2)

 - les particules en suspension PM 10(3)

- le dioxyde de soufre SO2 (4).

 

Dans l’étude « Programme  de surveillance de la qualité de l’air en Ile de France

2010-2014 » à la page 150, il est indiqué concernant le dioxyde de soufre :

 

 « Les mesures fixes seront conservées sur 5 sites de mesure…. Le site implanté en zone rural est conservé…. Airparif considère que la station implantée dans le massif forestier de Fontainebleau est parfaitement adaptée pour la surveillance des écosystèmes. Cette forêt, la plus étendue d’Ile de France, est en effet considérée comme un écosystème d’intérêt, particulièrement sensible »

 

Lien vers l’étude : http://www.airparif.asso.fr/airparif/pdf/Rpsqa_2010_1010.pdf

 

 

****

 

Montgé en Goële

Nord Seine et Marne

 

Cette station mesure uniquement l’Ozone O3 (1)

Pourtant elle est située à proximité :

- l’aéroport Roissy Charles de Gaulle

- l’incinérateur d’ordures ménagères Rep Veolia de Monthyon

- la zone industrielle de Mitry-Compans comptant 44 installations classées (ICPE) dont

   un incinérateur de déchets dangereux  Gerep Mitry-Mory

- la plus importante décharge de France de déchets ultimes Rep Veolia Claye-Souilly.

 

 

Pourquoi 5 contrôles de différents  polluants dans l’air

dans la forêt de  Fontainebleau

et un seul à Montgé-en-Goële ?

 

Les écosystèmes de la Forêt de Fontainebleau 

 sont-ils plus fragiles que les populations de Nord Seine et Marne?

 

pour aller plus loin :

Carte des stations Airparif : http://www.airparif.asso.fr/pages/reseau/reseau

Roissy: Pollution chimique et santé publique   : http://ufcna.com/Roissy-polluion-chimique-sante.ppt#16

 http://ufcna.com/Pollution-impacts-sante.html

 

(1) O3 (Ozone)
L’ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie des UV dans la haute atmosphère.
Mais à basse altitude, ce gaz est nuisible si sa concentration augmente trop fortement.
C’est le cas lorsque se produit u
ne réaction chimique entre le dioxyde d’azote et les hydrocarbures (polluants d’origine automobile).

(2) NOx (Oxydes d'azote)
Les émissions d’oxydes d’azote apparaissent dans toutes les combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles (charbon, fuel, pétrole...).
Le secteur des transports est responsable de 52% des émissions de NOx (les moteurs diesel en rejettent deux fois plus que les moteurs à essence catalysés).
Le monoxyde d’azote (NO) rejeté par les pots d’échappement est oxydé par l’ozo
ne et se transforme en dioxyde d’azote (NO2).

(3) PM (Particules en suspension)
Le transport routier, les combustions industrielles, le chauffage domestique et l’incinération des déchets sont parmi les émetteurs de particules en suspension. Certai
nes particules dites secondaires se forment à partir d'autres polluants.
Le principal secteur d'émission des particules de diamètre inférieur à 10 µm (PM10) est le transport routier (36% des PM10) dont les véhicules diesel particuliers (13%), suivi de près par l'industrie (33%).

(4) SO2 (Dioxyde de soufre)
Les émissions de dioxyde de soufre dépendent de la te
neur en soufre des combustibles (gazole, fuel, charbon...).
Elles sont principalement libérées dans l’atmosphère par les cheminées des usi
nes (centrales thermiques...) ou par les chauffages, le secteur automobile Diesel contribue dans une faible mesure à ces émissions.

 

 

 

 

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