ADENCA
Association de Défense de l'ENvironnement de Claye-Souilly et ses Alentours
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le
mal,
mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d'intervenir."
Albert Einstein
Les élus décident
sans trop écouter
les demandes des habitants de Souilly !
Vos élus sont entrain de vous préparer un futur plan local d’urbanisme, peu d’informations sont dévoilées aujourd’hui mais il semblerait que Souilly soit encore l’oubliée de ce projet.
Pour Souilly
A partir de maintenant
Ce sera comme d’habitude !
Ni Ecole, Ni Salle Polyvalente ?
Il faut bien comprendre que l'achat d'un terrain et la construction d'une école et d'une salle polyvalente cela coûte cher, les nouveaux élus ont fait le choix de privilégier le nouveau quartier du Bois des Granges en y implantant ici la nouvelle école de la commune (coût 7.2 millions d'euros).
Pourtant les petits écoliers de Souilly mériteraient un peu plus de considération, eux qui sont distribués dans les écoles du centre ville, au gré des disponibilités, et qui servent en quelque sorte de « bouche-trou ».
Pourtant la population de ce hameau si ancien espérait qu’une salle polyvalente pourrait y être installée.
Quand aux travaux d’amélioration de la station d’épuration de Souilly qui commence à être à saturation, ce ne sont pas les élus de Claye-Souilly qui décident mais la communauté d’agglomération CARPF.
Difficile à comprendre alors que notre maire, Jean-Luc Servières, est vice-président de la CARPF, chargé de l’assainissement.
Ne vous plaigniez pas à Souilly vous avez un cimetière !
Les déchets du Grand Paris et d’ailleurs
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas chez vous ?
Pour mémoire, dans une décharge ISDI les déchets sont déposés à même le sol sans récupération des jus de décharges (lixiviats) qui peuvent ruisseler jusqu’à la nappe phréatique.
Pour stocker des déchets provenant de sites contaminés VEOLIA souhaite obtenir un aménagement (dérogation) de son futur arrêté préfectoral.
Pour faire court VEOLIA souhaite être autorisée à recevoir des déchets contenant jusqu'à 3 fois plus de métaux lourds (arsenic, cadmium, mercure, plomb, nickel, sélénium...) que dans une décharge ISDI de base.
Ce projet de décharge est mis à l’enquête publique en ce moment.
Vous pouvez déposer vos observations jusqu'au 24/4/2021
sur le lien suivant
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/EP21089/Deposer.awp
Vous pouvez consulter le dossier
sur le lien suivant
Pour en revenir au seul captage d’eau potable en activité à St Soupplets (Pont de Volleron) : ce captage fournit en eau potable St Soupplets et en complément Barcy, Chambry, Forfry, Gesvres le Chapitre, Marcilly, Monthyon.
Ironie du sort ce captage n’apparaît pas dans les 2 études présentées par Veolia :
Veolia a demandé qu’une tierce expertise (contrôle) soit réalisée sur la 2ème étude, l’organisme qui s’est chargé de cette tierce expertise indique que « sa responsabilité ne pourra être engagée si les informations qui lui ont été communiquées sont incomplètes ou erronées » .
Lors de la Commission de Suivi de Site CSS du 1er décembre dernier, la DRIEE indiquait qu’elle avait demandé à Veolia de faire réaliser une tierce expertise par un hydrogéologue agréé.
N’ayant pas trouvé de document visé par un hydrogéologue agréé dans le dossier, nous avons demandé des informations complémentaires à ce sujet à Veolia et nous attendons sa réponse.
La question du jour :
Une étude géologique, hydrogéologique et hydrologique complémentaire ne serait-elle pas nécessaire avant toute prise de décision du Préfet ?
A vous de juger
Pour savoir si
Stéphane Devauchelle, maire de St Soupplets
et son conseil municipal
souhaitent donner un avis favorable ou non à l’implantation de cette décharge
lors d’un prochain conseil municipal
nous vous conseillons de les contacter.
Paru dans le journal « La Marne »
À Cocherel, le projet de la décharge interroge et fâche
Le dernier point à l'ordre du jour du conseil municipal du 7 avril 2021 était le projet de décharge de déchets inertes à Cocherel. Elle devrait être active pendant dix ans.
Par Rédaction Meaux Publié le 15 Avr 21 à 18:39
Au début du conseil municipal mercredi 7 avril 2021, Pierre Eelbode, maire de Cocherel (Seine-et-Marne), a fait respecter les consignes sanitaires et a refusé l’accès aux débats à deux Cocherelois très remontés contre ce projet.
En fin de séance, le maire, directement concerné puisque propriétaire de parcelles de terre au cœur du projet, a quitté momentanément la salle pendant que le conseil débattait du sujet.
À la question, « Quand le conseil a-t-il été tenu au courant de ce projet de décharge ? », Robert Picaud, adjoint au maire, répond : « Nous avons été informés du dossier en juin 2020. La préfecture nous demande notre avis simplement parce que le projet empruntera de la voirie communale, sinon elle aurait pu passer outre ».
Des carottages dès 2019
En septembre 2018, quinze fouilles à la pelle mécanique et quatre forages carottés jusqu’à 10 mètres de profondeur ont été réalisés sur la zone concernée. En février 2019, deux sondages carottés supplémentaires jusqu’à 33 mètres de profondeur ont été réalisés. En tout, 73 échantillons et 120 analyses ont été réalisés en laboratoire et un rapport de mars 2019 en a été tiré.
Un dossier consultable en mairie jusqu’à vendredi 9 avril permettait de lire que Lucette Thibault, adjointe déléguée à l’urbanisme et aux travaux, ainsi que le maire Pierre Eelbode, avaient pris connaissance de la demande d’exploitation de la décharge en septembre 2019.
Au cours des débats, un élu a voulu connaître la provenance des déchets. « Ce seront des déchets inertes, des boues provenant du chantier du Grand Paris » indique Robert Picaud. Le dossier révèle que certains déchets proviendront aussi de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de l’Essonne et de l’Aube.
Pour permettre l’acheminement de ces déchets, un réaménagement de la D401 avec un tourne à gauche pour les camions venant de l’autoroute A4 sera réalisé. 90 % des poids lourds viendront par l’autoroute, les 10 % restant venant de Lizy-sur-Ourcq et de chantiers locaux. La commune devrait percevoir 260 000 € pour les dix années d’exploitation du site.
Les déchets des autres
du Grand Paris et d’ailleurs
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas à Annet sur Marne ?
L’entreprise ECT demande l’autorisation d’étendre sa décharge ISDI d’Annet sur Marne sur plus de 24 hectares (dont 19 de stockage de déchets inertes), en face d’un lotissement, c’est plus de 8.8 millions de tonnes de déchets supplémentaires qui devraient y être stockées, soit environ 350 000 camions de 25 tonnes qui viendraient déverser ces déchets entre fin 2021 et janvier 2025, à raison d’environ 420 camions/jour 5 jours sur 7.
Le dossier est consultable sur le site de la préfecture :
Vous pourrez indiquer vos observations du 5/5/2021 au 7/6/2021
Sur un registre ouvert en mairie d’Annet sur Marne
ou par e.mail à
ud77.driee-if@developpement-durable.gouv.fr
Pour mémoire, dans une décharge ISDI les déchets sont déposés à même le sol sans récupération des jus de décharges (lixiviats) qui peuvent ruisseler jusqu’à la nappe phréatique.
A Annet sur Marne les eaux de ruissellements de cette future décharge se déverseront dans un affluent de la Beuvronne, rivière qui se rejette dans la Marne, en amont proche du plus important captage d’eau du 77, situé également à Annet sur Marne et qui fournit en eau potable près de 550 000 habitants.
Pour savoir si
Jean-Louis Durand
maire de Marchémoret et président de la communauté de communes CCPMF
souhaite favoriser
l’implantation de décharges sur sa communauté de communes
nous vous conseillons de le contacter.
C’est Agnès COURET qui est nommée Chef de l’Unité de la DRIEAT 77, elle succède à Guillaume Bailly qui a rejoint le Ministère de l’Ecologie, elle était depuis 2013 Chef de l’Unité DRIEE 75.
Elle a pour adjointe Kim LOISELEUR qui a su lier avec les associations environnementales du 77 un dialogue constructif, et secondait déjà Guillaume Bailly depuis plusieurs années.
ADENCA souhaite la bienvenue en Seine et Marne à Agnés COURET, dans l’attente de faire plus ample connaissance.
Les déchets du Grand Paris et d’ailleurs
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas chez vous ?
Pour mémoire, dans une décharge ISDI les déchets sont déposés à même le sol sans récupération des jus de décharges (lixiviats) qui peuvent ruisseler jusqu’à la nappe phréatique.
Pour stocker des déchets provenant de sites contaminés VEOLIA souhaite obtenir un aménagement (dérogation) de son futur arrêté préfectoral.
Pour faire court VEOLIA souhaite être autorisée à recevoir des déchets contenant jusqu'à 3 fois plus de métaux lourds (arsenic, cadmium, mercure, plomb, nickel, sélénium...) que dans une décharge ISDI de base.
Ironie du sort à l'aval de cette future décharge à Monthyon se trouve l'étang de pêche de la Grue, pourtant dans le dossier présenté par Veolia nous n'avons trouvé aucune étude particulière ciblée sur les risques éventuels de cette future décharge sur la qualité des eaux de cet étang et sur la biodiversité (poissons grenouilles, poules d'eau, canards...)
Monthyon : étang de la pêche de la Grue, au fond derrière les arbres vue sur la décharge Veolia d'ordures ménagères qui devrait être transformée en décharge ISDI de déchets du bâtiment
La question du jour :
Dans le cadre du principe de précaution, afin de protéger les consommateurs de poissons de l’étang de la Grue et la biodiversité, le Préfet doit-il demander à l’exploitant d’effectuer des études complémentaires ciblées sur les risques éventuels de cette future décharge sur l’étang de la Grue ?
A VOUS DE JUGER
Ce projet de décharge est mis à l’enquête publique en ce moment.
Vous pouvez déposer vos observations jusqu'au 24/4/2021
sur le lien suivant
https://www.enquetes-publiques.com/Enquetes_WEB/FR/EP21089/Deposer.awp
Vous pouvez consulter le dossier
sur le lien suivant
Paru sur le site « La Marne »
Vous pourrez bientôt vous promener près de l'étang de Monthyon
Le dernier étang du nord de la Seine-et-Marne est la propriété de la Ville de Monthyon. Elle veut en faire un lieu attractif pour les pêcheurs ou marcheurs du GR 1 voisin.
Le plan d’eau de Monthyon (Seine-et-Marne) est depuis 2018 la propriété de la mairie. En 2020, la municipalité a acheté une partie de forêt voisine. (©Lilian Pouyaud / La Marne)
Par Lilian Pouyaud Publié le 19 Mar 21 à 7:46
L’histoire entre la mairie de Monthyon et l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Pays de Meaux (AAPPMA) commence durant l’été 2017, avec une pêche de sauvegarde au plan d’eau de la commune. En quelques jours, 90 % des espèces sont extraites au filet, soit 600 kg de gardons, carpes et autres carassins.
Alors propriété privée, le plan d’eau est acheté par la mairie en 2018 pour y faciliter les éventuelles pêches de sauvegarde dans les années à venir.
Depuis, aucune n’a dû être réalisée mais la mairie veut créer de son étang un « lieu ouvert » comme l’explique Claude Decuypère, maire de la commune :
Beaucoup de marcheurs du GR1 s'arrêtent ici. L'idée est de rendre l'étang accessible aux familles via un projet de liaisons douces entre les espaces, réhabiliter les sites voisins et les chemins et pourquoi pas créer des vocations.
Claude Decuypèremaire de Monthyon
À lire aussi
200 000€ de travaux autour de l’étang
En collaboration avec l’AAPPMA, la mairie prévoit l’installation d’un ponton handicapé et de réhabiliter les berges. Coût estimé des opérations pour la partie du plan d’eau : 200 000 € financés à la fois par la mairie, le Département, la Région et l’État. « Toutes les aides possibles seront étudiées », ajoute l’édile. Un dossier est à l’étude par les services de l’État pour valider les projets municipaux autour de l’étang. Une réponse est attendue en juin.
Pour l’association, ce partenariat avec la mairie de Monthyon est plus que bienvenu. L’étang de Monthyon étant le plus au nord du département, sa réfection pourra profiter aux quelque 845 adhérents et 1 100 porteurs de la carte de pêche. Depuis peu, les achats de cartes de pêche sont possibles en mairie de Monthyon.
Les déchets des autres
Il faut bien les mettre quelque part
Pourquoi pas chez vous ?
Les élus d’Iverny ont décidé d’aménager un parcours de santé, pour ce faire ils auraient pu solliciter des subventions auprès du conseil régional et du conseil général et se charger eux-mêmes de la réalisation de cet espace, mais ils ont préféré faire appel à l’exploitant de décharge ECT pour aménager le site à l’aide de « matériaux inertes ».
Les déchets déversés sur le site proviendraient des chantiers locaux, ce seraient des terres excavées, c’est-à-dire des terres pouvant provenir de creusement d’un tunnel, d’une fosse, de fondations d’immeubles ……
Près de 500 camions de 40 tonnes environ seraient nécessaires pour les acheminer sur la commune d’Iverny.
Où passeront les camions ?
Par le centre d’Iverny ou par le hameau de la Baste ?
ECT ne le dit pas.
Extrait du dossier de déclaration préalable déposé par ECT en mairie d'Iverny (en rouge emplacement du futur site)
Etait-il vraiment nécessaire pour aménager un parcours de santé d’accepter des déchets dont les entreprises de BTP souhaitent se débarrasser ?
Nous vous laissons le soin de répondre à cette question.
Pour tous renseignements complémentaires
Nous vous conseillons de vous rapprocher
des conseillers municipaux d'Iverny
Olivier STEHLIN
Sandrine ROSELL
Jean VILETTE
Brigitte ROUX
Christian FRISON
Claude JOYEAU
Pascal TARIAN
Stéphanie AMMOUR
Florian DI LELLA
Corinne BOYER
Christelle GULCZINSKI
Guillaume GAUTHIER
Marie-Véronique CORBIN
Catherine DUCROT
Mireille GOUIN-LOGEROT
Extrait de l’article paru sur le site Objectif Grand Paris Magazine :
La seconde vie des terres excavées
Le groupe ECT fait partie des spécialistes de la réutilisation des terres excavées en Île-de-France. Ce « marché assez fluide » lui permet de réaliser gratuitement toute sorte d’espaces verts. L’entreprise s’est positionnée pour la gestion des terres issues des chantiers du Grand Paris Express. Un regain d’activité qui contribue à la forte croissance de l’entreprise.
25 millions de tonnes. C’est en moyenne la quantité de terres qui sort, chaque année, du sous-sol francilien, hors chantiers d’envergure. Depuis plusieurs années, les entreprises du BTP sont fortement encouragées à les réutiliser. Dans le cas contraire, elles doivent faire appel à des collecteurs de déchets qu’elles payent pour les débarrasser de cette terre dont elles ne savent que faire.
Créée en 1997, le groupe ECT n’a pas attendu la construction du Grand Paris Express pour se positionner sur ce filon. Aujourd’hui, ce sont les chantiers de construction de logements et de bureaux qui alimentent ECT. Un « marché fluide » qui lui permet de récupérer 15 millions de tonnes de terre par an, hors Grand Paris Express.
Toutes les terres ne sont pourtant pas bonnes à prendre. Elles doivent être inertes, c’est-à-dire « ne se décomposant pas, ne brûlant pas et ne produisant aucune réaction physique ou chimique », d’après le Code de l’environnement. Ces matériaux bruts prennent ensuite place sur des terrains qui, selon ECT, « méritent d’être renaturés ». Une fois le foncier identifié par l’entreprise, les négociations avec la collectivité commencent. Un parc, une ferme urbaine, un terrain de golf ou de foot ? Toutes les propositions sont possibles. Lorsque les autorisations administratives sont validées, ce sont les entreprises du BTP elles-mêmes qui acheminent leurs terres jusqu’au chantier d’ECT le plus proche. « Notre métier est souvent associé aux camions en transit avec toutes les nuisances que cela génère. Mais la principale préoccupation des riverains et des élus devrait être le développement d’une économie circulaire dans le but de créer des projets intéressants », explique Laurent Mogno, président d’ECT.
Deux types de terre
Avec le chantier du Grand Paris Express, l’entreprise aura beaucoup à faire. La Société du Grand Paris (SGP), aménageur du nouveau métro, estime que 45 millions de tonnes de déblais seront générées en une dizaine d’années, soit « une augmentation annuelle de 10 à 20 % de la production totale de déchets issus des chantiers franciliens ». Si la SGP transfère aux groupements d’entreprises chargés des premiers chantiers la responsabilité de gérer les terres excavées, elle choisit néanmoins les types de sites habilités à les recevoir. Et pour cause : deux types de terre proviennent de ces sous-sols. Une terre de terrassement classique en surface mais aussi une terre extraite par les tunneliers, soit à plus de 20 mètres de profondeur. « Cette terre-là est plus déstructurée, plus pâteuse. On s’en sert exclusivement sur des sites capables de supporter un important volume de terre. Ensuite, on la recouvre avec une terre plus sèche pour parfaire l’aménagement », poursuit Laurent Mogno, dont l’entreprise a remporté, à ce jour, 50 % des appels d’offres lancés par les groupements pour la récupération des déblais…….
https://objectifgrandparis.fr/la-seconde-vie-des-terres-excavees/