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28 mars 2022 1 28 /03 /mars /2022 11:22

 

Il est vrai que depuis quelques années Le Conseil Régional d’IDF et l’ETAT préfère déverser à la pelle des subventions à des agriculteurs pour les "aider" à financer des projets privés de méthaniseurs.

 

En moyenne pour un méthaniseur la subvention du conseil régional est de 500 000€ et de l’ETAT (Ademe) de 300 000 €, mais cela peut être plus.

 

Au nord 77 ce sont plus de 20 millions d’euros de subventions qui ont été allouées ces dernières années à des projets privés de méthaniseurs.

 

L’argent de nos impôts doit à l’avenir être versé, en priorité, aux collectivités pour les aider à rénover nos réseaux d’assainissement, nous protéger contre les inondations, construire des pistes cyclables….

 

Il est inacceptable que des projets privés de méthaniseurs soient autant subventionnés alors que les exploitants peuvent être exonérés, sous certaines conditions, d’impôts fonciers payés par la majorité d’entre nous.

 

Voir notre article :

http://adenca.over-blog.com/2022/03/methanisation-agricole-la-double-recompense-une-activite-tres-subventionnee-et-exoneree-d-impots-fonciers-sous-certaines-conditions

 

 

 

 

Extrait de l'article paru sur le site La Marne :

 

Seine-et-Marne. Les impôts augmentent dans les villes de cette agglomération

Dans les villes de la communauté d'agglomération de Roissy Pays de France, la taxe foncière intercommunale va augmenter. Un coup dur pour les habitants.

 

Dans ces communes de Seine-et-Marne, le taux intercommunal de la taxe foncière va augmenter de 0,5%. (©Pixabay)

 

Par Victor Fernandez

Publié le 28 Mar 22 à 6:30 

La Marne

Dans une période de crises énergétique et géopolitique, tout augmente… même les impôts ! Le 17 mars 2022, lors du conseil communautaire de Roissy Pays de France, une augmentation des impôts locaux a été votée. Le taux de la taxe foncière intercommunale passera ainsi de 3,94 % à 4,58 %, dans cette agglomération à laquelle appartiennent plusieurs communes de Seine-et-Marne.

Selon la communauté d’agglomération, cela pourrait représenter une hausse de l’ordre de 9 € pour un foyer vivant en appartement et 16 € à 17 € pour ceux qui habitent en pavillon.

Une hausse importante ?

Si la hausse du taux peut paraître modeste, elle devrait en plus s’accompagner d’une hausse de la base locative. Cette valeur qui correspond à la valeur de vos logements devrait augmenter cette année de 3,4 %, soit l’une des plus grosses hausses de ces dernières années.

Quelles communes appartiennent à Roissy Pays de France en Seine-et-Marne ?

En Seine-et-Marne, les communes appartenant à cette communauté d'agglomérations sont : Claye-Souilly, Compans, Dammartin-en-Goële, Gressy, Juilly, Le Mesnil-Amelot, Longperrier, Mauregard, Mitry-Mory, Moussy-le-Neuf, Moussy-le-Vieux, Othis, Rouvres, Saint-Mard, Thieux, Villeneuve-sous-Dammartin, Villeparisis.

« Avec l’augmentation des bases et du taux, cela représente 20 % de fiscalité supplémentaire sur la taxe foncière, souligne Hervé Touguet, élu communautaire qui est également conseiller d’opposition à Villeparisis. En pourcentage, l’augmentation me semble importante ». Selon les calculs de cet élu, une personne qui payait jusqu’à maintenant 1 000 € de taxe foncière en paiera désormais 43 € de plus. « Pour nos habitants, ça va être dur », assure l’élu.

Un manque à gagner de 4 millions d’euros

Aux origines de cette hausse, on retrouve des besoins d’investissement dans des travaux d’assainissement. Au total, il a été nécessaire de trouver 4 millions d’euros supplémentaires pour ces travaux. Une augmentation qui a poussé certains élus, à commencer par Hervé Touguet, à se demander si ce financement ne pouvait pas être assuré autrement.

En effet, le budget total de la communauté d’agglomération s’élèvera, pour 2022, à plus d’un demi-milliard d’euros. Au milieu d’une telle somme, ces 4 millions d’euros peuvent donc paraître une goutte d’eau, qu’il aurait été possible de trouver autrement. Mais en réalité, Roissy Pays de France est loin de rouler sur l’or.

« Il n’est pas hors de propos qu’à l’occasion d’un budget supplémentaire, on soit amené à réduire le budget », a souligné Pascal Doll, le président de la communauté d’agglomération. En effet, l’augmentation du coût des matières premières et de l’énergie fait craindre à certains une augmentation du montant des dépenses engagées par Roissy Pays de France. L’élu a par ailleurs tenu à rappeler qu’initialement, ce budget supplémentaire alloué à l’assainissement avait été fixé à 9 millions et a, par la suite, été divisé par plus de deux, suite aux négociations des élus de Roissy Pays de France. Mais cette diminution de budget signifie aussi que les investissements vont être moins importants cette année.

Vers de nouvelles augmentations ?

La situation est donc loin d’être figée. « On discutons quasiment au jour le jour, a souligné Jean-Louis Marsac, vice-président en charge des finances. [L’année prochaine], on peut revenir en arrière et remettre un peu plus sur la TEOM [taxe d’enlèvement des ordures ménagères, N.D.L.R.] ».

La question des ordures ménagères était en effet également au cœur des discussions lors de ce conseil communautaire houleux. Alors que le financement du service de collecte des ordures ménagères coûte 37 millions d’euros, la taxe qui lui est associée n’en rapporte qu’à peine 32 millions d’euros.

Il manque donc 5 millions d’euros pour financer ce service à la mesure de son coût, somme que Roissy Pays de France prélève pour l’instant dans son budget. Si cette année, cette taxe conservera le même taux, 6,94 %, cette situation pourrait ne pas se répéter l’année prochaine. La taxe foncière sera-t-elle diminuée d’autant, en guise de compensation ? La question reste en suspens et dépendra sûrement de l’évolution du contexte économique général….

 

https://actu.fr/societe/seine-et-marne-les-impots-augmentent-dans-les-communes-de-cette-agglomeration_49710579.html

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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 18:02
Ils sont venus en nombre prendre un bol d’air dans la forêt régionale de Montgé

 

Depuis le confinement la forêt régionale de Montgé en Goële compte de plus en plus d’adeptes.

 

Ce dimanche ils étaient venus nombreux, en famille, certains pique-niquaient sur l’esplanade, pendant que d’autres arpentaient les chemins forestiers à pied ou à vélo.

 

Nous y avons rencontré beaucoup de familles avec de jeunes enfants ravis de pouvoir gambader à leur aise ou de construire avec papa ou maman des cabanes au milieu de la forêt.

 

L’ambiance était joyeuse et détendue sous un soleil de plomb, les promeneurs n’en demandaient pas plus que ces plaisirs simples : redécouvrir la nature, les joies des promenades en famille dans un environnement apaisé.

 

Ils sont venus en nombre prendre un bol d’air dans la forêt régionale de Montgé
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27 mars 2022 7 27 /03 /mars /2022 13:05
SOUILLY : le pont de pierre sur la Beuvronne
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25 mars 2022 5 25 /03 /mars /2022 12:32

 

Pourquoi cette entreprise a disparu depuis peu du site ICPE de l'ETAT ?

 

Un site censé fournir des informations aux populations concernant les entreprises polluantes ou dangereuses.

 

Vous ne pourrez donc pas savoir quand le dernier contrôle de la préfecture a eu lieu, ni consulter les arrêtés préfectoraux.

 

Un manque de transparence ?

A vous de juger

 

 

Pour toutes informations nous vous conseillons de contacter le député de cette circonscription :

Rodrigue Kokouendo (LREM)

 

 

 

Paru sur le site La Marne :

 

Seine-et-Marne : explosion dans la zone de Mitry-Compans

 

Une fuite de produits dangereux est en cours dans la zone de Mitry-Compans, rue Gay Lussac à Mitry-Mory, vendredi 25 mars 2022. Les pompiers sont en cours d'intervention.

Mitry-Mory : fuite de produits dangereux dans  l’usine SEVESO d’Air Liquide !

Les pompiers interviennent dans la zone de Mitry-Compans, à Mitry-Mory, vendredi 25 mars 2022. (©MC Nouvellon)

Par Louis GohinPublié le 25 Mar 22 à 10:06 

 

 

Trois bouteilles de gaz ont explosé dans les locaux de l’entreprise Air liquide à Mitry-Mory (Seine-et-Marne), vendredi 25 mars 2022. L’incident serait survenu vers 9h30 à cause d’un problème de surgonflage. Deux employés ont été légèrement blessés.

 

Explosion de gaz sans gravité chez Air liquide

La police a demandé d’éviter la zone le temps de s’assurer qu’il n’y avait pas de risque dans les environs, mais si les pompiers assurent qu’il n’y pas de grave conséquence.

« La situation est stabilisée, il n’y a pas d’impact à l’extérieur de l’entreprise », affirment les pompiers à 10h.

Un pompier expert des risques chimiques doit se rendre sur place dans les prochaines heures pour faire des dernières vérifications.

L’entreprise Air Liquide est spécialiste des gaz industriels.

https://actu.fr/ile-de-france/mitry-mory_77294/fuite-de-produits-dangereux-dans-la-zone-de-mitry-compans_49685910.html

 

 

Sur le site de la mairie de Mitry-Mory :

 

Risques technologiques

Dernière mise à jour le 17 mars 2022

Plan particulier d’intervention (PPI) Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) / Information des acquéreurs et des locataires de biens immobiliers

La zone d’activités de Mitry-Compans comporte plus de 200 entreprises dont une soixantaine relève du régime des Installations Classées pour la Protection de l’environnement (ou ICPE).

Parmi ces sociétés, certaines présentent davantage de risques que d’autres, au regard de leurs activités ou des produits manipulés ou stockés.

Ainsi, 6 d’entre elles sont classées SEVESO (c’est-à-dire présentant le plus de risques) :

  • 2 seuils haut (GAZECHIM et CCMP) ;
  • 4 seuils bas (GEREP, UNIVAR, MESSER GAZ, AIR LIQUIDE France industrie).

Ces installations font donc l’objet de contrôles particuliers de la part des services de l’Etat, au travers de la DRIEE

https://www.mitry-mory.fr/mes-services-publics/amenagement-cadre-de-vie-et-environnement/risques-technologiques/

 

 

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24 mars 2022 4 24 /03 /mars /2022 15:58
Méthanisation agricole, la double récompense : une activité très subventionnée et exonérée d’impôts fonciers sous certaines conditions

En Ile de France l’argent de vos impôts sert, entre autres, à subventionner largement les exploitants de méthaniseurs agricoles, ces gros agriculteurs perçoivent des subventions du Conseil Régional d’IDF et de l’ETAT (Ademe) environ 800 000€ par méthaniseur et parfois plus, mais ce que vous ne savez peut-être pas c’est que la majorité de ces exploitants de méthaniseurs sont exonérés des impôts suivants :

  • cotisation foncière des entreprises (CFE) (ancienne taxe professionnelle)
  • et de taxe foncière sur les propriétés bâties sous certaines conditions.

(voir plus bas)

Deux poids, deux mesures

Pour mémoire cette exonération d’impôts fonciers ne concerne ni les artisans, ni les  petits commerçants des villages ruraux, quand aux subventions perçues par ces 2 catégories professionnelles elles sont infimes et parfois même inexistantes.

 

Paru sur le site de l’assemblée nationale :

s Assemblée nationale 15ème législature


Question N° 38298

de M. Jean-Luc Warsmann (UDI et Indépendants - Ardennes )

Question écrite

Titre > Interprétation de l'article D. 311-18 du code rural

Question publiée au JO le : 20/04/2021 page : 3387

Réponse publiée au JO le : 12/10/2021 page : 7561

Texte de la question

M. Jean-Luc Warsmann attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de la relance sur l'interprétation de l'article D. 311-18 du code rural qui autorise plusieurs exploitants agricoles inscrits au registre des actifs agricoles à détenir ensemble au moins 50 % des parts d'une société interposée de méthanisation permettant de bénéficier des exonérations fiscales prévues par la loi. Il souhaite connaître la position du Gouvernement sur le sujet.

Texte de la réponse

Les articles 1451 et 1382 du code général des impôts (CGI) prévoient respectivement des exonérations de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), au profit, d'une part, des entreprises exerçant une activité de production de biogaz, électricité ou chaleur par la méthanisation agricole, et d'autre part, des installations et bâtiments de toute nature affectés à cette production. En matière de CFE, le 5° de l'article 1451 du CGI précise que cette exonértion est accordée aux entreprises pour leur activité de production de biogaz, électricité et de chaleur par la méthanisation, réalisée dans les conditions de l'article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime (CRPM). Au sens de ces dispositions, l'activité de production de biogaz, d'électricité ou de chaleur est réputée agricole lorsque cette production répond aux conditions suivantes :

- elle est réalisée par un ou plusieurs exploitants agricoles ;

- elle est issue pour au moins 50 % de matières provenant d'exploitations agricoles. L'article D. 311-18 du CRPM, pris pour l'application de l'article L. 311-1 du même code, précise qu'il est nécessaire, pour que cette activité soit regardée comme agricole, que l'unité de méthanisation soit exploitée et l'énergie commercialisée par un exploitant agricole ou une structure détenue majoritairement par des exploitants agricoles. Les exploitants agricoles s'entendent, soit des personnes physiques inscrites au registre des actifs agricoles mentionné à l'article L. 311-2 du même code, soit des personnes morales dont au moins l'un des associés, détenant au moins 50 % des parts de la société, est un exploitant agricole inscrit à ce registre. S'agissant des structures détenues majoritairement par des exploitants agricoles, le bulletin officiel des finances publiques (BOI-IF-CFE-10-30-10-25, § 120) précise que la condition de détention du capital social s'entend d'une détention, directe ou indirecte, à plus de 50 % par des exploitants agricoles.

Ainsi, pour que l'activité d'une société de méthanisation soit considérée comme agricole au sens de l'article D. 311-18 du CRPM, le capital de l'entreprise doit être majoritairement détenu :

1° soit directement par des personnes physiques ayant la qualité d'exploitants agricoles ;

 2° soit indirectement, par une ou plusieurs sociétés dont l'objet social est l'exercice d'activités agricoles au sens de l'article L. 311-1 du CRPM et dont le ou lesdits associés sont des exploitants agricoles et détiennent plus de 50 % des parts représentatives de la structure de méthanisation. En conséquence, dans le cas d'une détention indirecte, la société qui s'interpose entre celle qui réalise l'activité de méthanisation et les exploitants agricoles personnes physiques doit elle-même exercer une activité agricole. En matière de TFPB, l'exonération prévue au 14° de l'article 1382 du CGI s'applique aux installations et bâtiments de toute nature affectés à la production de biogaz, d'électricité et de chaleur par la méthanisation, réalisée dans les conditions fixées à l'article L. 311-1 précité. La doctrine applicable (BOI-IF-TFB-10-50-25, § 40) renvoie aux dispositions du BOI précité en matière de CFE. Par conséquent, les mêmes conditions qu'en matière d'exonération de CFE sont nécessaires pour le bénéfice de l'exonération de TFPB. Dès lors, les sociétés de méthanisations détenues majoritairement par des sociétés non agricoles ne peuvent pas bénéficier des exonérations de CFE et TFPB prévues respectivement par les articles 1451 et 1382 du CGI, dans la mesure où elles ne satisfont pas aux conditions mentionnées aux articles L. 311-1 et D. 311-18 du CRPM. Étendre ces exonérations à la méthanisation non agricole irait très au-delà de l'objectif initial d'incitation au développement de la méthanisation agricole et conduirait à accorder une subvention injustifiée à des entreprises, souvent industrielles, et a priori rentables.

 

 

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22 mars 2022 2 22 /03 /mars /2022 20:35
Compans 19/3/2022

Compans 19/3/2022

 

Compans n’est pas une poubelle !

 

Les habitants de ce village rural de 800 âmes en ont assez de voir s’implanter régulièrement des décharges illégales sur leur territoire sans que les services de l’ETAT ne surveillent les sites en question pour éviter ce désastre écologique.

 

C’est la 2ème décharge illégale qui s’est implantée en moins d’un an, la 1ère a pris feu fin août dernier, les pompiers ont mis près de 6 jours à éteindre l’incendie.

 

Le commissariat de Mitry-Mory qui couvrait ce secteur a été fermé en 2012 et comme le précise les élus de Mitry-Mory ce sont 20 postes d’agents de la police nationale perdus lors du regroupement de ce commissariat avec celui de Villeparisis.

https://www.mitry-mory.fr/actualite/le-maire-reitere-sa-demande-de-moyens-supplementaires/

 

L’ETAT aux abonnés absents ?

 

Des services de l’ETAT qui n’écoutent pas les alertes des associations !

 

En effet ADENCA avait prévenu les services de l’ETAT dès septembre de ces risques mais n’a pas été entendue.

 

 

Aujourd’hui c’est le contribuable qui va encore payer l’addition pour l’enlèvement de ces tonnes

 de déchets, c’est la 2ème fois sur ce site qu’une monstrueuse décharge illégale doit être nettoyée.

 

 

 

 

Compans 19/3/2022

Compans 19/3/2022

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21 mars 2022 1 21 /03 /mars /2022 15:03

 

 

Lors d’une promenade  au bord de la Dhuis des habitants de Claye-Souilly ont découvert de gros engins de BTP qui étaient entrain d’effectuer des sondages dans le bois en face de Mauperthuis.

 

 

 

C'est dans le bois marqué d'une croix que des sondages sont réalisés

C'est dans le bois marqué d'une croix que des sondages sont réalisés

 

Pour vous situer l’endroit exact  c’est à quelques encablures de l’ancienne chapelle de Bois Fleuri. Si vous empruntez la Dhuis, en partant de Bois Fleuri en direction de Villevaudé, vous apercevrez le chantier sur la gauche, au niveau de la borne Dhuis 1070, un chantier situé au milieu du bois dissimulé derrière des barricades.

 

Ce qui inquiète les populations c’est que la forêt régionale de Claye se situe à côté et qu’en date du 1/4/2019 la région IDF (AEV) a signé un contrat juteux avec Placoplatre. L’industriel s’engageant à verser 4.3 millions d’euros à la région (AEV) contre l’autorisation d’exploiter le gypse dans le bois de Bernouille, en bordure de la Dhuis à Coubron, sur les terrains appartenant à la Région IDF.

 

Dans ce contrat un paragraphe en page 7 nous interpelle :

Les habitants de Claye-Souilly inquiets : Placoplatre va-t-il traverser la Dhuis pour étendre sa carrière de gypse près de Mauperthuis et Bois Fleuri ?

 

La Région IDF va-t-elle sacrifier notre patrimoine forestier contre de l’argent pour permettre à Placoplatre d’ouvrir une  nouvelle carrière à ciel ouvert aux portes de Claye-Souilly ?

 

 

 

Pour plus d’informations contactez

Jean-Luc Servières

Maire de Claye-Souilly

 

 

 

Plus jamais ça

 

En 2003 le Région IDF avait signé un contrat juteux  avec le carrier Knauf contre l'autorisation d'exploiter le gypse dans la forêt régionale de Montgé en Goële sur 35 hectares, au lieudit le Bois des Sables.

Un exemple à ne pas suivre : la destruction d’une partie de la forêt régionale de Montgé en Goële pour permettre à l’industriel Knauf d’ouvrir une carrière de gypse à ciel ouvert qui sera bientôt remblayée par des déchets « dits inertes »

2021 Les arbres de la forêt régionale de Montgé détruits pour laisser place à une carrière à ciel ouvertt

2021 Les arbres de la forêt régionale de Montgé détruits pour laisser place à une carrière à ciel ouvertt

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19 mars 2022 6 19 /03 /mars /2022 19:21
ST  AUGUSTIN : LA CASCADE
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17 mars 2022 4 17 /03 /mars /2022 18:02
Claye-Souilly, projet de Plan Local d'Urbanisme : les petits écoliers de Souilly attendent une école !

 

 

Une école surdimensionnée au Bois des Granges

et

pas d’école à Souilly !

 

 

A grands renforts de médias la commune annonce l’implantation d’une école dans le nouveau lotissement des Bois des Granges pour un coût exorbitant : 6.7 millions d’euros.

 

Et pendant ce temps les petits écoliers de Souilly doivent prendre les transports en commun pour se rendre dans les écoles du centre ville où ils sont dispatchés au gré des places libres, ils servent en quelque sorte de « bouche trou ».

 

Souilly, un secteur qui rapporte beaucoup d’impôts à la commune puisque c’est ici que se concentre toutes les zones commerciales, mais ce ne sont pas les habitants de ce hameau qui en bénéficient, puisque sur ce secteur il n’y a ni école, ni gymnase, ni terrain de sports public,  ni salle pour les associations, ni maison médicale, le banc où les anciens se reposaient près du ru botteret a même été supprimé.

 

Souilly a vu disparaître son école au 19ème siècle, puis son église au 20ème siècle, Souilly a conservé un cimetière, seul vestige d’une longue lutte entre les habitants de Souilly et de Claye.

 

Le projet de Plan Local d’Urbanisme que vont présenter prochainement les élus avance en toute discrétion, sans semble-t-il  de véritable concertation avec la population, car à Claye-Souilly les élus n‘organisent pas de réunions de quartiers comme à Villeparisis pour écouter les demandes des habitants .

 

Le projet des élus va être présenté aux populations lors de 3 ou 4 réunions publiques d’une durée de 2 à 3 heures et puis il y aura une enquête publique, plusieurs centaines de pages à relire dans un délai contraint d’un mois avant de faire des observations.

 

 

 Les élus prendront ou pas en compte les demandes des habitants et puis il y aura le vote par les membres du conseil municipal.

 

 

 

 

Paru sur le site La Marne 

 

 

À Claye-Souilly, le chantier de la nouvelle école commence

Dans l'écoquartier de Claye-Souilly, la future école devra ouvrir à la rentrée 2023. Voici à quoi ressemblera l'établissement : surface, nombre de salles de classe...

La future école ouvrira pour la rentrée 2023 à Claye-Souilly. (©La Marne)

Par Louis GohinPublié le 16 Mar 22 à 6:02 

 

Les travaux de la future école commencent ces jours-ci, mi-mars. L’établissement ouvrira en septembre 2023 à Claye-Souilly (Seine-et-Marne), dans l’écoquartier, en face de la boulangerie le Pain des granges.

La future école sera à la fois maternelle et élémentaire. Cinq classes de maternelle seront situées au rez-de-chaussée avec les salles de restauration et d’activité physique. Huit classes d’élémentaire seront aménagées à l’étage.

L’école disposera aussi d’une salle de bibliothèque, qui pourra éventuellement se transformer en salle informatique, ainsi qu’un préau.

De la place pour les enfants

Seule une partie des salles servira dès l’ouverture. Les autres se rempliront au fur et à mesure que de nouveaux habitants s’installeront à Claye-Souilly.

« L’école répond à un besoin évident lié à la croissance de la population », explique le maire.

Les espaces intérieurs feront en tout 2 600 m². Il faut ajouter à cela 1 600 m² d’espaces extérieurs.

Il faudra donc attendre un an et demi pour pouvoir utiliser la nouvelle école. Mais si l’Éducation nationale veut déjà ouvrir de nouvelles classes en septembre 2022, c’est possible, assure le maire Jean-Luc Servières :

« Nous avons identifié deux salles disponibles en cas de besoin », dit-il.

6,7 millions d’euros

Le chantier devrait coûter 6,7 millions d’euros TTC. Il est financé par la mairie, avec des subventions d’1 million d’euros du Département et de 800 000 € de l’agglomération.

« Nous avons renégocié certains aménagements, ce qui nous a permis de faire baisser le budget total de 6,3 % », déclare le maire Jean-Luc Servières.

Il faudra aussi compter pour la mairie des dépenses en personnel, tous les ans, pour le personnel de l’école. Lorsque les 13 classes seront occupées, à terme, ces dépenses avoisineront les 440 000 € par an.

Limiter le vis-à-vis

Pour les riverains de l’école, le dérangement dû au vis-à-vis devrait être limité. C’est du moins ce qu’explique le maire :

« Aucune partie proche des maisons ne sera surélevée, déclare-t-il. Seules les parties du bâtiment qui seront éloignées des habitations voisines pourront s’élever sur deux niveaux. »

Pendant la période de chantier, qui se fera uniquement en journée, des précautions sont prises pour limiter les nuisances.

« Nous avons souhaité que le constructeur de l’école et l’aménageur de l’écoquartier se coordonnent véritablement pour que les opérations ne se télescopent. »

Des locaux bien isolés

Au départ, une toiture végétalisée était prévue sur l’école. Finalement, elle a été supprimée pour faire des économies.

Mais l’école aura des qualités du point de vue du respect de l’environnement. « La performance énergétique de l’école sera supérieure au minimum légal, la réglementation thermique 2012 », promet le maire.

Il reste à espérer que les entreprises du bâtiment ne rencontreront pas de difficulté d’approvisionnement en matières premières. Jean-Luc Servières, lui, se montre confiant : « Les entreprises ont les délais pour faire le projet dans les temps », affirme-t-il.

https://actu.fr/ile-de-france/claye-souilly_77118/a-claye-souilly-le-chantier-de-la-nouvelle-ecole-commence_49436311.html

 

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16 mars 2022 3 16 /03 /mars /2022 11:08

 

Paru sur le site FR3 Bourgogne Franche-Comté :

 

Yonne : pas rentable, le projet d'usine de méthanisation à Serbonnes mis en suspens

Publié le 23/02/2021 à 15h43  Mis à jour le 23/02/2021 à 15h46

Écrit par Martin Fort

© Collectif RIME Serbonnes

© Collectif RIME Serbonnes

Six betteraviers de l'Yonne souhaitent implanter une usine de méthanisation à Serbonnes, pour recycler leurs déchets agricoles. Le projet, qui avait déclenché l'ire des habitants de la commune, a été jugé pas rentable. Il est pour l'instant suspendu. 

C'est un tournant dans le projet d'implantation d'une usine de méthanisation à Serbonnes, porté par des betteraviers de l'Yonne. "Le projet est suspendu puisque pour l'instant il n'est pas rentable", explique Sébastien Roger, l'un des six agriculteurs associés ce mardi 23 février.

Six betteraviers du territoire planchaient jusqu'à présent sur la création d'une usine de méthanisation. Celle-ci devait récupérer une partie des betteraves qu'ils livrent à la sucrerie, sous forme de pulpe de betterave déshydratée. Associé à d'autres produits végétaux cultivés sur place, le mélange devait être chauffé dans une grande cuve.

Du gaz, le méthane, aurait alors été produit, et une fois purifié, vendu à Engie pour de l'utilisation en ville. Le projet ne prévoyait pas de transformer le gaz en électricité, comme d'autres le font dans ce genre d'usine. La chaleur produite par cette étape ne trouvait pas de débouchés. 

Pas de subventions mais du plastique

Les agriculteurs, pour nourrir la grande cuve, avaient fait le choix d'utiliser uniquement des matières issues de leur production.

Pourtant, financièrement, cela aurait pu être intéressant de diversifier l'origine de la matière consommée par le méthaniseur. Les bettraviers auraient pu être rétribués pour prendre en charge des déchets organiques locaux. Problème, "les centres de tri ne peuvent pas garantir l'absence de plastique", affirme Sébastien Roger. Or, une fois le gaz généré, le mélange restant, appelé digestat, doit être utilisé comme engrais pour les champs des betteraviers, qui n'avaient aucune envie de voir leur champ pollué par d'éventuels plastiques. 

Ce manque à gagner n'était pas la seule entrave financière pour les agriculteurs. Contrairement à d'autres régions, la Bourgogne-Franche-Comté ne subventionne pas la création de ce genre d'usine. "Si la Région avait mis 10 à 15% de l'investissement total, le projet aurait pu aboutir", regrette l'agriculteur. 

Si la Région avait mis 10 à 15% de l'investissement total, le projet aurait pu aboutir.

Sébastien Roger, un des agriculteurs porteurs du projet.

Enfin, l'emplacement géographique du site avait changé en cours de route. Initialement, l'usine devait être construite à 600 mètres des premières habitations. Une poche d'argile, découverte sur le terrain, a rendu impossible son implantation. Le choix du nouveau site, situé à 2,5 kilomètres des maisons, entraînait "un surcoût de 350 000 euros", calcule Sébastien Roger, lié aux réseaux de gaz et d'eau, plus lointains, qu'il aurait fallu raccorder.

Une tache sur un village bucolique ?

L'arrêt du projet a fait des heureux : les habitants de Serbonnes. Prévenus durant l'été 2020 de l'éventualité de la construction de l'usine, ils s'étaient immédiatement mobilisés, d'abord visuellement, en affichant des pancartes dans le village, puis en montant différentes pétitions.

Les opposants au projet multipliaient les griefs contre la méthanisation : "l'odeur liée à l'usine dérange et aurait également impacté d'autres villages autour, notamment Sergines et Michery", estime Jérôme Hanover, habitant de Serbonnes et bénévole de l'association "Contre vent sur les terres coulonnaises" (CVTCA) en lutte contre le projet. Faux, selon l'un des porteurs du projet, Sébastien Roger : "les méthaniseurs qui engendrent des odeurs sont ceux qui fonctionnent mal ou qui sont nourris avec du fumier". Ce qui n'était pas prévu ici, seules des matières fraîches et végétales devaient être intégrées au mélange. 

Aussi, les habitants estiment que l'usine aurait fait baisser les prix de l'immobilier de ce village de plus de 600 habitants. L'image peu glamour du projet de méthanisation ne collait pas au cadre bucolique que souhaite vendre la municipalité de Serbonnes pour attirer les touristes et les urbains en quête de ruralité.

L'odeur liée à l'usine dérange et aurait également impacté d'autres villages autour, notamment Sergines et Michery.

Jérôme Hanover, bénévole de l'association "Contre vent sur les terres coulonnaises"

L'usine aurait amené également son lot de dépenses inconvenantes, notamment pour les routes, peu adaptées aux passages des camions venus apporter de quoi nourrir le méthaniseur. "Le projet aurait nécessité que la commune dépense plus pour l'entretien des routes. C'est un coût supplémentaire inutile pour le village", continue le bénévole. "Seul un des six agriculteurs aurait dû emprunter des petites routes de la commune, les autres auraient roulé sur les grands axes", se défend l'autre partie. 

Même si le projet n'est pas encore définitivement abandonné, "c'est quelque part une officialisation", se réjouit Jérôme Hanover. Selon lui, "la lutte a fédéré le village et a créée une solidarité intergénérationnelleSur les 635 habitants, 634 étaient contre", estime-t-il à la louche en précisant : "95% des habitants majeurs du village avaient signé une pétition contre le projet""On ne s'interdit pas de regarder une éventuelle lumière qui arrive", préfère espérer Sébastien Roger. 

https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/yonne/yonne-pas-rentable-le-projet-d-usine-de-methanisation-a-serbonnes-mis-en-suspens-1968673.html

 

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