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26 novembre 2011 6 26 /11 /novembre /2011 08:12

dhuis villevaudé 2 15.10.2011

 

 

 

Aqueduc de la Dhuis :

vote d’une motion par le Conseil Général 77 le 25/11/2011

 

 

Pourquoi dans sa motion le Conseil Général 77 n’a pas indiqué qu’il n’était pas favorable à la vente des 63 000 m2 de l’aqueduc de la Dhuis par la ville de Paris au carrier Placoplatre du Groupe St Gobain ?

 

A-t-il l’intention de valider  cette vente, de céder en quelque sorte au lobbie industriel ?

 

 

 Pour tous renseignements complémentaires, nous vous conseillons de contacter vos élus du Conseil Général http://www.seine-et-marne.fr/vos-elus

 

 


dhuis villevaudé 16.10.2011

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 22:48

 

 

Le Nord-Ouest Seine et Marne

ne serait-il pas considéré comme  une zone morte

où on implante les activités indésirables ?

 



placoplatre 16.5.2009 010 

Carrière Placoplatre Groupe St Gobain Villeparisis

 

 

La question est d’actualité.

 

Pour exemple le canton de Claye-Souilly : 7 décharges pour 6 communes.

 

Sans oublier :

- le remblaiement de la carrière de Bois le Comte à Villeparisis avec des déchets inertes, par le carrier Placoplatre, Groupe St Gobain

- les 3 nouveaux projets de décharges ou d’extension de décharges

sur les communes de Claye-Souilly et Annet sur Marne

 

Dans ce canton l’homme a eu l’ingéniosité d’édifier au plus près possible des zones habitées d’immenses décharges, en quelque sorte un laboratoire à ciel ouvert qui donne aux chercheurs l’opportunité de tester grandeur nature l’effet à long terme des doses de polluants sur la santé des « cobayes locaux ».


 

5 BMR 4.9.2011

Décharge illégale BMR Villeparisis

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 20:50

 

 

 

La Seine et Marne dépotoir de la France 

 

un cas désespéré Villeparisis ?


30.1.2009 décharges sita villeparisis028

Décharge déchets dangereux et radioactifs Sita Fd Villeparisis 30/1/2009 

 

 

Suite à la réunion de la commission locale d’information et de suivi de la décharge de déchets dangereux et radioactifs Sita Fd Villeparisis du 10/10/2011, quelques informations :

 

 

Cette décharge a reçu 4952 tonnes de déchets radioactifs (DRNR) en 2010

et en recevra encore plus en 2011 puisqu’au 30/9/2011 elle en avait déjà reçu 5337 tonnes.

 

Origine de ces déchets radioactifs (DRNR) 

   

Aucun déchet radioactif ne provient de Seine et Marne 

   

Ces déchets proviennent de toute la France

et notamment

pour plus de 71 % de Seine Maritime

mais aussi du Calvados, de la Charente Maritime, de l’Eure, de l’Indre et Loire, des Landes, du Loiret, de la Marne, du Morbihan, de la Moselle, du Nord, des Pyrénées Atlantiques, du Haut Rhin, de la Haute Vienne, des Hauts de Seine et du Val de Marne.

 


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20 novembre 2011 7 20 /11 /novembre /2011 21:11

 

 

 

Le canton de Claye-Souilly s’enflamme !


dhuis manif 19.11.2011 1 

 

 

Plus de 800 personnes étaient venues hier manifester à l’appel du

Collectif « Sauvons la Dhuis » (1) 

dhuis manif 19.11.2011 2

 

         Un descendant du Baron Haussmann les accompagnait ainsi que des élus : conseillers régionaux, conseillers généraux, maires et conseillers municipaux.

         De mémoire de briard, le village si paisible de Villevaudé n’avait jamais connu une telle manifestation.

         Dans ce canton martyrisé depuis des décennies, qui compte

7 décharges pour 6 communes, c’était inévitable qu’un jour ces populations

si pacifiques se soulèvent.

         Le projet de destruction de  l’un des derniers poumons verts de ce canton « l’aqueduc de la Dhuis entre Annet sur Marne et Le Pin » par le carrier Placoplatre est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Les populations n’accepteront plus de « subir et se taire ».

 


 

dhuis manif 19.11.2011

 

 

 

ADENCA

remercie tous les participants à cette manifestation

et ceux qui ont signé la pétition. 

 

 

Le Collectif « Sauvons la Dhuis » (1) a besoin de votre soutien.

 

Signez la pétition : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoListaSignatarios.aspx?pi=dhuis

 

(1)Villevaudé Demain, Nature Environnement 77, Les Abbesses de Gagny-Chelles
Environnement 93, Vill’pas Rando, ,Les Amis de Carnetin, Adenca.

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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 15:02


 

  Belgrand

 

Marie, François, Eugène BELGRAND

 

Il est né le 23/8/1810 à Ervy le Châtel (Aube)  au domicile de son grand père maternel Claude Mathurin TRUCHY, marchand de bois pour la provision de Paris.

 

Fils de Anne Antoine François BELGRAND  propriétaire à Arc en Barrois (Haute Marne) et Maître de Forges à Champigny sur Ource (Riel les Eaux, Côte d’Or) et de Marie Madeleine Eugénie TRUCHY.

Il épouse Jeanne, Félicie BETHERY DELABROSSE CHARMOIS.

 

Ses études :

- Lycée Louis Legrand, condisciple de Evariste Galois http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89variste_Galois

- 1829 Ecole Polytechnique

- 1831 Ecole des Ponts et Chaussées.

 

Sa carrière :

Ingénieur Hydrologue, Géologue, fasciné par les aqueducs et travaux hydrauliques romains

- 1845 Ingénieur d’arrondissement à Avallon

- 1852 Ingénieur en chef des Ponts et Chaussées chargé du service de la navigation de la Seine entre Rouen et Paris.

- 1858 Ingénieur en chef des Eaux et Egouts de Paris

- 1861 Membre libre de l’académie des Sciences

- 1867 Directeur des Eaux et Egouts de Paris.

 

 

Ses travaux :

- Adduction d’eau d’Avallon (Yonne) par captage de sources à 4 kms de la Ville.

 

Georges Eugène Haussmann, Préfet de l’Yonne, le remarque, devenu Préfet de la Seine il fait appel à Belgrand pour développer l’approvisionnement en eau de la capitale,

il réalise :

- l’Aqueduc de dérivation de  la rivière Dhuis jusqu’au réservoir de Ménilmontant, déclaré d’utilité publique en 1862, mis en service en 1865.

- l’Aqueduc de dérivation de la rivière Vanne jusqu’au réservoir de Montsouris déclaré d’utilité publique en  1874.

- le réseau des égouts de Paris, à sa mort en 1878 Paris possède 600 kms d’égouts.

 

- Il participe à partir de 1872 à l’établissement des fontaines Wallace.

 

 - Il fonde un service d’hydrométrie dont il restera responsable jusqu’à sa mort.

 

- Il met  en place le premier service d’annonce des crues de la Seine, fondé sur des observateurs amont et une transmission par télégraphes des informations à Paris.

L’alerte, donnée à temps, de la crue de 1876 consacre le succès de ce service.

 

- Il supervise la construction des usines élévatoires sur le Canal de l’Ourcq de Trilbardou et Villers les Rigault.

 

 

 

Ses décorations :

- 1847 Chevalier de la Légion d’Honneur

- 1861 Officier de la Légion d’Honneur

- 1871 Commandeur de la Légion d’Honneur ( pour avoir continué à assurer pendant le siège de Paris, le mouvement des eaux, des égouts et des vidanges).

 

 

Ses publications :

- 1846 Mémoire sur les études hydrologiques de la partie supérieure du bassin de la Seine.

- 1849 Description de la distribution des eaux à Avallon

- 1851 Carte géologique  de l’arrondissement d’Avallon

- 1872  La Seine, études hydrogéologiques

- 1875 Les aqueducs romains.

- La Bibliothèque Nationale de France conserve ses comptes rendus, rapports, plans…

 

Il décède à Paris le 8 avril 1878 et est enterré au cimetière Montparnasse.

 

 

Un collège à Ervy Le Châtel et à Paris (20e) porte son nom.

Son nom est également gravé sur la face Ecole Militaire de la Tour Eiffel (n°38), parmi ceux de 71 autres  savants qui ont honoré la France entre 1789 et 1889.

 

Sources :

Internet

- Jaune-Rouge, la revue de la communauté polytechnicienne.

-   http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_soixante-douze_noms_de_savants_inscrits_sur_la_tour_Eiffel

- Aflo, au fil de l’Ourcq  http://www.aufildelourcq.org/

- Léonore.

 

Pour aller plus loin :

Aqueduc de la Dhuis

http://bibliographie.meaux.free.fr/documents/dhuis.php

 

http://www.iledefrance.fr/lactualite/environnement/environnement/laqueduc-de-la-dhuis-devient-une-promenade/

 

dhuis villevaudé 16.10.2011

 

Aqueduc de la Dhuis Villevaudé 15/10/2011

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 20:22
Cherche  poubelle nucléaire !

 

Mais au fait la Seine et Marne "Poubelle de l'Ile de France"

ne pourrait-elle pas servir de "Poubelle nucléaire" ?

 

 Certains élus ne vont-ils pas se laisser séduire par l'Andra (1) ?

 

Ne vont-ils pas accepter

des compensations financières pour leurs collectivités

en échange d'un avis favorable

pour l'implantation d'une  poubelle nucléaire ?

 

  (1) http://www.andra.fr/

 

 

Affaire à suivre.....
Paru dans le journal de l'environnement :
Nucléaire: de toutes façons, ça va coûter cher

Le 17 novembre 2011 par Valéry Laramée de Tannenberg

La plupart des côtes françaises ont déjà subi un tsunami.
La plupart des côtes françaises ont déjà subi un tsunami.

Tirer partie des premiers retours d’expérience de Fukushima ou fermer les réacteurs les moins robustes coûtera des milliards.

Ce sont, parfois, de petits détails qui font les grands événements. Ce matin, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) présentait, de concert avec l’Institut de protection et de sûreté nucléaire (IRSN), la première synthèse des «évaluations complémentaires de sûreté post-Fukushima» (ECS). Une première dans la communication officielle nucléaire!
 
D’habitude, le gendarme du nucléaire et son bras séculier ont plutôt tendance à s’exprimer chacun dans leur coin. Mais, cette fois, l’heure est grave! Car c’est de l’avenir du parc nucléaire dont les experts des deux institutions ont entretenu une foule nombreuse de journalistes, au siège parisien de l’ASN.
 
Comme annoncé il y a une semaine [JDLE], il s’agissait de tirer les premières conclusions de l’examen attentif par les experts de l’IRSN des ECS réalisées, cet été, par les exploitants des installations nucléaires françaises. Pour mémoire, le gouvernement avait demandé au printemps à EDF, Areva, au CEA, notamment, d’imaginer comment se comporteraient leurs installations nucléaires en cas de situation extrême.
 
Contrairement à la doctrine de sûreté française, il ne s’agissait plus de voir comment réagirait un réacteur en cas d’incident nucléaire (emballement du réacteur) mais d’imaginer comment une centrale, un centre de recherche nucléaire ou l’usine de retraitement de La Hague (la plus grande usine de France!) se comporterait après un séisme «hors dimensionnement» ou un tsunami catastrophique.
 
Pour compléter ce travail monumental —et réalisé dans un «délai normalement intenable», de l’aveu d’André-Claude Lacoste, le président de l’ASN— le gendarme du nucléaire a réalisé 38 inspections ciblées dans quelques-unes des 80 installations jugées prioritaires, dont les centrales d’EDF.
 
De cette vaste et inédite enquête, les autorités de l’atome tirent trois conclusions essentielles. «Il existe un certain nombre de sites où l’on constate des écarts de conformité par rapport à leur référentiel de sûreté, constate Jacques Repussard. Mais ces petits défauts, qui peuvent paraître anodins, peuvent avoir des conséquences graves en situation de crise», poursuit le directeur général de l’IRSN.
 
En temps normal, le fait qu’un point d’ancrage d’une tuyauterie de circuit primaire ne résiste pas à un fort tremblement de terre —contrairement au bâtiment réacteur— ne pose pas de problème. En revanche, si le système de fixation de ces tuyauteries vitales (elles assurent l’indispensable refroidissement du réacteur) rompaient à la suite de fortes secousses, c’est la «vie» même de la centrale qui serait en jeu.
 
Second enseignement: les référentiels de sûreté actuels «ne sont pas en ligne avec les connaissances acquises récemment», poursuit Jacques Repussard. Sait-on, par exemple, comme le rappelle le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), que la plupart des côtes françaises (métropolitaines et ultra-marines) ont subi, ces deux derniers siècles, des… tsunamis? Tous les départements abritant des installations «prioritaires» sur leur sol ont été secoués par des séismes, parfois de magnitude importante.
 
Bref, au vu des premiers retours d’expérience de la catastrophe de Fukushima, —et c’est là le troisième enseignement— il est urgent d’imaginer l’inimaginable pour renforcer la sûreté des installations nucléaires.
 
«Il faut donc revisiter les référentiels de sûreté», résume Philippe Saint Raymond, vice-président du Groupe permanent d’experts sur les réacteurs. Certes, mais comment?
 
Il y a quelques jours, l’IRSN a proposé un plan d’action qui semble avoir déjà reçu l’assentiment des industriels. Pour simplifier à outrance, il s’agit d’identifier, sur chaque site, les installations qui, tout en étant indispensables à la reprise en main d’un site accidenté, sont vulnérables.
 
On pense, bien sûr, aux points d’ancrage des fameuses tuyauteries, aux bâtiments de repli des personnels de secours, aux réservoirs de gazole des générateurs diesel auxiliaires, aux tableaux électriques situés à des niveaux trop bas pour être hors d’atteinte d’une inondation, etc.  
 
A supposer que l’ASN valide cette «bunkérisation des noyaux durs», le plus dur restera à faire. Car à chaque installation nucléaires ses spécificités. Certaines centrales nucléaires, par exemple, sont situées à proximité d’usines chimiques. Or leur salle de contrôle de repli n’est pas protégée des gaz toxiques qui pourraient être rejetés après un séisme dévastateur. «Toutes les études restent à faire», indique Jacques Repussard.
 
Ensuite, les solutions proposées devront être validées par l’ASN avant d’être déployées par l’exploitant. «La mise en œuvre des noyaux durs prendra des années», poursuit André-Claude Lacoste. Et coûtera cher.
 
Dans le contexte politique actuel, certains ne manqueront pas de proposer une fermeture rapide des installations jugées les plus à risque. La solution paraît tentante, voire de bon sens. Est-ce si certain?
 
Déterminer les réacteurs les moins «sûrs» n’est pas simple. Il faudra des mois pour établir de nouveaux référentiels de sûreté, réaliser des études sur site pour que l’ASN —seule autorité compétente en la matière— décide du sort des installations jugées les moins robustes.
 
Mais cela ne s’arrêtera pas là. Arrêter un réacteur (on l’a vu à Brennilis –Finistère- ou à Creys-Malville -Isère), n’est pas gratuit. Le démantèlement —très particulier, certes— du surgénérateur Superphénix prendra une trentaine d’années et génèrera, estime EDF, plus de 500.000 tonnes de déchets. Ce qui n’est pas, là non plus, sans poser quelques problèmes.
 
Car la France ne dispose pas pour le moment d’exutoire définitif pour certains types de résidus [1], comme les combustibles usés ou les déchets à moyenne activité et à vie longue. Des installations dont le coût unitaire risque de se chiffrer en milliards d’euros.
 
Mais ce n’est pas tout. Les sites actuels d’entreposage, gérés par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), ne sont pas dimensionnés pour accepter des volumes de déchets non prévus initialement. Il faudra donc accroître leur capacité ou mettre en chantier de nouvelles «poubelles nucléaires».
 
Autre problème, la fermeture rapide de nombreux réacteurs nécessitera la construction de champs d’éoliennes et de centrales thermiques à flamme (au gaz probablement) et la mise en service de nouvelles interconnexions avec les pays voisins.
 
A supposer (hypothèse d’école) que l’on ne veuille pas alourdir le bilan carbone du secteur électrique tricolore, il faudrait alors bâtir des centrales thermique avec capture et séquestration du CO2. Montant du devis: environ 1 Md€ par unité! Sans compter le prix des «carboducs» ou celui des sites d’injection du gaz carbonique.
 
Petite consolation, l’option «thermique» imposerait aux électriciens français d’acquérir de grandes quantités de quotas d’émission de gaz à effet de serre. Ce qui donnerait enfin au carbone un prix suffisant pour inciter l’industrie lourde européenne à investir dans la décarbonisation. Un effet positif de la dénucléarisation de l’Hexagone.

 

 

[1] Il n’existe pas, actuellement en France, de solutions pérennes pour les déchets de faible activité à vie longue, moyenne activité à vie longue et haute activité à vie longue

 

Lien vers l'article :

http://www.journaldelenvironnement.net/article/nucleaire-de-toutes-facons-ca-va-couter-cher,25995

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 13:40

dhuis villevaudé 2 15.10.2011Promenade de la Dhuis Villevaudé 15/10/2011
Aqueduc de la Dhuis :
Appel à manifester le Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.

« La Marche pour la Dhuis »

 

A l'appel du collectif « Sauvons la Dhuis », vous êtes invités à une marche pour la sauvegarde de l'aqueduc de la Dhuis.

Cette marche aura lieu Samedi 19 Novembre 2011 à partir de 14h30.

Le lieu du rendez-vous a été fixé sur la commune de Villevaudé (77410) à l'angle de la rue du Lavoir et de la rue Charles de Gaulle.

 

 

coubron dhuis 13.11.2011 2

 

Promenade de la Dhuis Coubron 13/11/2011

 

dhuis coubron 13.11.2011 1

 

Promenade de la Dhuis Coubron 13/11/2011

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 12:05

 

 

 

Zone industrielle Mitry-Compans, un secteur à risque !

 

Un septième site classé SEVESO  :

l’incinérateur de déchets dangereux GEREP ?

 

 

 

 ZI-MITRY-INCINERATEUR_8122009.JPG

Incinérateur de déchets dangereux zone Industrielle Mitry-Compans 8/12/2009

 

Alors que cette  zone industrielle compte déjà  6 sites classés Seveso, dont 2 seuil haut, un projet d’arrêté préfectoral devrait être présenté au prochain Coderst du 25 novembre 2011 visant à mettre à jour la situation administrative (Seveso Seuil Haut) de l’incinérateur de déchets dangereux GEREP.

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11 novembre 2011 5 11 /11 /novembre /2011 14:06

 

 

Inquiétude à Villeparisis

 

De nouveaux déchets radioactifs (DRNR) en provenance de Fertiladour

vont-ils être stockés dans la décharge de SITA FD ?

 

Paru sur le site EITB :

Contamination radioactive

L'Autorité de Sûreté Nucléaire renvoie Fertiladour à ses manquements

11/11/2011

L'Autorité de Sureté Nucléaire a remis le 3 octobre dernier un avis non favorable à toute reconversion industrielle de ce site du Port de Bayonne, exigeant plus de transparence sur son sous-sol.

contenus reliés:

Infos (1)

Dans le dossier de cessation d'activités de l'ancienneusine Fertiladour du Boucau (zone portuaire de Bayonne), dont les sols sont significativement contaminés par de la radioactivité,l'Autorité de Sûreté Nucléaire a donné un avis non favorable à la reconversion du site, en regard de la décontamination présentée par son propriétaire, la filière Agriva du groupe industriel Roullier.

"La reprise d'une activité industrielle industrielle nécessite une connaissance préalable des niveaux de contamination radiologique des sols", écrit ainsi la plus haute autorité de surveillance nucléaire du territoire français.

Ce rapport, remis le 3 octobre dernier à la Direction Régionale de l'Environnement (DREAL), pointe les "omissions" de l'évaluation fournie par l'industriel, et les manquements aux exigences préfectorales, donnant ainsi totalement raison aux affirmations depuis près de 15 ans du collectif de défense d'environnement CADE, et reprenant sans les minimiser les conclusions alarmantes du rapport de la contre-étude indépendante de l'ACRO, en septembre 2010.

Répondant le 2 novembre dernier à la demande du CADE sur la teneur de ce rapport de l'ASN, la DREAL de Pau répondait que "cet avis sera rendu public, mais pour l'heure il doit être traité en relation avec l'entreprise Agriva, qui doit nous indiquer de quelle façon elle entend le prendre en compte".

Une étape qui devait prendre "quelques semaines", mais que la rédaction d'eitb.com est ravie de pouvoir vous restituer avant ce délai.


Aucuneparcelle des 7,5 hectares n'est neutre

Pointant en particulier une zone de 25.000 m2 (soit un tiers du site) sur laquelle "il est avéré que la contamination du sol peut atteindre par endroit des niveaux significatifs", tout projet de construction ne pourrait voir le jour qu'en assumant "des mesures très contraignantes" pour cette zone simplement recouverte de cailloux concassés par l'industriel.

Sur le restant du site, soit une zone de 50.000 m2, il n'est pas plus possible pour l'ASN de les considérer comme neutres, "la contamination en profondeur ne peut être exclue", précise le rapport.


L'industriel devra fournir un rapport "plus complet" avant d'en demander 6 millions d'euros pour sa revente

Ce terrain de la zone portuaire de Bayonne, que l'industriel souhaitait vendre au Conseil Régional d'Aquitaine pour la coquette somme de 6 millions d'euros en juin 2009, ne peut aujourd'hui accueillir en l'état la moindre reprise d'activité industrielle.

Sur intervention du groupe Europe Ecologie Les Verts, l'acquisition de ce site avait été repoussée tant que n'étaient pas connues les conclusions de l'étude indépendante de l'ACRO, elles-même soumises à l'avis de l'ASN.

A la demande de cette dernière, l'industriel, qui n'a eu de cesse depuis 1997 de minimiser "des traces de pollution" par "de la radioactivité naturelle", devra donc présenter un nouveau rapport, faisant figurer cette fois-ci la caractérisation en profondeur des terres encore contaminées (estimées à près de 10.000 m3), ainsi qu'un scénario plus plausible de reconversion industrielle, que l'industriel se contente de mentionner sans aucune justification.

Toutes les personnes qui se sont opposées à la volonté de l'industriel de "quitter le site" seront également rassurées de savoir que l'ASN s'interroge aussi sur l'impact dosimétrique de cette contamination radioactive sur la population riveraine.

Et conclut : "Le public devra être informé des démarches d'évaluation des risques conduits sur ce site".


"Les objectifs d'assainissement, par certains endroits, n'ont pas été atteints"

Depuis 1998, une double obligation préfectorale s'imposait à l'industriel, à savoir une taux de radiation inférieure à 0,5 µSv/h sur l'ensemble du site et une activité massique inférieure à 5 becquerel par gramme de terre (Bcq/g).

Si les écarts entre l'ACRO et le cabinet de l'industriel de mesure de la première exigence ne sont pas jugés "significatifs", estime l'ASN (que "le choix du maillage retenu par chaque organisme peut expliquer"), l'ASN pointe par contre le fait que "les objectifs d'assainissement n'ont pas été atteints par endroits" et qu'il convient donc d'y revenir.

Sur la caractérisation des terres par leur activité massique, l'ASN valide pleinement les conclusions de l'ACRO sur le fait que, avec des mesures de plus de 300 Bcq/g, Fertiladour présente aujourd'hui encore "des valeurs très éloignées de l'exigence préfectorale du 20 avril 2000" qui demandait que soient excavées toutes les terres contaminées supérieures à 5 Bcq/g.


Le "bouclier de confinement" est insuffisant

Historiquement, 5 zonages avaient fait apparaitre depuis 1997 la présence de terres fortement contaminées par la radioactivité du thorium (par broyage d'une terre rare, la monazite, entre 1973 et 1992), caractérisées par une activité massique de plus de 500 becquerel par gramme de terre (soit la radioactivité aujourd'hui constatée à 40 km de la centrale japonaise de Fukushima).

Trois arrêtés préfectoraux entre 1997 et 2000 avaient pour objet de contraindre l'industriel à décontaminer le site de 75.000 m2, notamment par l'excavation des terres les plus contaminées, mais, aujourd'hui, pour l'ASN, le compte n'y est pas.

L'ASN considère que le confinement constitué de quelques centimètres de gravats, mis en place sur 25.000 m2 sur les zones les plus contaminées (et qualifié de "maquillage des terres" par le CADE en avril 2009), est susceptible de se dégrader dans le temps, et n'est pas la solution à apporter pour l'assainissement durable du site.

"Dans la mesure où toutes les terres contaminées n'ont pas été excavées, la situation radiologique du site risque de se dégrader avec une éventuelle dégradation du confinement mis en place", précise le rapport.

Dans les omissions du rapport de l'industriel est pointé également le risque représenté par le radon, un gaz radioactif à l'état naturel généré par la présence de radionucléides dans les sols.

"Par rapport au radon, même une décontamination plus poussée devra être assortie de mesures permanentes pour tout projet de construction", précise le rapport, "tout nouveau bâtiment qui serait construit sur le site devrait l'être selon les règles de l'art vis à vis du risque radon".

 

 

Lien vers l’article :

http://www.eitb.com/fr/infos/environnement-et-science/detail/773681/lautorite-surete-nucleaire-renvoie-fertiladour-ses-manquements/

 

 

 

sur le même sujet :

Déchets radioactifs de Fertiladour stockés à la Sita Villeparisis :

http://adenca.over-blog.com/article-dechets-radioactifs-stockes-a-la-sita-fd-villeparisis-en-provenance-de-fertiladour-que-nous-cache-ton-60270388.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-terres-contanees-56677134.html

 

http://adenca.over-blog.com/article-fertiladour-le-canard-enchaine-n-y-passera-pas-ses-vacances-58529018.html

http://adenca.over-blog.com/article-dechets-radioactifs-enfouis-a-villeparisis-en-provenance-de-fertiladour-que-nous-cache-t-on-70534382.html

 

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 23:44

 

 

Qui se préoccupe de la santé  des Seine et Marnais

vivant autour des décharges ?

 

Quelle est la responsabilité des élus

qui donnent des avis favorables pour l’implantation de décharges ?

 

 

 

 

Paru sur le site Romandie News

 

Un rapport pointe les dix sources de polluants les plus dangereuses

 

L'exploitation des mines, et le traitement des minerais qu'elle implique, est la source de polluants la plus importante sur la planète en 2011. C'est la conclusion d'une étude menée par Green Cross Suisse et le Blacksmith Institute, ONG américaine, qui a été présentée jeudi à Zurich.

"Les charges toxiques résultant des mines et des processus industriels du monde entier représentent un risque considérable pour la santé de la population concernée", affirme David Hanrahan, directeur du Programme global du Blacksmith Institute. Les produits chimiques toxiques sont aussi particulièrement nuisibles pour la santé, selon l'enquête.

Peu de mesures

"Bien que le nombre de personnes souffrant de maladies liées aux polluants soit au moins égal à celui des victimes de la malaria ou la tuberculose, la communauté internationale soutient peu de mesures d'aide dans de nombreux pays", souligne pour sa part Nathalie Gysi, directrice de Green Cross Suisse.

Le rapport sur les polluants 2011 identifie les dix sources de polluants les plus importantes de 2011 en se basant sur les résultats de recherches effectuées au cours des trois dernières années dans plus de 2000 sites fortement pollués, précisent les deux organisations. Il chiffre également leurs conséquences sur la santé (décès ou handicap).

Minerais et métaux dangereux

L'exploitation des mines et le traitement des minerais représentent un risque pour 7,02 millions de personnes. La deuxième source de polluants la plus importante est la fusion des métaux avec 4,95 millions de personnes à risques, selon le classement du rapport.

Viennent ensuite la production chimique (4,78 millions de personnes à risques), l'exploitation de mines avec des moyens artisanaux (4,23 millions), les surfaces industrielles (3,86 millions), la production agricole (3,27 millions) ou encore les décharges de déchets industriels et ménagers (3,21 millions).

Le rapport indique que beaucoup des sources de polluants ne sont pas directement reliées à des entreprises internationales mais à des activités effectuées dans des espaces restreints insuffisamment régulés. L'exploitation de mines à l'aide de moyens artisanaux ou le recyclage des métaux en sont des exemples.



(ats / 10.11.2011 17h23)

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http://www.romandie.com/news/n/Un_rapport_pointe_les_dix_sources_de_polluants_les_plus_dangereuses101120111711.asp

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