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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 22:46

Communiqué du CNIID et des Amis de la Terre

Semaine de la réduction des déchets : carton rouge pour le syndicat de traitement des déchets ménagers de l'agglomération parisienne

 

Paris, le 20 novembre 2009 - Durant la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (SERD), du 21 au 28 novembre 2009, de nombreuses collectivités mènent des actions visant à sensibiliser les citoyens à la réduction des déchets. Un des principaux freins à la réduction est le recours à l'incinération, un traitement qui nécessite des quantités importantes et constantes de déchets pendant des décennies de fonctionnement.

Les mesures de prévention, qui ont pour objectif la réduction des déchets, visent à préserver les ressources naturelles et réduire les pollutions, à l'opposé de l'incinération, procédé qui transforme les déchets en résidus toxiques et dangereux (mâchefers et résidus d'épuration des fumées appelés REFIOM) et les dilue sous forme de fumées polluantes dans l'air.

Le Cniid (Centre national d’information indépendante sur les déchets) et les Amis de la Terre constatent avec effarement que le Syctom, le syndicat de traitement de l'agglomération parisienne regroupant 84 communes, détourne le concept de prévention des déchets : cas unique en France, il organise des portes ouvertes à l'incinérateur de Saint Ouen pendant la semaine consacrée à la réduction des déchets.

« Prendre comme alibi la SERD pour attirer le public dans leur incinérateur est proprement scandaleux : soit le Syctom n'a rien compris à la prévention, soit il considère que tous les moyens sont bons pour promouvoir l'incinération. Cette initiative démontre malheureusement peut-être les deux. » déclare Sébastien Lapeyre, directeur du Cniid.

Claude Bascompte président des Amis de la Terre ajoute : «Cette opération de communication est un très mauvais signal envoyé par le Syctom à la population à quelques semaines de la fin du débat public organisé sur le renouvellement de l’incinérateur d’Ivry, une autre usine appartenant au syndicat ».

Contacts :

Sébastien Lapeyre
Directeur du Cniid
01 55 78 28 65
sebastien@cniid.org

http://www.cniid.org/

 Claude Bascompte
Président des Amis de la Terre
0681201235
claude.bascompte@wanadoo.fr

http://www.cniid.org/espace_mailing/cp_20091119_Cniid_AdT_carton_rouge_syctom.htm

 

 

 

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 20:39

DECHARGE SITA FD VILLEPARISIS

APRES
LES ORDURES MENAGERES
 LES DECHETS DANGEREUX


La série continue…..

 

 

Maintenant des déchets radioactifs ?


Après les déchets dangereux,
cendres d’incinérateur,déchets d’amiante….

La décharge de Villeparisis va-t-elle recevoir
 des déchets à radioactivité naturelle renforcée ?

 

Site de NE 77 :

Coderst du mercredi 3 Décembre 2009

La Sita FD VILLEPARISIS dépose une demande d’autorisation relative à l’acceptation de déchets à radioactivité naturelle renforcée

Pour plus amples informations :

http://www.asmsn.org/Liens/ODJcoderstDec.pdf

 

http://nature.environnement.77.over-blog.com/article-coderst-du-3-decembre-2009-40154078.html
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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 14:09

 

FRESNES SUR MARNE 

 

ATTENTION DANGER

RAYONNEMENTS ELECTROMAGNETIQUES ?

 

LES ELUS VONT-ILS ACCORDER

UN PERMIS DE CONTRUIRE

POUR L’IMPLANTATION PAR ORANGE

DE 2 ANTENNES RELAIS ?

 

 

S’il ne suffisait pas aux habitants de la petite commune de Fresnes sur/ marne de subir chaque jour les nuisances engendrées par la plus importante décharge de France de déchets ménagers et assimilés Rep Veolia, la Société ORANGE vient de déposer une demande de permis de construire le 4 Septembre 2009  pour la création d’un pylône de 25.20 m supportant deux antennes monobande sur un terrain sis à Fresnes sur Marne appartenant à un habitant de Charmentray.

 

Pour toutes informations complémentaires sur le danger de ces antennes consultez le site de :

http://www.robindestoits.org/

 

 

 

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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 22:55

 

 


RIVERAINS  INQUIETS TAISEZ-VOUS
VOS ELUS PARLENT D'ARGENT
1 500 000 € par ci, 5 000 000 € par là

 

 

 Extrait article du 24/11/2009 paru sur le blog Coteaux de Jurançon Environnement

 

Madame Lambert représentait la SEPANSO

Madame Loustalet et Monsieur Pépin représentaient l’association CJE .

Aucun maire n’était présent

 

 ORDRE DU JOUR

 

  

Aspects législatifs et techniques des informations/publications.

Le Président, Monsieur Miqueu, lit le mail que lui a envoyé une riveraine du puits, Mme Razavet reprochant à l’exercice de sécurité du 22 octobre dernier d’être passé inaperçu .

Mr.Miqueu lui répondra personnellement.

 

    CJE regrette que les habitants n’aient pas été informés de cet exercice sur leur sécurité ce qui lui enlève tout intérêt. Il y avait des journalistes sur le site, mais les gendarmes convoqués ne sont pas venus, obligeant les techniciens de Total à régler la circulation des voitures sur la route. Les riverains s‘inquiètent  qu‘il y ait des dysfonctionnements pour un simple exercice, qu‘en sera-t-il en cas d’accident réel ?

Un syndicaliste observe que le PIOS adapté au CSC ne protège pas les sauveteurs  ni les agents de Total .

Pour Mr.Pépin tout cela prouve que Total a présenté des scénarios RASSURANTS inadaptés à la réalité. Aussi, les plaquettes « d’information du public » distribuées par Total ont-elles été sévèrement critiquées par les associations et le « retour d’expérience de l’exercice PIOS du 22  octobre dernier »  reconnu comme nul.

 

Mr Miqueu annonce qu’il en réfèrera au Préfet.

  

…. 

CJE fait remarquer l’absence du maire de Jurançon dont, depuis 3 réunions, nous réclamions la présence pour des explications sur le partenariat avec Total.

Une heure après, Mr.Bernos faisait son entrée :il a pris la parole pour dénoncer, dans le jargon des juristes, le contentieux existant entre des parties de la CLIS et se manifestant par un recours contre l’arrêté préfectoral, donnant son avis de magistrat…

La représentante de la SEPANSO, professeur de Droit, lui a rappelé qu’il participait à la CLIS en tant que maire de Jurançon et qu’à ce titre il n’avait pas de leçon de Droit à donner, d’autant plus que notre seul interlocuteur autorisé était l’avocat de Total.

Mr.Bernos a expliqué qu’il avait été opposé au projet-pilote parce qu’il manquait d’informations, mais que, depuis, Total l’avait rassuré. D’ailleurs le prochain budget comprendra une ligne sur la « participation «  de Total en réparation du PREJUDICE moral (!!)subi par la Commune , soit la somme de 1.500.000 euros .En réponse à une critique du maire de Jurançon sur ses adversaires politiques, la représentante de la C.C.Lacq révèle que celle-ci a reçu de Total, 5 Millions d’euros !


Actualité du pilote
:

 

Nous assistons à un cours de Géographie sur les séismes, à l’issue duquel, Total déclare que tous les tests sont satisfaisants, que les risques sont maîtrisés, que les plans de secours sont mis à jour, et que le dossier sera remis à l’Administration ..

Enfin, Total reconnaît qu’une SONDE SISMIQUE NE REPOND PAS !

Mr.Pépin demande que l’injection du CO2 ne débute pas avant que la panne ne soit réparée, et il réclame l’accès aux documents du dossier afin de les faire examiner par des experts indépendants de Total. On le lui accorde sauf pour les documents relevant du secret industriel !

A la question de la présidente de CJE : que devient le CO2 capturé à Lacq en attente d’injection? Il est répondu que les 25% de gaz produit en plus, sont envoyés dans l’atmosphère !

Mme Lambert demande que le bilan énergétique fasse l’objet d’une tierce expertise par un laboratoire indépendant de Total. Ces bilans seront présentés devant la CLIS.

 

Le président de la CLIS, Mr.Miqueu, constate la persistance du désaccord .

 

La date de. l’injection est prévue pour fin novembre-début décembre 2009, sans que les riverains soient avertis ( La République du 12 novembre 2009)

 

 

Prochaine réunion de la CLIS :Mai-Juin 2010.

 

 

POUR PLUS AMPLES INFORMATIONS :

 http://asso-cje.over-blog.com/article-compte-rendu-de-la-clis-du-10-novembre-2009-39992578.html

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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 23:12
Paru sur le site Réseau Action Climat :
Changement climatique :
la nature menacée en France - En savoir plus et agir

Le Réseau Action Climat-France, le WWF, France Nature Environnement, la Ligue de Protection des Oiseaux et Greenpeace ont réalisé un livret grand public, en partenariat avec l’ONERC (Observatoire national des effets du réchauffement climatique). Ce livret, intitulé « Changement climatique : la nature menacée en France / en savoir plus et agir », offre un panorama clair des impacts existants et à venir qui menacent les milieux naturels en France métropolitaine et dans les départements et territoires d’outre-mer.
Il est préfacé par le sénateur Vergès et Hubert Reeves, entre autre président de la ligue ROC pour la fau
ne sauvage.

Ce livret, agrémenté de nombreuses illustrations, parcourt le territoire français, métropolitain et outre-mer, ses forêts, ses lacs, ses côtes, pointant son regard sur la nature, les oiseaux, les poissons, les arbres. Il engage aussi ses lecteurs à agir pour combattre la menace du changement climatique et protéger la nature, à se saisir de cette question et à approfondir leurs connaissances.

Livret de 24 pages, couleur, gratuit (hors frais de port)
Pour commander : 01.48.58.83.92 ou infos@rac-f.org

Et pour ceux qui ont une bonne connexion Internet...
Vous pouvez aussi télécharger le livret au formt PDF - 6,1 Mo !

(Optimisé pour Acrobat 6 - téléchargez gratuitement Acrobat 6 et 7 en cliquant ici)

Pour télécharger le livret, cliquez ICI

 Pour plus amples informations :

http://www.rac-f.org/article.php3?id_article=698

 

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 13:20

LA SEINE ET MARNE VA T-ELLE RECEVOIR
 ENCORE PLUS D'ORDURES?

NOUS LE SAURONS EN FIN DE SEMAINE.


QUE FONT LES ELUS SEINE ET MARNAIS 
 DU CONSEIL REGIONAL
 POUR NOUS DEFENDRE ?

E.mail adressé par notre association aux élus de Seine et Marne


Conseil régional : Séance plénière des jeudi 26 et vendredi 27/11/2009

16. CR 117-09 : Approbation du plan régional d'élimination des déchets ménagers et assimilés (PREDMA)
et du rapport environnemental associé
 
Bonjour  Madame, Monsieur,
 
Décharges :
Alors que le Projet de  PREDMA (Plan régional élimination des déchets
ménagers et assimilés) prévoyait : 
aucun projet d'extension ou de création de capacités ne devra être prévu dans les départements du Val d'Oise et de Seine et Marne jusqu'en 2019.
Nous venons d'apprendre qu'un amendement a été déposé, visant à retirer du PREDMA la demande de rééquilibrage des installations de stockage des déchets.
Ceci vise à protéger l'Essonne (aucun CET) et les Yvelines (1 petit CET), alors que le Val d'Oise et la Seine et Marne, qui payent déjà un lourd tribu se verraient devenir les destinations prioritaires des déchets de tous les franciliens.

Alors que le nord 77 et notamment Claye-Souilly et ses environs est la région d'Ile de France la plus impactée par les déchets,que la Seine et Marne reçoit près de
75    % de déchets en provenance d'autres départements, nous sommes profondément choqués par cette proposition d'amendement

 
Les riverains des décharges "ces minorités invisibles" victimes d’injustices environnementales, qui les subissent pour certains depuis plus de 35 ans (Rep Veolia Claye-Souilly) doivent en quelque sorte au titre de la solidarité interrégionale  sacrifier  leur cadre de  vie, leur  santé et celle de leurs enfants au profit des autres franciliens.  Ces riverains  toujours montrés du doigt, traités souvent de "Nimby", sans jamais parler de ceux qui ne font aucun effort pour réduire les déchets à la source puisqu’ils  les envoient ailleurs.
 
Nous vous rappelons que des études récentes indique que l’espérance de vie des seine et marnais est la plus faible de l’Ile de France et inférieure à la moyenne nationale en 2004.
 http://www.ors-idf.org/prsp/pdf%5CThematique%5CPages19_40_webTh.pdf

Site de l’association AVIE de Maincy (risques sur  la santé autour d’un incinérateur) :
 
 Les  Seine et Marnais ne peuvent plus continuer à être considérés comme une population négligeable et le département de Seine et Marne comme   un dépotoir.
 
Le rôle des élus est de protéger les plus faibles et en l'occurence ici les Seine et Marnais.
 
Le vote étant prévu très prochainement, nous vous demandons instamment de faire parvenir ce message à tous les élus  régionaux de votre groupe politique afin que cet amendement soit rejeté.
Nous vous remercions de bien vouloir  nous tenir au courant de vos démarches.
 
Cordialement

Mireille Lopez

Présidente ADENCA

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 09:49

Réduction des déchets : l'urgence de passer à l'acte

Paris, le 18 novembre 2009 – A quelques jours de la Semaine européenne de la réduction des déchets, le Cniid (Centre national d'information indépendante sur les déchets) insiste sur le risque que les politiques publiques de réduction des déchets en France n'en restent au stade de simples déclarations d'intention. Pour le Cniid, cette volonté affichée, issue du Grenelle de l'environnement, doit être au plus vite traduite en actes concrets et courageux.

La campagne Modecom* atteste d'une diminution en toxicité des ordures ménagères. Si le Cniid s'en félicite, il précise qu'il ne peut pas s'agir d'une fin en soi, mais seulement de la première étape d'une démarche qui se doit d'être la plus globale possible. À titre d'exemple, la mise en place du « Point rouge » pour les produits considérés en fin d'usage comme des déchets dangereux diffus doit nécessairement s'accompagner de l'abandon des produits toxiques au profit d'alternatives moins nocives. «  Le tri à la source des produits relevant des déchets dangereux est essentiel, mais il faut toujours avoir à l'esprit que des déchets dangereux même collectés séparément, comme c'est le cas pour certaines peintures, finiront dans un incinérateur avec tout l e lot d'impacts environnementaux que cela engendre. La seule véritable solution réside donc dans le refus de ces produits, par le consommateur, ce qui fera d'ailleurs évoluer le marché  » explique Sébastien Lapeyre, directeur du Cniid.

Actuellement, le potentiel de réduction de nos ordures est de 150 kg par habitant et par an soit près de 39 % du poids de notre poubelle*.

«  Ce chiffre confirme le manque d'ambition de l'objectif de réduction des ordures ménagères et assimilées issu du Grenelle de l'environnement (- 7 % sur 5 ans). Les collectivités qui s'empareront du dossier, via notamment les programmes locaux de prévention des déchets, pourront dépasser cet objectif. Si tous ces efforts vont dans le bon sens, il est toujours indispensable d'agir en amont. Le Cniid demande à nouveau que des mesures nationales soient prises pour agir sur les producteurs et les distributeurs, en commençant par l'amélioration de la durabilité des produits ou le retour de la consigne pour réutilisation » rappelle Wiebke Winkler, chargée de mission Réduction des déchets au Cniid.

*Selon les résultats (juin 2009) de la campagne nationale de caractérisation des ordures ménagères conduite en 2007/2008 par l'Ademe.

Contacts presse :

Sébastien Lapeyre, directeur du Cniid
(01 55 78 28 65 ou sebastien@cniid.org )
http://www.cniid.org/

  Wiebke Winkler, chargée de mission Réduction des déchets au Cniid
(01 55 78 28 64 ou wiebke@cniid.org )



 http://www.cniid.org/espace_mailing/documents/20091118_Cniid_CP_Reduction_dechets.pdf

 


 

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 11:17
Pays-Bas
projet de capture et stockage sous-terrain de CO2

La commune de Barendrecht,

les autorités provinciales

et les habitants,

inquiets d'éventuels risques d'explosion

ou de mouvements des sols,

se sont déclarés opposés au projet.

Extrait article paru sur le site Romandie News :

Aval des Pays-Bas à un projet de capture et stockage sous-terrain de CO2

LA HAYE - Un projet limité de capture et stockage de CO2 dans un ancien gisement de gaz situé sous une ville des Pays-Bas, fortement contesté par les habitants, a reçu l'aval du gouvernement néerlandais, a annoncé celui-ci mercredi.

Le projet de la société pétrolière Shell débutera au plus tôt en 2012, à petite échelle, dans un champ gazier d'une capacité de 0,8 mégatonne à Barendrecht (ouest), a indiqué le gouvernement dans un communiqué.

Le projet prévoyait dans sa version initiale de stocker 9,8 mégatonnes de CO2 sous cette ville.

"Une évaluation sera faite" après "quelques années", selon la même source. "Si aucun problème ne s'est produit, l'autorisation sera examinée pour un deuxième champ, plus grand", d'une capacité de 9 mégatonnes, ajoute le gouvernement.

La commune de Barendrecht, les autorités provinciales et les habitants, inquiets d'éventuels risques d'explosion ou de mouvements des sols, se sont déclarés opposés au projet.

……

(©AFP / 18 novembre 2009 17h07)


Article complet :
http://www.romandie.com/infos/news2/091118160747.3m0rx19f.asp 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 19:28

Extrait article paru sur le site « Le Monde.fr »


Le captage-stockage du CO2 vise la maturité en 2020

LE MONDE | 06.11.09 | 15h13  •  Mis à jour le 06.11.09 | 15h13

"La prochaine décennie sera celle où ça passe ou ça casse" : tel est le pronostic du Japonais Nobuo Tanaka, directeur de l'Agence internationale de l'énergie (IEA), qui ouvrait le 3e colloque international sur le captage et le stockage du CO2 organisé, jeudi 5 et vendredi 6 novembre à Paris, par l'Institut français du pétrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).

Plusieurs options techniques à l'étude

Trois procédés existent pour capter le CO2 : extraction dans les fumées de combustion, dans le combustible initial, ou après concentration par la présence d'oxygène. Son transport vers un site de stockage peut s'effectuer par gazoduc terrestre ou sous-marin, ou par bateau. Son enfouissement est envisagé dans des aquifères salins, des gisements de pétrole et de gaz, ou des veines de charbon inexploitées.

Le captage et stockage du CO2 (CSC) est "la technologie dont nous avons besoin pour atténuer les effets du changement climatique", affirme M. Tanaka. Selon le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), entre 20 % et 40 % des émissions mondiales de gaz carbonique d'origine humaine pourraient être neutralisées de la sorte à l'horizon 2050.

Mais, ajoute le patron de l'IEA, "il faudra gagner la confiance du public". "Les gouvernements devront prendre position et clairement indiquer qu'il s'agit d'une technologie fiable", dit-il. De fait, la démonstration de la sûreté de cette filière - gage de son acceptabilité sociale - apparaît comme la clé de son développement

….

"Nouvelle usine à gaz"

…..

La première incertitude qui pèse sur ce scénario est financière. Avec les techniques actuelles, la séquestration d'une tonne de CO2 sur les sites des centrales électriques au charbon, au gaz ou au fioul, ou ceux des cimenteries, des raffineries et des usines sidérurgiques, puis son transport, enfin son enfouissement dans le sous-sol, reviennent à près de 100 euros. Un coût dissuasif, quand les droits d'émission se négocient, sur le marché du CO2 à moins de 20 euros la tonne. D'autant que le captage est une opération gourmande en énergie, qui peut réduire de plus d'un quart le rendement d'une centrale au charbon.

La donne pourrait changer si, comme le prévoient des experts, le cours de la tonne de CO2 grimpe à 100 euros en 2030, et si celui du captage-stockage tombe à 30 euros la tonne, grâce à une standardisation des procédés.

La seconde incertitude est environnementale. Les méthodes de capture et d'acheminement du dioxyde de carbone sont maîtrisées par l'industrie pétrolière. Mais des recherches restent à mener pour garantir la sécurité, sur une période d'un ou plusieurs millénaires, d'un enfouissement dans une formation géologique profonde, telle qu'un aquifère salin. Les risques potentiels étant une acidification du milieu, une remontée gazeuse vers une nappe d'eau potable, voire un dégazage brutal dans une zone où, à forte concentration, le CO2 pourrait avoir des effets délétères.

C'est ce qui fait dire au réseau associatif France nature environnement que le CSC est "une nouvelle usine à gaz". Et qu'il vaut mieux miser sur la préservation - et la restauration - de la capacité naturelle des océans, de la végétation et des sols à absorber le carbone.

Pierre Le Hir

 

 

Article complet :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/06/le-captage-stockage-du-co2-vise-la-maturite-en-2020_1263650_3244.html

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 19:27

Paru sur le site du CNIDD :

 

Incinérateur de Dunkerque : rejet illégal en dioxines caché à la population

 

 

Fin octobre, la fédération d'associations locales Adelfa, membre de la Clis (Commission locale d'information et de surveillance) de l'usine d'incinération de Dunkerque apprenait un dépassement en dioxines dans les fumées datant du mois de juillet.


Cette dissimulation de l'exploitant et de l'administration confirme, s'il en était besoin, que l'industrie de l'incinération ne joue toujours pas le jeu de la « transparence », si souvent mise en avant dans ses campagnes de communication.


Rappelons que ce dépassement de normes a été constaté lors d'un contrôle inopiné alors que l'usine n'est soumise réglementairement qu'à deux contrôles par an, autrement dit, 16 heures d'analyse sur un total de près de 8000 heures de fonctionnement !

On peut ainsi facilement imaginer que l'usine a pu fonctionner, ni vu ni connu, pendant plusieurs semaines avec des dépassements des émissions en dioxines ou d'autres polluants (métaux lourds).


Dans un rapport de 2004 (1), le CPP (Comité de la prévention et de la précaution) précisait que les contrôles réglementaires, en trop faible nombre, avaient peu de chance d'être représentatifs de la réalité.
Le registre français des émissions polluantes montre que seules 3 usines d'incinération sur les 130 implantées en France ont rendu compte publiquement de leurs émissions de dioxines et furanes sur l'année 2007.
Les contrôles inopinés des inspections des installations classées, les mieux à même de réveler des irrégularités, restent très rares. Rien d'étonnant quand on compte un inspecteur pour 500 installations en France !

 Contact : Sébastien Lapeyre 

 (1)Télécharger le rapport de la CPP (pdf)

 

 

Pour plus amples informations :

http://www.cniid.org/index.php?option=com_content&view=article&id=71&catid=3&itemid=20

 

 

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