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26 décembre 2014 5 26 /12 /décembre /2014 10:41
Qui se préoccupe
de la santé
des populations du  nord-ouest 77 ?
Pourquoi la seule station fixe implantée par Airparif au nord-ouest 77 à Montgé en Goële sous les avions de Roissy ne contrôle pas le NOx, ni les particules mais seulement l’Ozone alors que la DGAC met en lumière  concernant les émissions LTO de Roissy-Charles-de-Gaulle entre 1990 à 2012, un doublement des émissions de NOx et une hausse de 80% des émissions de particules.
Extrait article Survol Airparif :
« Le cycle LTO permet, notamment, de quantifier les émissions du trafic aérien en-dessous d’environ 1 000 m au sein même de la couche de mélange, où nous respirons et où les émissions ont un effet direct sur la qualité de l’air à l’échelle locale ou régionale »
Paru sur actu environnement :
Aviation : un rapport officiel révèle la hausse des émissions polluantes françaises

Malgré les gains en efficacité des moteurs d'avion, les émissions de CO2 et de polluants atmosphériques du transport aérien ont sensiblement progressé en France entre 1990 et 2012 sous l'effet de la hausse du trafic.

Transport  |  23 décembre 2014  |  Actu-Environnement.com

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Le 22 décembre, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a publié son rapport annuel sur les émissions gazeuses liées au trafic aérien en France. Si la DGAC met en avant une baisse de 32% des émissions de CO2 par passagers-kilomètres-transportés entre 1990 et 2012, le rapport pointe surtout la hausse de 159% du transport aérien (en passager-kilomètre-transporté) sur la période qui s'est traduite par une envolée de 62% des émissions du secteur.

Pour réaliser cette évaluation, la DGAC s'appuie sur la méthode de quantification des émissions de CO2(par mouvement selon le type d'avion, le type de moteur, la liaison, etc) utilisée pour élaborer l'outil de calcul des émissions par vol qui permet aux voyageurs de connaître les émissions de CO2 liées à leur vol.

Depuis 2000, si les émissions du trafic intérieur ont baissée de 23%, à 5,1 millions de tonnes de CO2 dont la moitié est liée à la desserte de l'Outre-mer, les émissions du transport aérien international ont progressée de 12,4%, à 16,3 millions de tonnes de CO2, sur la même période. A noter que le transport aérien international représente 76% des émissions totales du transport aérien en France, même si 2012 a été marqué par une hausse de 2% du trafic intérieur en raison de l'ouverture de nouvelles dessertes province-province et de l'augmentation du trafic entre la métropole et l'Outre-mer

Quid des polluants atmosphériques

Par ailleurs, le document présente les autres émissions polluantes. "Ce travail prend cette année un relief particulier, avec la mise en place du groupe de travail « Qualité de l'air » de l'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), où le calcul des émissions locales selon la méthode Traitements et analyses des rejets émis dans l'atmosphère par l'aviation civile (Tarmaac) par la DGAC a été identifié comme la source de référence pour l'estimation des émissions provenant des avions", explique la DGAC.

Pour rappel, en mai dernier, l'Acnusa a critiqué l'inaction des pouvoirs publics en matière de lutte contre la pollution atmosphérique liée aux mouvements au sol et aux décollages et atterrissages des avions. L'Autorité a notamment mis en demeure la DGAC de justifier d'ici fin 2014 le retard français dans la substitution des Auxiliary Power Unit (APU) par d'autres moyens d'alimentation électrique des avions au sol. L'APU est ce moteur d'avion, "consommateur de kérosène, très polluant et extrêmement bruyant", rappelait l'Acnusa, permettant d'assurer la ventilation de l'avionique, la fourniture d'électricité et, selon les besoins, la climatisation ou le chauffage lorsqu'il est au sol. En Europe, sur les 30 aéroports les plus fréquentés, 22 ont restreint l'usage des APU. Or, en France en 2012, si huit des douze plateformes suivies par l'Acnusa appliquent de telles restrictions, celles de Roissy-Charles-de-Gaulle, Orly et du Bourget bénéficiaient d'un moratoire.

En l'occurrence, les chiffres de la pollution dévoilés par la DGAC sont des plus sommaires. Un simple tableau renseigne, aéroport par aéroport, sur l'évolution des émissions pour cinq polluants : le monoxyde de carbone, les composés organiques volatils (COV), les composés organiques volatils non méthaniques (COVNM), les oxydes d'azote (NOx) le dioxyde de soufre (SO2) et les particules. Par ailleurs, les données distinguent les émissions dites "LTO", c'est-à-dire celles liées aux opérations au sol (roulage notamment), à la montée et à la descente sous une hauteur de 1.000 mètres, de celles liées au vol de croisière.

S'agissant des émissions LTO de Roissy-Charles-de-Gaulle sur la période allant de 1990 à 2012, la DGAC met en lumière un doublement des émissions de NOx (de 1.997 à 4 095 tonnes) et une hausse de 80% des émissions de particules (de 74 à 133 tonnes). Les émissions "croisière", dont l'impact sanitaire est moindre pour les riverains des plateformes aéroportuaires, suivent la même tendance.

Quant à l'aéroport d'Orly, les émissions de NOx ont baissé de 19,4% (de 1.432 à 1.154 tonnes) et celles de particules de 15,1% (de 51 à 44 tonnes). Ces chiffres traduisent l'amélioration de l'efficacité des moteurs ainsi que la faible croissance du trafic sur la plateforme depuis qu'Air France a décidé de créer son "hub" à Roissy. En effet, entre 1990 et 2012, le trafic d'Orly n'a progressé que de 12,4% (de 12,1 à 13,6 millions de passagers par an), quand, dans le même temps, le trafic de Roissy-Charles-de-Gaulle s'envolait de 171% (de 11,05 à 30,82 millions de passager).

L'aéroport du Bourget n'est pas renseigné.

 

 

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 11:46

Paru sur le site actu environnement :

Les aéroports vont devoir réduire leurs émissions de gaz à effet de serre

Air  |  03 octobre 2014  |  Actu-Environnement.com

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La commission spéciale de l'Assemblée nationale chargée d'examiner le projet de loi sur la transition énergétique a adopté le 26 septembre un amendement imposant aux exploitants d'aérodromes la mise en place de programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cet amendement, présenté par le rapporteur socialiste Philippe Plisson, a été adopté avec l'avis favorable du Gouvernement.

"Les aéroports internationaux français sont porteurs d'emplois et d'une activité économique dynamique et importante. Ils sont également un vecteur majeur de pollution atmosphérique, qui impacte en premier lieu les salariés des plateformes aéroportuaires ainsi que les riverains. Si des améliorations techniques ont permis de réduire la pollution des avions en vol, des efforts doivent être apportés au sol, sur les plateformes mêmes, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre", précise l'exposé des motifs, qui mêle pollution de l'air et émissions de gaz à effet de serre.

Un objectif de -20% en 2025 

Les programmes d'actions, qui devront être établis avant la fin 2016, viseront à réduire les émissions de GES liées au roulage des avions et à la circulation des autres véhicules sur la plateforme, à l'exception des véhicules de sécurité. L'objectif minimal de réduction est de 10% en 2020 et de 20% en 2025 par rapport à 2015. L'amendement prévoit que les programmes seront communiqués à l'Ademe qui devra en établir un bilan national avant la fin 2017. 

Cette obligation ne s'appliquera toutefois qu'aux plus gros aéroports en nombre de mouvements d'avions, soit Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly, Toulouse-Blagnac, Nantes-Atlantique, Bordeaux-Mérignac, Lyon-St-Exupéry, Marseille-Provence, Nice-Côte-d'Azur et Strasbourg-Entzheim. 

La disposition adoptée, dont les modalités d'application devront être précisées par décret, doit être examinée en séance publique à compter du 6 octobre.

Laurent Radisson© Tous droits réservés Actu-Environnement

http://www.actu-environnement.com/ae/news/aeroports-reduire-emissions-gaz-effet-serre-plte-22853.php4

 

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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 08:55

 

 

Décharge REP VEOLIA CLAYE-SOUILLY 

1er plus gros émetteur français

de gaz méthane

dans l'air

en 2011 et 2008 (1)

 


Réchauffement climatique 

que fait l’exploitant de la décharge

Rep Veolia Claye-Souilly

 

pour réduire ses émissions de méthane dans l’air ? 


Pour savoir si des actions sont menées par les élus pour demander à l’industriel de réduire ses émissions de Méthane,  nous vous conseillons de vous rapprocher des mairies de Claye-Souilly, Charny, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Messy ainsi que des conseillers généraux des cantons de Claye-Souilly, Michèle Pélabère, et Mitry-Mory Jean-Pierre Bontoux.

 

(1) http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

 

Paru dans le journal le Figaro :

 Le méthane, un gaz aussi nuisible que le CO2
Par Marc Mennessier

·  Mis à jour le 29/02/2008 à 21:59 ·  Publié le 01/03/2008 à 21:58  

Publié le 01/03/2008 à 21:58

Une étude française démontre que l'impact de ce gaz libéré par les ruminants, les déjections animales ou les décharges d'ordures ménagères est beaucoup trop sous-estimé aujourd'hui.

 

Dans un article publié dans La Recherche, trois spécialistes de l'énergie et du climat, Benjamin Dessus, Bernard Laponche et Hervé Letreut, lancent un pavé dans la mare. À force de se focaliser sur le gaz carbonique (CO2), et de négliger l'impact des autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) ou l'oxyde nitreux, les politiques de lutte contre le réchauffement risquent, selon eux, de tourner au fiasco. Ils ne remettent pas en question la réalité du réchauffement climatique, mais critiquent les options en matière de réduction.

Ils démontrent, chiffres et courbes à l'appui, que la récupération de la majeure partie du méthane (CH4) dégagé par la décomposition des décharges d'ordures ménagères aurait plus d'impact sur la réduction du réchauffement climatique que la construction de trois réacteurs nucléaires de type EPR (voir l'infographie). Ou, plus concret encore, qu'elle aurait le même effet que l'isolation thermique de 400 000 logements anciens par an pendant vingt-cinq ans.Le tout à moindres frais, en valorisant une ressource énergétique pouvant servir aussi bien à produire de l'électricité qu'à chauffer des immeubles ou à faire rouler des bus ou des voitures…

Pour illustrer leur propos, les chercheurs s'appuient sur la résolution du Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, en date du 30 octobre 2007. Pour éviter un réchauffement planétaire de plus de 2 °C, le texte préconise, en effet, de « stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à environ 450 ppm d'équivalent CO2» en procédant par étape. Les émissions devront « atteindre leur maximum dans les dix ou quinze ans qui viennent» avant de revenir « d'ici à 2050» à «un niveau inférieur d'au moins 50 % à celui de 1990».

Fort bien. Sauf que «seuls les efforts de réduction du CO2 sont cités, déplorent nos trois experts. Les gaz à effet de serre autres que le CO2 (méthane, oxyde nitreux, etc.) ne font l'objet d'aucune mention spécifique». Même constat en France : «Lors du “Grenelle de l'environnement”, toutes les mesures prononcées concernaient la réduction des émissions de CO2 sans qu'une seule fois, dans le document final, ne soit jamais mentionné le méthane

Pourquoi un tel oubli ? Essentiellement pour des raisons pratiques répondent les auteurs. La conversion en «tonnes équivalent CO2» permet, en effet, de comptabiliser plus facilement la contribution des différents gaz responsables de l'effet de serre. Mais du fait de la «généralisation de son emploi […], tout se passe comme si l'on avait affaire à un seul gaz, “équivalent CO 2” dont il s'agit de réduire les émissions.»

L'Europe doit réagir

Plus grave : les calculs d'équivalence sont effectués de façon très approximative, ce qui contribue à sous-estimer l'impact du méthane, notamment. Il est ainsi couramment admis que l'émission d'une tonne de méthane dans l'atmosphère a le même effet que 21 tonnes de CO2. Sauf que cette équivalence n'est valable que sur une période de cent ans. Le temps de vie du méthane dans l'atmosphère étant beaucoup plus faible que celui du CO2, son impact climatique est d'autant plus élevé que la période de référence choisie est courte. Par exemple : à l'horizon 2050, date à laquelle l'Europe veut réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, le «pouvoir de réchauffement global» du méthane n'est plus égal à 21 mais à 49. Et à cinq ans, une tonne de méthane fait autant de dégâts que 101 tonnes de CO2 ! Conclusion : l'Europe ne pourra pas atteindre son objectif si elle n'intègre pas le méthane dans son programme de réduction d'émissions et si elle persiste à lui appliquer un coefficient d'équivalence inadapté.

Enfin, tout en maintenant «l'effort indispensable sur le CO2», la récupération et la valorisation énergétique du méthane présentent l'avantage de ne pas pénaliser le développement économique notamment dans les pays émergents. Bien au contraire !

 Marc Mennessier

http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/03/01/01008-20080301ARTFIG00105-le-methane-un-gaz-aussinuisible-queleco-.php

 

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 09:28

 

 

 

Décharge REP VEOLIA CLAYE-SOUILLY 

1er plus gros émetteur français

de gaz méthane

dans l'air

en 2011 et 2008 (1)

 

 

A grand renfort de médias  Rep Veolia Claye-Souilly annonçait en 2009 l’installation de la 1ère unité de production de biométhane carburant.

 

Qu’en est-il 5 ans après

de ce projet financé pour

300 000 €

par nos deniers publics?

 

 

D’après les quelques  informations  que nous avons pu recueillir auprès de l’exploitant lors de la dernière Commission de suivie de site du 18/12/2013  concernant le stockage du biométhane, seule une petite partie  est stockée puisque le biométhane carburant utilisé dans la journée correspond  à celui produit la nuit.

Il semblerait que seuls quelques véhicules utilisés par Rep Veolia fonctionnent avec ce type de carburant.

 

Affaire à suivre........

 

(1) http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

 

 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 20:34

 

Pourquoi Madame Ségolène Royal qui se  mobilise contre le réchauffement climatique va-t-elle manifester à New York ou  inaugurer le Refuge du Gouter dans le Massif du Mont Blanc et ne vient pas à la rencontre de l’industriel Rep Veolia Claye-Souilly, 1er plus gros émetteur français de gaz méthane dans l’air en 2011 et 2008 pour lui demander de prendre des mesures pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

 

Pourquoi Madame Ségolène Royal n’impose pas de prescriptions complémentaires à l’industriel Rep Veolia pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre  ?

 

Pourquoi Madame Ségolène Royal ne vient pas en Seine et Marne à la rencontre des associations environnementales seine et marnaises ?

 

Paru dans le journal le Figaro :

 Le méthane, un gaz aussi nuisible que le CO2
Par 
Marc Menne ssier

·  Mis à jour le 29/02/2008 à 21:59 ·  Publié le 01/03/2008 à 21:58  

Publié le 01/03/2008 à 21:58

Une étude française démontre que l'impact de ce gaz libéré par les ruminants, les déjections animales ou les décharges d'ordures ménagères est beaucoup trop sous-estimé aujourd'hui.

 

Dans un article publié dans La Recherche, trois spécialistes de l'énergie et du climat, Benjamin Dessus, Bernard Laponche et Hervé Letreut, lancent un pavé dans la mare. À force de se focaliser sur le gaz carbonique (CO2), et de négliger l'impact des autres gaz à effet de serre, comme le méthane (CH4) ou l'oxyde nitreux, les politiques de lutte contre le réchauffement risquent, selon eux, de tourner au fiasco. Ils ne remettent pas en question la réalité du réchauffement climatique, mais critiquent les options en matière de réduction.

Ils démontrent, chiffres et courbes à l'appui, que la récupération de la majeure partie du méthane (CH4) dégagé par la décomposition des décharges d'ordures ménagères aurait plus d'impact sur la réduction du réchauffement climatique que la construction de trois réacteurs nucléaires de type EPR (voir l'infographie). Ou, plus concret encore, qu'elle aurait le même effet que l'isolation thermique de 400 000 logements anciens par an pendant vingt-cinq ans.Le tout à moindres frais, en valorisant une ressource énergétique pouvant servir aussi bien à produire de l'électricité qu'à chauffer des immeubles ou à faire rouler des bus ou des voitures…

Pour illustrer leur propos, les chercheurs s'appuient sur la résolution du Conseil des ministres de l'Environnement de l'Union européenne, en date du 30 octobre 2007. Pour éviter un réchauffement planétaire de plus de 2 °C, le texte préconise, en effet, de « stabiliser la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère à environ 450 ppm d'équivalent CO2» en procédant par étape. Les émissions devront « atteindre leur maximum dans les dix ou quinze ans qui viennent» avant de revenir « d'ici à 2050» à «un niveau inférieur d'au moins 50 % à celui de 1990».

Fort bien. Sauf que «seuls les efforts de réduction du CO2 sont cités, déplorent nos trois experts.Les gaz à effet de serre autres que le CO2 (méthane, oxyde nitreux, etc.) ne font l'objet d'aucune mention spécifique».  Même constat en France : «Lors du “Grenelle de l'environnement”, toutes les mesures prononcées concernaient la réduction des émissions de CO2 sans qu'une seule fois, dans le document final, ne soit jamais mentionné le méthane

Pourquoi un tel oubli ? Essentiellement pour des raisons pratiques répondent les auteurs. La conversion en «tonnes équivalent CO2» permet, en effet, de comptabiliser plus facilement la contribution des différents gaz responsables de l'effet de serre. Mais du fait de la «généralisation de son emploi […], tout se passe comme si l'on avait affaire à un seul gaz, “équivalent CO 2” dont il s'agit de réduire les émissions.»

L'Europe doit réagir

Plus grave : les calculs d'équivalence sont effectués de façon très approximative, ce qui contribue à sous-estimer l'impact du méthane, notamment. Il est ainsi couramment admis que l'émission d'une tonne de méthane dans l'atmosphère a le même effet que 21 tonnes de CO2. Sauf que cette équivalence n'est valable que sur une période de cent ans. Le temps de vie du méthane dans l'atmosphère étant beaucoup plus faible que celui du CO2, son impact climatique est d'autant plus élevé que la période de référence choisie est courte. Par exemple : à l'horizon 2050, date à laquelle l'Europe veut réduire de 50 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990, le «pouvoir de réchauffement global» du méthane n'est plus égal à 21 mais à 49.Et à cinq ans, une tonne de méthane fait autant de dégâts que 101 tonnes de CO2 !Conclusion : l'Europe ne pourra pas atteindre son objectif si elle n'intègre pas le méthane dans son programme de réduction d'émissions et si elle persiste à lui appliquer un coefficient d'équivalence inadapté.

Enfin, tout en maintenant «l'effort indispensable sur le CO2», la récupération et la valorisation énergétique du méthane présentent l'avantage de ne pas pénaliser le développement économique notamment dans les pays émergents. Bien au contraire !

 Marc Mennessier

http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/03/01/01008-20080301ARTFIG00105-le-methane-un-gaz-aussinuisible-queleco-.php

 

 

 

 

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 09:58

 

Décharge REP VEOLIA CLAYE-SOUILLY 

1er plus gros émetteur français

de gaz méthane

dans l'air

en 2011 et 2008 (1)

 

Ses effets sur la santé

(source airbreitz) 

« Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air. »

 

 

Pour savoir si des actions sont menées par les élus pour demander à l’industriel de réduire ses émissions de Méthane, afin de protéger la population, nous vous conseillons de vous rapprocher des mairies de Claye-Souilly, Charny, Fresnes sur Marne, Annet sur Marne et Messy ainsi que des conseillers généraux des cantons de Claye-Souilly, Michèle Pélabère, et Mitry-Mory Jean-Pierre Bontoux.

 

(1) http://www.irep.ecologie.gouv.fr/IREP/index.php

 

Site airbreitz :

Le méthane (CH4)

Origines

Le métha
ne est un gaz qui est produit principalement de manière biologique. La principale source de ce gaz est agricole, et provient principalement de la fermentation entérique et de la gestion des déjections dans les élevages. Le méthane est aussi fabriqué par des bactéries dans les zones humides, telles que les rizières et les marais. Ce gaz est également le premier composant du gaz naturel.

Ses effets sur l’environ
nement

Le métha
ne est un gaz à effet de serre. C'est le troisième plus important gaz à effet de serre à contribuer au réchauffement de la planète après la vapeur d'eau (H2O) et le dioxyde de carbone (CO2). 
Lorsque les rayons solaires atteig
nent notre planète, l’énergie qu’ils apportent à la surface terrestre se transforme en chaleur. Les gaz à effets de serre emprisonnent une partie de cette chaleur autour de la terre, en retenant le rayonnement infrarouge réémis par la planète. La chaleur accumulée provoque ainsi le réchauffement climatique.
Ce changement climatique a des conséquences directes, physiques et climatiques sur l’environ
nement (fontes des glaciers, élévation du niveau de la mer). Il influe aussi sur les écosystèmes et en particulier en modifiant la biodiversité.

Ses effets sur la santé

Le méthane est incolore, inodore, et non toxique. A très haute concentration, il peut cependant provoquer des asphyxies en prenant la place de l'oxygène dans l'air.

http://www.airbreizh.asso.fr/polluants/le-methane/

 

 

 

 

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22 juillet 2014 2 22 /07 /juillet /2014 21:15

Et que fait

Airparif

pour la Seine et Marne ?

Pas de points de contrôle fixe de la qualité de l’air

près des stades

où s’entraînent  nos enfants

à Villeparisis

au bord de la Francilienne

à Mitry-Mory

au bord de la zone industrielle

Pourquoi ?

La santé de nos enfants serait-elle moins importante

que celle

des populations des quartiers huppés de la capitale ?

Pour mémoire Airparif n’a implanté aucuns points de contrôle fixe

des particules PM10 et des oxydes d’azote

au nord-ouest 77

Pour toute information complémentaire contactez

M. Bernard Corneille,

conseiller général du canton de Dammartin en Goële

et membre du conseil d’administration d’Airparif

Paru sur le site Airparif :

Sud-Ouest Parisien : ouverture d’une nouvelle station de mesure

Le jeudi 10 juillet 2014

Afin de maintenir une mesure de qualité de l’air dans le sud-ouest parisien, Airparif vient d’ouvrir une nouvelle station dans le stade Suzanne Lenglen à Paris (15e arrondissement).

Cette station mesure en continu deux des polluants problématiques de la région : les oxydes d’azote et les particules PM10. Les données enregistrées sont mises à disposition du public sur le site internet de l’association, et contribuent quotidiennement à la prévision de la qualité de l’air et des épisodes de pollution.

Cette station de fond (éloignée des voies de circulation) permet d’évaluer la pollution générale, représentative de cette partie de l’agglomération parisienne. C’est pourquoi elle n’est ni impactée par le Boulevard périphérique, ni par l’héliport d’Issy-les-Moulineaux. 

En revanche, ces mesures contribuent à apporter des informations quant à l’exposition lors de la pratique du sport en milieu urbain.

http://www.airparif.asso.fr/actualite/detail/id/115

 

pour plus d’informations :

 http://www.evous.fr/Centre-Sportif-Suzanne-Lenglen,1118822.html

 

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 11:33

 

Pourquoi Airparif contrôle le NOX (1)
dans la forêt de Fontainebleau et celle de Rambouillet
et pas à Montgé en Goële
près des pistes de l’aéroport de Roissy
alors qu’Airparif
estime
que  les émissions de NOX
provenant des activités aéroportuaires de Roissy et d'Orly
sont trois fois supérieures
à celles du boulevard périphérique en 2012 ?
La santé
 des arbres des forêts de Fontainebleau et Rambouillet
 est-elle plus importante
que celle des populations du nord-ouest 77 ? 
Pour tous renseignements sur ce dossier
 contactez
 M. Bernard Corneille
 conseil général du canton de Dammartin en Goële
maire d’Othis
 administrateur d’AIRPARIF
Paru sur le site « Le Parisien » :
Pollution : un rapport dénonce les nuisances des avions au sol

Publié le 04.05.2014, 09h32 | Mise à jour : 09h42

 

 

L'Acnusa, «gendarme des aéroports», plaide pour une généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, jugés trop polluants et bruyants. Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. | Aéroports de Paris/Jean-Jacques Moreau 

 

 

Même quand il ne vole pas, un avion pollue en brûlant du kérosène pour assurer électricité et ventilation avant et après le décollage. Au nom de la qualité de l'air, l'Autorité chargée de contrôler les nuisances autour des principaux aéroports français défend une limitation plus stricte des moteurs auxiliaires utilisés au sol. 


L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa), dans son rapport d'activité, plaide pour u
ne généralisation des moyens de substitution en électricité et en climatisation, qui permettrait de réduire l'utilisation des moteurs auxiliaires, dénommés APU (pour Auxiliary Power Unit, en anglais), polluants et bruyants.

Sur les aéroports parisiens, u
ne réglementation visant à encadrer l'utilisation des APU est en vigueur depuis juillet 2012 mais «celle-ci a une portée très limitée», regrette l'Acnusa. Pour s'imposer pleinement à un appareil, elle nécessite en effet qu'un poste de stationnement dispose des deux moyens de substitution (électricité et climatisation). Ce qui ne concerne, par exemple, que 5% des postes de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Le «gendarme des aéroports» plaide pour que la limitation de l'usage des moteurs auxiliaires s'impose dès qu'il existe un moyen de substitution en électricité, «comme cela est déjà le cas dans u
ne dizaine d'aéroports européens».

Selon l'association Airparif, les aéroports contribuent pour 6% aux émissions d'oxydes d'azote (NOx) en Ile-de-France. Les émissions de ce polluant provenant des activités aéroportuaires de Charles-de-Gaulle et d'Orly sont même «plus de trois fois supérieures à celles du boulevard périphérique», estimait-elle en 2012. Dans ces émissions de NOx provenant des aéroports, les moteurs auxiliaires
ne représenteraient qu'une petite partie (12%) par rapport au trafic aérien lui-même (86%), selon des données d'Airparif. Pour les particules, autres polluants majeurs de l'air, la contribution des aéroports resteraient assez faible (de l'ordre de 3% contre environ 25% chacun pour le chauffage et le trafic routier).

LeParisien.fr 

 

 http://www.leparisien.fr/environnement/pollution-un-rapport-denonce-les-nuisances-des-avions-au-sol-04-05-2014-3814631.php

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17 avril 2014 4 17 /04 /avril /2014 11:57
Pollution aux particules :

Stations trafic

¤ Nombre de dépassements

Autoroute A1 - Saint-Denis

46

http://www.airparif.asso.fr/etat-air/bilan-annuel-suivi-depassements?polluant=PM10&annee=2014&x=20&y=15

 

 

 

 

Au nord-ouest 77

combien

de dépassements à la pollution par les particules ?

Nous n’en savons rien.

 

Ne cherchez pas, ici il n’y a aucune station  de contrôle des  particules trafic Airparif.

 

Pas de contrôles = pas de problèmes ?

A vous de juger

 

Pour savoir pourquoi aucune station de contrôle trafic  n’a été implantée au nord-ouest 77 à proximité de l’aéroport de Roissy en France, nous vous conseillons de vous rapprocher de Monsieur Bernard CORNEILLE,  Conseiller Général du canton de Dammartin-en-Goële au nord-ouest 77 et administrateur d’Airparif.

 

 

Paru sur le site France Info :
Pollution aux particules : l'Ile-de-France a dépassé son quota 2014

LE JEUDI 10 AVRIL 2014 À 16:02 mis à jour à 17:38

Par Hélène Faucher

 

Encore une fois ce jeudi, le seuil d'information à la pollution aux particules fines est atteint en Ile-de-France. Avec 44 jours de dépassement depuis le 1er janvier sur une de ses stations de mesure, la région parisienne est déjà en infraction avec la réglementation européenne pour 2014. la France risque des "dizaines de millions d'euros d'amendes".

Le 10 avril 2014, seulement un tiers de l'année est passé, et pourtant l'Ile-de-France a déjà largement dépassé les quotas annuels autorisés par Bruxelles en matière de pollution aux particules fines.

Selon l'association Airparif, qui mesure la qualité de l'air en Ile-de-France, une des stations de mesure de la région parisienne serait déjà à 44 jours de dépassement, contre les 35 accordés par l'Union européenne. D'autres stations, situées à proximité du périphérique, ont déjà enregistré 20 jours de dépassements et celle des Champs-Elysées en a connu 17.

Un jour est considéré "en dépassement" quand le nombre de particules fines (PM10) dans l'atmosphère dépasse les 50 microgrammes par m3.Par exemple, ce jeudi dans Paris, Airparif a annoncé une concentration de particules fines de 75 microgrammes par m3, bien au-dessus de la limite.

Il n'y a pas que l'Ile-de-France qui est concernée par des dépassements trop fréquents. Cela touche aussi Marseille, Toulon, Douai-Béthune-Valenciennes, Lille, Grenoble, Lyon et une partie de Rhône-Alpes, Nice et une partie de Paca, et la Martinique. 

La valeur limite dépassée un jour sur deux près de l'A1

La France est donc dans le collimateur de Bruxelles et risque des amendes de "plusieurs dizaines de millions d'euros", rappelait en mars le ministère de l'Ecologie. Selon les bilans annuels d'Airparif pour 2010, 2011 et 2012, la valeur limite de 50 microgrammes par m3 est dépassée un jour sur deux au bord de l'autoroute A1: 176 jours en 2010, 164 en 2011 et 192 en 2012.

Un autre polluant émis par le trafic routier, le dioxyde d'azote, dépasse aussi régulièrement les limites européennes, et pourrait amener la France à payer d'autres amendes.

Par Hélène Faucher

http://www.franceinfo.fr/environnement/pollution-l-ile-de-france-en-infraction-risque-une-amende-1381317-2014-04-10

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 18:11
La pollution de l'air 
responsable de combien de décès
au nord-ouest 77 ?

 

Circulez, y'a rien à voir

 

Dans ce département où l'espérance de vie

est la plus faible d'Ile de France

ne dérangez pas vos élus 

avec les problèmes de pollution de l'air

ils sont occupés ailleurs.

 

Paru dans le journal de l’environnement :
La pollution de l’air, responsable d’un décès sur huit

Le 25 mars 2014 par Romain Loury

 

Principales causes de mortalité, les maladies cardiaques et AVC.
DR

La pollution de l’air a fait 7 millions de morts, en 2012, dans le monde, soit deux fois plus que nel’estimait l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2008, selon un nouveau rapport, publié mardi 25 mars, par l’organisme onusien.

«Peu de risques ont un impact supérieur sur la santé mondiale à l’heure actuelle que la pollution de l’air; les données factuelles indiquent la nécessité d’une action concertée pour rendre l’air que nous respirons plus propre», estime Maria Neira, directeur du département OMS Santé publique, déterminants sociaux et environnementaux de la santé.

Les chiffres publiés, mardi 25 mars, ont, en effet, de quoi donner le vertige: en 2012, 4,3 millions de décès prématurés étaient liés à la pollution de l’air intérieur, 3,7 millions à celle de l’air extérieur. Soit un total, en tenant compte des expositions doubles, de 7 millions, l’équivalent d’un décès sur 8. Un bilan largement revu à la hausse depuis 2008, lorsque l’OMS avait conclu à 3,2 millions de morts.

Explication: «unemeilleure connaissance des maladies provoquées par la pollution atmosphérique, mais aussi une meilleure évaluation de l’exposition humaineaux polluants présents dans l’air grâce à l’utilisation de mesures et de technologies améliorées. Cela a permis aux chercheurs de procéder à uneanalyse plus approfondie des risques sanitaires dans un éventail démographique plus large qui comprend désormais des zones rurales aussi bien que des zones urbaine.

Trois quarts des décès en Asie

Les premiers pays touchés sont ceux de la zone Asie du sud-est et Pacifique occidental, qui regroupe notamment la Chine, l’Inde et l’Indonésie: à eux seuls, ils représentent près de 77% des décès liés à la pollution intérieure, et pour 70% de ceux associés à la pollution extérieure. Quant aux pays d’Europe à haut revenu, l’OMS estime à 279.000 le nombre de décès liés à la pollution de l’air extérieur, et à près de 18.000 ceux liés à l’air intérieur.

Principales causes de mortalité, les maladies cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC) (80% à eux deux pour la pollution extérieure), suivis des bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO, 11%) et des cancers du poumon (6%).

«Dans le courant de l’année, l’OMS publiera des lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur en rapport avec les combustibles domestiques, ainsi que des données par pays sur les expositions aux pollutions intérieure et extérieure et la mortalité qui leur est associée, outre uneactualisation des mesures de la qualité de l’air dans 1.600 villes de toutes les régions du monde», conclut l’organisation.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-pollution-de-l-air-responsable-d-un-deces-sur-huit,44321?xtor=EPR-9

 

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